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vendredi, 01 décembre 2023

ÉNERGIE FOSSILE RENOUVELABLE

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Monsieur Sultan Al Jaber (ci-dessus dans Le Progrès du 29 novembre) accueille le monde entier dans son Qatar natal (je dis "son" puisqu'il en est propriétaire) à l'occasion de l'inénarrable COP 28. En validant ce magistral oxymore conceptuel par leur présence, les responsables politiques des Etats du monde entier font semblant de voir enfin résolus des problèmes tels que la quadrature du cercle, le théorème de Fermat et le mariage de la carpe et du lapin.

Et je trouve tout à fait magnifique, instructive et judicieuse la manière dont le dessinateur jordanien Emad Hajjaj, en "une" du journal Le Monde daté 30 novembre 2023, synthétise le cynisme hilarant et terrible de la situation. Peut-être même imagine-t-il ici une solution ? Allez savoir...

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De toute façon, tout semble indiquer que le grand monde des producteurs d'énergie se soit d'ores et déjà mis d'accord pour retarder le plus possible l'échéance de la fermeture des robinets à charbon, pétrole, gaz et autres joyeusetés innovantes et riches en potentiel de CO2.

Et cela d'autant plus que personne parmi les grosses têtes des fossiliens ne remet en cause la gourmandise, que dis-je : la voracité de l'humanité en énergie. Et — cerise sur le derrick — je me suis laissé dire que le déluge de batteries pour automobiles électriques que la Chine fait s'abattre sur le monde à des prix défiant toute concurrence n'est pas sans défaut.

Il paraîtrait en effet que ces batteries à (si l'on peut dire) bas prix ne sont pas réparables quand elles se mettent à tapisser de l'intérieur votre capot de voiture de délicates particules d'une belle mousse rose. Par exemple, les véhicules électriques produits par Renault fonctionnent grâce à des batteries réparables, ce qui fait grimper la facture pour le client éventuel.

C'est pas pour demain, le mariage de la carpe.et du lapin. C'est bien connu : les énergies fossiles sont renouvelables jusqu'à épuisement des stocks.

mardi, 18 octobre 2016

ISLAM : ENCORE UNE COUCHE !

DERRIÈRE LES FRANÇAIS MUSULMANS 

Non, l’islam, de façon radicale, n’est pas une religion ni une croyance « comme les autres », dont il faudrait tolérer la pratique, à égalité avec toutes les autres, sur le territoire européen en général, et français en particulier. N’en déplaise à tous les tolérantistes enragés, toujours prêts à dégainer l’accusation d’islamophobie, la religion musulmane est inassimilable par l'estomac de la République.

Deux exemples entre bien d'autres : 1 – En Grande-Bretagne, pays où le communautarisme est la règle, les islamistes se sont infiltrés dans les rangs du parti travailliste (la tactique typiquement trotskiste de l’ « entrisme »), ce qui leur a permis de prendre progressivement le contrôle d’un certain nombre de municipalités. J’ai envie d’ajouter : pour commencer, et en attendant mieux.

2 – Une jeune française (Leïla ?) se réclamant du féminisme ose poster sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle déclare qu’elle considère l’islam, la religion dans laquelle elle a été élevée, comme une duperie et un mensonge, et qu’elle le rejette désormais, au même titre que toutes les autres religions, au motif qu’elle refuse de vivre dans la perspective d’un futur et hypothétique paradis, et veut vivre pleinement sa vie terrestre.

Une belle audace ! Mais que n’a-t-elle mesuré le risque avant de se lancer ? Aussitôt, en effet, elle voit déferler dans sa direction un Niagara d’insultes et même de menaces de mort. Elle se voit dans l’obligation de poster une autre vidéo, dans laquelle elle présente ses excuses à tous ceux qu’elle pourrait avoir blessés (une bande-son, entendue le 17/10 aux matins de France Culture). En matière de tolérance, messieurs les musulmans, tirez les premiers ! Mais j'ai l'impression qu'en la matière, on peut attendre qu'il pousse des dents aux poules.

Le seul musulman autorisé à quitter l’islam est le honteux qui tient surtout à ce que nul n'en sache rien : non seulement il ne se vante pas de ne pas faire le ramadan, voire de manger du jambon ou de s'envoyer un whisky, mais il ne tient pas à ce que ça se sache. En revanche, gare aux malotrus qui ont le toupet de crier sur les toits qu'il se soucient comme d'une guigne d'Allah, de Mahomet et du paradis promis. Le grand pianiste turc Fazil Say en sait quelque chose, lui qui a subi un procès pour blasphème envers l'islam parce qu'il avait osé déclarer publiquement qu'ils faisait aussi grand cas de celui-ci que de sa première chemise. Tant que les nations musulmanes laisseront inscrits à leur Code pénal les crimes de blasphème et d'apostasie, on ne pourra rien en attendre de bon. Et je ne parle pas de la "charia".

Je conclus de cette intolérance ahurissante (et potentiellement violente) que l’islam, que les Français sont invités à admettre comme une réalité banale, est une belle saloperie. J’ajoute que je dis ça d’autant plus volontiers que j’ai lu le Coran, invraisemblable puzzle fait de pièces et de morceaux sans queue ni tête, de sentences péremptoires et de rengaines obsessionnelles, et dont le message peut se résumer à cette commination : « Prosternez-vous, ou il vous en cuira ! ».

Soit dit en passant, je voudrais savoir à quoi ressemble le cerveau de tous ces enfants des écoles coraniques sommés d’apprendre par cœur un texte à ce point haché menu, et en combien de morceaux est fragmenté le dit cerveau. A ce sujet, il faudrait remettre en circulation la belle pensée de Thomas d’Aquin : « Timeo hominem unius libri » ("je crains l’homme d’un seul livre", a fortiori d’un seul Livre). Je crois fortement que les prêcheurs de tolérance sont avant tout des salopards, tout prêts à faire entrer la horde des loups dans la bergerie.

