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jeudi, 11 octobre 2012

VOUS AVEZ DIT "ISLAMISATION" ?

Pensée du jour : « Publicité : j'étais chauve, et je le suis resté, grâce aux pastilles de menthe ».

ANDRÉ ISAAC, dit PIERRE DAC

 

Permettez-moi, surtout si vous avez des objections, de mettre un mot sur cette réalité qui vient : entreprise d'islamisation. Regardez la folie qui s'empare de certains au seul ouï-dire d'une saloperie de petit minable film anti-musulman (qui l'a vu ?). Regardez la fatwa renouvelée contre SALMAN RUSHDIE. Regardez l'effet boeuf produit par les caricatures de Mahomet. Regardez l'effet du sort indigne des Palestiniens sur les voisins d'Israël (je ne parle même pas des ennemis). Regardez ce qui se passe au Mali.

 

 

Comparez maintenant la longueur des robes des femmes en Egypte ou en Tunisie en 1960, avec ce qu'elles sont devenues en 2012 (on pourrait aussi parler de la France, et de l' « idée » que plus grand monde ne s'en fait, coucou DE GAULLE). Regardez la douceur extrême du salafiste tunisien moyen, qui ne se met qu'à quinze pour passer à tabac un touriste qui n'entre pas dans les cadres ou pour saccager un cinéma projetant des films "blasphématoires".

 

 

Je ne connais pas monsieur Ramadan, mais regardez le sort indigne qu'il fait au pain au chocolat. J'arrête ici une litanie de faits cohérents et convergents qui pourrait continuer. Est-ce paranoïaque, de mettre tous ces faits bout à bout ? Suis-je « islamophobe » ? Je récuse par avance, totalement, cette allégation.

 

 

Je me dis qu'il y a quelque part des rats vigilants qui grignotent méticuleusement toutes les miettes que des pays occidentaux exténués, ayant perdu l'appétit, n'ont même plus l'envie de ne pas laisser tomber de leur table. Des rats qui cherchent à intimider jusqu'à la peur les populations des pays démocratiques (relisons Chlorophylle contre les rats noirs, la belle BD de MACHEROT) ? Un jour, les rats n'hésiteront pas à monter se servir directement dans les assiettes.

 

 

Tout ça en prenant appui sur l'interdiction que les démocrates s'imposent à eux-mêmes de ne pas nommer crûment, nûment, sèchement, directement les choses, sous le prétexte de ne pas « stigmatiser toute une part de la population, cliver la république une et indivisible, discriminer sur une base religieuse » ?

 

 

Moi je dis que l'euphémisme est capable de tuer. C'est l'arme du masochiste, vous savez, le pistolet qui troue l'oeil de celui qui vise. Et son cerveau, pour faire bonne mesure. Ce manège donne tous les péteurs de trouille politique, en France, qui, sous prétexte de ne pas donner des armes aux islamistes radicaux, livrent sans combattre, et depuis les années 1980, les banlieues aux « associations musulmanes » et l'enseignement de l'arabe aux « associations musulmanes » (presque plus de profs d'arabe dans l'enseignement public).

 

 

La France a choisi de se coucher (devant le Qatar, qui achète les morceaux de banlieues défavorisées que lui abandonne le gouvernement, mais aussi devant tous les responsables des « associations musulmanes » qui lui susurrent à l'oreille ce mensonge qu'ils sont à même de bien "encadrer leurs ouailles", à condition, bien entendu, qu'on les laisse faire et qu'on leur alloue quelque subvention). Les autres ne vont pas se priver de lui marcher dessus. Ils seraient bien bêtes de ne pas en profiter.

 

 

L'Islam actuel est le début d'un problème. Le 11 septembre 2001 a inauguré une ère de conflit. Et c'est très curieux : moi qui ne suis pas chrétien (bien que de culture catholique, mais je n'ai pas jeté le bébé avec l'eau du bain, il aurait fallu me décerveler, et je chante même parfois : « Chez nous soyez reine, nous sommes à vous, Régnez en souveraine, Chez nous, chez nous. Soyez la Madone, qu'on prie à genoux, qui sourit et pardonne, chez nous, chez nous », juste parce que ...), je suis blessé par la haine islamiste.

 

 

L'Islam ne dispose pas d'un Pape : il n'y a pas d'excommunication chez les musulmans. L'Oumma, c'est la communauté de TOUS les musulmans. Moi, qui suis si primaire, j'en conclus, sans doute très bêtement, que, dans ces conditions, dénoncer une "tendance" (radicale, intégriste, wahabite, salafiste ...) de l'Islam, c'est dénoncer TOUT l'Islam.

