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lundi, 23 janvier 2023

IL COUINE ENCORE, L'ARCON ...

... TEMPORAIN.

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L'innovation fait rage, dans l'arcon comme dans les sciences et les techniques, y a pas de raison. Le duo "Art Orienté objet", que célèbre ci-dessus le journal Le Monde et son missionnaire-propagandiste Harry Bellet, a imaginé, du fond de son laboratoire de recherches avancées, cette improbable prothèse destinée à une dépouille de cerf hors d'état de se défendre.

La prothèse est composée d'éléments de cornemuse, pour que ce qui restait du bel animal puisse faire semblant d'avoir encore des pattes et de pouvoir encore écouter un peu de musique écossaise à ses moments perdus. L'argumentaire développé dans l'article (paru le 18 janvier) révèle les plus hautes et les plus nobles intentions de la part des inventeurs, pour qui la défense de l'intégrité de la nature et la lutte pour la cause animale constituent à la fois une doctrine, une morale et une philosophie.

Histoire de paraître un peu sérieux, les deux auteurs ont intitulé le résultat de leur travail "CORNEBRAME". On sent que tout cela est intensément pensé.

Des esprits chagrins pourraient ne voir ici que l'événement créé par la touillette dans le gobelet en plastique, au moment de la pause devant la machine à café — vous savez, ces plaisanteries le plus souvent sottes et grenues qu'on lance dans les moments de détente et de bonne humeur parce qu'on n'a rien à dire.

VIVE L'ART MORT-VIVANT !!!

VIVE L'ART ZOMBIE !!!

dimanche, 26 juin 2022

CONSEIL DES MINISTRES

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Ils sont venus, ils sont tous là, vous les reconnaissez sur la photo, on les voit souvent à la télé :  Elisabeth-Blitrude Chantegrillon, première ministre, Eric-Athanase Faramond, ministre de la justice, Emmanuel-Anatole Farigoule, président de la République, et puis les autres, tous les autres. La France est gouvernée, c'est incontestable.

jeudi, 05 mai 2022

DES NOUVELLES DE MON ARCON...

... TEMPORAIN.

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samedi, 11 septembre 2021

UN CHEVAL EN PLEIN TRAVAIL

HAUTERIVES (Drôme).

HAUTERIVES JANVIER 1890 FACTEUR CHEVAL.jpg

Il paraît que ces photos ont été prises autour de 1890. Rien que l'échafaudage aurait dû être conservé tel quel.

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Je n'ai pas très envie de diluer ces clichés (dont j'ai découvert l'existence récemment) dans la soupe de mes commentaires qui, même s'ils étaient assaisonnés de remarques dignes de piquer la curiosité, seraient superflus et ennuyeux. 

mercredi, 08 septembre 2021

DES NOUVELLES DU MONDE D'APRÈS

Ai Wei Wei fait partie de l'avant-garde des artistes chinois. C'est sans doute pour ça qu'il est réfugié politique au Portugal. Je n'aurais pas grand-chose à dire de la chose si l'on ne venait pas d'apprendre que la banque qui détient les fonds de la fondation qu'il a créée, le Crédit Suisse, a gelé le compte d'Ai Wei Wei jusqu'à nouvel ordre. On apprend dans la foulée que le Crédit Suisse s'apprête à donner à sa présence en Chine une dimension sans commune mesure avec ce qu'elle était jusqu'à présent. Ah bon ? C'était donc ça ? Bon Dieu mais c'est bien sûr !

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Le bras et le doigt d'Ai Wei Wei devant la place Tian An Men.

Ce n'est pas que je porte aux nues les œuvres (voir ci-dessus et ci-dessous) d'un artiste que je rangerais volontiers sous la bannière de l'ARCON [temporain], mais ça en dit long sur les biens et valeurs que les gens qui font des affaires sont prêts à brader quand ils espèrent gagner des "marchés" et multiplier leurs profits. Et ça en dit long sur la souplesse de l'échine de tous les gens qui s'apprêtent à faire des affaires fructueuses avec la Chine.

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Comment montrer sa petite culotte devant la Cité Interdite.

