lundi, 21 novembre 2022
CLÉ DE MOTIVATION
Ce n'est pas moi, hélas, qui ai pris cette photo (sur laquelle, par-dessus le marché, je me suis bassement permis d'intervenir). Toutes mes excuses à l'auteur.
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mercredi, 13 juillet 2022
À CAUSE DES RATS
Le texte : « A. cause des Rats ne. mettez pas de manger dans les poubelles. pendant La. journée S.V.P. ». Texto !
129, rue Cuvier, en 1969, photo ©D.R.).
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mercredi, 29 juin 2022
SAUTONS SOUS LA PLUIE
« I'M JUMPING IN THE RAIN !!! »
HENRI CARTIER-BRESSON.
MARTIN MUNKACSI.
ELLIOTT ERWITT.
RICHARD AVEDON.
***
Allez ! Du jarret !
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jeudi, 17 mars 2022
UN TRÈS JOLI PAPIER PEINT
Photo de Marcos Quinones (1987). Le dessin qu'on voit derrière ce vitrailler du quai Fulchiron, et qui mérite que les amateurs de "curiosa" le regardent d'assez près pour en goûter les détails intéressants, figure depuis cette époque, on n'en doute pas, sur le très beau vitrail commandé par un client soucieux de mettre du piment dans la décoration de son intérieur.
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vendredi, 05 novembre 2021
JULES SYLVESTRE, PHOTOGRAPHE ET LYONNAIS
En farfouillant dans le riche "Fonds Sylvestre" de la Bibliothèque Municipale de Lyon, j'ai fini par me faire des réflexions, évidemment, sur la façon des faire des photos, sur la manière de choisir un sujet, un angle, une lumière, une distance, etc. Mais j'ai aussi et surtout découvert une collection de photos difficilement surpassable pour qui veut se faire une idée des transformations que la ville a connues — et bien souvent subies à son corps défendant — au cours de la seconde moitié du XIX° siècle et de la première du XX°.
J'ai vite appris que faire le distinguo entre les photos dont Sylvestre était l'auteur et celles qu'il avait rachetées pour faire partie de son fonds n'est pas toujours facile. Car les fiches de la BML sont parfois surprenantes, qui présentent Sylvestre comme l'auteur de photos prises circa [= ca] 1860, alors qu'il est né en 1859. Le photographe au berceau, quoi !!!
Un exemple de notice de la BML, livré sans autre modification que la police de caractère.
Soit il y a erreur sur l'attribution, soit (pourquoi pas ?) Sylvestre a pris, plus tard, un cliché du verre positif (c'est comme ça, à tort ou à raison, que je comprends "d'après calotype"). Il faut savoir que Jules Sylvestre, quand il a été solidement établi, a collectionné un grand nombre de photographies de ses contemporains et prédécesseurs, et que la BML ne fait pas toujours la distinction entre les clichés pris par Sylvestre en personne et ceux qu'il a achetés au cours de son existence. Le tout est fondu dans le « Fonds Sylvestre ». Bon, mieux vaut le prendre à la rigolade, le problème est modérément regrettable et il ne faut pas trop chinoiser. Je suis quand même heureux, par exemple, que les photos de Louis Froissart (j'en ai déniché une cinquantaine dignes d'intérêt) apparaissent sous le nom de celui-ci, quoiqu'appartenant au "Fonds Sylvestre".
Le photographe a installé son magasin, son laboratoire, peut-être son domicile et semble-t-il une salle de projection non loin de la préfecture, à l'angle de la rue de Bonnel et du quai Augagneur. L'édifice ne manque pas d'originalité, comme on peut le voir ici. La photo est de 1962, nous disent les Archives Municipales de Lyon. On peut voir dans le fond un bout du toit de la préfecture.
