xTaBhN

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 28 août 2025

OMBRE VAGUEMENT CHINOISE

ATELIER DUMENGE 2.JPG

J'avais beaucoup circulé en compagnie de mon appareil photo, il y a quelques années, dans les rues du plateau de la Croix-Rousse. En général, c'était à la nuit tombée. J'étais à l'affût de toutes ces silhouettes qui se découpaient, à travers toutes sortes de verres diversement dépolis, texturés, sablés ou autres,  sur un fond lumineux. La photo qui a servi pour fabriquer l'image ci-dessus représente la vue que l'on a de la rue sur un atelier consacré à je ne sais quels travaux. Ce qui m'a intéressé ici, en dehors des formes sombres projetées sur le verre par la lumière, c'est l'espèce de filigrane de nervures qui apparaît dans la matière même de la vitre. 

jeudi, 21 août 2025

LA JOIE DES FORMES SIMPLES

NIZIER PINACLE.jpg

Mais on peut aussi compliquer un peu.

photographie,lyon,église saint-nizier,pinacle

Ou bien encore faire subir à l'objet le si attendu « choc de simplification », cher à nos élites administratives et politiques.

photographie,lyon,église saint-nizier,pinacle,église saint-paul

Vous percevez l'odeur de sainteté, maintenant ?

samedi, 16 août 2025

LES ARCHITECTES DES FORMES SIMPLES

CARRE BIBLI .jpg

CARRE MORAND LES PONTS 1976.jpg

CARRE MORAND 1.jpg

CARRE POLY 9.JPG

CARRE POLY 10.JPG

Photos DR (1,2,3) et F.C. (4,5). Toutes les images ont été prises à Lyon (bibliothèque Saint-Jean, pont Morand - l'ancien et le nouveau, église Saint-Polycarpe).

vendredi, 15 août 2025

LES AVENTURES DES FORMES SIMPLES ...

... OU : L'ESPRIT DE L'ESCALIER.

CARRE 5.jpg

CLAVEL PIERRE 3 RUE DU BOEUF BALUSTRE BOIS TOURNE.jpg

CARRE 8.jpg

photographie,lyon,rue pouteau,la croix-rousse,vieux lyon

photographie,lyon,rue pouteau,la croix-rousse,vieux lyon

photographie,lyon,rue pouteau,la croix-rousse,vieux lyon

mardi, 12 août 2025

LA CASQUETTE DU BOULISTE

UN CHOIX CORNÉLIEN

CASQUETTE BLARD.jpg

casquette deville.jpg

CASQUETTE FERRARI.jpg

CASQUETTE FIGUIERES.jpg

CASQUETTE LAFAYETTE .jpg

CASQUETTE PLOCQ.jpg

dimanche, 15 juin 2025

L'ÉLÉPHANT A HUIT PATTES

FAIT PAS BON VIEILLIR !!!

2025 06 14 FOURVIERE CHUTE PIERRE .jpg

Titre du journal Le Progrès, 14 juin 2025.

ALORS, UNE PROPOSITION : FAISONS PLUS FORT QUE PARIS, QUI S'ENORGUEILLIT BÊTEMENT D' « ESPRIT OLYMPIQUE ».

INVERSONS LA COURBE DE LA GRAVITATION (comme aurait dit François Hollande), ET TRANSFORMONS NOTRE BASILIQUE EN VASQUE OLYMPIQUE : EN L'AIR !

FOURVIERE .jpg

Comme symbole de notre bonne ville de Lyon, n'est-ce pas que ça ferait riche, vous ne trouvez pas, monsieur Grégory Doucet ? Et je ne réclame aucun droit d'auteur !

jeudi, 08 mai 2025

LE PONT DE LA BOUCLE ...

... SOUS DEUX ASPECTS HAUTEMENT IMPROBABLES.

PONT BOUCLE .jpg

PONT BOUCLE 1910.jpg

Photos prises en 1910 (et pourquoi pas par Jules Sylvestre ?), peu d'années après la construction (achevée en 1902, me semble-t-il). Le pont de la Boucle : le plus beau pont de Lyon, d'où l'on pouvait, appuyé à la rambarde, regarder les eaux puissantes du Rhône filer à toute vitesse vers le sud, et en recevoir l'impression saisissante de reculer. Je vous parle du temps d'avant que le barrage de Pierre-Bénite (inauguré par Pompidou en 1967) ne vienne "assagir" le sauvage.