 

 

Certes, ce sont des musulmans qui vous disent que le terrorisme, le djihad, la destruction des tombes des saints soufis, ce n'est pas l'Islam. Mais qu'est-ce que j'en peux croire ? Mystère. Comment faire le départ entre le croyant pieux et pacifique et l'illuminé prêt à se ceinturer d'explosifs ? Et boule de gomme. L'Oumma règne au-dessus de tout. La communauté de tous les musulmans. J'ai de plus en plus tendance à penser que l'Islam est un bloc. Ou plutôt, peut-être, disons qu'il y a, vivace dans tout l'Islam, le sentiment de constituer un bloc (soudé par les cinq piliers : chahada, hadj, zakat, çalat, jeûne du mois de ramadan). L'Oumma, quoi.

 

 

Sans vouloir me donner trop d'importance, pour que j'aie ce sentiment, il doit bien y avoir une histoire de civilisation, ma parole. L'euphémisme est la naïveté du bien-pensant qui se donne une généreuse bonne conscience face à l'intolérance (prenez et mangez, la formule est sans droits d'auteur). Mais c'est le même bien-pensant qui croyait aux emprunts russes avant 1917.

 

 

La langue de bois ("les Françaises et les Français") et l'euphémisme ("non-voyant" pour "aveugle", "personnes" pour "Arabes") sont les brèches dans lesquelles s'engouffre la brutalité prochaine du monde réel. L'intégration des "minorités" dans la communauté nationale ne saurait en aucun cas passer par l'occultation dans le langage de leurs infirmités ou de leurs tares. Franchement, elle n'est pas bien tapée, cette phrase ?

 

 

« Si les signes vous fâchent, ô combien vous fâcheront les choses signifiées ». Ce n'est pas moi qui le dis, c'est RABELAIS (Tiers Livre, 20). La lâcheté de l'euphémisme, avoir peur de dire les choses telles qu'elles sont, c'est commencer à mentir et à se coucher. C'est déjà avoir la trouille. Et c'est lancer un boomerang : les "choses signifiées", c'est le monde réel. Or le réel, il vous reviendra forcément dans la figure.

 

 

Réfléchissez à ce qui s'est passé tout récemment. L'Islam vient de réussir le tour de force d'occuper tous nos médias pendant une bonne quinzaine de jours. Une façon comme une autre de déclencher une opération d'occupation des esprits, ne pensez-vous pas ? Toujours la même logique publicitaire (« Parlez de moi », car je dois rester impérativement « au centre du débat »).

 

 

Mais ce n'est plus ici un petit SARKOZY qui se met au centre, ce n'est plus les « jouets par milliers» du Père Noël, c'est du SARKOZY djihadiste, un Père Noël de communication de masse, avec sa hotte coranique tirée par ses rennes salafistes. Demandez aux mains coupées du Mali ce qu'elles en pensent, des fascistes tarés qui font régner la terreur. Ne doutons pas que, pour certains, c'est avant tout un produit d'exportation.

MAIN COUPEE.jpg

LIBERATION DU 8 OCTOBRE 2012 

 

Alors que faire, docteur ? Le seul truc qui reste, c'est, pour les gens qui causent dans le poste, de faire croire au bon peuple, le "vulgum pecus", qu'ils sont en mesure de lutter (pour la défense des « valeurs », soyons-en sûrs) contre la montée de la méfiance, de l’intolérance, du racisme et de la haine, en assurant la communauté juive, par exemple, qu'il est hors de question de ne pas la défendre contre toute agression (suivez mon regard, n'est-ce pas, HOLLANDE ?). A moins qu'on n'ait un intérêt tactique, au contraire, à attiser le feu.

 

 

Vous avez compris pourquoi, aux yeux de tant de gens de la gôche généreuse, JEAN-FRANÇOIS COPÉ est l’homme à abattre ? Et vous avez compris pourquoi la « doctrine politique » de JEAN-FRANÇOIS COPÉ comprend le pain au chocolat pendant le ramadan ? Je ne veux pas plus de HOLLANDE que de COPÉ.

 

 

COPÉ, je n'aime pas le monsieur, c'est certain, mais je n'aime pas davantage les âmes vertueuses dont le poil se hérisse quand on touche aux « droits de l’homme », à condition que cet homme soit « de couleur » (puisque le blanc est ce pelé, ce galeux, d'où nous vient tout le mal), comme des rats prêts à la moindre occasion à bondir du fond de leur fromage, pour hurler des comptes qu’ils n’auront jamais fini de régler. Les âmes vertueuses (qui n'ont de vertueux que le discours doucereux et émasculé) n'ont pas fini de mentir et d'aboyer. Pauvres de nous.

