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vendredi, 01 décembre 2023

ÉNERGIE FOSSILE RENOUVELABLE

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Monsieur Sultan Al Jaber (ci-dessus dans Le Progrès du 29 novembre) accueille le monde entier dans son Qatar natal (je dis "son" puisqu'il en est propriétaire) à l'occasion de l'inénarrable COP 28. En validant ce magistral oxymore conceptuel par leur présence, les responsables politiques des Etats du monde entier font semblant de voir enfin résolus des problèmes tels que la quadrature du cercle, le théorème de Fermat et le mariage de la carpe et du lapin.

Et je trouve tout à fait magnifique, instructive et judicieuse la manière dont le dessinateur jordanien Emad Hajjaj, en "une" du journal Le Monde daté 30 novembre 2023, synthétise le cynisme hilarant et terrible de la situation. Peut-être même imagine-t-il ici une solution ? Allez savoir...

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De toute façon, tout semble indiquer que le grand monde des producteurs d'énergie se soit d'ores et déjà mis d'accord pour retarder le plus possible l'échéance de la fermeture des robinets à charbon, pétrole, gaz et autres joyeusetés innovantes et riches en potentiel de CO2.

Et cela d'autant plus que personne parmi les grosses têtes des fossiliens ne remet en cause la gourmandise, que dis-je : la voracité de l'humanité en énergie. Et — cerise sur le derrick — je me suis laissé dire que le déluge de batteries pour automobiles électriques que la Chine fait s'abattre sur le monde à des prix défiant toute concurrence n'est pas sans défaut.

Il paraîtrait en effet que ces batteries à (si l'on peut dire) bas prix ne sont pas réparables quand elles se mettent à tapisser de l'intérieur votre capot de voiture de délicates particules d'une belle mousse rose. Par exemple, les véhicules électriques produits par Renault fonctionnent grâce à des batteries réparables, ce qui fait grimper la facture pour le client éventuel.

C'est pas pour demain, le mariage de la carpe.et du lapin. C'est bien connu : les énergies fossiles sont renouvelables jusqu'à épuisement des stocks.

samedi, 11 novembre 2023

AUX MORTS DE LA GRANDE GUERRE

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J'ai pris cette photo autour de 1980 à Montfaucon, bourg de Haute-Loire comptant à peu près 1.500 habitants. Ciel uniformément gris ce jour-là, couleur de la tristesse intime et repliée, à l'unisson de ce que je ressens chaque fois que je pense à la Grande Guerre, à l'odieuse machine à faire disparaître les hommes que des hommes ont fabriquée de toutes pièces ; à l'unisson de la teinte de la roche dans laquelle Gaston Dintrat a sculpté dans les années 1920 cette image véridique de la douleur définitive, de la perte irréparable, du deuil inguérissable, du silence malheureux qui devrait habiter ceux qui, aujourd'hui, se souviennent à titre officiel. 

samedi, 01 juillet 2023

DE MA FENÊTRE

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Photo prise le 29 juin 2023 à 20 h. 47.

Si on a une très bonne vue, on voit un petit point noir (cheminée moitié droite). Ce n'est ni un point noir, ni une saleté : c'est l'aile en faux d'un martinet qui n'a pas cessé de nous crier dans les oreilles toute la journée avec ses copains, et qui s'apprête à grimper dans les hautes altitudes pour y piquer un roupillon bien mérité, en se laissant porter par les airs jusqu'au matin.

On trouve toutes les infos à ce sujet dans les numéros 78 et 79 de la remarquable revue de l'excellent Pierre Déom, LA HULOTTE.

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samedi, 27 mai 2023

IL RESTE QUELQUES OISEAUX

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SUPERBE PHOTO D'UN OISEAU SUPERBE

(Journal Le Progrès, 17 mai 2023, crédit photo : JSL NOËL REYNOLDS.)

Ben oui, c'est un milan royal, quoi ! Il m'est arrivé d'avoir la chance d'en voir un de pas trop loin : c'est saisissant.

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Là, ce sont des guêpiers d'Europe (Le Progrès, 26 mai 2023, crédit photo : JSL DOMINIQUE CHATRY), qui me rappellent quelques-uns des innombrables volatiles qui peuplaient les arbres de Corbeyssieu.

dimanche, 09 avril 2023

PÂQUES EN ALSACE

Là-bas, on appelle ça le "Lammala" (l'agneau).
D'abord le moule (Friedmann à Soufflenheim).

