lundi, 25 septembre 2023
AU FOUR ! AU MOULIN ! AU PIANO !
Décidément, cet homme est partout ! Et tout le temps ! Avec ses innombrables compétences, ses aptitudes hors du commun, ses talents oratoires et maintenant, sa virtuosité de cuisinier, il clame aux 68 millions de Français — sidérés ou hypnotisés — : « Je suis partout !!! Rendez-vous !!! Vous êtes cernés !!! »
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Espérons que cet as du piano brillera de tous ses feux lors de la prochaine compétition.
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Billet inspiré à mon esprit malade par un "presque-titre" du journal Le Progrès du 9 septembre dernier.
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dimanche, 03 septembre 2023
LES SOCIALISTES SUR LA BONNE VOIE ?
On sait que ce qui fut un jour le Parti Socialiste, parti jadis hégémonique et régnant, n'a plus d'existence que virtuelle, résiduelle et larvaire, pour avoir un jour décidé, sous la houlette de crânes d'œuf issus de grandes écoles, habillés de costumes trois pièces et d'attachés cases, de déserter le terrain des luttes sociales pour celui des conquêtes sociétales (j'espère que vous voyez la différence), jugées électoralement plus rentables.
Cet abandon en rase campagne de la défense et promotion des travailleurs, les dits travailleurs l'ont fait payer au centuple au déserteur, se jetant de plus en plus, faute de mieux, dans les bras des illusions frontnationalistes et protofascistes proposées par la famille Le Pen et la constellation de ses satellites.
Du coup, les pelés et tondus qui se baladent encore avec, collée au front, l'étiquette « Socialiste », se retrouvent tout moroses, perdus au milieu de nulle part, sur un morceau d'iceberg qui fond à vue d'œil sous les coups conjugués du réchauffement climatique et de la glaciation de la société civile. Ces pauvres errants sont partis, tels Perceval et Galaad, en quête d'un nouveau Graal, d'une Bible revigorée, je veux dire de slogans publicitaires plus racoleurs.
Il se trouve que s'il leur restait un tant soit peu de jugeote, ils trouveraient dans la presse la solution à tous leurs maux. J'en veux pour preuve un article tout récent.
Un titre (presque) trouvé dans le journal Le Progrès du 2 septembre 2023 (voir aussi le même organe au 30 juin dernier).
Si Olivier Faure et ses camarades sont intéressés, je peux leur indiquer de très bons coins à morilles. Pour la girolle, le pied de mouton ou la trompette de la mort, je peux aussi les recommander auprès de quelques connaisseurs.
Alors, les socialos, qu'est-ce qu'on dit à ces bénévoles qui viennent gratuitement à votre secours ?
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vendredi, 01 septembre 2023
SÉGOLÈNE, CANDIDATE D'UNION A GAUCHE ?
MIEUX VAUT EN RIRE !
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Avec Hanouna.
Ségolène dans le rôle des nouilles ? L'idée me réjouit fort. Et qu'on ne vienne pas se plaindre du menu : « Quoi, des Nouilles enCore ? »
Candidate "de gauche" — je me gausse ! — qui va faire le guignol chez Cyril Hanouna et Bolloré : permettez-moi de me gondoler.
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Avec Mélenchon.
A observer dans les détails !
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Avec Olivier Faure (je précise : du Parti Socialiste, hi hi hi !!!).
« En avant vers d'autres victoires ! », comme le clamait Ségolène après sa déculottée bourrée de "bravitude" en 2007.
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En mission diplomatique.
"Ambassadrice des pôles", c'était bien une fonction digne de ses qualités, de ses compétences, et même de ses ambitions ! Il faudrait lui conseiller d'aller se remettre au frais, non ?
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Moralité : si Ségolène Royal est adoubée, ce sera bien le signe qu'il n'y a plus de forces organisées de gauche en France. Cette gauche "unie" est bien partie cette fois pour faire un magnifique 1,5% aux élections européennes !
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Note : Dessins parus dans Le Canard enchaîné du 30 août 2023, signés dans l'ordre Diego Aranega, Kiro, Dutreix et Lama.
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vendredi, 23 juin 2023
DARMANIN, SOULÈVEMENTS, BLACK BLOCKS
Petit additif au billet paru hier ici même.
Il va de soi que la dissolution des Soulèvements de la terre n'a aucun sens, étant donné que ce "mouvement" n'a aucune structure, si ce n'est celle de la juxtaposition purement horizontale de groupements et d'individus infiniment divers, voire dépareillés, et dont la seule et unique motivation pour figurer sous l'étiquette qui vient d'être "dissoute" par Darmanin est de se préoccuper d'une infinité de manières différentes de l'avenir de la planète et de l'humanité.
