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jeudi, 08 mai 2025

LE PONT DE LA BOUCLE ...

... SOUS DEUX ASPECTS HAUTEMENT IMPROBABLES.

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PONT BOUCLE 1910.jpg

Photos prises en 1910 (peut-être par Jules Sylvestre ?), peu d'années après la construction (achevée en 1902, me semble-t-il). Le pont de la Boucle : le plus beau pont de Lyon, d'où l'on pouvait, appuyé à la rambarde, regarder les eaux puissantes du Rhône filer à toute vitesse vers le sud, et en recevoir l'impression saisissante de reculer. Je vous parle du temps d'avant que le barrage de Pierre-Bénite ne vienne "assagir" le sauvage.

Mais l'ouvrage a été détruit par d'innommables gougnafiers obsédés par l'absolue priorité qu'il était impératif de donner à la bagnole. Résultat : le rationnel pont Alphonse Juin et l'épouvantable trouée autoroutière de la Montée de la Boucle (à subir de préférence aux heures de pointe pour se rendre vraiment compte, et je ne parle pas des urgences destinées à l'Hôpital de la Croix-Rousse). En passant, une bonne partie du quartier Bissardon a été rayée de la carte.

Heureusement, l'excellent René Dejean, graphiste publicitaire de son état et amateur de photographie, a immortalisé l'ouvrage d'art avant sa disparition. Les diapositives qu'on trouve de lui sur le site de la B.M.L. n'ont pas toutes été débarrassées des impuretés. C'est dommage.

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Note : Au sujet de la Montée de la Boucle, le journal Le Progrès a rendu compte de l'accident arrivé à la structure de la chaussée, suite aux fortes précipitations récentes. Résultat, une jolie excavation qui a obligé les responsables à fermer la voie purement et simplement. Question ensuite posée par le quotidien : "Par où passe-t-on ?".

Judicieuse interrogation : côté montée Bonafous, j'ignore si les travaux sont terminés et si elle a rouvert à la circulation après la catastrophe du 13 avril 2020 (incendie, immeuble effondré, 22 appartements détruits). Quoi qu'il en soit, la capacité d'écoulement des véhicules et d'absorption du surplus est ici très limitée.

Côté Montée Saint-Sébastien, Bruno et Grégory (les "écolos" doctrinaires que les Lyonnais ont hélas portés au pouvoir) ont estimé, dans leur logique sans pitié pour les salauds d'automobilistes, que la bagnole était l'ennemi public n°1 (oui, je sais ce que j'ai écrit plus haut, mais la bagnole n'est-elle pas à la fois la pire et la meilleure des choses ?). Les pavés, depuis la décision, n'ont pas vu l'ombre d'un pneu d'automobile.

Les voies de communication qui restent ? Il y a bien sûr les points de fuite vers le nord (Caluire, Rillieux, Sathonay, etc.), mais ça ne vaut sans doute pas de tels détours. Alors ? Croix-Roussiens et Visiteurs ne disposent plus, pour l'ordinaire, que du boulevard de la Croix-Rousse, en direction (au choix) de la montée des Esses, du cours Général Giraud et, entre les deux, de l'étroite montée de la Butte, aux épingles à cheveux parfois acrobatiques en cas de croisement, et qui débouche vaille que vaille sur le quai Saint-Vincent.

Bref : c'est le caca.

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