A ce propos, tout le monde s'extasie, médias et journalistes en tête, sur la façon dont la Chine, avec et après Deng Xiaoping, est devenue un des premiers "dragons" de l'économie mondiale. Ce faisant, tout le monde oublie ou fait semblant d'oublier que la puissance actuelle de la Chine n'aurait jamais vu le jour sans la complicité active, ardente, avide des actionnaires de nos grandes entreprises, qui n'avaient qu'une idée en tête : maximiser les dividendes (12-15% par an étant devenu une norme) en diminuant drastiquement les coûts de production — sous-entendu les salaires des travailleurs. C'est à eux que l'on doit la désindustrialisation de la France (les "délocalisations"), le nombre des chômeurs et la stagnation des salaires. Au moins en grande partie.

Alors merci la veuve écossaise, merci les fonds de pension, merci les fonds spéculatifs, merci les "fonds vautours", merci la recherche des profits, merci l'économie de marché, merci le monde ultra-néo-libéral. Et merci au vrai maître du monde : l'Actionnaire, cette Abstraction aux effets tout à fait concrets.

Le "monde d'après" ressemble furieusement.

Voilà ce que je dis, moi.

mercredi, 18 août 2021

DES NOUVELLES DE L'ARCON

Ce qu'on appelle, sans doute par pur esprit de dérision courtoise, "art contemporain" (vulgairement ARCON) n'a nul besoin de l'action volontaire et consciente de la la main humaine. Laissez faire les éléments et le temps, et puis contentez-vous de regarder ce qui advient, qui ne doit (presque) rien à personne. Ici, un petit air d'Antoni Tapies.

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mercredi, 12 mai 2021

LA FLÈCHE DE NOTRE-DAME

Notre-Dame de Paris a brûlé un soir maudit d'avril 2019. Peut-être pas une malveillance caractérisée, peut-être une maladresse, une étourderie, un non-respect de la consigne de ne pas fumer, peut-être un problème sur les circuits électriques, allez savoir. Quoi qu'il en soit, tout le monde se souvient du moment le plus spectaculaire et le plus arrache-cœur : la chute de la flèche enflammée sur la voûte et la nef de la plus belle cathédrale que je connaisse.

Les pompiers ont éteint l'incendie, l'édifice a été désincarcéré de son inextricable échafaudage métallique en partie fondu, tout ce qui pouvait être consolidé a été consolidé et la nef a été à peu près nettoyée, bref : on a sauvé ce qu'on a pu sauver. Les compagnons, charpentiers ou tailleurs de pierre, se sont mis à l'ouvrage.

C'est alors que les débats ont commencé. Parmi les questions qui ont été soulevées (par exemple : faut-il restituer la couverture en plomb — 400 tonnes ?), je ne retiendrai que les bisbilles des architectes au sujet de la flèche. Je ne parle même pas de la querelle entre modernistes et "historicistes" (à l'identique ou en phase avec l'époque actuelle ?). Non, juste la question de savoir si c'est oui ou non Viollet-le-Duc qui a "inventé" de poser cette flèche sur la croisée du transept.

Autrement dit la flèche que nous connaissions résultait-elle du caprice d'un architecte, celui-ci fût-il génial ? Ou celui-ci avait-il quelque raison sérieuse de penser qu'un élément important manquait à l'édifice mondialement célèbre ? Questions cruciales. Au point que j'avais fini par me convaincre que, dans sa lubie de refonder le style gothique, dans sa manie de "faire gothique" (le mot, avec le sens que nous lui connaissons, date de son époque), c'est Viollet-le-Duc qui avait ajouté un ornement décisif à l'édifice. Or il se trouve que je viens de déterrer des rayons de ma petite discothèque un vieux vinyle qui garde les traces du concert qui a été donné dans la cathédrale à l'occasion de son VIII° centenaire.

Cela se passait en 1963. Au programme, des œuvres d'André Campra, Pierre Desvignes, Louis Vierne et Pierre Cochereau. Aux grandes orgues, le maître Pierre Cochereau en personne. Naturellement, ce n'est à aucune de ces dignes personnes que l'on demandera de répondre à mes petites "questions cruciales". Et je n'évoquerai aucune des musiques jouées ce soir d'avril 1963 (sans compter que le disque porte les rides de son âge).