En 1962, venant du quai Lassagne, je passais dans le coin une fois par semaine pour faire un peu de sport rue de l'Epée après avoir fait une halte indispensable au 39 cours de la Liberté, et je dois avouer que je n'ai jamais fait attention au curieux décor ... qui n'allait pas tarder à disparaître. Car l'îlot défini par les rues Pravaz et Bonnel (N/S) et par le quai et le cours de la Liberté (E/O) devait laisser place à un jardin auquel on donna le nom du brillant et fameux Résistant Charles Delestraint, mort en déportation.
Au cours de mes déambulations photographiques dans le fonds Sylvestre, je n'ai quasiment pas trouvé de photo signée de sa main en direct sur le verre. Une exception remarquable : les funérailles de Sadi Carnot, assassiné à Lyon en 1894. Cela fait un peu photo officielle, car le cliché était sans doute destiné à une large diffusion, quand on observe la calligraphie soignée : « Les funérailles de Carnot — Sylvestre ».
C'est d'ailleurs l'occasion de redire tout le mal que je pense des tirages de Guy Borgé, qui dans tout son travail donne la priorité absolue à l'impression de fondu sur la précision du trait. Regardez plutôt.
Je pourrais souligner mon point de vue en comparant quelques détails après grossissement, mais je préfère conclure avec deux beaux tirages. Le premier, qui est de 1887, montre ce qui était alors l'Ecole de Médecine. Ce n'était plus la Médecine, mais les Lettres qu'on y enseignait quand j'ai commencé à fréquenter ce bel établissement quelque quatre-vingts ans plus tard (faites le calcul et tirez-en les conclusions que vous voulez). Je trouve géniale l'idée de placer l'appareil très bas pour saisir toute la largeur pavée du quai Claude Bernard, et j'apprécie en particulier le piqué précis de l'image.
Le second représente ce qui deviendra plus tard la place Benoît-Crépu, après démolition de quelques bâtisses. Auparavant, l'endroit s'appelait Port-Sablé, ne me demandez pas pourquoi. L'image me paraît belle par l'équilibre des lumières et des ombres. Et puis je dois dire que les étais visibles et la façade couverte d'affiches ne sont pas pour rien dans l'affection que je porte à cette photographie présentée comme l'œuvre de Jules Sylvestre.
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dimanche, 24 octobre 2021
UNE PHOTO PARFAITE
Photo trouvée sur le site de la Bibliothèque Municipale de Lyon, sous le titre :
« Escalier menant au bas-port du Rhône ».
Une plaque de verre de format 13 x 18 cm. appartenant au fonds "Jules Sylvestre" de la BML. Pas d'autre information.
Rien sur l'auteur de l'image. Rien sur l'époque ou la date du cliché, à part un pauvre [19..?]. Rien sur l'emplacement exact de ce chef d'œuvre architectural digne des jardins d'un château de la Loire. Un chef d'œuvre photographique aussi, non seulement par le cadrage, mais aussi par le choix du moment, avec sa luminosité savamment diffuse.
Une question. Où est-on ? Spontanément, je dirais volontiers : en dessous de la place Tolozan. Rien de sûr, évidemment. Autre question : quel urbaniste criminel a établi les plans d'un projet qui incluait la destruction d'une telle merveille ?
Contrairement à ce que prétend une publicité imbécile entendue sur les ondes hertziennes, le BEAU n'a pas toujours raison.
***
Note : après quelques vérifications, il semble impossible de situer cette architecture au niveau de la place Tolozan. Le mystère reste entier.
19:39 Publié dans FAÇON DE REGARDER, LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, le rhône, bibliothèque municipale de lyon, b.m.l., jules sylvestre
dimanche, 17 octobre 2021
RENÉ LANAUD, PHOTOGRAPHE
Cette photo a été prise rue Saint-Jean le 10 novembre 1991. Quand je suis tombé dessus sur le site de la B.M.L., j'ai eu la surprise de reconnaître l'une des personnes présentes à l'image. Car on est au 29, rue Saint-Jean (maison Le Viste), là où un nommé Avon a fondé la librairie Diogène en 1974. C'est justement lui qu'on voit, dix-sept ans plus tard, installé dans son fauteuil dans son attitude favorite, devant le magasin à profiter du soleil de novembre. Je doute (je peux me tromper) que René Lanaud ait su exactement quelle figure de la librairie lyonnaise d'ancien il immortalisait ainsi : il faut avoir connu Avon.