Non, trois fois non, la religion musulmane n’est pas comme les autres. Elle est organisée en réalité comme une mafia, qui punit sévèrement tous les membres qui montreraient des velléités de la quitter, comme si l’apostasie ressemblait en quoi que ce soit à la trahison d’une cause sacrée. Chez les catholiques au moins, ça fait belle lurette que l'excommunication ne défrise plus grand monde dans la population, et que l'autorité papale n'ose plus brandir cette arme devenue loufoque.

Cela dit, admettons par hypothèse désintéressée que les Français musulmans qui s’affichent comme tels sont sincères et seulement animés de bonnes intentions. Admettons. Cela ne doit pas nous amener à oublier à quoi tient l’expansion de l’islam depuis l’accession de Khomeiny au trône spirituel et temporel de l’Iran en 1979, et la transformation de la religion en instrument de conquête politique.

Cela ne doit pas nous faire oublier que, derrière tous ces bons musulmans sincères qui se disent français, s’agitent un certain nombre de forces, qui ne sont pas forcément animées des meilleures intentions du monde. Derrière les Français musulmans, on voit en effet à l’œuvre des réseaux d’influence qui ne veulent pas que du bien à l’Europe et à la France.

Ce n’est un mystère pour personne que beaucoup de mosquées construites chez nous depuis vingt ans et plus ont été financées par l’Arabie saoudite, le Qatar, le Maroc, que sais-je ; que les imams qui mènent le prêche, d’une part, le font souvent en arabe, et d’autre part, sont d’obédience wahabite ou salafiste, quand ils n’appartiennent pas à la secte des « frères musulmans ».

C’est cet islam-là, le plus rigoriste, le plus rétrograde, qui, sous couvert de piété et de stricte observance des préceptes de la foi, creuse peu à peu le fossé qui éloigne les Français musulmans des Français « de souche ». C’est cet islam-là qui, en provoquant l’adhésion des femmes, les amène à porter le voile soi-disant islamique, et à se faire ainsi, qu’elles le veuillent consciemment ou non, de simples propagandistes, de vulgaires "femmes-sandwichs" bénévoles, des militantes enthousiastes qui se chargent de faire la publicité gratuitement.

Le voile qui se répand dans nos villes n’est que le signe le plus visible de l’efficacité de la propagande conçue à l’extérieur de nos frontières, par des gens de pouvoir, calculateurs, qui se moquent bien des principes républicains en général, et de la laïcité française en particulier.

Des gens qui doivent se dire qu'il n'est jamais trop tard pour se venger de Poitiers, de 732, de Charles Martel et de toutes les « humiliations » subies au cours de l'histoire. La différence est que l'argent qui leur vient du pétrole qu'ils vendent leur donnent barre sur leurs clients, forcés d'être gentils avec eux (voir Hollande, voir Sarkozy), et leur permet, très pacifiquement cette fois, de poser une botte sur les démocraties. Quelle lâcheté, quel aveuglement, voire quelles compromissions guident ceux qui nient cette réalité qui fait pourtant tache d'huile ? 

Autant les croyances des individus sont respectables (quoique ça puisse se discuter), autant les calculs de ceux qui font de l’islam un instrument de conquête politique sont à combattre sans faiblesse, et surtout sans lâcheté. Les Français qui prêchent la tolérance à tout prix à l’égard des musulmans, qui brandissent le délit d’islamophobie à la moindre occasion, qui récitent les prières du bréviaire des bons sentiments, font semblant de ne pas voir, derrière la foi pourquoi pas sincère des individus, les manœuvres de ceux qui instrumentalisent la religion à des fins politiques.

Ils sont juste coupables de félonie envers la France.

Voilà ce que je dis, moi.

mardi, 05 avril 2016

ISLAMISATION, MAIS EN DOUCEUR

Ainsi, jour après jour, l’islam trouve de nouveaux moyens de nous boucher l’horizon et de nous empuantir l’atmosphère. Quand ce n’est pas à coups de kalachnikov et de bombes humaines prêtes au « sacrifice », c’est à coups de maillots de bain « islamiques », vous savez, cet uniforme de ninja (le mercenaire féodal du Japon ancien)

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Il ne manque pas grand-chose pour en faire une guerrière (voir illustration suivante).

fabriqué exprès pour que les dames qui se réclament de la religion musulmane puissent se joindre, dans les piscines, aux femelles lubriques qui ont la coupable impudeur d’offenser les yeux d’Allah et du prophète en ne couvrant leurs parties honteuses (est-il besoin de préciser que "honteuses" désigne les seins, le pubis et le cul ?) que du triangle exigu de quelques morceaux d’étoffe, au risque d'attiser la convoitise et la concupiscence des mâles (on suppose des gens à sexualité normale). 

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Un ninja, un vrai de vrai, pour sûr. Sa tenue, masque compris, s'appelle-t-elle un "burkini" ? Se baigne-t-il ainsi vêtu ?

Après les bombes de Zaventem, donc, le tout dernier cri de la mode qui se donnera à voir sur les plages d’aussi charmants pays que l’Arabie saoudite et du Qatar. Ah, on me dit que ce sera sur nos plages ? Bah, au point où nous en sommes … Blague à part, que nous apprend la mousse médiatique qui vient de se répandre sur ce thème ? 

Je crois que c’est très simple : après le « hard power » (attentats, massacres, bombes, etc.), le « soft power ». Pendant l’offensive islamique armée, l’offensive islamique en douceur continue. Il faut vraiment se voiler la face pour ne pas voir ça. Regardez par exemple ce qui se passe sur les « réseaux sociaux » après que madame Laurence Rossignol (ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes) leur a étourdiment jeté des propos que les dits « réseaux sociaux » attendaient pour pouvoir monter leur mayonnaise. 

Le Monde (3-4 avril) s’est fait l’écho de la chose : « Bien sûr qu’il y a des femmes qui choisissent, il y avait aussi des nègres américains qui étaient pour l’esclavage ». Je trouve que ce n’est pas mal envoyé. Il paraît qu’on a surtout reproché à madame Rossignol l’emploi du mot « nègre ». Les flics du « politiquement correct » font régner l’ordre dans la langue. Pour un peu, ça me réconcilierait presque avec certaines féministes (pas toutes, loin de là, il ne faut pas exagérer). 

