vendredi, 09 juillet 2021
LE SABRE ET LE GOUPILLON ...
... NE SONT PLUS CE QU'ILS ÉTAIENT.
Cela commence, dans la cathédrale Saint-Jean, par le recrutement de mains capables de tenir le goupillon, demain et après, avec la fermeté souhaitable. Ici la soumission se fait sur deux genoux (voir ci-dessous).
Je ne sais pas si l'Ecole de Santé des Armées procède toujours ainsi dans sa façon d'introniser de nouveaux membres. J'observe avec curiosité le pied gauche en extension, qui ajoute au sadisme, et j'imagine l'effort pour garder l'équilibre et la posture impeccables tout en conservant l'impassibilité de l'expression. Ce qu'on appelle la discipline. J'ignore si celle-ci est une condition nécessaire à l'usage du stéthoscope et de la seringue. J'ignore si cela fait de bons médecins. On reconnaît la cour de l'Hôtel de Ville de Lyon.
ERRATUM : ce n'est pas l'Ecole de Santé Militaire dont on suit ici la cérémonie en 1962, mais l'Ecole de Saint-Cyr, dont un lecteur (R.N.) qui s'y connaît a reconnu un ancien condisciple : celui qui est debout au premier plan. Toutes mes excuses. J'engueulerai la Bibliothèque Municipale de Lyon pour la légèreté de ses informations et pour la propagation de "fake news" (ce n'est hélas pas la première fois). J'admets cependant que le photographe n'est peut-être pas pour rien dans la méprise.
Un cardinal visiblement de combat : voyez ces mains qui n'attendent que de tenir le sabre. Lui, c'est pas le stéthoscope et la seringue qu'il manie : en voyant ces yeux, je n'aimerais pas être fusillé par le regard de Renard (c'est son nom : il fut archevêque de Lyon).
Les photos sont de Georges Vermard.
09:38 Publié dans HUMOUR, LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, georges vermard, bibliothèque municipale de lyon, école de santé militaire, cardinal renaard, archevêque de lyon, le sabre et le goupillon
jeudi, 08 juillet 2021
CHOULANS MÉTAMORPHOSE
I
1950 : LE PLAN.
De la Saône, en bas à gauche, à la place de Trion, en haut, c'est la montée de Choulans.
II
1961
Cliché très instructif. Je n'ai pas réussi à trouver le nom du photographe. Détail grossissant ci-dessous : le premier virage est complètement intégré au bâti. Le versant de la colline comporte de vastes espaces verts. La montée de Choulans n'est pas encore la large trouée que nous connaissons. Et l'on est encore très loin du tunnel futur concocté par Zizi Pradel, le fou du béton.
III
1969
Noter que le pont Kitchener est un peu décalé pour accéder au serpent routier de la montée de Choulans. Avant les grands travaux, le bâti dans la première boucle est encore intact. Photo Georges Vermard.
IV
1969
Les machines sont passées à l'action. L'immeuble frontal tient encore debout. Noter qu'au sud du chemin de fer (à gauche), la dent creuse vue plus haut est comblée par un beau cube. Photo Georges Vermard.
V
1969
On voit ici l'intention initiale des urbanistes de placer l'entrée de la montée dans l'axe du pont ("alignez-vous ! je veux voir qu'une tête !", criait l'adjudant). A part le Cours de Verdun derrière et le chantier qui avance guilleret, je vois un immeuble qui n'en a plus pour longtemps. Photo Georges Vermard.
VI
1976
Sept ans après la précédente, tout est en place, avec le tunnel, les tours d'aération, le troisième pont de Perrache. Ah non, tout n'est pas en place : il manque la belle boucle d'accès du pont Kitchener au tunnel, que l'on voit sur le plan ci-dessous. Carte postale.
VII
1989
Le progrès incontestable après tous ces travaux. Mais on vous dira que "Non, c'était pas mieux avant". Photo Claude Essertel.