Avon avait une conception tranquillement épicurienne de l'existence. En affaires, il était direct et redoutable : « Je suis ardéchois », avouait-il en guise d'explication. Sa barbe dense et proliférante devait être pour quelque chose dans l'"explication". Cela ne m'a pas empêché [j'ai eu cette chance], juste à l'ouverture de son échoppe (ce n'est que plus tard que c'est devenu une "entreprise"), de lui acheter pour une somme outrageusement modique les Œuvres Complètes d'Alfred Jarry.
C'était l'édition 1948 de René Massat (Fasquelle et Kaeser), et en tirage de tête s'il vous plaît (N°F22 sur "grand vélin filigrané Renage"). Une belle édition toujours méprisée par le cercle des Vestales du Collège de 'Pataphysique, qui veillent hargneusement sur les mânes du père du Père Ubu, et qui persistent à coller des guillemets à "complètes" au prétexte l'inventaire des œuvres et l'établissement des textes manquent de sérieux. Même si ces cerbères n'ont pas entièrement tort, et qu'il faut leur reconnaître une grande rigueur, leur susceptibilité au sujet de tout ce qui concerne Alfred Jarry montre tous les symptômes de la maladie sectaire.
En 1974, M. Avon débutait à peine, il n'était sans doute pas au courant des prix du marché et il essayait de mettre un peu d'ordre dans la masse de livres qu'il avait achetés pour inaugurer son commerce. A sa décharge, il faut ajouter que quatre des huit volumes avaient subi une très vilaine reliure d'amateur, dotée de quatre "faux nerfs", viles boursouflures comme des cicatrices mal soignées, du plus mauvais effet. M. Moura, le relieur de la rue Sala à qui j'avais confié la tâche de réparer les dégâts, avait fait une mine apitoyée.
La maison s'est bien rattrapée ensuite : il m'est arrivé d'assister à une vente aux enchères où le successeur d'Avon, un barbu plus falot mais aux puissants moyens, devenu une sorte de terreur sur la place de Lyon, a gardé d'un bout à l'autre de la vente la main levée, au point de rafler l'intégralité des lots (ou presque : le commissaire priseur a dû lui en vouloir, car plus personne n'osait enchérir contre lui).
Rue Saint-Jean, en face de "Diogène", sévissait J.P.C., un moustachu caractériel qui vendait d'occasion, aux clients dont la tête lui revenait, des disques de jazz (c'était l'époque des vinyles), en particulier des exemplaires du service de presse, reconnaissables à l'encoche que l'éditeur y découpait dans un des angles supérieurs. Je n'ai jamais su sur quels indices il s'appuyait pour refuser mordicus de vous délivrer quelque petit trésor dissimulé sur les rayons du bas.
Aux dernières nouvelles, je me suis laissé dire que la librairie Diogène a des soucis avec le propriétaire des murs : il semblerait que le loyer exigé soit soumis à la même scandaleuse logique spéculative que celle qui, après avoir failli détruire le Café de la Cloche (rue de la Charité), a jeté dehors la pizzeria Carlino (rue de l'Arbre-Sec), au grand dam de Carlino lui-même, de ses amis et de la foule des amateurs qui fréquentaient le lieu. J'aime à penser que, si Avon était encore aux manettes, on aurait droit à un beau spectacle bien "musclé" entre le propriétaire et son locataire.
Je me dis qu'il est loin, à Lyon, le temps où un père de famille nombreuse au revenu somme toute modeste avait malgré tout les moyens de loger sa smala entière dans les 300m² d'un superbe appartement du quai Lassagne où il pouvait se donner des airs de grand bourgeois, sur le parquet "Versailles" et sous un plafond à 4,2 mètres, où le thermomètre en hiver avait du mal à dépasser le seuil des 14°C à hauteur d'homme.