Rien de tel qu’une bonne controverse pour asseoir l’objet du débat directement en plein milieu de l’avant-scène, juste sous les feux de la rampe. L’inquiétant, dans cette affaire, c’est que des marques commerciales aient jugé une telle innovation potentiellement assez rentable pour se lancer dans l’aventure en y investissant. Je conclus de cette décision que les marques en question jugent qu’il existe un « marché » pour un tel produit. 

S’il en est ainsi, ça veut dire que le ver est dans le fruit. Que l'ichneumon islamique (à moins que ce ne soit la rhysse persuasive musulmane), perçant de sa tarière notre si fragile verni de civilisation chrétienne, a déposé ses œufs mahométans parmi les larves en lesquelles nous avons dégénéré. Et ça veut dire que notre réalité est en train, paisiblement, de se rapprocher de la fiction que Michel Houellebecq mettait en scène dans son roman « scandaleux » Soumission, paru au moment de l'attentat de Charlie Hebdo : la société française s’accoutume à la soumission à des normes qui contredisent tout ce qui définit la civilisation que son passé lui a transmise. Le simple fait qu'il y ait controverse montre notre affaiblissement "culturel". Et alors ? Où est le mal ? Il faut s’adapter, voyons, vivre avec son temps. 

Madame Badinter est sûrement bien intentionnée en appelant au boycott des marques promotrices du « burkini », mais elle se fourre le doigt dans l’œil : s’il y a un « marché », c’est qu’il y a des clients. J’attends juste de voir à quoi ressemblera la plage l’été prochain : comment réagiront les femelles honteusement dénudées face à des baigneuses vêtues de pied en cap et aux formes soigneusement effacées par la coupe vestimentaire ? 

Comme le déclare Hélène Agésilas : « La France a un retard sur la mode islamique ». La dame a créé la marque Fringadine, « qui vend des vêtements longs typiques de cette mode dite pudique. "Il y a une réelle demande des femmes", souligne-t-elle dans un entretien à l’AFP, citant une étude selon laquelle le marché mondial de la mode islamique, évalué par un cabinet à 230 milliards de dollars (202 milliards d’euros) en 2014, pourrait atteindre plus de 320 milliards en 2020 ». C’est ainsi que se conclut l’article du Monde (je passe sur "une étude" et "un cabinet" : tout ça est bien flou). J'aime beaucoup la formule "la mode dite pudique" : c'est sans danger, voyons, c'est à ranger dans les futilités de la mode. Et puis, s’il y a du beurre à se faire … 

Les mahométans n’ont pas fini de grignoter notre espace et de nous bouffer l'air que nous respirons. Les mahométans se frottent les mains en serinant à leur profit nos beaux slogans sur la "tolérance". Quand ce n’est pas brutalement, c’est tout en douceur, exactement comme dans les interrogatoires : le bon flic (la marque vestimentaire) et le flic méchant (le djihadiste) se partagent la tâche. La stratégie fait que le malfrat (le bon peuple) finit par se confier au premier parce qu’il craint le second (en se disant : "ce sera moins pire"). On peut compter sur la lâcheté et la veulerie morale de Hollande, Valls et compagnie pour leur faciliter la tâche. 

Les djihadistes de l’Etat Islamique qui commettent des attentats et les marques qui lancent la mode du « burkini » ne sont pas ennemis : ils marchent main dans la main, ni plus ni moins que, pour bien cuisiner un suspect, les flics se répartissent les rôles du bon et du méchant. 

La bombe et l’esthétique de la mode sont les deux faces de la même médaille stratégique. Au motif que la recherche vestimentaire est moins pire que l’assassinat de masse, l’Européen, le Blanc, le Français préfèrera la « non-violence » inoffensive du maillot de bain (le flic gentil) agréable aux yeux d’Allah, dans l'espoir que ça lui permettra d'échapper à la folie meurtrière (le flic méchant). 

Sarkozy a beaucoup à apprendre de tout ça : pour ce qui est d'occuper le terrain et de faire parler de soi, il n'arrive pas à la cheville des fervents de l'islam, que celui-ci se présente sous les dehors conviviaux et pacifiques de la tolérance façon Tariq Ramadan, ou qu'il brandisse d'un bras vengeur la kalachnikov ou la bombe. L'islam aujourd'hui a une seule idée en tête : la conquête. Instaurer le débat en France autour de la question de l'islam est en soi une victoire de l'islam : pendant que je discute avec les tolérants, j'avance mes pions. Les esprits européens commencent à se faire à cette perspective. Au fond, pourquoi pas, semblent-ils se dire ?

Si j’ai bien compris, c’est pour demain, l’élection de Mohammed Ben Abbes, patron de "La Fraternité musulmane", à la présidence de la République française. Réalisant point par point le scénario imaginé dans Soumission. 

Ben Abbes président. Et Michel Houellebecq est son prophète. 

Voilà ce que je dis, moi.

samedi, 30 mai 2015

LE FOOTBALL BAS LE MASQUE

L'extraordinaire ferveur populaire qui porte les grandes cérémonies sportives depuis quelques décennies, aidée par la massification de la retransmission médiatique, y est sans doute pour quelque chose. Parce que les foules ferventes qui se pressent autour des petits écrans qui retransmettent, toutes compétitions confondues, les spectacles sportifs de la planète, ces foules sont avides de « beaux gestes », de performances, d’exploits physiques, et qu’elles se moquent bien de savoir dans quelles conditions morales toutes ces belles choses sont produites. 

L’affaire Festina n’a pas tué le Tour après 1998. Le bouquin de Willy Voet (Massacre à la chaîne, Calmann-Lévy) pas plus que celui d’Erwan Menthéour (Secret défonce, Jean-Claude Lattès) n’a dégoûté les spectateurs qui se massent dans les vingt et un lacets qui mènent à l’Alpe d’Huez.

Les spectateurs d’OM-VA (Tapie et Mellick sont plus insubmersibles que le pauvre Glassmann : « Le premier qui dit la vérité … ») n’ont pas été dégoûtés par la grosse magouille et continuent à venir adresser au stade leurs prières au dieu football.