« On n'arrête pas le progrès, dit Alexandre Vialatte : il s'arrête tout seul. » Et, comme on le constate au sortir de la deuxième boucle, ça se passe dans la montée de Choulans de Lyon.
Voilà ce que je dis moi.
***
Dernière minute : savez-vous ce que j'apprends dans Le Progrès d'aujourd'hui ?
Ceux qui ont voté Grégory Doucet et Bruno Bernard à la dernière municipalo-métropolitaine vont commencer à comprendre les douleurs que signifie dans la réalité la "transition écologique". Le progrès fait rage. « Jusqu'où s'arrêtera-t-il ? », disait Coluche.
09:00 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, montée de choulans, la saône, place de trion, photographie, georges vermard, claude essertel
mercredi, 07 juillet 2021
ÉDOUARD COMMETTE, ORGANISTE LYONNAIS
Édouard Commette (1883-1967) est, paraît-il (je n'ai pas vérifié l'info), le premier organiste à avoir enregistré un disque consacré à l'orgue (en 1928). Je ne l'ai pas connu, mais je l'ai peut-être entendu sans savoir que c'était lui (j'ai l'âge), dans la cathédrale Saint-Jean de Lyon, dont il était le titulaire de l'orgue (de 1904 à 1965, selon Maurice Vanario). Oh, ce n'est pas que les "grandes orgues" de notre cathédrale Saint-Jean-Baptiste jouissent d'une énorme réputation. La preuve, c'est qu'elles n'attirent guère les vedettes de l'instrument. J'imagine que leur emplacement, encaissé dans le transept de l'édifice au lieu de figurer majestueusement au-dessus de l'entrée comme c'est très souvent le cas, n'est pas pour rien dans ce relatif dédain. Mais enfin cela reste un bel orgue, même si ce n'est pas celui qu'Edouard Commette a connu (impossible de dénicher une photo de l'ancien, détrôné autour de 1990).
Inutile de préciser que les touristes viennent plutôt voir l'horloge astronomique qu'entendre l'orgue photographié en 1996 par Marcos Quinones.
Edouard Commette, de même que son élève et successeur au même poste Joseph Reveyron (1917-2005), il a refusé de quitter sa ville quand des propositions un peu alléchantes lui ont été faites ailleurs. Si je ne l'ai pas connu, j'ai fréquenté la classe de son fils, qui enseignait le français au Lycée Ampère, et qui ne m'a pas laissé grand souvenir. J'ai échangé quelques mots insignifiants avec lui un soir où un hommage officiel était rendu à son père, sans doute pour le centième anniversaire de sa naissance : j'ai oublié si c'était à Saint-Bonaventure ou à Saint-Jean (je dirais plutôt Saint-Jean, l'autre orgue étant tenu par Marcel Paponaud (1893-1988), un autre illustre inconnu, mais quand on est le titulaire, on ne se laisse pas déloger).
Si je parle ici d'Edouard Commette, c'est d'une part que je viens de remettre la main sur un vieux vinyle 25cm que j'ai énormément écouté au cours de mon existence parce qu'il contient une version magnifique à mes oreilles de la Passacaille et fugue en ut mineur de Jean-Sébastien Bach. Je ne sais ce qu'en penserait la "Tribune des Critiques de disques", et ça m'est bien égal.
On dénombre à ce jour 2751 visionnages de ce youtube posté en 2012 par Vincent Ograou. Logique.
C'est, d'autre part, parce qu'en fouinant dans les photographies de Georges Vermard [qui fut photographe au défunt journal L'Echo-Liberté] conservées à la Bibliothèque Municipale de Lyon, je suis tombé sur quelques clichés représentant le maître. J'avoue que j'ai été saisi par cette tête d'oiseau de nuit, par ce visage calviniste à la Gustav Leonhardt, par ce profil sans menton, par ces doigts puissants et frêles qui ont toujours préféré le relatif anonymat d'une capitale provinciale aux lumières d'une renommée plus grande dans la capitale nationale ou aux claviers de quelque instrument autrement prestigieux.