Mais l'ouvrage a été détruit par d'innommables gougnafiers obsédés par l'absolue priorité qu'il était impératif de donner à la bagnole. Résultat : le rationnel pont Alphonse Juin et l'épouvantable trouée autoroutière de la Montée de la Boucle (à subir de préférence aux heures de pointe pour se rendre vraiment compte, et je ne parle pas des urgences destinées à l'Hôpital de la Croix-Rousse). En passant, une bonne partie du quartier Bissardon a été rayée de la carte.

Heureusement, l'excellent René Dejean, graphiste publicitaire de son état et amateur de photographie, a immortalisé l'ouvrage d'art avant sa disparition. Les diapositives qu'on trouve de lui sur le site de la B.M.L. n'ont pas toutes été débarrassées des impuretés. C'est dommage.

photographie,lyon,le fleuve rhône,pont de la boucle,jules sylvestre,barrage pierre-bénitepont alphonse juin,montée de la boucle,quartier bissardon,caluire et cuire,rené dejean,

Note : Au sujet de la Montée de la Boucle, le journal Le Progrès a rendu compte de l'accident arrivé à la structure de la chaussée, suite aux fortes précipitations récentes. Résultat, une jolie excavation qui a obligé les responsables à fermer la voie purement et simplement. Question ensuite posée par le quotidien : "Par où passe-t-on ?".

Judicieuse interrogation, parce que la colline de la Croix-Rousse, c'est un peu une forteresse – ce qu'elle fut en effet pendant longtemps –, dont les voies d'accès pour les véhicules à moteur sont rares. En dehors de ces issues de secours, les accès sont assez escarpés pour permettre à tous les amateurs de pratiquer l'escalade le long de vrais rochers en pierre.

photographie,lyon,le fleuve rhône,pont de la boucle,jules sylvestre,montée de la boucle,quartier bissardon,caluire et cuire,rené dejean,barrage pierre-bénite,pont alphonse juin,bruno bernard,grégory doucet,métropole de lyon,mairie de lyon,élections municipales 

Côté Saône, la large montée des Esses, la tortueuse montée de la Butte (ci-dessus une des deux "épingles", derrière les "Subsistances"), le "balcon" du cours Général Giraud, qui aboutit, par la rue Terme, soit à hauteur de la passerelle Saint-Vincent pour le vulgum pecus, soit, si on est le 6, le 13, le 18 ou le taxi, sur Tobie Robatel et les Terreaux. La montée des Carmélites et les petites rues des pentes dégorgent au même endroit. Côté Rhône, la somme toute récente montée de la Boucle. Juste à côté, l'entrée de la tortueuse rue Eugène Pons, puis il faut se taper tout le cours d'Herbouville pour trouver la montée Bonafous.

Ah, évidemment, descendant la face sud de la colline, mais cette fois dans la partie "est" (la rue Terme est plutôt "ouest") : la montée Saint-Sébastien (la Grande-Côte étant hors-course depuis lurette). Et là, il y a un os. Car les écologistes doctrinaires qui ont en main les destinées de la Métropole et de la Ville sont partis en croisade contre l'automobile, frappant d'estoc et de taille dans les privilèges indécents accordés au moteur thermique, avec en ligne de mire la piétonnisation complète de la presqu'île (si, si, c'est dans les cartons). Oui, je sais ce que j'ai écrit plus haut, mais la bagnole n'est-elle pas à la fois la pire et la meilleure des choses ? Alors les riverains de Saint-Sébastien et alentours s'entraînent dur à la marche à pied. 

photographie,lyon,le fleuve rhône,pont de la boucle,jules sylvestre,montée de la boucle,quartier bissardon,caluire et cuire,rené dejean,barrage pierre-bénite,pont alphonse juin,bruno bernard,grégory doucet,métropole de lyon,mairie de lyon,élections municipales

Le bas de la Saint-Séb. en 1970. Ça ressemblait parfois à un piège.

Bonafous est fermé "sine die" depuis le 30 avril 2020, l'incendie, l'immeuble effondré (ci-dessous).

photographie,lyon,le fleuve rhône,pont de la boucle,jules sylvestre,montée de la boucle,quartier bissardon,caluire et cuire,rené dejean,barrage pierre-bénite,pont alphonse juin,bruno bernard,grégory doucet,métropole de lyon,mairie de lyon,élections municipales

Quoi qu'il en soit, la capacité d'écoulement des véhicules et d'absorption du surplus est ici très limitée. Même chose montée de la Butte, aux épingles acrobatiques en cas de croisement. Restent deux ou trois voies de fuites vers le nord (Caluire, Rillieux, Sathonay), mais le quotidien ne tolère pas trop de tels détours.