A ce propos, un petit mot sur les Black Blocks (certains disent LE Black Block, pourquoi pas). Il me semble évident de constater que l'action de ces anonymes (peut-être pas anonymes pour tout le monde, après tout) s'est mise objectivement au service de la politique gouvernementale, et qu'ils offrent à Darmanin, Borne, Macron et consort une AUBAINE pour rayer d'un trait de plume — autrement dit sur le papier — et faire disparaître de leur paysage mental tout ce qui apparaît comme une intolérable opposition à la politique "équilibrée", "juste" et "constructive" qu'ils entendent mettre en œuvre.
C'est pourquoi il importe de considérer les Black Blocks — quoi qu'ils puissent en dire !!!— comme des ennemis du combat environnemental (et pas seulement), un gang de saboteurs d'une grande cause, une clique de casseurs de perspectives, une mafia de bousilleurs d'espoir, bref : comme une forme de banditisme au service des puissants de ce monde, auxquels ils offrent sur un plateau l'occasion rêvée de persister dans le déni des menaces qui pèsent sur notre avenir. A cause de ces malfaiteurs, c'est sur le profond mouvement de fond d'une société, voire d'une civilisation, que retombe l'entier du discrédit.
***
Note : je ne m'attarde pas sur la question piégée de la "violence" : je fais la différence entre la clé à molette utilisée pour déboulonner je ne sais quelles installations contestées (mettons Sainte-Soline) et la barre de fer ou la boule de pétanque, dont on ne sait pas trop a priori ce qu'elles viennent faire dans une manifestation de protestation résolument pacifique.
09:02 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, les soulèvements de la terre, politique, société, france, emmanuel macron, gérald darmanin, élisabeth borne, sainte soline, dissolution, violence, black blocks, casseurs
jeudi, 22 juin 2023
LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE
Ainsi, notre valeureux ministre de l'Intérieur, monsieur Gérald Darmanin, a fini par le débusquer, le redoutable ennemi public de notre bien-aimée République Française. Les têtes pensantes de ce groupuscule de dangereux activistes s'appellent par exemple Philippe Descola, obscur et détestable anthropologue à la bibliographie universitaire longue comme le bras.
On trouve aussi, parmi ces individus louches qui menacent la paix de nos foyers tout en s'apprêtant sans aucun doute à « égorger nos fils et nos compagnes », des gens aussi peu recommandables que le nommé François Jarrige, qui se dit historien pour avoir co-écrit La Contamination du monde - Une histoire des pollutions à l'âge industriel (Seuil, 2017), redoutable brûlot anti-progressiste.
On trouve enfin et surtout toute une nébuleuse de groupes, organisations et autres rassemblements qui osent s'élever contre l'audacieuse et intrépide volonté d'inaction climatique du président français, de sa première ministre et de son gouvernement.
Quoi qu'il en soit, il n'en menait pas large, notre ministre de l'Intérieur, quand il s'est aventuré, pour annoncer leur dissolution immédiate, dans la tanière où ont coutume de se rassembler les comploteurs avant de s'abattre en rangs serrés, comme un nuage de criquets pèlerins, sur les fertiles champs de nos généreux agriculteurs — je veux parler de ces patrons des industries agro-alimentaires réunis au sein de la F.N.S.E.A., vivier où bouillonnent les innombrables innovations qui permettront - n'en doutons pas un seul instant, voyons ! - à tous les Français de se nourrir au moindre coût et dans le respect absolu des normes environnementales en vigueur.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gérald darmanin, emmanuel macron, élisabeth borne, les soulèvements de la terre, dissolution, politique, société, france, philippe descola, francois jarrige, bande dessinée, les aventures d'astérix, astérix le gaulois, astérix en corse, goscinny et uderzo, jarrige la contamination du monde
dimanche, 11 juin 2023
LA BATAILLE DES RETRAITES ...
... REVUE ET CORRIGÉE PAR GAZZOTTI.
Ce qui suit se voudrait une Allégorie : le rôle de la loi portant l'âge légal à 64 ans serait ici incarné par le cobaye, que l'on voit mettre en pièces (n°2) l'ancienne loi, avant d'être poursuivi et sauvagement agressé en plusieurs épisodes épiques par la haine de tous ceux qui ne voulaient pas d'une réforme « inutile et injuste », mais sauvé des griffes de cette opposition par l'obstination imperturbable du président Macron et du gouvernement de Mme Borne.
1
Mise en place du complot anti-64 ans.
2
L'ancienne loi sur les retraites a déjà volé en éclat.
3
Dépôt brutal d'un millier d'amendements.
4
Gros effort d'obstruction du travail parlementaire par l'opposition.
5
L'opposition ne recule devant aucun moyen pour parvenir à ses fins.
6
Même les moyens les plus brutaux.
7
La loi va-t-elle être votée ?
8
Apparition de l'article 49-3 dans le paysage.