Oui, j'ai été saisi par — qu'on m'excuse — la beauté du portrait que ces photos de Georges Vermard, dressent, trois ou quatre ans avant sa mort, de ce musicien généralement ignoré aujourd'hui. Pensez, mon ami F., grand mélomane et une oreille d'ingénieur du son, ignorait ce nom jusqu'à ce que je lui en parle.
Que le lecteur veuille bien considérer ce petit billet comme un obscur hommage à un grand organiste resté obscur par choix.
Voilà ce que je dis, moi.
Note : en 1974, la ville de Lyon a donné le nom d'Edouard Commette à une toute petite place, prise entre l'avenue Adolphe Max et la place Saint-Jean, non loin donc du lieu où l'organiste a exercé son art durant toute une vie consacrée à la musique. Depuis la prise de photo par Marcos Quinones en 1991, des arbres ont été replantés, et un marché — tour à tour livres et bio — se tient, m'a-t-on dit, le samedi.
09:00 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, musique, musique d'orgue, édouard commette, jean-sébastien bach, passacaille et fugue en ut mineur, photographie, photographes, georges vermard, marcos quinones, joseph reveyron, france musique, tribune des critiques de disques, vincent ograou, journal l'écho liberté, jérémie rousseau
lundi, 05 juillet 2021
UNE ÉTONNANTE PHOTO
JULES SYLVESTRE
On est en 1915. La photo est prise par Jules Sylvestre (1859-1936), qui a marqué la ville de Lyon de son empreinte de photographe infatigable. De plus, au fil de sa carrière, il a constitué une collection de plaques photographiques et de clichés divers quand ils lui paraissaient intéressants.
L'ensemble de ces images, qu'elles soient de Sylvestre ou amassées par lui, est conservé à la Bibliothèque Municipale de Lyon sous l'appellation de « Fonds Sylvestre ». Il est parfois difficile de faire la distinction, sur le site de la BML, entre les photos qui sont de l'auteur en personne et celles qu'il a acquises (je pense par exemple à l'ensemble "Louis Froissart").
Quoi qu'il en soit, ce que j'aime dans la photo ci-dessus, c'est d'abord l'ahurissante netteté de la définition (de mon point de vue d'amateur). Cela vient en bonne partie du format 18x24 de la plaque utilisée. Cette netteté permet de lire des détails que le présent format rend illisibles, des détails qui ajoutent selon moi une bonne dose de sel à l'air farouche ou triomphant des soldats ainsi immortalisés.
En voici deux : un des graffitis marqués à la craie sur le mur et une partie des mots ajoutés par les militaires à la structure du châssis. J'aime bien l'espèce de « commentaire » inscrit sur le mur, derrière le képi. Sylvestre, le professionnel, devait voir ce détail, sans doute resté inaperçu des troufions. Et ce n'était peut-être pas pour lui déplaire (là, je brode).
On se contente de peu, avant, c'est sûr, la victoire prochaine.
09:32 Publié dans HISTOIRE, LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, jules sylvestre, lyon, école de guerre, guerre 14-18
dimanche, 04 juillet 2021
UN ÉLÉPHANT : SA TROMPE
Photos de Georges Vermard au parc de la Tête d'Or.
09:00 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, georges vermard, parc de la tête d'or, lyon, éléphant
samedi, 03 juillet 2021
LES BONHEURS DE L'ENFANCE
Photo de Georges Vermard.
19:20 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, humour, georges vermard
ACCROCHE-TOI AUX ÉCHELLES !!!
J'AI ENLEVÉ LES PINCEAUX !!!
Photo de Georges Vermard prise à la Foire de Lyon.
10:31 Publié dans HUMOUR, LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, humour, photographie, georges vermard
lundi, 28 juin 2021
LA LANGUE DES BANLIEUES EN 1987
Une vespasienne à Corbas.