Et les savants calculs d’Antoine Vayer, qui ont eu leur heure de gloire dans quelques journaux, ont beau démontrer par A + B qu’au-delà d’une certaine puissance développée (mesurée en watts : de 410 à 450 watts, le dopage est mathématiquement prouvé, et à partir de 350, il peut y avoir des doutes ; cf Jan Ullrich, 1997, la croix-de-Chaubouret : 494 watts sur 29 minutes), il n’est pas possible à un cycliste de ne pas avoir été « aidé » dans sa performance, les compétitions succèdent aux compétitions comme autrefois, circulez y a rien à voir, the show must go on. 

Tout le monde sait forcément que toutes les messes sportives, à commencer par les plus grandes, sont le lieu idéal de toutes les corruptions (triches, dopage, trafics, enrichissements, blanchiments, ...), à cause des masses astronomiques d’argent capables de s’abattre comme des griffes sur tous les acteurs et animateurs du spectacle. Le public, s’il ouvre tout grand les yeux, se bouche le nez sur les remugles qui émanent de l’arrière-cour de la plupart des milieux sportifs (le sport amateur n’est pas indemne). 

On s'étonne que le téléspectateur moyen, qui gratte le sol de sa basse-cour comme tout le monde, se moque de savoir par quel miracle Zlatan Ibrahimovic, dans sa stratosphère, perçoive un « salaire » ultraluminique de quinze millions d’euros par an, lui-même battu à plate couture par Thiago Silva (vingt-trois millions). Ce qu’il veut, c’est voir « du beau jeu ». Il veut voir des buts. Ça suffit à son bonheur. Il se dit qu’il y a le Qatar, comme si le Qatar sanctifiait tout. 

Tout le monde se moque en vérité de savoir que le sport est devenu un « vase d’expansion » pour l’affolant surplus de liquidités que dégagent les activités humaines, et plus particulièrement certaines, plus « spécifiques ». Le terrain de jeu de toutes sortes de mafias, des plus respectablement installées aux plus clandestines et criminelles. Ces terrains de jeu portent les doux acronymes d’UCI, CIO, UEFA, FIFA, ASO (l'entreprise qui possède la marque "Tour de France") et autres honorables confréries. 

On sait parfaitement que le Comité International Olympique n’a plus rien à voir avec les grands idéaux de monsieur de Coubertin, et qu’il est depuis lurette une simple entreprise privée (de droit suisse), occupée de ses profits et de contrats juteux, devant laquelle les Etats du monde entier font des courbettes. On sait que Juan Antonio Samaranch a désigné lui-même son successeur (Jacques Rogge), fait coopter son fils au CIO, tué l'amateurisme olympique et ouvert les vannes au règne de l'argent. On sait aussi que la justice américaine l'a soupçonné de corruption lors de je ne sais plus quels JO : malheureusement, il était protégé par son statut. 

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Larrons en foire (j'ai un peu agrandi la légende).

 

Alors la FIFA, maintenant ? Mais bien sûr, voyons ! Jusqu’aux sourcils ! Combien font semblant de s’offusquer et de prendre des airs outragés ? Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Guido Tognoni, ancien cadre de la Fédération (1984-95 et 2001-03) et ex-conseiller de « parrain Blatter » : « La FIFA, c’est une mafia, d’une certaine façon. On résout les problèmes en famille » (Le Monde, 28 mai). Tous ceux qui connaissent un peu la question disent que tous ceux qui connaissent la question le savent. Bref, tout le monde est au courant. La FIFA ? Une « Association à but non lucratif » assise sur des réserves de plusieurs milliards de dollars !!! Un "association" de quoi, en réalité ?

Se demander si la FIFA peut faire elle-même la police dans ses rangs (oui, il y a un « Comité d’Ethique »), c’est comme demander à BNP-Paribas (quelqu'un me souffle qu'il s'agit de la Société Générale : dont acte, mais qu'est-ce que ça change sur le fond ?) d’empêcher Jérôme Kerviel de miser des sommes déraisonnables : quand le jackpot est au bout, aucun « n+1 » n’y regarde de trop près. C'est comme demander au type qui tient une machine à cash d'empêcher un employé zélé de lui faire gagner le pactole. C'est comme demander au voyou de faire la police. Si Havelange a légué son territoire à Blatter, ce n'est pas sans raisons : on s'arrange entre membres de la « famille ».

Et si ça rate, il y aura toujours les lampistes (Kerviel). Ou des « individus », comme l’a déclaré Joseph Blatter le 28 mai (étant entendu que la « structure » en tant que telle est parfaitement saine). Le truc des « brebis galeuses » (d’autres, en d'autres temps, disaient « vipères lubriques »), ça marche toujours.  En s’offrant des gros responsables, les Américains viennent de taper fort (peut-être pas sans arrière-pensées à l’horizon 2018, suivez mon regard). 

En vérité, la FIFA est conçue exactement pour faire ce qu’on lui reproche aujourd’hui. Elle a assez d'argent pour acheter ce qu'elle veut et qui elle veut. A charge de revanche. Il en est strictement de même du CIO, de l’UCI, etc. Le problème survient quand ça devient vraiment trop voyant, et que ça saute aux yeux d’un plus large public. Platini n’a-t-il pas révélé avoir voté en faveur du Qatar pour la coupe du monde 2022, au grand dam d’une bonne partie du milieu ? Il a brisé l'omerta.

La FIFA est une entreprise florissante faite pour vendre au plus offrant une occasion unique d’acquérir un prestige géopolitique incomparable. La FIFA est en situation de monopole : elle peut dicter sa loi à tous les puissants qui veulent passer une peu de strass et de brillant sur leur pouvoir. Il est au fond normal qu’il se passe dans le football la même chose que dans le reste d’un monde capitaliste déchaîné et férocement dérégulé. Comme le dit Roberto Saviano dans Extra pure, si l’on en reste au plan économique, rien ne distingue un circuit honnête et normal d’un circuit criminel. Est-ce que ça donne envie de regarder des matchs ? 

Ce n’est pas le foot qui est laid, c’est ce qu’en a fait le capitalisme. Pourquoi voudriez-vous que ça change, tant que le public, béat et baba, applaudit les bandits ? Puisque tout le monde voit clair ? Et que tout le monde en redemande ?