9
Force reste à la volonté du gouvernement, qui a réussi à imposer sa loi.
***
Toutes les vignettes ici présentes sont issues de l'excellente page 10 du volume 5 des aventures du lieutenant Soda (vous savez, le flic dont la mère persiste à croire qu'il est pasteur), Fureur chez les saints, de Tome au scénario et Gazzotti au dessin.
11:13 Publié dans BANDE DESSINEE, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loi retraite, france, politique, société, réforme des retraites, emmanuel macron, élisabeth borne, bande dessinée, humour, gazzotti, tome et gazzotti, lieutenant soda
vendredi, 02 juin 2023
ÇA ? LA PRÉTENDANTE ?
Non mais vraiment ? Vous auriez envie de voter pour quelqu'un qui arbore un sourire aussi forcé ? Aussi grimaçant ? Aussi faux-cul, vous ?
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Photo (un tantinet "recadrée") d'Alain Robert, agence Sipa, parue dans Le Progrès du 1er juin 2023.
12:02 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, société, extrême-droite, marine le pen, front national, rassemblement national, jean-marie le pen
vendredi, 26 mai 2023
IN MEMORIAM CARÈNE MÉZINO
L'équipe des soignants du C.H.U. de Reims rend hommage à Carène Mézino, leur collègue tuée dans l'exercice de ses fonctions d'infirmière, pour des raisons obscures et en tout cas insupportables, par un paraît-il "déséquilibré-qui-avait-des-comptes-à-régler-avec-les-professions-soignantes".
Si l'état de délabrement de l'hôpital public en France n'est ici pas à mettre directement en cause, le personnel hospitalier dans sa totalité semble ne plus attendre d'Emmanuel Macron qu'il finisse par tenir sa promesse faite le 25 mars 2020 à l'hôpital de Mulhouse. Mais si, vous savez bien !
Vous ne vous rappelez pas ces fortes paroles prononcées après une visite dans l'enceinte de l'établissement aux installations militaires et provisoires où gisaient des malades du Sars-Cov-2 en pleins ravages de la pandémie ? « Un plan massif d'investissement pour l'hôpital public », ça s'appelait. Ça y est ? Ça vous revient ?
Poussé par l'émotion à prononcer ces paroles imprudentes, possible que Macron avait été un peu chamboulé par le spectacle des malades qu'il venait de voir et que, la raison lui revenant après-coup, il s'en était mordu les doigts (oui : les doigts, sûr que le président ne s'est jamais mordu la langue, un muscle infatigable chez lui).
Moyennant quoi, dans la foulée, cela n'a pas empêché les services comptables de l'État (les vrais maîtres des "politiques publiques") de continuer à supprimer des lits et des postes, et à "contenir" les dotations en matériel. Combien de fois a-t-on entendu ces derniers temps — et pas seulement à propos de l'hôpital : justice, éducation, etc. — des fonctionnaires dire : « De toute façon, nos services sont sous-dotés ! »
(Photo parue, entre autres, dans Le Progrès du 24 mai 2023).
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vendredi, 19 mai 2023
UNE BELLE DIVISION DU TRAVAIL
Le Canard enchaîné, 17 mai 2023, titre d'un dessin de Lefred-Thouron (voir hier).
Journal Le Monde, 18-19 mai 2023, titre d'article en page 10.
***
On voit bien le sens de tout ça : à l'une le sale boulot, à l'autre les tâches nobles et utiles. Accessoirement, on se dit aussi que l'impératif de renouer ne se présente qu'après qu'il y a eu rupture. Ça interroge.
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jeudi, 18 mai 2023
ELISABETH BORNE VEUT RENOUER ...
... AVEC LES SYNDICATS.
MAIS LA PREMIÈRE MINISTRE EST-ELLE BIEN SINCÈRE ?
IL EST PERMIS D'EN DOUTER, COMME LE MONTRE LA PHOTO CI-DESSOUS, PRISE HIER A L'HÔTEL MATIGNON !!!
IL SEMBLERAIT QUE LES SYNDICATS NE SE FONT PLUS GUÈRE D'ILLUSIONS SUR LA CONCEPTION QUE MACRON ET LE GOUVERNEMENT SE FONT DE « LA VOLONTÉ D'ÉCOUTE » ET AUTRES DÉSIRS DE « CONCERTATION » OU DE « DIALOGUE SOCIAL ».
***
Note : Les vignettes B.D. sont empruntées à "Ce Coquin de cocker", un album Boule et Bill de Roba, et un peu « retravaillées » par mes soins. Le dessin de Lefred-Thouron est paru dans Le Canard enchaîné du 17 mai 2023.