 

 

Voilà ce que je dis, moi.

 

 

FIN (jusqu'à la prochaine occasion)

 

jeudi, 05 avril 2012

BOUALEM SANSAL CONTRE L'ISLAMISME

Là commence l’errance du frère aîné, qui veut refaire tout le père-iple du père, parce qu’il veut comprendre. Comprendre qui c’était, comment il a fait pour devenir ce qu’il fut, rouage dans une machine à exterminer pour commencer, pour finir « cheikh » respecté dans un minuscule bled algérien, où il est finalement massacré.

 

 

Le livre n’est pas seulement raté parce qu’il est « à thèse », mais aussi à cause de la forme de « journal » que l’auteur a choisie : le frère aîné, doué et brillant, rédige le journal de sa quête à la recherche du père dans une langue très maîtrisée ; mais le cadet, qui a failli virer voyou, en tenant lui-même son journal, ne peut espérer fournir au lecteur des outils d’analyse un peu sophistiqués, sous peine que le récit perde totalement en crédibilité : son niveau d’instruction l’interdit. Il en reste à l’instinct, aux réflexes primaires.

 

 

Ce qui manque donc au livre, pour devenir satisfaisant, c’est un point de vue englobant, plus élevé, capable d’entrer dans la question avec un peu de subtilité et d’intelligence. C’est tout à fait regrettable, car du coup, le récit reste à l’état de rudiment.

 

 

L’aîné, qui découvre la Shoah, a mené un recherche jusqu’au bout, pour « comprendre », comme dit le commissaire du quartier, Com’Dad, une recherche qui l’a conduit au suicide par asphyxie aux gaz d’échappement dans son propre garage. Il doit, comme il dit, « payer sans faute », pour son salaud de père.

 

 

Il faut bien dire que l’exposé de la découverte du nazisme du père par le fils a quelque chose de terriblement scolaire. L’auteur nous inflige ce que tout le monde sait sur des pages et des pages, et ne craint pas de donner l’impression d’un cruel ressassement.

 

 

Là où le récit acquiert de la force, à peu près au centre du livre, c’est quand Rachel explique la logique des nazis « de l’intérieur », comme un processus industriel rationnellement mis en place et en œuvre. L’examen froidement méthodique des capacités respiratoires d’un bébé et d’un adulte pour calculer les quantités de gaz « zyklon b » et le temps qu’ils mettront à mourir dans la chambre à gaz a quelque chose d’hallucinant, et pour tout dire, de très « culotté ».

 

 

Mais la thèse de BOUALEM SANSAL est découpée à la hache : que ce soit en Algérie ou dans les banlieues françaises, les islamistes djihadistes préparent pour l’humanité un système comparable à celui que les nazis ont fait subir au peuple juif, aux tziganes et à toutes sortes de « dégénérés » et d’ « Untermenschen ».

 

 

L’équation « islamistes = nazis » est aussi carrée que ça. Ce que confirme BOUALEM SANSAL lui-même, interviewé sur Youtube ou Dailymotion. On en pense ce qu’on veut évidemment. Par exemple, en Tunisie, RACHED GHANNOUCHI, le chef du parti islamiste Ennahda, a annoncé qu’il renonçait à inscrire la charia dans la constitution. En Egypte, ce n’est pas gagné, loin de là.

 

 

En tout cas, ce qui est clair, ce qui est sûr, c’est que, dans de nombreux pays musulmans, et à un moindre degré dans certaines banlieues françaises, des individus fanatiques, des groupes de musulmans extrémistes s’efforcent de grignoter du terrain jour après jour sur le territoire de la République. Et je n’ai qu’à moitié confiance, pour ce qui concerne la France, dans un gouvernement quel qu’il soit pour faire face au problème.

 

 

S’il y a un problème, ni MITTERRAND, ni CHIRAC, ni JOSPIN, ni SARKOZY ne l’ont résolu. Et ça fait trente ans que ça dure. Ça a commencé quand l’Etat français a démissionné de ses responsabilités en abandonnant la gestion « sociétale » (religion, activités culturelles ou sportives, etc.) des populations musulmanes aux « associations ». C’est-à-dire aux musulmans eux-mêmes. Les gouvernants auraient voulu entretenir un bouillon de culture anti-français, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Appelons ça de la lâcheté, et puis n’en parlons plus.

 

 

Et Monsieur NICOLAS SARKOZY a la mirobolante idée de fusionner les Renseignements Généraux et la DST pour faire la DCRI (donnée à son pote SQUARCINI) en même temps que des économies, deux services qui n’avaient ni la même finalité, ni le même mode de fonctionnement, ni la même « culture ».