FOUQUET J LA DESCENTE DU SAINT ESPRIT XV° ENLUMINURE.jpg

 En revanche l'illustration de la pochette m'a sauté aux yeux : elle reproduit une miniature du XV° siècle de Jehan Fouquet illustrant les Heures d'Etienne Chevalier, intitulée "la descente de l'esprit saint". L'ouvrage semble être conservé au Metropolitan Museum of Art de New York. Si certains avaient nourri des doutes sur la légitimité de l'action du controversé Viollet-le-Duc, il me semble que l'enluminure du peintre Jehan Fouquet apporte une réponse incontestable : il suffit de regarder pour voir que la cathédrale de Paris portait une flèche au quinzième siècle. A mon avis, il y a peu de chances que le peintre ait pu inventer ça.

Note : Ce petit billet enfonce peut-être une porte largement ouverte aux yeux des connaisseurs. Même si c'est vrai, je dis : et alors ?

dimanche, 18 avril 2021

SALVATORE GURRIERI

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Le beau profil de l'ami Salvatore Gurrieri, l'excellent peintre lyonnais et syracusain, qui explique à des confrères artistes ses vues profondes sur l'art. Photo prise en novembre 1978 par le photographe de L'Echo-Liberté Georges Vermard, à l'occasion du vernissage de l'exposition à la Caisse d'Epargne des œuvres de Mouvant et Giroud.

jeudi, 28 mai 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

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Cloche Yoruba figurant une tête de cheval, 9cm.

dimanche, 24 mai 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

La forme et la force.

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Bamana.

Est-ce vraiment un "autel", comme l'affirme une source ? 

dimanche, 17 mai 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

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Dogon.

vendredi, 15 mai 2020

LA PATTE DU DESIGNER

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Où le designer de ce couvercle d'une cafetière de marque Delonghi est-il allé chercher cette forme ? M'est avis qu'il s'est intéressé à la façon dont les Baoulés de Côte d'Ivoire inventaient les formes de certains de leurs masques. Ou plutôt, disons que ce n'est pas complètement impossible. Enfin moi, ce que j'en dis ..., ça ou "zéro plus zéro égale la tête à Toto"....

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jeudi, 14 mai 2020

MON MUSÉE PRIMITIF

L'ESTHÉTIQUE SUPÉRIEURE DES RAVAGES DU TEMPS.

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Maya.

De toute beauté.

On appelle ça un "bois raviné par le temps et les intempéries" (voir 26 avril et 7 mai).

Je n'ai rien à dire. Je contemple.

Je suis touché de la même manière quand j'écoute Billie Holiday, dont la "voix ravinée par les intempéries" m'enchante (Songs for distingué lovers). J'y entends une vie qui n'a pas été un long fleuve tranquille.

dimanche, 10 mai 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

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Couple Tellem, falaise de Bandiagara (Mali), sans doute bien avant les Dogon : voir l'article de Bernard de Grunne "La sculpture classique Tellem", dans la revue Arts d'Afrique noire, n°88, hiver 1993. "Tellem", en langue Dogon, veut dire : "Nous les avons trouvés". J'ai choisi, pour garder un minimum de netteté sur l'essentiel (la "croûte"), de ne montrer que les "visages". L'objet entier est haut de 42 centimètres. Ci-dessous la double statuette.

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Etonnant, non ?

Moi, ce qui me renverse, ici, en dehors des proportions fantasmatiques de cette représentation d'un couple humain, c'est l'incroyable "croûte" accumulée au cours du temps sur le bois. On y trouve, dit la notice, de la fiente de chauve-souris, de la cire d'abeille et du sang sacrificiel. Sans parler de ce qu'on ne sait pas.

Bernard de Grunne, dans son article, évoque quant à lui l'étrange croûte caractéristique des statues Tellem, qu'on ne retrouve pas exactement sur la statuaire Dogon : « ... couche uniforme de patine sèche, croûteuse, crevassée de couleur généralement brun clair et recouvrant entièrement la statue ». L'auteur de l'article émet l'hypothèse que cette patine unique dans la statuaire africaine est obtenue par immersion totale de l'objet votif dans le liquide sacrificiel. Ci-dessous un village Dogon à l'abri de la falaise de Bandiagara.