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Ci-dessous, c'est démoulé.

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Bon, le moule n'était peut-être pas assez beurré, l'aspect est un peu rugueux, mais je vous assure que ça sera mangé, et pas seulement par les petits.

dimanche, 02 avril 2023

POÉSIE D'UN LIEU VIDE

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Photographie prise le 1er avril, l'objectif touchant la baie vitrée, jamais nettoyée durant tout le temps de l'occupation des lieux.

samedi, 18 mars 2023

UNE MENACE QUI FAIT TREMBLER ...

... VLADIMIR POUTINE.

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Notre reporter a pu saisir la réaction de Vladimir Vladimirovitch Poutine quand on lui a appris que la Cour Pénale Internationale (C.P.I.) avait lancé un mandat d'arrêt contre lui. Il a pu entendre, de la bouche même du président russe, entre deux hoquets d'hilarité : « Encore ! Encore ! ».

lundi, 21 novembre 2022

CLÉ DE MOTIVATION

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Ce n'est pas moi, hélas, qui ai  pris cette photo (sur laquelle, par-dessus le marché, je me suis bassement permis d'intervenir). Toutes mes excuses à l'auteur.

mercredi, 13 juillet 2022

À CAUSE DES RATS

RUE CUVIER 129 PETITE ANNONCE 1969.png

Le texte : « A. cause des Rats ne. mettez pas de manger dans les poubelles. pendant La. journée S.V.P. ». Texto !

129, rue Cuvier, en 1969, photo ©D.R.).

mercredi, 29 juin 2022

SAUTONS SOUS LA PLUIE

« I'M JUMPING IN THE RAIN !!! »

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HENRI CARTIER-BRESSON.

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MARTIN MUNKACSI.

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ELLIOTT ERWITT.

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RICHARD AVEDON.

***

Allez ! Du jarret !

jeudi, 12 mai 2022

UNE PHOTO QUI INTERROGE

BAGUETTER DANS L'ESCALIER GVERMARD.jpg

Plaque murale énigmatique tombée sous l'œil et l'objectif du photographe de L'Echo-Liberté Georges Vermard. Je note la majuscule à "Escalier".

jeudi, 05 mai 2022

DES NOUVELLES DE MON ARCON...

... TEMPORAIN.

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dimanche, 10 avril 2022

TOUCHE PAS A MON CORAN !!!

Je suis tombé, en fouinant sur internet, sur cette photo prise place Bellecour à Lyon le 18 mai 1989 par Marcos Quinones.

1989 03 18 BELLECOUR MANIF ANTI RUSHDIE.jpg

Notice de la Bibliothèque Municipale de Lyon. L'appel du préfet de police a bien été entendu. Et la manifestation anti Rushdie prévue le 18 mars 1989, place Bellecour, n'a pas eu lieu. Il faut dire que le dispositif policier était impressionnant. Seuls quelques petits groupes de manifestants ont tenté de braver l'interdiction. Ils ont été rapidement dispersés dans le calme. Les organisateurs du rassemblement ont indiqué qu'ils avaient dissuadé de venir de nombreux manifestants qui devaient arriver place Bellecour de plusieurs villes de France. Le vice-président de l'Union des jeunes musulmans du Rhône, association organisatrice de la manifestation de protestation contre le livre de Salman Rushdie "Les Versets Sataniques" a lu un communiqué place Bellecour avant d'appeler à la dispersion. "Mais nous allons redéposer une demande d'autorisation de manifestation dans une dizaine de jours" (...) "Contrairement à la Constitution qui nous donne des droits et des devoirs, la manifestation a été interdite par une décision arbitraire et infondée", a-t-il lancé aux quelques manifestants qui l'accompagnaient. Source : "Bellecour en état de siège" / F.P. [Frédéric Poignard] in Lyon Figaro, 20 mars 1989, p.25.

***

Qu'en termes euphémisés ces choses-là sont dites !!! Ce que ne dit pas la notice de la Bibliothèque Municipale de Lyon, c'est que le gars qui parle dans le mégaphone se proposait en quelque sorte (vous savez : sans-le-dire-tout-en-le-disant) de relayer l'appel au meurtre lancé par ce brave homme connu sous le nom d'imam Khomeiny.