Alors quoi, puisqu'on ne peut plus compter sur la montée de la Boucle pour un bon moment ? Restent les Esses et l'entonnoir de la rue Terme. Je vous dis pas le caca sur le boulevard de la Croix-Rousse, qui débouche au choix sur les Esses, ou Général Giraud et rue Terme, ou sur la montée de la Butte.

Pour conclure ces quelques considérations, je voudrais suggérer aux grands responsables, mais aussi aux irresponsables, aux entrepreneurs fous et autres crânes bouillonnants, de se replonger dans les papiers où figurait le projet de monsieur Ed. Guillon qui, dans un élan de son génie à coup sûr flamboyant, avait sur le papier prolongé la rue de la République jusqu'à l'emplacement actuel de notre "Gros-Caillou". Voir ci-dessous ce que cela aurait pu donner. Vous vous rendez compte ? Direct de Bellecour au Gros-Caillou ? 

photographie,lyon,le fleuve rhône,pont de la boucle,jules sylvestre,montée de la boucle,quartier bissardon,caluire et cuire,rené dejean,barrage pierre-bénite,pont alphonse juin,bruno bernard,grégory doucet,métropole de lyon,mairie de lyon,élections municipales

mardi, 06 mai 2025

UNE ROTONDE FERROVIAIRE ...

... QUI N'A JAMAIS PERMIS LA MAINTENANCE OU LE STOCKAGE D'UNE SEULE LOCOMOTIVE.

ROTONDE SNCF .jpg

Je n'ai pas vérifié pour savoir si le lieu existe encore, du côté des quartiers de La Mouche et du Grand Trou. Ci-dessous une plongée verticale sur la gare de La Mouche en 1994. On voit bien les deux rotondes.

photographie,lyon,rotonde ferroviaire

PHOTOS D.R.

lundi, 05 mai 2025

LA SAÔNE A LYON ...

... COMME ELLE NE COULAIT PROBABLEMENT PAS EN 1863, DU MOINS A LYON.

PLAN .jpg

On dira ce qu'on voudra : la Saône fut, dans des temps désormais anciens, une rivière capricieuse, tantôt étique et paresseuse, tantôt furieuse et invasive – voire envahissante –, mais elle n'a jamais coulé en rond, comme la fantaisie ci-dessus l'a bidouillée. Et tout porte à croire que la Saône restera une rivière normale, du moins aussi longtemps qu'il y aura de l'eau dans son lit.

Notez que j'aurais pu m'amuser sur un autre plan de la ville, par exemple celui de 1711, au graphisme un brin plus attrayant.

lyon,humour,plan de lyon,lyon la saône

dimanche, 04 mai 2025

LA VILLA GILLET ...

... TELLE QUE MARCOS QUINONES NE L'A PAS PHOTOGRAPHIÉE EN 1994 POUR LYON-FIGARO.

VILLA GILLET 2 .jpg

La même villa vue de l'extérieur par le même Marcos Quinones, cette fois non retouchée. Oui, M. Gillet fut un entrepreneur prospère.

photographie,lyon,villa gillet,parc de la cerisaie,marcos quinones,lyon figaro,croix-rousse,rue chazière

La preuve, c'est qu'autour de l'humble demeure du monsieur s'étend la verdure d'un vaste parc (dit "de la Cerisaie"), comme on le voit depuis le satellite.

photographie,lyon,villa gillet,parc de la cerisaie,marcos quinones,lyon figaro,croix-rousse,rue chazière

Pendant quelques années, les services de la Ville ont organisé dans ces lieux charmants des "Assises Internationales du Roman" (A.I.R.), et sollicitaient la participation de quelques personnes du public pour favoriser la dynamique des animations : ce furent les "Grands Lecteurs", comme on le voit ci-dessous en 2014 dans le journal Le Progrès.

photographie,lyon,villa gillet,parc de la cerisaie,marcos quinones,lyon figaro,croix-rousse,rue chazière

samedi, 03 mai 2025

LA HALLE TONY GARNIER ...

... TELLE QUE L'ARCHITECTE NE L'A JAMAIS DESSINÉE.