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mardi, 16 mai 2023
UN PRÉSIDENT DÉSOPILANT
LE PRÉSIDENT VIENT D'ANNONCER UNE MESURE EN FAVEUR DES CLASSES MOYENNES. ENCORE UNE FAÇON BIEN A LUI DE PROMETTRE LA LUNE.
CI-DESSOUS L'EFFET DE CETTE ANNONCE SUR DIFFÉRENTES POPULATIONS.
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jeudi, 11 mai 2023
UN PRÉSIDENT DÉSOPILANT
EN CONSEIL DES MINISTRES, UN PRÉSIDENT LIVRE EN AVANT-PREMIÈRE UN APERÇU DU GRAND DISCOURS QU'IL PRONONCERA DEVANT LA NATION....
.... A S'EN FAIRE PÉTER LA SOUS-VENTRIÈRE.
IL EST IMPAYABLE !!! QUEL BOUTE-EN-TRAIN, CE PRÉSIDENT !!!
***
« Ah comme l'écurie - est gaie ! » Boby Lapointe (j'aurais dû écrire "l'écurie" autrement, pour m'accorder à l'esprit de Boby).
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mardi, 18 avril 2023
MACRON A CAUSÉ DANS LE POSTE
SUR L'ANALYSE, TOUT LE MONDE EST D'ACCORD.
1
LE PRÉSIDENT N'A PLUS RIEN A DIRE AUX FRANÇAIS.
A sa décharge, de bons esprits (genre docteur Kilikil) soutiendront peut-être qu'il est prisonnier du personnage qu'il s'est lui-même forgé, comme on le voit ci-dessous.
2
DE LEUR CÔTÉ, A FORCE D'AVOIR PENDANT UN TEMPS CRU EN LA VÉRITÉ DES BONIMENTS PROFÉRÉS PAR LE PRÉSIDENT, LES FRANÇAIS NE VEULENT PLUS RIEN ENTENDRE, ET QUAND IL SE PRÉPARE A OUVRIR LA BOUCHE, ILS FERMENT LES ÉCOUTILLES.
Et cela malgré les exhortations les plus pressantes venues des rangs serrés de la gent journalistique spécialisée en politique.
3
LE PRÉSIDENT S'ÉCHAPPE AU-DESSUS DE LA MÊLÉE : L'UNIVERS DANS LEQUEL IL RÊVE DE SE MOUVOIR EST TELLEMENT PLUS ÉLEVÉ QUE TOUTES LES BASSES CONTINGENCES AUXQUELLES LES GENS TROP ORDINAIRES SEMBLENT SI FORT ATTACHÉS !!!!
Cependant, je ne dirai pas — comme Baudelaire a pu en émettre l'hypothèse à propos d'un autre genre de drôle d'oiseau — que « ses ailes de géant l'empêchent de marcher » : il n'est pas un albatros (et voir plus bas).
***
MORALITÉ : LE DIAGNOSTIC TOUCHANT LE PSYCHISME - ET PAR CONSÉQUENT - LA RELATION D'EMMANUEL MACRON AVEC LA RÉALITÉ ORDINAIRE DES GENS ORDINAIRES EST IMPITOYABLE.
Ayons une pensée un peu compatissante pour cet homme qui doit se sentir bien seul, une fois retombées ses bouffées de mégalomanie.
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samedi, 15 avril 2023
L'OBSCÈNE CYNISME DE MACRON ...
... ET L'INFERNAL CULOT D'ÉLISABETH BORNE.
Ci-dessous l'image exacte de ce que pensent le Président Emmanuel Macron, sa première Ministre Elisabeth Borne et quelques autres membres du gouvernement quand ils déclarent qu'ils « entendent les plaintes des Français », qu'ils « sont à l'écoute », que leur « porte est ouverte », qu'ils veulent « renouer le dialogue social », qu'ils veulent « remettre le pays sur le chemin de la concorde » et autres misérables fadaises qui sont autant de foutages de gueule.
Par exemple, faut-il une explication de texte pour dire aux gens comment comprendre cette phrase de la mère Borne : « Il n'y a ni vainqueurs, ni vaincus », au moment où le gouvernement, ayant déjà pris la pose, la botte sur le cadavre encore chaud des syndicats, s'apprête à sabrer le champagne à l'abri des regards ?
Photo de Stéphane Mahé (agence Reuters) parue dans Le Monde daté 15 avril : au fond, l'entrée du ConsCons (repaire des 9 singes — oh pardon : sages — du Conseil Constitutionnel).
On ne dira jamais assez que ce genre de ConsCons livrera aux Français la même mascarade impudique en guise de surveillance scrupuleuse des textes constitutionnels, aussi longtemps que ses membres seront issus pour l'essentiel des milieux politicards dont ils font ici semblant de contrôler le travail. Ecoutez pour vous en convaincre Dominique Rousseau, authentique constitutionnaliste, lui, ou alors lisez le livre de Lauréline Fontaine La Constitution maltraitée (Editions Amsterdam, 2023).