Voilà ce que je dis, moi.

mardi, 12 mai 2015

FOULE ESCLAVE, DEBOUT !

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Détail de surface vitrée.

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CONCESSION A L'ACTUALITÉ

Le chef de bureau (capitaine de pédalo n'était pas mal non plus) qui nous gouverne adore inscrire dès qu'il le peut son nom au fronton des temples symboliques où se pressent les foules prosternées devant les idoles actuelles pour rendre un culte dévotieux à ces modernes créatures de la propagande forcenée mise en oeuvre par « L'Empire du Bien ». M. François Hollande a donc accompli un « devoir de mémoire », en inaugurant un majestueux monument en souvenir des victimes de la traite négrière.

L'esclavage, ah, mesdames, voilà du bon fromage au lait qui vient du pays de celui qui l'a fait (chanson d'autrefois). Il est sûrement très beau, très majestueux, très grandiose, le mémorial de l'esclavage (Mémorial ACTe, texto), quelque part dans les îles caribéennes. Je veux croire que c'est une simple coïncidence, si un livre de 2002 vient d'être opportunément réédité : L'Esclavage expliqué à ma fille, de Christiane Taubira. La dame a sur la question un point de vue pour le moins sélectif, pour ne pas dire restrictif.

Nous sommes d'accord : l'esclavage est une honte. La preuve, c'est que personne ne se vante aujourd'hui d'avoir des esclaves, quand il en a. Quand on en trouve, par exemple en France (« esclavage domestique »), les gens font profil bas. Ils sont même condamnés par les juges quand on arrive à prouver les faits. 

Sans parler de l'Antiquité grecque et romaine, il y a eu depuis mille cinq cents ans, aux dépens de l'Afrique, trois esclavages successifs. 

1 - L' « esclavage africain » : noirs asservissant d'autres noirs vaincus dans des guerres "tribales". Celui-ci n'a jamais cessé et dure toujours (Niger, Mauritanie, ...). Les témoignages et reportages ne manquent pas.

2 - L' « esclavage islamique » : ce furent les Ottomans qui, à partir du 14ème siècle, allèrent, en direction des pays chrétiens (Europe orientale, Balkans), s'emparer militairement des jeunes garçons pour en faire des "janissaires", des cuisiniers, etc., au service de la "Sublime Porte". Jusqu'à ce que le Sultan d'alors décide de les exterminer pour les empêcher de lui disputer le pouvoir.

Mais les Arabes avaient depuis fort longtemps monté des expéditions guerrières à partir de la péninsule arabique et de l'Egypte à travers le désert pour aller s'approvisionner en humains dans les populations noires. Ils suivaient en particulier la « Piste des quarante jours », qui s'est constamment montrée beaucoup plus meurtrière que n'importe quelle traversée de l'Atlantique par un navire négrier. Cette traite a duré sept siècles (et bien davantage).

Aujourd'hui, ce ne sont plus des noirs, mais des Philippins, des Népalais et autres que les royaumes, émirats ou sultanats font venir pour leur faire subir un traitement qui n'a pas grand-chose à envier à l'esclavage (chantiers au Qatar en vue de la Coupe de 2022).

3 - L' « esclavage atlantique », le plus célèbre, le plus dénoncé, le plus reconnu. Il a été prospère pendant deux siècles. Voir la BD de François Bourgeon Les Passagers du vent (à partir du tome 3). 

Aucune de ces formes ne peut évidemment trouver quelque justification que ce soit. Mais à entendre, sur France Culture la semaine dernière, madame Taubira vociférer, dire sa haine (c'est elle qui prononce le mot), vomir son Niagara d'imprécations contre les sales occidentaux esclavagistes, l'auditeur pourrait croire que l'esclavage, sous sa forme "africaine" ou "islamique", est de la roupie de sansonnet.

Une simple anomalie sans conséquence. Presque pardonnable. Il faut l'avoir entendue réduire au silence tous les participants de l'émission, à commencer par l'animateur. Quand elle est là, c'est elle qui commande. C'est elle qui tient le crachoir. Elle a une revanche à prendre. Elle a quelque chose à venger.

On dirait que seul l'esclavage atlantique constitue un crime contre l'humanité. Madame Taubira est aussi culottée que Nicolas Sarkozy pour tirer la couverture à soi, mais en plus violent. Pour ne prendre de la vérité que ce qu'elle peut mettre au seul service de ses objectifs et de ses intérêts. Impunément. Arrogance et intimidation en sont les procédés. Et cette dame est ministre de la justice de la république française ! Pour faire la leçon à la république française, et non plus parler au nom de la RF. Quelque chose a dû m'échapper. Qui donc l'a autorisée à cracher sur la république qu'elle est censée représenter ? Devinez. 

Ne parlons pas de la "traite africaine" (les noirs n'aiment pas les noirs, voir les conflits entre Nuers et Dinkas, Hutus et Tutsis, etc.). Les différences entre la "traite islamique" et la "traite atlantique" sont de deux ordres :

a) Les Arabes montaient des expéditions militaires pour capturer au loin les hommes et les femmes dont ils avaient besoin. Les Européens se contentaient d'acheter les esclaves à des potentats locaux, en leur laissant le soin de les leur procurer. Les Arabes sont des guerriers, les Européens des commerçants. M'enfin, les rôles sont interchangeables ou complémentaires.

b) Les esclaves emmenés aux Amériques par les Européens le restaient toute leur vie et leurs enfants héritaient du statut, alors que les Arabes affranchissaient les leurs après une vie de bons et loyaux services, même si la discrimination ne cessait pas pour autant. 

Je rappellerai juste à la haineuse madame Taubira que, si l'esclavage a été aboli, ce n'est par personne d'autre que les Européens, disons les Occidentaux. Que, s'il existe des lois qui répriment l'esclavage, on les trouve en France et autres pays "évolués".  Et accessoirement, que ce sont les pays occidentaux qui ont aboli la peine de mort (à de notables exceptions près). C'est l'Occident, après tout, qui a inventé le Progrès (pas ce qu'il a fait de mieux, peut-être).