T. GARNIER .jpg

PHOTO D.R.

La photo d'origine, prise en 1928, nous rappelle que ces lieux servaient de marché aux bestiaux. Dans l'ensemble construit sur les plans de Tony Garnier, seule la Halle est restée debout : les vastes installations des abattoirs ont disparu.

photographie,lyon,halle tony garnier

Source B.M.L. Numelyo.

vendredi, 02 mai 2025

L'OPÉRA DE LYON ...

... COMME JEAN NOUVEL LUI-MÊME NE L'A JAMAIS ENTREVU.

SENTINELLES DES MUSES .jpg

J'ai pris la photo originelle (quart supérieur droit de l'image) en 2003. Approchant de l'Opéra de Lyon, j'avais aperçu, dans la vitrine impeccablement nettoyée du magasin "Pierre Cardin" (angle République-Joseph Serlin), le reflet des Muses de la façade. Le hasard les avait placées sous le regard vigilant d'un mannequin chic de la boutique du couturier parisien. J'avais focalisé l'appareil sur les traits bien nets et masculins du modèle.

Pour ce qui est de l'Opéra de Lyon selon l'architecte Jean Nouvel, je n'ai pas trop d'avis déterminé. J'ai juste eu moins de plaisir à fréquenter un espace devenu d'une froide rationalité. J'aimais énormément l'ancienne salle à l'italienne, où j'ai vu la salle entière entonner dans une allégresse irrépressible les refrains de L'Auberge du Cheval blanc. Il fallait voir les gars en culotte de peau taper en rythme leurs godasses et leurs cuisses ("Oh joyeux Tyrol, quand la gaieté prend son vol").

J'y ai vu et entendu, dans des conditions privilégiées, nombre de spectacles d'opérettes joyeuses en compagnie de quelques personnes agréables. J'y ai vu et entendu quantité d'opéras mémorables, de Wozzeck (vous savez : « Jawohl, Herr Hauptmann ! ») à la Tétralogie, (dans une belle version scénique signée Nicolas Joël) en passant par une foule d'autres.

Cela a duré jusqu'au moment où le metteur en scène a pris le pouvoir pour imposer ses élucubrations conceptuelles (j'ai particulièrement en travers du gosier un Cosi Fan Tutte et un Chevalier à la Rose assez "gratinés"). Philippe Beaussant, cet immense amateur amoureux de musique, en avait tiré La Malscène, livre très juste qui alignait dans son collimateur ces usurpateurs qui se servent des œuvres et des compositeurs à leurs seuls gloire et profit au lieu de se mettre humblement à leur service. Mais Beaussant était trop poli : il s'était malheureusement interdit de citer quelque nom que ce fût.

jeudi, 01 mai 2025

LA FONTAINE BARTHOLDI ...

... COMME PERSONNE NE LA VERRA JAMAIS.
                                                                                                                    PHOTO D.R.

fontaine bartholdi,lyon,place des terreaux,fontaine des terreaux

Vue plongeante sur le "Char d'Amphitrite" (dédoublé), alias "Char de la Garonne" dans un premier temps (il devait trôner à Bordeaux), puis "Char de la Liberté" (on devine pourquoi), avant de devenir définitivement la "Fontaine Bartholdi". 

mercredi, 30 avril 2025

LA COUR DES VORACES ...

... COMME PERSONNE NE L'A JAMAIS VUE.

photographie,lyon,croix rousse la cour des voraces
                                                                                                                    PHOTO D.R.
Inutile de préciser, je pense, que la "Cour des Voraces" est la princesse des curiosités croix-roussiennes, puisqu'elle sert de point de départ (place Colbert) au prince des circuits touristiques de notre bonne "colline qui travaille". Je parle évidemment du circuit des "traboules". Qui travaille ? Quoique ... : il m'arrivait de croiser une vieille boiteuse qui passait sa promenade à injurier son cabot et à maudire le reste de la population : « A la Croix-Rousse, y a plus que des bobos et des bicots ! » (c'est la citation exacte).

mercredi, 02 avril 2025

LE PROGRÈS FAIT DES PROGRÈS

Notre journal local (Le Progrès, ça se passe à Lyon et Région) n'a pas habitué ses lecteurs à un maniement courant de l'humour et de l'ironie dans la transmission des informations qu'il juge bon de porter à leur connaissance. C'est pourtant ce qu'on peut observer dans son numéro paru le mardi 1er avril. J'ose croire que le fait est tout à fait involontaire de la part de la rédaction, et que la date, avec sa tradition de canulars de toutes sortes, n'y est pour rien. Mais il se pourrait que des esprits mal tournés y discernent une intention cachée. 