***
Note : Dans Le Canard enchaîné du 12 avril 2023 — article d'Hervé Martin en page 3 —, on apprend que chacun des membres du ConsCons gagne 15.000 euros nets par mois, à la suite de diverses acrobaties, embrouilles et entorses (que j'engage le lecteur à découvrir en lisant le Palmipède si ce n'est déjà fait) où tout un monde de complicités diverses se ligue pour empêcher le sort ordinaire des gens ordinaires de s'abattre sur d'aussi augustes personnages.
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samedi, 08 avril 2023
LES FARCEURS DU CONSCONS....
..... OU : LES "CAVALIERS LÉGISLATIFS".
Dessin de Diego Aranega paru dans Le Canard enchaîné du 5 avril 2023, en illustration de l'article d'Hervé Liffran "Macron se montre très cavalier avec le Conseil Constitutionnel".
Dans Le Canard enchaîné cette semaine, un article tout à fait intéressant et révélateur de la comédie que nous jouent les gouvernants, les députés-et-sénateurs actuels, ainsi que les différents acteurs qui s'agitent autour de la question, à propos des recours adressés au Conseil Constitutionnel (que j'abrège en ConsCons, ne pas confondre avec Couscous, quoique) par "l'Opposition" (je pouffe) au sujet de la loi "retraites".
D'un côté du ring, le ConsCons, très à l'aise dans son rôle de juge impartial chargé d'entériner ou de jeter à la corbeille les lois adoptées au Parlement. De l'autre, le gouvernement, très sûr de lui et confiant dans l'impartialité de ces juges impartiaux. Et d'autant plus sûr de lui que les petits malins qu'il compte dans ses rangs ont persuadé Macron et Borne de laisser passer ce qu'en langage parlementaire on nomme cavalièrement des "cavaliers législatifs".
Qu'est-ce que s'passe-t-il ? C'est quoi, ces bestioles bizarres ? Eh bien ce sont des "gâteries" (terme employé par Hervé Liffran, auteur de l'article) uniquement destinées à permettre au ConsCons de plastronner sur le devant de la scène dans son costume chamarré de "Gardien de la Constitution" (je m'esclaffe), en lui offrant sur un plateau quelques gibiers de basse-cour que ses carabines constitutionnelles n'auront aucun mal à dézinguer, sans dommages collatéraux pour personne.
Les "cavaliers législatifs" sont, nous dit Hervé Liffran, "des dispositions qui n'ont aucun rapport avec le sujet traité dans le texte en cause et sont destinées à finir dans les poubelles des gardiens de la Constitution". Cela revient à un petit jeu de "je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette", que tous les acteurs de la farce ont à cœur de jouer avec le plus grand sérieux du monde. Liffran cite l'exemple de "l'index senior" (me demandez pas, allez voir) et du "contrat de travail senior". Censurer ces deux intrus à cheval revient, selon Liffran, à « tirer l'oreille au gouvernement. Sur le thème : va pour cette fois, mais ne recommencez plus, chenapans ! ».
En d'autres temps, on aurait appelé toute cette comédie du passage "obligé" par le filtre "objectif" et "impartial" des "sages" de la rue de Montpensier : "FAIRE L'ÂNE POUR AVOIR DU SON". Aujourd'hui, tout le monde (syndicats compris, car comment remettre en question la légitimité du ConsCons ?) fait semblant d'attendre dans une fièvre ardente le verdict de ces sages en mie de pain.
Bilan, moralité et conclusion : la réalité du rôle et de la fonction du ConsCons commence à être connue au-delà des frontières des professions juridiques. Attention, Fabius ! Attention Juppé ! Les masques tombent, è finita la commedia !
Note : Je n'en ai peut-être pas fini avec le ConsCons et ses éminents guignols.
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samedi, 01 avril 2023
DÉMOCRATIE EN PAPIER (SUITE)
Je n'y peux rien : moi qui dénonçais ici-même (30 mars) la farce boursouflée qu'est par sa nature le Conseil Constitutionnel, voilà que, lisant le journal Le Monde daté 28 mars, je tombe sur l'interview conduite par l'excellente journaliste Anne Chemin de Lauréline Fontaine, professeure de droit public et constitutionnel à la Sorbonne Nouvelle (sous le titre "Le Conseil Constitutionnel n'est pas un contre-pouvoir"), et que je trouve confirmation de ce que je ne faisais que pressentir.
Et voilà que l'opinion hasardeuse, brumeuse et intuitive que j'exprimais dans mon billet se trouve confortée de façon éclatante par les propos très informés, très professionnels d'une spécialiste de la chose. Et là pardon, mais la dame n'y va pas avec le dos de la cuillère, en particulier à propos du manque d'impartialité et d'indépendance des "conseillers".