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vendredi, 08 mai 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

Encore un incroyable contraste entre les surfaces, les aspects et les lignes. Je ne sais pas pourquoi ça me fait penser au Japon de Tanizaki Junichiro (quelques pages d'Éloge de l'ombre, peut-être ?).

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Bamileke.

***************

J'apprends que 92 % des décès dus au Covid-19 concernent des personnes de plus de 65 ans. J'en ai 72. Est-ce grave, docteur ? 

Question : quel pourcentage de personnes de plus de 65 ans sont mortes du Covid-19 ? Si je compte bien, 92 % de 25987 (chiffre officiel à la date du 7 mai), ça fait à peu près 23000 individus. Par rapport à ça, combien de millions de Français de plus de 65 ans ? Alors là, j'avoue que je suis un peu rassuré.

jeudi, 07 mai 2020

MON MUSÉE PRIMITIF

La période laisse beaucoup de temps à la contemplation. Comme je ne peux pas regarder pousser l'herbe ou éclater les bourgeons, je contemple d'autres belles choses.

KANAK GOMVE EPI DE FAITAGE 151CM.jpg

Epi de faîtage, Kanak, 151cm.

Encore un bois raviné comme je les aime (voir 26 avril). Mais je l'aurais préféré illuminé sur fond noir.

mardi, 05 mai 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

COMMENT J'AI PLONGÉ DANS L'ART AFRICAIN IL Y A UN DEMI-SIÈCLE.

***

Allez, aujourd'hui j'avoue, et je dénonce : voici la coupable.

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Quand j'avais à peu près 18 ans, j'ai acheté, tout à fait par hasard, Les Arts de l'Afrique noire, un livre (un grand classique) de Jean Laude. La photo ci-dessus, reproduite ici telle que je l'ai découverte, m'a littéralement sauté à la figure.

On trouvait  beaucoup d'autres objets reproduits dans les pages du bouquin, dont beaucoup d'intéressants et quelques-uns tout à fait remarquables, mais ce masque-ci, avec le contraste entre la pureté des lignes du visage et le cisèlement raffiné du décor où il s'insère, j'en suis tombé raide amoureux. Et ça ne m'a pas lâché. C'est de l'ivoire et ça mesure 24,5cm. C'est un "masque de ceinture". C'est dans les collections du British Museum, qui a fourni la photo à l'auteur du livre, selon la légende du cliché imprimé.

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J'ai retrouvé cet objet fascinant dans les pages de l'énorme L'Art africain de Jacques Kerchache-Jean-Louis Paudrat [un élève de Jean Laude]-Lucien Stephan (éditions Citadelles, 1988), avec cette fois une photo techniquement parfaite et superbement imprimée. 

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Oui, mais on voit très vite, au dessin et à l'état du collier, à la conformation des yeux, malgré les "scarifications" quasi-identiques et à divers détails (on pourrait lancer un jeu des sept erreurs), que ce n'est justement pas le même objet. Celui-ci se trouve en fait au Metropolitan Museum de New York. 

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Et revoici le masque du haut, tel qu'on en trouve aujourd'hui la photo sur le site du British Museum. A chacun de contempler à sa guise ces joyaux de la sculpture mondiale qui ont vu le jour au royaume de Bénin (Nigéria) entre le 15ème et le 16ème siècles. Il est très vraisemblable que ces deux renversantes œuvres d'art ont été façonnées par la main d'un seul et unique artiste, qui n'a rien à envier à un certain Michel-Ange qui vivait, en gros et  à peu près, à la même époque.

J'ai ensuite élargi tant soit peu le cercle de mes centres d'intérêt en matière d'art primitif, peuplant mon musée imaginaire de nombre d’œuvres admirables ou simplement curieuses ou intéressantes. Mais je garde bien en vue, au sommet de ma hiérarchie esthétique, le souvenir de ce chef d'œuvre indépassable, dont on trouve encore une photo brutalement éclairée dans un "hors-série" de Télérama paru en 2000 "Les arts premiers entrent au Louvre".