L'Occident est tout sauf innocent, mais sait parfois corriger ses fautes. Oui, ça arrive. L'abolition de l'esclavage en est peut-être l'exemple le plus flagrant. Vous êtes priée de ne pas l'oublier, madame Taubira : la raison et la république voudraient que vous laissiez là votre discours de haine.

Montrez, dites que vous aimez la France, madame Taubira. Que vous aimez la république que vous êtes supposée incarner. Faites-nous entendre que vous êtes une Française de cœur.

Si vous le pouvez.

Voilà ce que je dis, moi.

 

Note : Le choix du titre de ce billet (un fragment de vers du poème d'Eugène Pottier connu dans sa version musicale sous le titre L'Internationale) ne saurait être fortuit.  

jeudi, 11 octobre 2012

VOUS AVEZ DIT "ISLAMISATION" ?

Pensée du jour : « Publicité : j'étais chauve, et je le suis resté, grâce aux pastilles de menthe ».

ANDRÉ ISAAC, dit PIERRE DAC

 

Permettez-moi, surtout si vous avez des objections, de mettre un mot sur cette réalité qui vient : entreprise d'islamisation. Regardez la folie qui s'empare de certains au seul ouï-dire d'une saloperie de petit minable film anti-musulman (qui l'a vu ?). Regardez la fatwa renouvelée contre SALMAN RUSHDIE. Regardez l'effet boeuf produit par les caricatures de Mahomet. Regardez l'effet du sort indigne des Palestiniens sur les voisins d'Israël (je ne parle même pas des ennemis). Regardez ce qui se passe au Mali.

 

 

Comparez maintenant la longueur des robes des femmes en Egypte ou en Tunisie en 1960, avec ce qu'elles sont devenues en 2012 (on pourrait aussi parler de la France, et de l' « idée » que plus grand monde ne s'en fait, coucou DE GAULLE). Regardez la douceur extrême du salafiste tunisien moyen, qui ne se met qu'à quinze pour passer à tabac un touriste qui n'entre pas dans les cadres ou pour saccager un cinéma projetant des films "blasphématoires".

 

 

Je ne connais pas monsieur Ramadan, mais regardez le sort indigne qu'il fait au pain au chocolat. J'arrête ici une litanie de faits cohérents et convergents qui pourrait continuer. Est-ce paranoïaque, de mettre tous ces faits bout à bout ? Suis-je « islamophobe » ? Je récuse par avance, totalement, cette allégation.

 

 

Je me dis qu'il y a quelque part des rats vigilants qui grignotent méticuleusement toutes les miettes que des pays occidentaux exténués, ayant perdu l'appétit, n'ont même plus l'envie de ne pas laisser tomber de leur table. Des rats qui cherchent à intimider jusqu'à la peur les populations des pays démocratiques (relisons Chlorophylle contre les rats noirs, la belle BD de MACHEROT) ? Un jour, les rats n'hésiteront pas à monter se servir directement dans les assiettes.

 

 

Tout ça en prenant appui sur l'interdiction que les démocrates s'imposent à eux-mêmes de ne pas nommer crûment, nûment, sèchement, directement les choses, sous le prétexte de ne pas « stigmatiser toute une part de la population, cliver la république une et indivisible, discriminer sur une base religieuse » ?

 

 

Moi je dis que l'euphémisme est capable de tuer. C'est l'arme du masochiste, vous savez, le pistolet qui troue l'oeil de celui qui vise. Et son cerveau, pour faire bonne mesure. Ce manège donne tous les péteurs de trouille politique, en France, qui, sous prétexte de ne pas donner des armes aux islamistes radicaux, livrent sans combattre, et depuis les années 1980, les banlieues aux « associations musulmanes » et l'enseignement de l'arabe aux « associations musulmanes » (presque plus de profs d'arabe dans l'enseignement public).

 

 

La France a choisi de se coucher (devant le Qatar, qui achète les morceaux de banlieues défavorisées que lui abandonne le gouvernement, mais aussi devant tous les responsables des « associations musulmanes » qui lui susurrent à l'oreille ce mensonge qu'ils sont à même de bien "encadrer leurs ouailles", à condition, bien entendu, qu'on les laisse faire et qu'on leur alloue quelque subvention). Les autres ne vont pas se priver de lui marcher dessus. Ils seraient bien bêtes de ne pas en profiter.

 

 

L'Islam actuel est le début d'un problème. Le 11 septembre 2001 a inauguré une ère de conflit. Et c'est très curieux : moi qui ne suis pas chrétien (bien que de culture catholique, mais je n'ai pas jeté le bébé avec l'eau du bain, il aurait fallu me décerveler, et je chante même parfois : « Chez nous soyez reine, nous sommes à vous, Régnez en souveraine, Chez nous, chez nous. Soyez la Madone, qu'on prie à genoux, qui sourit et pardonne, chez nous, chez nous », juste parce que ...), je suis blessé par la haine islamiste.

 

 

L'Islam ne dispose pas d'un Pape : il n'y a pas d'excommunication chez les musulmans. L'Oumma, c'est la communauté de TOUS les musulmans. Moi, qui suis si primaire, j'en conclus, sans doute très bêtement, que, dans ces conditions, dénoncer une "tendance" (radicale, intégriste, wahabite, salafiste ...) de l'Islam, c'est dénoncer TOUT l'Islam.

 

 

Certes, ce sont des musulmans qui vous disent que le terrorisme, le djihad, la destruction des tombes des saints soufis, ce n'est pas l'Islam. Mais qu'est-ce que j'en peux croire ? Mystère. Comment faire le départ entre le croyant pieux et pacifique et l'illuminé prêt à se ceinturer d'explosifs ? Et boule de gomme. L'Oumma règne au-dessus de tout. La communauté de tous les musulmans. J'ai de plus en plus tendance à penser que l'Islam est un bloc. Ou plutôt, peut-être, disons qu'il y a, vivace dans tout l'Islam, le sentiment de constituer un bloc (soudé par les cinq piliers : chahada, hadj, zakat, çalat, jeûne du mois de ramadan). L'Oumma, quoi.