Le petit commentaire ajouté par Anne Chemin en fin d'entretien est lui aussi d'une clarté suffisante : le Conseil Constitutionnel est un "MACHIN" au service du pouvoir, et une "institution" dans laquelle les citoyens ordinaires, aveuglés par les formes écrites auxquelles la République est assujettie, ont le grand tort de se fier comme à un dernier recours salvateur.
***
Autre motivation pour acheter l'ouvrage de Lauréline Fontaine : c'est l'impeccable Alain Supiot, auteur (entre autres) de La Gouvernance par les nombres, qui a écrit la préface.
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samedi, 25 mars 2023
USAGES DE LA BOULE DE PÉTANQUE
Les gendarmes ont saisi, paraît-il, entre autres instruments dits "contondants", des boules de pétanque sur des individus qui se préparaient à manifester à Sainte-Soline (c'est dans les Deux-Sèvres) contre l'établissement de "mégabassines", vous savez, ces bassins remplis de l'eau remontée des nappes phréatiques anonymes et protectrices pour qu'elle puisse enfin, une fois confisquée par des intérêts privés, s'évaporer et disparaître à l'air libre. Les joueurs de pétanque en question, arbitrairement privés de leur passe temps préféré, réagissent avec une certaine mauvaise humeur. On les comprend.
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jeudi, 23 mars 2023
LES DISCOURS DE MACRON
Visiblement, tous les canaux de communication sont désormais coupés entre le président Emmanuel Macron et les Français. Il ne reste que les bombes au métomol du comte de Champignac pour donner un espoir que s'amollisse la volonté de fer de ce moderne Jupiter (en mie de pain). Passons sur le fait que, selon toute apparence, à voir l'état de son uniforme, Emmanuel Macron est passé sous le char d'assaut des Black Blocks.
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vendredi, 17 mars 2023
PORTRAIT DE MACRON ...
... EN MÉCHANT GARNEMENT.
Emmanuel Macron, calculant qu'une motion de censure a très peu de chances d'aboutir, a finalement opté pour la manière forte en envoyant sa Première Ministre au casse-pipe à l'Assemblée Nationale pour "engager la responsabilité du gouvernement" et faire adopter à tout prix et sans vote la loi réformant les retraites à grands coups de 49-3. Cette femme intrépide ne s'est pas dérobée.
Toute cette "séquence politique" illustre avec assez de vraisemblance et de pertinence ce qu'il y a de plus haïssable dans les moments où le méchant garnement qui nous gouverne a décidé de faire un caprice, comme le montre le dessin ci-dessus, où l'on voit le dit garnement Emmanuel Macron apposer le mot "FIN" à la dernière (ou presque) péripétie en date de l'histoire politique de la France. Enfin, c'est ce qu'il espère, n'est-ce pas, celui qui appartient à la catégorie des "enfants obstinés" (comme dit la chanson traditionnelle : "Voilà le sort des enfants obstinés").
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jeudi, 02 mars 2023
C'EST LUI-MÊME QUI L'AFFIRME ...
... MÉLENCHON !!!
Dessin (un peu arrangé par mes soins) de Delambre, paru dans Le Canard enchaîné du 22 février 2023.
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dimanche, 08 janvier 2023
LES FRANCAIS N'ONT PLUS CONFIANCE ...
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, humour, astérix, obélix, assurancetourix, cetautomatix, goscinny, uderzo, emmanuel macron, président de la république, france, société, politique
jeudi, 13 octobre 2022
VOUS AVEZ DIT "DÉCOUPLAGE" ?
Donc Emmanuel Macron fait depuis quelque temps une promotion effrénée du mot "SOBRIÉTÉ", fixant à la population française ordinaire — je veux dire celle qui tire de plus en plus la langue — un objectif de 10 % de réduction de sa consommation de gaz, d'électricité et (qui sait ?) de tout un tas de bonnes choses qu'elle mettait dans son assiette, sans se rendre compte du crime qu'elle commettait contre la nature. Qu'importe les 19°C dans les maisons, on mettra des moufles, des doudounes et des snowboots.
Moyennant quoi, j'ai entendu tout récemment le même Emmanuel Macron, en même temps qu'il vantait de sa langue gauche les mérites de la dite sobriété, faire l'éloge, au moyen de sa langue droite, de la nécessaire croissance économique, hors de laquelle il n'aperçoit pas la moindre chance de salut.
« Attention, nous prévient monsieur Macron, la sobriété ne signifie surtout pas la décroissance !!! » (je cite en substance, et même en "substantificque mouelle"). On le comprend : il tremble à l'idée qu'une France "décroissante" perde des emplois, des industries, des compétences et des places dans le classement des grandes nations, mais redoute en revanche qu'elle gagne des défilés de néo-gilets-jaunes vaguement syndicaux et de plus en plus remontés, de plus en plus en colère et de plus en plus denses.