Le texte (aussi bon que le dessin) :
« les coboy de corbas « les cocus » les hommes qui ne veau PAS un pé de lapin il tirent par la peure »
Photographie de Claude Essertel. Inutile de dire que la langue des banlieues a "bien" (enfin, façon de parler) évolué depuis ce temps quasiment préhistorique.
Ci-dessous les destinataires du message.
Photographie de Marcos Quinones.
Bon, c'est vrai, on est en 1992 à Pierre Bénite, mais.
09:00 Publié dans HUMOUR, LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, yon, corbas, photographie, claude essertel, vespasienne
dimanche, 27 juin 2021
DRAGUER
Une chouette photographie de Claude Essertel.
08:46 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, photographie, rhône, dragage, claude essertel
mercredi, 23 juin 2021
QUE SERAIENT LES TERREAUX SI ... ?
... ÇA N'AVAIT PAS ÉTÉ BUREN ?
Bon, je sais, comme je déteste toutes les œuvres de Daniel Buren, avec son blabla sur l'organisation de l'espace public selon les Ecritures de sa Bible Artistique, certains me jugeront de parti pris. Je suis peut-être injuste envers cette vedette de l'ARCON (temporain), mais je suis prêt à reconnaître qu'il n'a pas tous les torts. Car si la place des Terreaux est restée aussi minérale qu'elle l'était déjà depuis fort longtemps, ce n'est certainement pas de sa seule faute.
Cela ne me fait pas oublier le procès qu'il a intenté et perdu contre les éditeurs des cartes postales où figurait "sa" place des Terreaux, à qui il osait réclamer des droits d'auteur. Comme si Daniel Buren avait inventé cet espace, alors que dans le fond il n'était en l'occurrence que le prestataire de service, autrement dit un domestique rémunéré de la municipalité. J'avoue avoir éprouvé un contentement certain à la publication du jugement qui le déboutait.
Il existe en effet de fort nombreuses photos plus ou moins anciennes qui montrent la même place des Terreaux, certes agrémentée d'arbres, mais jamais mis en pleine terre : les édiles se dépêchaient de rapatrier dans l'Orangerie du Parc de la Tête d'Or les espèces végétales qui ornaient les lieux pendant les belles saisons. Tout juste a-t-on osé faire creuser des WC souterrains ("côté dames / côté messieurs" s'il vous plaît) qui ont duré un temps (il y avait les mêmes place des Jacobins et place de la République), jusqu'à la fin des "dames-pipi". C'est triste, mais on est obligé de constater que nul responsable de la Ville n'a jamais songé à "végétaliser" de façon définitive cet espace pour le moins central.
Pourquoi ? Sans doute pour préserver les belles perspectives, mais à part ça, mystère. Peut-être est-ce la raison pour laquelle un Maire (dont je veux oublier le nom) a décidé d'y creuser une fosse assez vaste et profonde pour ensevelir les automobiles le temps que leurs propriétaires aient achevé leurs emplettes ou leur journée de travail : rendez-vous compte, pas d'arbres à arracher en ces temps d'écologisme galopant !
Partant de cette "idée" géniale d'un parking souterrain dissimulé sous le sol de la place des Terreaux, le Maire en question ("Par Horus demeure ! Que ton nom ne soit plus !" lui a lancé le cheik Abdel Razek) lance un concours d'architectes. Quels ingrédients va-t-on étaler sur la tartine, sachant que le crime premier restera invisible et impuni ? Les concurrents ne sont pas nombreux : une demi-douzaine peut-être. Voici à quelles places des Terreaux les Lyonnais ont échappé. Peut-être pour leur malheur. Peut-être pas tant que ça : ce ne sont que des maquettes. Allez savoir. Du moment que la société Lyon Parc Auto se porte comme un charme.
Projet de l'Atelier Latitude Nord.
Projet de Bureau Paysage.
Projet Jourda Perraudin (noter l'impression de clôture de l'espace dans les angles).
Projet Roure Bove.