 

 

Sans vouloir me donner trop d'importance, pour que j'aie ce sentiment, il doit bien y avoir une histoire de civilisation, ma parole. L'euphémisme est la naïveté du bien-pensant qui se donne une généreuse bonne conscience face à l'intolérance (prenez et mangez, la formule est sans droits d'auteur). Mais c'est le même bien-pensant qui croyait aux emprunts russes avant 1917.

 

 

La langue de bois ("les Françaises et les Français") et l'euphémisme ("non-voyant" pour "aveugle", "personnes" pour "Arabes") sont les brèches dans lesquelles s'engouffre la brutalité prochaine du monde réel. L'intégration des "minorités" dans la communauté nationale ne saurait en aucun cas passer par l'occultation dans le langage de leurs infirmités ou de leurs tares. Franchement, elle n'est pas bien tapée, cette phrase ?

 

 

« Si les signes vous fâchent, ô combien vous fâcheront les choses signifiées ». Ce n'est pas moi qui le dis, c'est RABELAIS (Tiers Livre, 20). La lâcheté de l'euphémisme, avoir peur de dire les choses telles qu'elles sont, c'est commencer à mentir et à se coucher. C'est déjà avoir la trouille. Et c'est lancer un boomerang : les "choses signifiées", c'est le monde réel. Or le réel, il vous reviendra forcément dans la figure.

 

 

Réfléchissez à ce qui s'est passé tout récemment. L'Islam vient de réussir le tour de force d'occuper tous nos médias pendant une bonne quinzaine de jours. Une façon comme une autre de déclencher une opération d'occupation des esprits, ne pensez-vous pas ? Toujours la même logique publicitaire (« Parlez de moi », car je dois rester impérativement « au centre du débat »).

 

 

Mais ce n'est plus ici un petit SARKOZY qui se met au centre, ce n'est plus les « jouets par milliers» du Père Noël, c'est du SARKOZY djihadiste, un Père Noël de communication de masse, avec sa hotte coranique tirée par ses rennes salafistes. Demandez aux mains coupées du Mali ce qu'elles en pensent, des fascistes tarés qui font régner la terreur. Ne doutons pas que, pour certains, c'est avant tout un produit d'exportation.

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LIBERATION DU 8 OCTOBRE 2012 

 

Alors que faire, docteur ? Le seul truc qui reste, c'est, pour les gens qui causent dans le poste, de faire croire au bon peuple, le "vulgum pecus", qu'ils sont en mesure de lutter (pour la défense des « valeurs », soyons-en sûrs) contre la montée de la méfiance, de l’intolérance, du racisme et de la haine, en assurant la communauté juive, par exemple, qu'il est hors de question de ne pas la défendre contre toute agression (suivez mon regard, n'est-ce pas, HOLLANDE ?). A moins qu'on n'ait un intérêt tactique, au contraire, à attiser le feu.

 

 

Vous avez compris pourquoi, aux yeux de tant de gens de la gôche généreuse, JEAN-FRANÇOIS COPÉ est l’homme à abattre ? Et vous avez compris pourquoi la « doctrine politique » de JEAN-FRANÇOIS COPÉ comprend le pain au chocolat pendant le ramadan ? Je ne veux pas plus de HOLLANDE que de COPÉ.

 

 

COPÉ, je n'aime pas le monsieur, c'est certain, mais je n'aime pas davantage les âmes vertueuses dont le poil se hérisse quand on touche aux « droits de l’homme », à condition que cet homme soit « de couleur » (puisque le blanc est ce pelé, ce galeux, d'où nous vient tout le mal), comme des rats prêts à la moindre occasion à bondir du fond de leur fromage, pour hurler des comptes qu’ils n’auront jamais fini de régler. Les âmes vertueuses (qui n'ont de vertueux que le discours doucereux et émasculé) n'ont pas fini de mentir et d'aboyer. Pauvres de nous.

 

 

Voilà ce que je dis, moi.

 

 

FIN (jusqu'à la prochaine occasion)

 

vendredi, 28 septembre 2012

DU RACISME ANTI-FRANçAIS

Pensée du jour :

« Entre l'absence et la chemise,

Le temps d'une exhalaison,

Fume le corps de gourmandise

De nos appétits sans raison ».

 

 

Ainsi, monsieur JEAN-FRANÇOIS COPÉ, un clone de NICOLAS SARKOZY, drague les voix d’extrême-droite en soutenant qu’il existe un racisme anti-blanc, sur le territoire même de la République Française, une et indivisible. A entendre, les bouchons dans les oreilles, les hurlements des accusateurs, on se dit que JEAN-FRANÇOIS COPÉ est un salopard fasciste.

 

 

Je ne crois pas que JEAN-FRANÇOIS COPÉ soit un salopard fasciste. Il est juste un politicien français. Pour lui, la présidence de l’UMP n'est qu'une rampe de lancement. En direction du perchoir national : la Présidence de la République. Avec son « racisme anti-blanc », il se contente de répliquer à l’annonce surprise de FRANÇOIS FILLON de 45.000 parrainages en vue du prochain congrès de l’UMP. « Il faut lâcher le congrès », lisait-on jadis dans l’Album de la Comtesse, du Canard enchaîné (contrepèterie relativement facile).

 

 

Il faut le comprendre, COPÉ : FILLON lui a grillé la politesse, en annonçant dans les médias un nombre pharamineux de signatures et de soutiens. Cramé, COPÉ. Obsédé par la Présidence, que vouliez-vous qu’il fît ? Son raisonnement ? « Comment vais-je lui faire manger ses dents, à ce Néandertal ? » Une petite séance de « brain-storming » avec son « staff » (je cause moderne), et voilà le racisme anti-blanc qui arrive sur le devant de la scène. Vas-y à fond, coco ! C’est tout bon ! La best réplique sur l’échelle de Richter. Enfoncé, FILLON.