Voici d'abord le titre qu'on trouve au bas de la page 4 (non mais quel culot !!!).

2025 04 01 2.jpg

Et voici celui qui orne le haut de la page 7.

2025 04 01 3.jpg

Avouez qu'il y a de quoi interloquer. A trois pages de distance. Pour ma part, j'ai tendance à considérer la chose comme une facétie. J'ai même été tenté d'en rajouter en intervertissant la minuscule initiale de l'adjectif "marine" et celle, majuscule de "Michelin". Je me suis finalement abstenu d'intervenir autrement que dans la disposition des titres. Bien que "cuisine Marine", ça aurait eu du sens.

***

Maintenant, que va-t-il rester de cette affaire ?

Je résume : pour commencer, il y a que le Front (puis Rassemblement) National, a tapé sans vergogne dans la caisse de l'Europe (dont Jean-Marie L.P. honnissait la construction) pour stipendier à son profit quelques scribes et autres, déguisés en "attachés parlementaires". Tout de même, ai-je lu, 4,1 millions d'euros. Une somme. Le joli butin d'un braquage réussi.

Il y a ensuite les rodomontades de tous les membres éminents du parti d'extrême-droite, qui voulaient à tout prix espérer que les juges n'iraient pas au bout des réquisitions maximalistes du procureur. Espoir déçu : c'est le procureur qui l'a emporté. Et j'ajoute que là, c'est la justice et c'est l'état de droit qui ont gagné contre la fraude et le culot des fraudeurs.

Et puis, il y a la situation politique dans laquelle patauge la France depuis l'avènement d'Emmanuel Macron à la tête du pays. Et là, le terrain devient terriblement mouvant. J'entends les réactions de pas mal de responsables de haut vol : pour l'un, les juges abusent ; pour l'autre, les juges ont enfreint la règle de séparation des pouvoirs ; pour le troisième, le tribunal a prononcé l'exécution de la démocratie.

Le député Jean-Philippe Tanguy (R.N.) va même jusqu'à proclamer avec virulence : « Des juges tyrans abattent l'état de droit ! ». Quant au chef du gouvernement – suivi ou précédé en cela par quelques dignitaires –, il se déclare "troublé", "perplexe" et "s'interroge". Il faut le comprendre : il a tellement besoin d'éviter la censure. Bref, l'institution judiciaire dépasse toutes les bornes démocratiques en se permettant de juger des responsables politiques.

La vérité vraie, c'est que "Tête haute, mains propres", ce fier slogan porté jadis en étendard par le matamore Le Pen, est une imposture. La vérité vraie, c'est "Tête basse, mains sales", comme le titrait hier L'Humanité en Une.

Je sais bien que la tâche de Bayrou d'essayer de gouverner un pays dans un tel état de décomposition politique est d'une rudesse à faire peur. Elle est peut-être impossible. Mais il m'arrive de craindre le pire pour l'avenir. Entre l'inaptitude du corps politique à agir sur la réalité concrète en n'ayant à l'esprit que le bien de la France, l'aveuglement du corps électoral sur la capacité d'un parti d'extrême-droite de redresser la situation et la mise en cause permanente et de plus en plus décomplexée de notre ÈTAT DE DROIT, il y a largement de quoi se faire du mauvais sang.

C'est d'ailleurs ce que craignaient publiquement des magistrats (Le Monde du 8 mars 2025).

2025 03 08 ETAT DE DROIT ALERTE .jpg

mardi, 25 mars 2025

PHOTOGRAPHIE

CHOIX Z48 3.jpg

La photo d'origine a été prise il y a très longtemps dans les environs immédiats de Lyon (Francheville), à une époque où la ligne ferroviaire Lyon-Brignais était encore en complète déshérence.

photographie,tunnel,lyon,francheville,ligne sncf lyon brignais

On pouvait se balader impunément et en toute sécurité le long de la voie de chemin de fer désertée.

samedi, 22 mars 2025

PHOTOGRAPHIES

POUR ARRIVER AU JARDIN ROSA MIR.

C'est à la Croix-Rousse.