And the winner is .... Projet Buren Drevet !!! On a quand même échappé aux trois portiques visibles sur la maquette.
On l'a peut-être échappé belle !!! De toutes façons et quoi qu'il en soit, le crime premier n'était-il pas dans la décision de faire venir la voiture en centre-ville tout en se débrouillant pour la rendre invisible ?
Tout cela se passait en 1991. Les photos sont de Claude Essertel.
09:02 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arcon, daniel buren, lyon, claude essetel, photographie, place des terreaux, urbanisme, architecture, lyon parc auto
mardi, 22 juin 2021
LA BEAUTÉ A L'ABRI DES REGARDS
En ces temps d'élections régionales, départementales et tout le toutim habituel, il est bon, pour l'édification des foules, de les faire pénétrer subrepticement, en dehors de la pompe des visites annuelles aux trésors de notre patrimoine, dans les secrets des bâtiments officiels qui servent de cadres aux joutes fraternelles et parfois fratricides qui sont l'âme même de notre République, au plus près des réalités du terrain, pardon : du territoire.
Voici l'œuvre d'art qui veille sur les conseillers départementaux (anciennement conseillers généraux). Elle sert de plafond à la salle des délibérations de l'Hôtel du département (anciennement Préfecture). Ce vitrail est l'œuvre de Lucien Bégule (1848-1935), le maître verrier qui l'a réalisé en 1895. J'ai trouvé cette remarquable photo de Thierry Wagner (meilleure que celle, en N&B, de Marcos Quinones) sur un site consacré à l'artiste lyonnais, qui a laissé nombre de traces de sa maîtrise dans l'art du verre et de la couleur à Lyon et dans les environs. ( http://www.vitraux-begule.com/pages/lieux/prefecture/luci... ) Le tenancier du site pousse l'amabilité jusqu'à nous indiquer l'emplacement exact du vitrail sur le plan de l'édifice.
Comme l'image ci-dessus est trop indécemment petite pour permettre de l'apprécier à sa juste valeur du fait de ses dimensions, je me permets de la présenter dans le sens vertical.
Du coup vous trouvez ça un peu flou, hein ? Moi aussi. Je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à faire mieux. Le monde numérique ne cesse de me jeter à la face cette impardonnable infirmité.
09:00 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, photographie, vitrail, maître verrier, lucien bégule, vitraux, thierry wagner, hôtel du département
lundi, 21 juin 2021
CONTRE L'ABSTENTION UN SEUL REMÈDE ...
........ LE DROIT DE VOTE A DOUZE ANS.
07:01 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, élections régionales, élections départementales, humour, droit de vote, conseil régional, conseil départemental
jeudi, 17 juin 2021
LE REGARD DU PHOTOGRAPHE
Aujourd'hui un cliché intéressant de Georges Vermard.
Le grand plongeoir de la piscine de Gerland, tout en géométrie, tout en rectiligne, tout en nuances de gris.
08:38 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, photographie, gerland, georges vermard
mardi, 15 juin 2021
LE REGARD DU PHOTOGRAPHE
Sur le pont de Lattre.
Une histoire de priorité.
Photo couleur de Marcos Quinones : à lui les façades classiques (bourgeoises) encadrant l'entrée de la rue Duquesne.
Photo N&B de Jean-Marie Huron : lui, il aime bien mettre en perspective avec un premier plan envahissant.
Diapositive de René Dejean. Celle que je préfère : architecture, ligne, équilibre des couleurs, perspective, etc.
And the winner is .................. ??????????
10:32 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, pont de lattre de tassigny, marcos quinones, jean-marie huron, rené dejean
lundi, 14 juin 2021
UNE BELLE PHOTO DE CLAUDE ESSERTEL
L'angle absolu.
Fort Saint-Jean.
10:49 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, photographie, fort saint jean, claude essertel, lyon figaro
vendredi, 28 mai 2021
A QUOI SERT UNE MANIF ?
LA PREUVE PAR LE NOMBRE ET LE DÉSORDRE
(et ce n'est qu'une toute petite sélection).