Voilà ce que je dis, moi.
09:00 Publié dans FAÇON DE REGARDER | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, rené lanaud, lyon, vieux lyon, quartier saint-jean, rue saint-jean, librairie diogène, avon libraire, moura relieur, alfred jarry, bibliothèque municipale de lyon, numelyo, photographes en rhône-alpes, jarry oeuvres complètes rené massat, oeuvres complètes éditions fasquelle kaeser, café de la cloche rue de la charité, pizzeria carlino rue de l'arbre-sec, collège de pataphysique, père ubu
samedi, 16 octobre 2021
RENÉ LANAUD, PHOTOGRAPHE
René Lanaud, 1921-2007.
Ektachrome fait des merveilles, mais le regard du bonhomme n'est pas mauvais non plus, ainsi que les circonstances. Vu le dessin assez particulier de l'arête montagneuse, je pense qu'il n'y a pas besoin de préciser le lieu de prise de vue.
09:00 Publié dans FAÇON DE REGARDER | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, rené lanaud, lac du bourget, aix les bains, dent du chat, kodak ektachrome
mercredi, 06 octobre 2021
PARLONS PHOTOGRAPHIE
Fouiner dans le patrimoine photographique déposé à la Bibliothèque Municipale de Lyon, c'est diablement intéressant. Principalement parce qu'on ne cesse d'apprendre toutes sortes de choses sur la ville de Lyon (et parfois lieux circumvoisins). Mais aussi parce qu'on découvre dans ces archives la façon dont toutes sortes de gens armés d'un appareil photographique portent leur regard sur leur cité. Et puis il arrive, dans un détour du défilement des images, que certaines anomalies apparaissent, à peine dissimulées dans un recoin inaperçu. Ainsi, en parcourant les richesses du "Fonds Sylvestre" (Jules Sylvestre, 1859-1936), je suis tombé sur un cliché qui a piqué ma curiosité : une automobile Hotchkiss conduite par un chauffeur coiffé d'un béret, sur fond de bâtiments en construction, circa 1930.
Là, on me dira ce qu'on voudra, mais c'est trop sombre.
La première curiosité se trouve dans la légende accompagnant la photo. Aucun doute sur la marque de l'auto et les bâtiments en construction : il s'agit bel et bien d'une Hotchkiss et de l'Hôpital de Grange-Blanche autour de l'année 1930. Toutes les occurrences sont d'accord. Là où un certain flou introduit une certaine incertitude, c'est que dans un cas on nous dit que c'est le véhicule officiel de la mairie de Lyon, que l'opérateur a immortalisé lors d'une visite d'Edouard Herriot sur le chantier, accompagné de l'architecte du projet, Tony Garnier ; et que dans un autre, on (j'ignore qui) fait de l'automobile la propriété de Tony Garnier.
Ici, un léger mieux : il y a une éclaircie.
La deuxième curiosité se situe dans le travail de laboratoire, d'où est sortie l'épreuve papier que le spectateur a aujourd'hui sous les yeux. Il se trouve qu'un certain Guy Borgé (1925-2013) est l'auteur d'une foule des tirages aujourd'hui en possession de la B.M.L. Je laisse au visiteur le soin d'apprécier ou non les choix effectués par le nommé Guy Borgé, aviateur et photographe, quelqu'un qui est censé avoir de bons yeux. Je me permets seulement de regretter que l'institution lyonnaise détienne trop peu d'originaux sortis directement du laboratoire de Jules Sylvestre en personne, tant la façon dont le tireur a conduit sa tâche me donne l'impression d'un ratage (j'ose le mot). Certes, on peut être esthétiquement séduit par le choix du sépia et l'effet ainsi produit par la diffusion de la lumière.
Alors là je dirai juste : y a pas photo !