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***

« Elle est la dernière que l'on oubliera,

La première fille qu'on a tenue dans ses bras ».

Tonton Georges.

lundi, 04 mai 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

LULUA ZAÏRE 28CM XIX°S.jpg

Surtout pas de commentaire.

dimanche, 03 mai 2020

MON MUSÉE PRIMITIF

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Ceci n'est ni une guitare, ni un violoncelle, mais une massue cérémonielle en os de baleine (38cm). Ce sont les Maori (Nouvelle-Zélande) qui ont donné vie à cette forme aux proportions et aux lignes absolument parfaites. Une merveille.

***

Oui, je sais, d'après les gendarmes du vocabulaire convenable, c'est très vilain de dire "primitif". Vous savez ce que je leur dis, aux gendarmes du vocabulaire convenable ?

vendredi, 01 mai 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

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Beauté du contraste des surfaces et des lignes.

jeudi, 30 avril 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

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Une certaine idée de la perfection formelle.

lundi, 27 avril 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

Ayant cessé de penser (jusqu'à quand ?), je reviens à des amours esthétiques que j'ai trop longtemps négligées.

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Ossyeba (Gabon), tête "Naja". Vous ne trouvez pas qu'il y a quelque chose d'inquiétant dans la forme et l'aspect de cet objet ?

Il semblerait que "Kota" soit l'ethnonyme englobant (le terme générique), et que "Ossyeba" et "Mahongwe" soient, selon les catalogues d'exposition et les catalogues de ventes, des variantes particulières. Quand on commence à regarder la question d'un peu près, on est effaré par la complexité de l'histoire des peuples africains : qu'il s'agisse de langue, de territoire, de coutumes, de formes artistiques ou de migrations (et je ne parle pas de la musique), l'écheveau semble indémêlable. Et on commence à comprendre pourquoi les Européens ont tant de mal à comprendre ce qui se passe en Afrique. Et pourquoi la notion d' "Etat" à l'européenne (à l'occidentale) a tant de mal à s'enraciner sur le "continent noir".

dimanche, 26 avril 2020

MON MUSÉE AFRICAIN

Dans l'état d'apesanteur murmurante et confinée, dans cet univers en suspension dans le brouillard où j'ai cessé de penser et qui me sert en ce moment de cocon protecteur, je reviens à une très ancienne prédilection : la contemplation d'œuvres des arts primitifs (tout au moins de leurs photos, faute de "moyens"). Parmi mes préférences absolues, ce masque Baoulé (Côte d'Ivoire), haut de 60cm. Combien d'années a-t-il vécu au centre du village, en plein vent, à l'air libre et à la belle étoile ? Le temps qui a creusé la chair de l'ancêtre fait vivre le cœur battant de la beauté de cette œuvre.

BAOULE MASQUE DE VILLAGE 60CM.jpg

Ne me demandez pas pourquoi cette œuvre (ou du moins sa photo) me fascine : pour moi, ça touche au sublime.

***

Retour à la réalité.

Me Jean-Louis Picard, en vue de la vente du 8 octobre 1991 à Drouot-Montaigne, estimait la "valeur" de ce masque dans une fourchette de 80.000-100.000 francs (≅ 15.000€). J'ignore la hauteur de l'adjudication.

lundi, 13 avril 2020

POUR LA "DISTANCIATION SOCIALE" ...

... ET LES GESTES BARRIÈRES :

PORTEZ UN MASQUE !

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Ce modèle perfectionné a été fabriqué et façonné par un artisan anonyme du Libéria.

Mais certains pourront préférer le modèle ci-dessous, jugé plus seyant par plusieurs voix autorisées.

KRAN DIOMANDE GUINEE CÔTE IVOIRE.jpg

On les préférera en tout état de cause au modèle ci-dessous, dont le façonnage "en dentelle" manque visiblement de sérieux sur le plan sanitaire en termes de "distanciation sociale".

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mercredi, 19 février 2020

LE BEAU TRAVAIL ...

... de Paul Edwards.

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Apis mellifica ? Paravespula vulgaris ? Peut-être ni l'une ni l'autre.

 

09:00 Publié dans ART | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, paul edwards