Le pape ("guide suprême") des musulmans chiites, non content d'avoir chassé le shah et d'avoir été porté au pouvoir en 1979 par des foules en délire, avait lancé  une "fatwa de mort" contre un citoyen britannique d'origine pakistanaise, Salman Rushdie, fatwa demandant à tout musulman de tuer le "criminel" par tous les moyens à disposition. 

Tout ça parce que l'écrivain s'était permis d'interpoler dans le texte sacré du Coran quelques versets inspirés, disait-il, par Satan. Un texte auquel il est interdit de changer la moindre virgule depuis le XIème (IXème ?) siècle !!! Auquel nul n'a osé ajouter ou retrancher le moindre mot depuis que le calife Uthman a décidé qu'il était interdit d'y toucher sous peine de. Même qu'il a ordonné de brûler tout ce qui se prétendait Coran sans respecter mot à mot et lettre à lettre la version officielle.

Le livre de Salman Rushdie fait environ 500 pages. Les fameux "versets" incriminés par Khomeiny y occupent trois malheureux paragraphes dans la foisonnante histoire de deux amis-ennemis. Toute personne sensée convient donc que voilà un motif suffisant pour appeler la meute des poignards levés à s'abattre sur l'horrible coupable.

Le seul équivalent que je trouve à la situation dans laquelle se trouve encore de nos jours Salman Rushdie est celle de Roberto Saviano, condamné à mort par l'état-major de la N'dranghetta après la parution de Gomorra, où l'auteur dévoilait les turpitudes de la mafia campanienne. On me dira que c'est une mafia, et que ça n'a donc rien à voir. Mais en est-on si sûr que ça, que ceux qui règnent à Téhéran ne forment pas une sorte de mafia ?

La conclusion que je voulais tirer de la photo ci-dessus est celle-ci : dès 1989 (en réalité dès 1979), on savait que les hostilités étaient engagées entre l'Occident et le nouvel islam prôné par l'imam Khomeiny. Un islam compact dans l'intransigeance, dominateur dans ses façons de faire valoir son point de vue, mais aussi insatiable dans sa volonté de reconquête du prestige et de la puissance perdus.

Un islam qui brandit le Coran comme un étendard de guerre, comme on l'a vu à New York en 2001 (World Trade Center), à Toulouse en 2012 (Mohammed Merah), à Paris en janvier (Charlie Hebdo) puis novembre 2015 (Bataclan), et comme on le voit se manifester ici ou là, sporadiquement (affaire Mila, le père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray, Samuel Paty, et tant d'autres horreurs commises sur notre sol par des musulmans). Un islam qui brandit la barbe des hommes (lèvre supérieure rasée pour les plus salafistes) et le voile des femmes comme armes de propagande. Un islam prompt à se draper dans la dignité offensée des victimes de l' « islamophobie ».

On me dira que tout ça vire à l'obsession, que je radote (voir mon billet du 26 mars dernier) et que je fais une fixation. Que cette question me rend barjot. J'aimerais tant que les faits me donnent tort. : il suffit d'énumérer pour se rendre compte dans quel sens unique fonctionne l'intolérance radicale.

Voilà ce que je dis, moi.

Note ajoutée le samedi 16 avril, lendemain de ce que les catholiques appellent le vendredi saint : je suis d'accord, à titre personnel, pour que l'on ne parle pas, dans les journaux, les radios ou les télés, de la fête religieuse de Pâques en général et du "vendredi saint" en particulier. Mais cette "règle" que les journalistes et autorités politiques appliquent volontiers, spontanément et sans état d'âme s'agissant de cette fête chrétienne, j'aimerais qu'ils s'efforcent de l'appliquer exactement de la même manière quand il s'agit de l'islam et des musulmans en général, et du ramadan en particulier. Or c'est bizarre : peut-être est-ce une impression fausse, mais il me semble qu'ils ont beaucoup moins de mal à évoquer le ramadan que le vendredi saint.

lundi, 28 mars 2022

GUI

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Photo prise le dimanche 27 mars sur le bord du canal.

samedi, 26 mars 2022

BEETHOVEN POUR TOUJOURS

C'était le 26 mars 1827. Le deuxième (dans l'ordre chronologique, évidemment) plus grand génie de la musique européenne mourait. Une pensée pour lui, et pour tout ce qu'il nous a donné, tiré des seules profondeurs de son être. 

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L'extraordinaire masque de l'homme, prélevé par Josef Danhauser sur le lit de mort.