Mais c'est là que les Athéniens s'atteignirent, que les Perses se percèrent, que les Mèdes m'aidèrent et que les Satrapes s'attrapèrent. Comment faire ? Oui, comment faire pour tenir les deux bouts de la chaîne sans tomber dans "l'opprobre du ruisseau" (ça, c’est Boby), je veux dire dans les contradictions les plus contradictoires ? Parce que, si l'on a déjà vu passer des escadrilles d'oxymores dans le ciel fertile en inventions lexicales de nos politiciens, celui-ci, soyons-en sûrs, est le champion toutes catégories, battant à plates coutures ses concurrents immédiats, "croissance verte" et "développement durable".
La vérité, c'est que les gens qui chantent les louanges de la croissance économique, optent résolument, souvent sans se l'avouer, pour le réchauffement climatique. D'un certain côté, on les comprend, parce qu'ils se disent que si l'on a une activité économique soutenue, tout ira bien pour l'emploi, les salaires, la consommation, les cotisations sociales et les futures retraites. Plus ces données s'imposent du fait de la situation dans laquelle se débattent les travailleurs, plus la question du réchauffement tend à s'effacer dans les esprits à l'horizon de la nécessité présente : il faut pouvoir finir le mois. L'urgence de la survie personnelle est prioritaire sur les préoccupations climatiques.
En revanche, si l'on prétend lutter sincèrement contre le réchauffement climatique, cela implique ipso facto qu'on admet et même revendique la décroissance, c'est-à-dire la réduction de l'activité économique, principale responsable de toutes les prédations actuelles, et par conséquent la baisse de la consommation de biens et de ressources. Et donc un acheminement inéluctable vers une certaine idée de la pauvreté : la vérité de l'humanité d'aujourd'hui, c'est qu'elle doit revenir à la pauvreté, aux nécessités vitales et au sens du tragique de la condition humaine. Voilà ce qu'on trouve, quand on va chercher sous le faux-nez de l'idée de sobriété.
C'est là qu'interviennent les experts en formulations, les poètes de l'euphémisme, les chantres de la quadrature du cercle et les jongleurs du théorème de Fermat en matière de langage et de pansements verbaux (« Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ! »). En feuilletant rageusement leur Littré (pas celui de la "Grand-Côte"), leur Grand Dictionnaire Larousse ou leur Grand Robert, ils sont tombés sur le mot "découplage". C'est ainsi que, dès le 31 mai 2022, le journal Le Monde a pu libeller comme suit un de ses titres.
"Difficile", le "découplage" : tu l'as dit, bouffi !
Ça veut dire quoi, "découplage" ? En gros et en dehors des sens premiers (domaines de l'électrotechnique et de la vénerie), le mot signifie "séparer". C'est-à-dire que ceux qui le prononcent rêvent tout éveillés d'une croissance économique enfin débarrassée des menaces que font peser les gaz à effet de serre. Eh oui, la voilà, l'équation insoluble : comment "découpler" des activités économiques florissantes et leurs effets mortifères ? Cela veut dire : que faire pour que des actes humains soient libérés de leurs conséquences, innocents de tout ce qui arrive en aval ? C'est là que ça devient presque drôle.
Comment continuer à fabriquer de l'abondance et de la prospérité sans porter atteinte à la sécurité climatique ? Comment faire pour produire du confort et des conditions de vie plus faciles à l'humanité entière — on en est très loin — sans détruire à notre détriment les équilibres naturels qui ont vu naître et se développer la civilisation que nous connaissons ?
La vérité, c'est qu'on ne peut pas. ON NE PEUT PAS. Le découplage, c'est de la blague. Pour une raison très simple : on ne peut avoir de la croissance économique sans faire croître, en même temps et en proportion, la consommation d'énergie, puisque ce sont précisément les activités économiques, industrielles qui, grandes consommatrices de fossiles, sont les plus grandes productrices de biens, de services, de confort et de CO². Bon, je ne vais pas revenir sur la rengaine : on sait tout ça par cœur (voir pour cela Jean-Marc Jancovici). Pour consommer de l'énergie, il faut en produire. D'où l'appel désespéré aux renouvelables : le vent dans les pales des éoliennes et le soleil sur les panneaux photovoltaïque.