 

 

Cela donne la catastrophe policière du groupe dit « de Tarnac », et cela donne la catastrophe policière et humaine de MOHAMED MEHRA, à Toulouse et Montauban. Encore bravo. Au fait, pourquoi le tireur d’élite a-t-il reçu l’ordre (on ne fait pas ça sans en avoir reçu l’ordre exprès) de viser la tête ? Est-ce que ça ne serait pas pour l’empêcher de parler ?

 

 

Voilà ce que je dis, moi.

 

 

 

mercredi, 04 avril 2012

UN ALGERIEN JUGE LES ISLAMISTES

Je viens de lire Le Village de l’Allemand, de BOUALEM SANSAL. Pourquoi, me dira-t-on ? Eh bien l’occasion s’est présentée lors d’un précédent article au sujet de l’Islam. On trouve sur Internet un certain nombre de vidéos. J’ai visionné à tout hasard une interview de l’auteur, à propos de cet ouvrage, paru en 2008.  

 

 

Le journaliste lui demandait s’il n’exagérait pas en faisant dans son livre un parallèle strict entre les islamistes algérien des GIA et les nazis des camps de la mort. L’auteur répond par la négative : il voit dans le projet des musulmans les plus radicaux (les « djihadistes ») se profiler une vision totalitaire de la société.

 

 

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J’ai voulu en avoir le cœur net, en lisant le bouquin. Intuitivement, j’ai tendance à lui donner raison (voir le prêche plein de bonnes intentions totalement inopérantes (« nous devons nous maintenir vigilants ») d’ABDELWAHAB MEDDEB dans Libération du 2 avril, où il prononce lui-même le mot de « totalitaire », sans être forcé).

 

 

Ceci n’est pas exactement une note de lecture, et pour une raison simple : sur le plan romanesque, le livre est assez raté, alors que, par son sujet, il pose une question grave.

 

 

Comme bien souvent, quand un romancier se lance dans un livre « à thèse », le résultat est littérairement décevant, quand il n’est pas carrément nul. L’art fait toujours (ou presque) mauvais ménage avec la démonstration. Et aussi avec le militantisme. Car Le Village de l’Allemand (2008, disponible en Folio) est un roman « engagé ».

 

 

L’auteur s’insurge en effet, très fortement, contre l’infiltration de « guerriers » de l’Islam dans les banlieues françaises, depuis un certain (?) nombre d’années. On ne peut pas lui donner complètement tort. MARINE LE PEN a évidemment tort de souffler sur les braises des antagonismes, mais il y a de la vérité quand elle parle de « fascisme vert ».

 

 

Oui, il y a des « fascistes verts » en France. Que leur nombre (très faible) fasse « courir un risque à la République », c’est un fantasme d’une autre paire de manches, dont je me garderai de franchir le pas (comme dirait le Maire de Champignac). Mais on ne peut nier qu’il y a en France, aujourd’hui, des fanatiques.

 

 

Leur objectif est d’étendre leur emprise à visée totalitaire sur des parties de la population, disons pour aller vite, « d’origine maghrébine ». Ils se considèrent comme des soldats en guerre contre la civilisation européenne. J’en reparlerai prochainement.   

 

 

Alors le bouquin de BOUALEM SANSAL, maintenant. Rachel et Malrich sont deux frères, nés de mère algérienne et de père allemand. Aïcha Majdali, du village d’Aïn Deb, a épousé Hans Schiller. Rachel est la contraction de Rachid et d’Helmut ; Malrich, celle de Malek et Ulrich. La vraisemblance de tout ça est relative, mais enfin bon.

 

 

Le père pourrait s’appeler le père-iple, tant sa trajectoire est compliquée, avant de débarquer dans ce tout petit patelin. Il fut officier SS, en poste dans différents camps de la mort. A la Libération, il suit une filière compliquée d’exfiltration des anciens nazis, qui passe par la Turquie, l’Egypte, et qui l’amène en Algérie, où il rendra quelques « services », avant d’être remercié et de prendre une retraite bien méritée, sous le nom de Hassan Hans, dit Si Mourad. Bon, pourquoi pas, après tout ?

 

 

L’action du bouquin se passe pendant la sale guerre que se livrent le gouvernement algérien et les islamistes du GIA (60.000 à 150.000  morts selon les sources). C’est dans cet affrontement que le couple arabo-allemand est massacré, dans une tuerie collective nocturne. Rachel fait le voyage, et tombe sur les papiers laissés par son père.

 

 

Voilà ce que je dis, moi.

 

 

J’ai essayé de faire court, mais ça finit demain.