1 - L'entrée rue de la Croix-Rousse.

photographie

2 - La première cour.

photographie

3 - Vers la sortie.

photographie

***

Le visiteur perspicace s'est peut-être aperçu que les photos ont été – oh, très légèrement – revues et corrigées, avec le plus grand tact, malgré des moyens pour le moins "rustiques" (aucune "intelligence artificielle" ici).

Mais au fait, c'est quoi, le "Jardin Rosa Mir" ? C'est spécial : cailloux coquillages et succulentes, quelques fleurs aux beaux jours. Une vraie curiosité. Un genre de Facteur Cheval et de "Palais Idéal" en miniature.

Un peu comme la "Maison Picassiette", à Chartres, intégralement et spectaculairement "habillée" (extérieur et intérieur, meubles et machine à coudre compris) de morceaux d'assiettes cassées par un autre authentique givré qui s'appelait Raymond Isidore (1900-1964).

Allez, un petit aperçu de Rosa Mir.

photographie

photographie

photographie

De la rue, il reste invisible.

 

jeudi, 20 mars 2025

PHOTOGRAPHIE

L'YZERON.jpg

Ça c'est – légèrement bricolée – la rivière Yzeron, qui tente à son tour de venir au secours des pauvres Danaïdes, qu'un sort injuste a condamnées pour des raisons futiles à remplir un Tonneau auquel un malintentionné avait ôté le fond : on n'est pas plus sournois.

La rivière Yzeron vient des monts du Lyonnais : elle traverse ou longe les communes de Montromant, Yzeron, Vaugneray, Brindas et Grézieu-la-Varenne dans les monts du Lyonnais, puis Craponne, Francheville, Sainte-Foy les Lyon, La Mulatière et Oullins, où elle jette ses eaux pas toujours très claires et parfois impétueuses (je les ai vues noyer le parking de Carrefour-Francheville, sans parler du vallon des Hermières) dans notre Rhône.

Ici, l'intérêt est que l'Yzeron, juste au-dessous du pont de Francheville, joue les Niagara, mais façon lilliputien (deux mètres quand même). La photo fut prise de la frêle passerelle qui enjambe (enjambait ?) le cours d'eau à cet endroit.

jeudi, 13 mars 2025

PHOTOGRAPHIE

LA CROIX-ROUSSE REVUE ET CORRIGÉE.

photographie,lyon,croix-rousse

Le tunnel "Rapide Croix-Rousse" (sortie "Plateau").

Face à l'authentique et ancien (1952) "Tunnel de la Croix-Rousse".

photographie,lyon,croix-rousse

samedi, 30 novembre 2024

DES AMIS FORMIDABLES

Le nom de Shane MacGowan ne figure pas parmi les plus connus des célébrités et des grands bonshommes, et pourtant ... On mesure parfois l'étendue et la profondeur d'une personnalité au mouvement de sympathie et même d'amour que suscite le moment où celle-ci disparaît.

Je me rappelle par exemple l'étonnement qui m'avait gagné lors des obsèques de Charles Paliard, apparemment petit curé à Saint-Priest (banlieue de Lyon) : la cathédrale Saint-Jean était bourrée à craquer de l'innombrable foule de gens simples (mais aussi de bonne société lyonnaise) dans la vie desquels le prêtre avait compté en parole, action et présence.

Et à voir les rangs serrés qui remplissaient l'église irlandaise pour rendre hommage à Shane MacGowan au moment de l'enterrer, je me suis dit que le chanteur devait avoir eu bien de l'importance. Quelqu'un qui portait pourtant la destruction sur son visage et dans sa voix (ah ces dents plantées à la diable dans cette bouche de poète !). 

Lui, c'était la voix des Pogues. Il avait soixante-cinq ans. Une vilaine encéphalite a eu raison de lui. Une gueule pas possible. Il faut l'entendre chanter "Dirty old town" et voir l'état dans lequel ce véritable manifeste musical où il évoque une "vieille ville sale" met le public rassemblé dans les lieux. Un public venu pour écouter ça précisément, qui est une sorte de signature et de sommet. Et pour chanter en chœur. Et pour se remuer.


             

 

Mais ce type incroyable qui avait l'air de tituber même quand il était à jeun, il faut assister à la cérémonie que la foule de ceux qui l'aimaient ont organisée quand on a annoncé sa mort (il y aura un an après-demain 2 décembre). Bon, tout ça se déroule dans un cadre catholique après tout très irlandais, mais il faut faire avec.