Ci-dessous le moulage de ses mains, probablement exécuté par le même Josef Danhauser.

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Beethoven est un ami très sûr : sa musique m'aide à vivre. En hommage, j'écouterai aujourd'hui le quatuor opus 13 de Mendelssohn, écrit en réaction à ce funeste 26 mars 1827, comme un monument funéraire, dont la structure est plus ou moins calquée sur celle de l'opus 132 de Ludwig van.

samedi, 19 mars 2022

UN TAUREAU QUI FAIT UN EFFET BOEUF

"Suivez le bœuf", se gaussait Alexandre Vialatte au fil de ses Chroniques de La Montagne, en pensant à la publicité faite dans les années 1950-60 par la filière bouchère française pour pousser les Français à devenir un peu plus carnassiers qu'ils ne l'étaient alors. Les Lyonnais, quant à eux, n'ont même pas à se poser la question : ils disposent en effet, dans le "Vieux Lyon", de cette idole des bouchers, en la figure d'un magnifique animal sculpté qui surveille les allées et venues dans la rue éponyme, à l'angle de la place Neuve Saint-Jean. La rue du Bœuf est surtout connue des gastronomes qui s'empressent au restaurant La Tour Rose (au n°22).

Mais il faut rendre justice à la curiosité des photographes lyonnais, qui ont, chacun à sa manière, immortalisé l'effigie en ronde bosse qui trône un peu en hauteur sur son socle. J'ai retenu ici quelques-uns de leurs travaux. On verra que, si le sujet ne varie guère devant l'objectif, en dehors des avanies que le temps et les éléments lui font subir, les points de vue, eux, diffèrent entre eux du tout au tout, comme pour nous rappeler qu'il ne saurait y avoir un regard sans point de vue et que l'objectivité n'est pas de l'ordre de l'humain, contrairement à ce dont aimeraient se convaincre certains (je ne veux pas ici préciser davantage). 

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1967, Georges Vermard.

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1975, Pierre Clavel.

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2009, Serge Vincent.

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1977, René Lanaud.

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Sans date, Marcelle Vallet.

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1950, Emile Poix.

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1987, Marcos Quinones.

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1965 (?), Georges Vermard.

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Et je trouve finalement que si, en effet, le bœuf en question ne change ni de lieu, ni de forme, on a parfois l'impression, suivant l'angle de vue adopté, que l'animal n'a pas été façonné par les mêmes mains. 

***

Note : malgré le mot "bœuf", on aura constaté que c'est bien un mâle, et un beau, n'en déplaise à ...

jeudi, 17 mars 2022

UN TRÈS JOLI PAPIER PEINT

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Photo de Marcos Quinones (1987). Le dessin qu'on voit derrière ce vitrailler du quai Fulchiron, et qui mérite que les amateurs de "curiosa" le regardent d'assez près pour en goûter les détails intéressants, figure depuis cette époque, on n'en doute pas, sur le très beau vitrail commandé par un client soucieux de mettre du piment dans la décoration de son intérieur.

samedi, 19 février 2022

UNE CURIOSITÉ LYONNAISE

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Le grand réservoir d'eau potable du Vinatier. Une très belle et surprenante photo de Dominique Barrier (2001).

Ajouté le 24 février : clichés de Marcos Quinones (2005). Pour le coup, la lumière est moins flatteuse, n'est-ce pas ?

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vendredi, 18 février 2022

CURIOSITÉS LYONNAISES

Tout le monde connaît le bœuf, qu'on ne peut pas rater à l'angle de la rue du même nom et de la place Neuve-Saint-Jean (photo Jean-Paul Tabey).

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Mais connaît-on aussi bien les trois Marie, au numéro 7 de la rue du même nom (photo Edmond Pernet) ?

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Quant à la bombarde, au numéro 10 de la rue du même nom, je crains qu'elle passe encore plus inaperçue (photo Emile Poix).

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On peut trouver ici et là d'autres curiosités. Deux exemples : 1 - l'étonnante "outarde d'or" de la rue du Boeuf (photo Emile Poix).

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On peut lire « Je vaux mieux que tous les gibiers, 1703 ».

2 - l'exceptionnel carrosse qu'on peut voir au numéro 110 de la rue Mazenod, en l'honneur de la "Compagnie Générale des Voitures" (photo Jean-Paul Tabey).