 

 

C’est entendu : COPÉ drague les voix du Front National, c'est-à-dire la frange droite des militants UMP. Il n’est pas fasciste pour autant. Monsieur COPÉ est un pur produit de la politique à la française : la politique considérée comme une carrière. En son temps, ALFRED JARRY avait écrit un article paru dans Le Canard sauvage, n° du 11 au 17 avril 1903, intitulé « La Passion considérée comme course de côte ». De nos jours, tout est possible, et l’horizon de l’ambitieux s’élargit au-delà des dimensions humaines, comme l’horizon russe au moment où monsieur HITLER se mit dans l’idée fixe de l’envahir.

 

 

COPÉ ? Il va juste à la pêche. C’est, comme on dit, une opération de communication. Elaborée dans un bureau de petit comité. Les penseurs de ça sont dix au maximum. FILLON  dispose d’une équipe identique. Tout le monde est grassement payé, en spéculant sur l’avenir, comme MANUEL VALLS et ARNAUD MONTEBOURG l’ont fait avant l’élection de HOLLANDE. Aucune de ces personnes n’a, à proprement parler, de « ligne politique ». Exercer le pouvoir est le seul objectif.

 

 

Reste, paraît-il, le « débat ». On parle ici de faits et de réalité. Existe-t-il, aujourd’hui en France, un racisme anti-français ? Existe-t-il un racisme anti-blanc ? Eh bien, mesdames et messieurs, au risque de choquer, je dis que la réponse est OUI. Il faut, certes, relativiser : le racisme anti-français se développe dans des portions très délimitées, et même très limitées du territoire national. Il n’empêche, il existe. La haine de la France se développe dans certaines villes de France.

 

 

Maintenant, regardons un peu ce qui s’est passé dans les principaux pays arabes pendant les trente dernières années : l’Egypte de ANOUAR EL SADATE, l’Algérie de CHADLI BENJEDID, la Tunisie de ZINE EL ABIDINE BEN ALI. La Libye de KHADAFI est un cas à part : j’aurais envie d'opérer un rapprochement entre le « Guide de la Révolution » et un certain JOSIP BROZ, dit TITO (Yougoslavie). Tant que le dictateur fait régner son ordre, les populations vivent dans une unité relative. Lui disparu, l’Etat central et unificateur a tendance à se désagréger.

 

 

Mais ailleurs ? SADATE, et MOUBARAK après lui, achète la paix à coups de mosquées, réprimant les Frères Musulmans, mais en ayant soin de leur laisser gérer la misère sociale, l’entraide mutuelle, les associations de secours à la population. Si la situation diffère en Tunisie, et surtout en Algérie, elle s’en approche. Tunisie ? Mosquéisation à fond la caisse, gestion du social aux islamiques. Algérie ? Arabisation à fond la caisse pour éradiquer le souvenir même de l’infect colonisateur, gestion du social aux religieux.

 

 

Vous avez repéré les termes de l’équation ? Le clan au pouvoir (MOUBARAK et sa famille, BEN ALI et sa femme, la redoutable LEÏLA TRABELSI et toute sa parentèle, une clique de généraux puissants et BOUTEFLIKA qui leur sert de faux-nez) vit sur le tas d'or qu'il a piqué, achetant ici et là les bonnes volontés influentes et utiles ;  la population, pour l’essentiel, croupit dans la misère et le chômage ; l’Islam progresse, prospère, croît et embellit sur le fumier du social, négligé par le pouvoir.

 

 

Maintenant regardez les « quartiers » français. Ôtez le clan prédateur de l’équation, reste quoi ? L’Islam d’un côté, de l’autre, la misère et le chômage. Ajoutez à l’équation la guerre israélo-palestinienne : MOHAMED MERA est une exception du fait qu’il passe à l’acte, c’est le moins qu’on puisse dire.

 

 

Mais le sentiment anti-français qui l’animait, la motivation qui était la sienne, pensez-vous qu’ils demeurent une exception, dans nos banlieues ? L'identification aux Palestiniens comme victimes est largement répandue. Et imaginez maintenant cette misère chômeuse, trafiquante et islamisée avec des kalachnikovs dans les mains. C’est juste une image. J’espère.

 

 

C’est sur ces entrefaites (tiens donc !) qu’on apprend, ces derniers jours, que le Qatar, qui a déjà acheté, entre beaucoup d’autres, le P.S.G., a proposé au gouvernement de créer un fonds d’investissement qui serait là pour aider des jeunes des banlieues (d’origine essentiellement maghrébine) à créer leur entreprise. Le dit gouvernement s’est empressé d’accepter, en précisant évidemment qu’il serait présent dans le financement pour contrôler. Mon oeil !

 

 

Sans même parler des prêches dans les mosquées le vendredi, est-il vrai que les responsables politiques français, nationaux et territoriaux, laissent des « associations » plus ou moins confessionnelles s’occuper des populations « issues de l’immigration » ? Oui ou non ? Une petite subvention par-ci, on ferme les yeux par-là ? Que croyez-vous qu’il arrivera, à la longue ?

 

 

Et monsieur HARLEM DESIR (avec ses congénères prêcheurs stipendiés de la diversité, de la mixité sociale, du « métissage » et de la tolérance) s’indigne (le mot est faible) qu’un politicien français « droitise » son discours et récupère des idées du Front National.

 

 

Ces idées ne sont celles du Front National que parce qu’une portion non négligeable de la population française « de souche » a l’impression, en certains lieux, de ne plus être chez elle. Car le Front National n’existe que parce qu’il a une clientèle : toute demande suscite une offre qui se propose de la satisfaire. C’est la loi du marché.

 

 

Maintenant, prenez un politicaillon – mettons qu’il s’appelle JEAN-FRANÇOIS COPÉ – qui désire progresser en direction du pouvoir et qui, pour cela, a besoin d’occuper un poste-clé au détriment de son principal rival – mettons FRANÇOIS FILLON. « Ah, FILLON me grille la politesse en proclamant le nombre de ses soutiens UMP ? Puisque c’est comme ça, je me mets « au centre du débat » (pour parler comme les « journalistes ») en claironnant sur le thème ». Car il ne s’agit que de rassembler des voix sur son nom. Pas de résoudre un problème.

 

 

Mais cela ne veut dire en aucun cas que le problème n’existe pas.

 

 

Voilà ce que je dis, moi.