Je regrette quant à moi que cet apparent avantage s'obtienne au détriment de la netteté et du "piqué". C'en est au point que lorsque je tombe sur une photo sépia, j'ai maintenant la tentation spontanée de l'attribuer à Guy Borgé, ce que confirme bien souvent la rubrique B.M.L. "Note à l'exemplaire". Ce n'est pas que les photos tirées par Borgé soient laides, bien entendu, mais j'ai fini par me demander si ce dernier ne souffrait pas de myopie, pour que dans leur immense majorité, ses tirages soient flous, jusqu'à rendre inidentifiables les traits des personnes photographiées. Haro sur Guy Borgé !
Et je me souviens de mes travaux photos confiés à M. Mortier, photographe unijambiste qui exerçait dans son magasin du centre de Sainte-Foy-lès-Lyon, surtout vers la fin de son activité, et que le sujet des photos qu'il me rendait avait tendance à s'estomper dans une sorte de "sfumato" qui n'avait rien de pictural.
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jeudi, 23 septembre 2021
QUE C'EST BEAU, LA STRUCTURE !
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lundi, 13 septembre 2021
BOÎTES AUX LETTRES DU MONDE D'AVANT
BOÎTES DE VILLE ET BOÎTES DES CHAMPS.
A lire sur la boîte :
« La [1°] levée de [Jeudi] est faite. »
« Nombre de levées : [1]. »
La petite annonce :
« Rames à vendre ».
Tout ce qu'on sait, c'est que la personne habite à Villeurbanne.
Toutes photos ©D.R.
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samedi, 04 avril 2020
PHOTOS DU CONFINEMENT
Le confinement n'a fait que développer et accentuer chez moi une pente naturelle : voir des choses intéressantes dans la banalité du décor le plus quotidien. Par exemple, je tiens (depuis 1980) de ma chère tante Marie-Thérèse, qui fut d'une piété impeccable et qui avait bon goût, un bénitier qui a ceci de particulier qu'y est figuré un tableau de Filippino Lippi (1457-1504), fils d'un curé dévergondé et peintre génial, Fra Filippo Lippi (1406-1469). On y voit une Vierge Marie agenouillée mains jointes devant un Jésus dodu et tout nu, et accompagnée d'un ange et de Saint-Jean Baptiste. Voici ce que ça donne quand la lumière se met à faire des siennes sur la surface curieusement modelée.
D'abord le thème de base.
A présent, les variations.
Les "artistes-plasticiens" à la mode d'aujourd'hui peuvent toujours s'aligner : la lumière et la réalité seront toujours les plus fortes.
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samedi, 01 février 2020
ŒUF AU VINAIGRE
Photo d'un œuf immergé depuis une demi-douzaine d'heures avec sa coquille dans un verre rempli de vinaigre de cidre.
Autre aspect du même, un peu plus tard.
Après vingt-quatre heures, ce qui reste de la coquille, singulièrement ramollie, mais aussi de sa couleur originelle, dont des doigts trop curieux n'ont laissé que quelques souvenirs.
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mercredi, 29 janvier 2020
2020 : QUELQUES PHOTOS, ENCORE ?
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lundi, 09 décembre 2019
FAÇON DE REGARDER
La Saône charrie beaucoup d'alluvions. Après la crue, il faut nettoyer la berge "au kärcher".
(Photo prise – "en plongée" – le 12 février 2018 à 17h 20.)
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dimanche, 08 décembre 2019
FAÇON DE REGARDER
Photo prise quelque part (peut-être une embouchure, mais de quel cours d'eau ?) en Bretagne en 1938, tirée d'un album de famille. La plupart des autres photos qu'on y trouve sont, y a pas à tortiller, de qualité "album-de-famille". Je veux dire : pas de quoi se relever la nuit pour la réussite esthétique.
Mais je trouve celle-ci remarquable à tout point de vue.
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samedi, 07 décembre 2019
FAÇON DE REGARDER
MON ARCON (temporain) ...
... OU MON CÔTÉ ZEN ?