Faudra-t-il, pour satisfaire la voracité énergétique du système économique, laisser les fabricants d'éoliennes et de panneaux envahir nos espaces et étouffer nos paysages ? Même sans compter le CO² que produit le processus même de fabrication de ces moyens soi-disant « propres », l’entreprise consistant à reconvertir nos sales centrales existantes me semble hors de toute mesure. D’autant que le recours furieux au charbon par des pays comme la Chine ou l’Inde, « en attendant », laisse entrevoir, au moins à moyen terme, une embellie pour l'extractivisme et pour les sources fossiles d’énergie. « Dis, papa, quand est-ce qu'on sera sortis de l'auberge ? — Tais-toi, et tâche de survivre ! »
Je ne peux imaginer que monsieur Macron, dont la réputation d’intelligence n’est plus à vanter, n'est-ce pas, n’ait pas conscience du caractère oxymorique de la formule « croissance découplée de ses effets ». J’ai plutôt tendance à y renifler quelque chose qui ressemble à du mensonge. Et crânement assumé, "les yeux dans les yeux".
Voilà ce que je dis, moi.
09:00 Publié dans ECOLOGIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, emmanuel macron, sobriété, journal le monde, france, société, décroissance, croissance économique, découplage
dimanche, 31 juillet 2022
LA GUEULE DE L'EMPLOI
Le Canard enchaîné est le dernier bastion où le dessin de presse ait encore vraiment droit de cité. Certes, tout le monde n'est pas Cabu, tout le monde n'a pas le coup de crayon de Cabu, mais faute de grives ...
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ADELINA
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DIEGO ARANEGA
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AUREL
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BOUZARD
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CHAPPATTE
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DUTREIX
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DUTREIX
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LAMA
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LEFEVRE
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LEFRED-THOURON
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LINDINGRE
Ça pourrait tout aussi bien être Darmanin.
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MOUGEY
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POTUS
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SOPH'
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URBS
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Dans le tas, je dois bien dire qu'il y a des dessins que je trouve franchement mauvais.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journaux, journalistes, dessin de presse, caricature, france, politique, emmanuel macron, le canard enchaîné, adelina, diego aranega, aurel, darmanin, bouzard, chappatte, dutreix, lama, lefèvre, lefred-thouron, lindingre, mougey, potus, soph', urbs
mercredi, 06 juillet 2022
LA REVUE DE DEUX MONDES ...
... PAS FAITS POUR SE RENCONTRER.
Photo prise le 4 juillet par Jean-Claude Coutausse : "Emmanuel Macron, entouré par les membres du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne, dans le parc du palais de l'Elysée". L'article de Claire Gatinois expose dans une analyse subtile tous les recoins des calculs et raisonnements du président pour préserver son équilibre mental (je plaisante, évidemment).
Photo prise le 22 juin par Bruno Amsellem, de l'agence "Divergence" : "Des membres de Solidarité Paysans s'entretiennent avec Annick et Didier (de dos), agriculteurs, dans la Loire, le 22 juin". L'article de Camille Bordenet nous fait toucher du doigt la dure et vraie réalité du métier de paysan (là, il est clair que je ne plaisante pas).
Deux articles parus dans le journal Le Monde daté "mercredi 6 juillet 2022".
Notez que c'est à la résidence du président de la République que la chorale gouvernementale vient poser pour la photo, et non à l'hôtel Matignon, résidence du Premier ministre, comme le voudrait la division du travail prévue par la Constitution de la Vème République. En toute logique, Elisabeth Borne devrait figurer au centre du groupe. Cela montre bien où Emmanuel Macron entend placer le vrai ressort du pouvoir. Je pose la question : "Qu'est-ce que ça change par rapport au premier quinquennat ?"
Rien. Cela veut dire que les agriculteurs continueront à se suicider doucement ; que les médecins des hôpitaux, en particulier psychiatriques, continueront à se taper la tête contre les murs à remplir des tableaux excel de centaines de codes cabalistiques inventés par des cabinets de conseils payés avec de l'argent public pour améliorer la rentabilité des services hospitaliers ; que l'école, le collège, le lycée et l'université français continueront leur irrésistible dérive vers un chaos de connaissances distribuées par un corps professoral de plus en plus déboussolé, médiocre et mal payé ; que la police continuera à éborgner à coups de LBD les ahuris qui auront la mauvaise idée de défiler dans la rue pour protester, avec ou sans gilet jaune sur le dos ; ... et puis toutes sortes d'autres choses aussi distrayantes que les Français sont sûrement avides de découvrir.
09:00 Publié dans DEMORALISATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, politique, société, formation du gouvernement, élisabeth borne, premier ministre, emmanuel macron, président de la république, journal le monde
dimanche, 26 juin 2022
CONSEIL DES MINISTRES
Ils sont venus, ils sont tous là, vous les reconnaissez sur la photo, on les voit souvent à la télé : Elisabeth-Blitrude Chantegrillon, première ministre, Eric-Athanase Faramond, ministre de la justice, Emmanuel-Anatole Farigoule, président de la République, et puis les autres, tous les autres. La France est gouvernée, c'est incontestable.
09:00 Publié dans ART, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, élections législatives, conseil des ministres