Les riverains de l'aéroport contre les vols de nuit.
Contre la réforme des retraites.
Les biochimistes contre les suppressions d'emplois de chercheurs chez Aventis.
Les pompiers.
Contre la destruction du théâtre Eldorado.
Les étudiants infirmiers.
Contre Charles Millon.
Les écoles de Bron et Lyon.
Les fonctionnaires de la région Rhône-Alpes.
Les commerçants et artisans.
Les gendarmes (!).
Lors de la "Fête" du Travail.
Contre le plan Fillon de réforme des retraites.
Les artisans taxis.
Les intermittents du spectacle.
Les médecins spécialistes.
Contre Monsanto et les OGM.
Les handicapés.
Contre la modification du square Delestraint.
Les paysans.
La Fédération des motards en colère.
Contre Bruno Gollnisch.
Pour Bruno Gollnisch.
Contre le stationnement payant à la Croix-Rousse.
Les fonctionnaires d'Etat.
A noter : pas l'ombre à l'horizon d'un ninja "black block" ou d'un casque répressif. Mais était-ce le bon temps pour autant ? Entre promenade apéritive et entraînement à la marche, mon cœur balance.
***
Moralité : faites vos jeux, messieurs, faites vos jeux ! Rien ne va plus !
***
Toutes ces photos ont été prises par Marcos Quinones.
09:00 Publié dans DEMORALISATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestations, manif, lyon, photographie
mercredi, 13 janvier 2021
UNE IMAGE DE LA FEMME ...
... PARMI D'AUTRES.
Isabel Marant (créatrice de mode) photographiée pour Le Monde (12 janvier) par Martin Colombet.
J'ose imaginer que certain aspect de la photo n'a pas été voulu, recherché, prémédité (affiché ? revendiqué ?).
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journalistes, journal le monde, martin colombet, isabel marant, créatrice de mode, photographie
mardi, 08 septembre 2020
CRISTAL
SOPHIE, DÉCIDÉMENT.
Photo évidemment dédiée à M.
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie
dimanche, 02 août 2020
NOUVEAUX ESSAIS
09:02 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie
lundi, 20 juillet 2020
LE FEU EST RESTÉ A L’INTÉRIEUR
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie
vendredi, 03 juillet 2020
PHOTOGRAPHIES
Qu'est-ce qui reste quand on enlève le superflu ?
Un peu de lumière comme un halo autour de l'essentiel, et un gros point d'interrogation :
que s'est-il passé ?
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie
mardi, 23 juin 2020
SAN PELLEGRINO
Esthétique industrielle.
Le cul de la bouteille d'1 litre, en contre-jour.
Et il a fallu quelqu'un pour dessiner ça !
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, san pellegrino
samedi, 20 juin 2020
TOURNESOLS
Tiges de tournesols un peu défraîchis, qui ont un peu trop séjourné dans leur eau (dans leur vase).
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie
lundi, 15 juin 2020
BRICOLAGE
« Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour.»
A.R.
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, poésie, arthur rimbaud, le bateau ivre
vendredi, 12 juin 2020
TÂTONNEMENT PHOTOGRAPHIQUE
Vue générale.
Gros plan.
********************
Et maintenant rions un peu.
À l’Urbild de cette formation, quoique aliénante par sa fonction extranéisante, répond une satisfaction propre, qui tient à l’intégration d’un désarroi organique originel, satisfaction qu’il faut concevoir dans la dimension d’une déhiscence vitale constitutive de l’homme et qui rend impensable l’idée d’un milieu qui lui soit préformé, libido « négative » qui fait luire à nouveau la notion héraclitéenne de la Discorde, tenue par l’Éphésien pour antérieure à l’harmonie.
Jacques Lacan, Ecrits, Seuil, 1966, p. 116.
Dans « L’agressivité en psychanalyse », ibid. pp. 101-124.
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, jacques lacan, psychanalyse