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vendredi, 06 décembre 2019
FAÇON DE REGARDER
La géométrie urbaine contrariée par divers aléas de matière et de texture, mais ainsi impeccablement soulignée.
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jeudi, 05 décembre 2019
FAÇON DE REGARDER
Là, quelque part en Vanoise, nous avions joué à "Un, deux, trois, Soleil" ! Et la marmotte, gentiment et pas trop effarouchée, n'avait pas été trop regardante sur le respect des règles du jeu.
On dirait presque un exercice de peinture, vous ne trouvez pas ?
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mardi, 03 décembre 2019
FAÇON DE REGARDER
Au cimetière de Francheville (Rhône), autour du 15 novembre, en pensant à P.
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mardi, 26 novembre 2019
FAÇON DE REGARDER
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lundi, 25 novembre 2019
FAÇON DE REGARDER
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mercredi, 06 novembre 2019
COING OU INFORMATION ?
Je goûte modérément les morceaux dans la gelée.
***
Résumé d'un bulletin d'information sur une chaîne de radio culturelle (peu importent le jour et l'heure) :
1 – Le spectacle des actions et des discours des grands.
2 – Le récit des turpitudes de quelques-uns de ceux-ci.
3 – Les malheurs et les plaintes des petits.
Note : si l'on n'a aucun mal à s'entendre sur les "discours" des grands (ils passent beaucoup de temps à en faire et les médias à en rendre compte ; d'ailleurs, un discours, fût-il de Macron en majesté, est-il une information ?), il faudrait s'entendre au sujet de leurs "actions". S'agit-il d'actions "réalisées" (incontestables) ? De programmes ? D'intentions ? De parlote ? De déclarations ? De projets ? De communication ? Ce n'est pas précisé.
En tout état de cause, j'appelle ce genre de bulletin des "informations de basse densité". Tout ça manque de chair, mesdames et messieurs les journalistes. Attention : la réalité virtuelle n'est pas loin. On frise l'ontologie métaphysique, voire les entéléchies leibniziennes. Allez, un effort, je suis sûr que vous savez comment faire pour « donner du corps » et de la substance à ce que vous nous rapportez de l'état – bien concret et tout à fait matériel – du monde.
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dimanche, 27 octobre 2019
POURQUOI "OMBRE CHINOISE " ?
« Cette chronique ne cesse de se préoccuper de l'homme, de le poursuivre, de le piéger, de le traquer à travers l'apparence, de chercher à tracer son portrait éternel. Tout au moins son ombre chinoise ».
ALEXANDRE VIALATTE
Portrait éternel de l'homme. Tout au moins son ombre chinoise.
J'ignore (je veux ignorer : ce serait si facile de savoir) pour quelle obscure ou claire raison on qualifie de "chinoise" toute ombre rétroéclairée formant une silhouette sur un écran translucide.
Je me fiche éperdument de la réponse. Parce que, bien souvent, l'image, bizarre et attirante, pose une énigme : qui me dira, nom de diable, ce que ça représente ? Il faudrait au moins, pour cela, être entré dans le domicile.
Par exemple, j'ai pris nombre de photos des vitrines (angle Mail / Chariot d'Or) dédiées à des ateliers d'aveugles : je n'ai jamais pu faire le lien entre l'aveugle annoncé et l'image collectée.
Il reste que l'ombre chinoise, construite dans les rez-de-chaussée par une source lumineuse située au fond de la pièce, vous pose (pas toujours) une devinette.
L'image ci-dessus m'en pose une, et pas la première : j'ai pris dans cette baie vitrée bien des photos énigmatiques, au gré des changements d'installations. Je suis en paix : j'ai renoncé à expliquer les ombres chinoises que je croise dans la rue.
Parce que le décor de la vie des gens en ombre chinoise, quel merveilleux détour narratif pour l'imagination !
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vendredi, 25 octobre 2019
COMPOSITION DV86
MON ART (presque) BRUT (in situ).
Noter le graffiti (enfin, presque).
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