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Excellent abri pour les pigeons, au moment de la prise de vue.

samedi, 12 février 2022

PHOTOGRAPHIE

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Morceau de lave posé sur une étoffe noire. 

samedi, 05 février 2022

COMMODITÉS, TOILETTES OU CHIOTTES ?

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RUE DU VIEL RENVERSÉ [Saint-Georges], LYON V, 1975.

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66, RUE SAINT-JEAN, LYON V, 1973.

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19, RUE SAINTE-CATHERINE, LYON I, 1972.

***

Toutes les photos ont été prises par Jean-Paul Tabey. On les trouve sur le site des Archives Municipales de Lyon. Avis à ceux qui persistent à dire : « C'était le bon temps ! » : en hiver surtout, c'était pas le bon temps.

dimanche, 30 janvier 2022

UN ARBRE ENTRE TOUS LES AUTRES

GRATITUDE.

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Oui, je sais, la photo (©D.R.) est fort mal conservée, mais. 

Pour certains, elle ne vaut que pour deux raisons : 
1 - On voit la place Tolozan telle qu'elle fut en d'autres temps, dans un état où même le Lyonnais et Croix-Roussien Berlion, dans ses formidables Sales Mioches (Corbeyran scénariste), se trompe lourdement dans la représentation : ici-dessus on voit bien qu'elle est plate comme la main, contrairement à ce que prétend le dessinateur ici-dessous.

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Là, on voit bien qu'il y a le métro qui passe en dessous. Et puis, où sont les platanes ?

2 - C'est (presque) la seule photo où l'on aperçoit un arbre précis : celui qu'une lourde rambarde de pierre entoure. Pas compliqué : il est au centre et au premier plan. C'est à coup sûr un arbre plus intéressant que les bêtes platanes qui peuplaient la place autrefois et qui se sont laissé bêtement arracher pour de bêtes raisons urbanistiques, et où les étourneaux venaient loger en masse pendant les nuits d'hiver pour enduire les voitures stationnantes d'un épais mastic défécatoire.

Vous savez pourquoi l'arbre dont je parle était digne de rester ? C'est parce que, en 1960 et après, lorsque la photo a été prise, il s'était creusé avec le temps, pour accueillir l'essaim d'abeilles qui y avait trouvé une chaleureuse hospitalité. Et le lycéen, qui passait là tous les jours pour se rendre au lycée Ampère pour y passer bien trop d'heures mortes, attendait ce moment, aux premières tiédeurs vivantes de l'an, de passer à proximité du très marqué parfum de miel exhalé par le tronc empli du travail invisible des butineuses.

« Ce n'était rien qu'un peu de miel,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A manière d'un grand soleil ».

Non, ce n'est pas nostalgie : juste un souvenir.

mercredi, 26 janvier 2022

MAMIES A LA CROIX-ROUSSE

Célébration des mamies.

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Photos prises dans les années 1960 à la Croix-Rousse par Georges Vermard.

lundi, 24 janvier 2022

LYON A VUE D'OISEAU ...

... mais par en dessous.

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Eglise Saint Pothin, à la croisée du transept. Verrière de Lucien Bégule, 1892. Photo Thierry Wagner, grand amateur de l'œuvre de Lucien Bégule.

Sous ce dôme-là, j'ai entendu une excellente intégrale des Concertos Brandebourgeois (peut-être l'ensemble Jean-François Paillard). C'était il y a fort longtemps, à l'époque où je ne sais plus quelle société musicale lyonnaise organisait chaque année un "cycle Jean-Sébastien Bach", dont je ne ratais aucun événement.

dimanche, 23 janvier 2022

LYON A VUE D'OISEAU

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Saint François de Sales, rue Auguste-Comte et place Charles-Marie Widor : le dôme.

J'ai passé sous ce dôme des heures magiques, à écouter le maître Louis Robilliard jouer un des plus beaux orgues qui soit. Il paraît que la Ville fait appel à la bourse de l'Etat (ça veut dire un peu la mienne), à sa propre bourse (ça veut dire la mienne), et au mécénat (ça veut dire des gens dispensés d'impôts s'ils donnent des sous pour des "causes") pour opérer la première restauration à laquelle l'instrument aura été soumis depuis sa construction par Cavaillé-Coll. Allons, les écolos au pouvoir, parmi tous leurs mauvais côtés, arrivent à se racheter un peu sur certains thèmes "élitistes".