Il faut surtout écouter l'extraordinaire hommage que quelques membres des Pogues (qui ont vieilli entre la vidéo ci-dessus et la suivante, on en reconnaît deux ou trois) ont tenu à rendre à leur compagnon en clôture de ladite cérémonie : une ambiance pareille dans une église catholique ? C'est juste la joie d'être là pour leur ami. Et pour cette seule et unique raison. Et c'est jouissif.


Des gueules d'enterrement comme celles-là ? Ah ben j'en redemande !

"Et j'veux qu'on rie et j'veux qu'on danse,
j'veux qu'on s'amuse comme des fous,
Et j'veux qu'on rie et j'veux qu'on danse,
Quand c'est qu'on m'mettra dans l'trou ?"

***

Je conseille également le beau moment offert par le grand Nick Cave, qui tenait à honorer le mort de sa présence.

jeudi, 28 novembre 2024

L'ÉTAT DE LA FRANCE 4

Aujourd'hui, je propose d'aller faire un petit tour dans le monde de ce qui fait défaut, de ce qu'on n'a pas, ou pas assez, ou dont on aurait un plus ou moins intense, urgent et vital besoin. Aujourd'hui, on est en manque, mais de quoi ? Peut-être une "descente" de "bad trip" ?

DEFAUT 2023 05 19 D'EAU .jpg

DEFICIT 2022 05 11 HYDRIQUE .jpg

FINITUDE 2023 01 15-16 DE L'EAU (2).jpg

MANQUE 2023 03 01 D'EAU .jpg

MANQUE 2024 07 03 SPERME.jpg

MANQUE 2024 10 24 SECOURS POP..jpg

MOYENS 2024 04 10 EFFRITES AU COLLEGE .jpg

MOYENS 2024 10 17 JUSTICE .jpg

MOYENS 2024 10 23 UNIVERSITE .jpg

PENURIE 2024 02 22 MEDIC. .jpg

PENURIE 2024 03 25 VETO .jpg

PENURIE 2024 08 21 LA POISSONS.jpg

PENURIE 2024 10 22 CRECHE .jpg

Bon, pas besoin, je pense, d'insister davantage : nous n'avons pas du tout, dans l'immense majorité des gens qui ne sont pas trop défavorisés par le sort, envie de modifier notre mode de vie dans les plus minimes de nos virgules et de nos points sur les i.

De leur côté, les humains qui sont un peu ou beaucoup moins favorisés n'ont strictement aucune envie de laisser s'accroître à l'infini l'écart dans les modes de vie qui les séparent de notre existence riche, confortable et douillette.

Quoi ? Ils devraient renoncer aux bienfaits convoités de la croissance économique ? Avant même d'avoir pu goûter aux agréments du confort matériel et aux fruits délectables du gigantesque effort de la partie occidentale de l'humanité lancée depuis deux siècles à l'assaut de la maîtrise technique de l'univers (alias le PROGRÈS) ? Dont seule une minorité profite égoïstement et surtout scandaleusement des avancées, conquêtes et commodités ? Certains appellent ce scandale, dans le discours tenus au cours des grandes réunions internationales (COP), "dette coloniale" ou "dette écologique". 

Regardons les choses en face : la dispute devient générale, et de plus en plus rude, brutale et violente. Dans ce monde à venir où les ressources se raréfient et où les nations se rétractent au-dedans de leurs groupes respectifs d'affinités, les tensions vont se tendre et les animosités s'animoser. Jusqu'où ?

Dans ces conditions, je ne vois qu'une solution, et une seule : le partage équitable des richesses produites par le travail humain. Tiens, par curiosité, levez le doigt, ceux qui y croient.

mardi, 19 novembre 2024

L'ÉTAT DE LA FRANCE 1

CHRONIQUE D'UNE DÉCHÉANCE ANNONCÉE.

Je ne sais pas combien de gens se souviennent de Le Niveau monte, ce brûlot publié en 1989 par les sociologues Christian Baudelot et Roger Establet pour combattre la soi-disant "propagande" de tout ce que l'époque comportait alors de "déclinistes" qui se lamentaient sur la déchéance touchant notre système éducatif tout entier (tous des "réactionnaires", bien sûr).

Toujours est-il que la suite a montré (et montre de plus en plus clairement) que c'étaient les "déclinistes" qui avaient raison. Et que même ils péchaient par un excès d'optimisme : il n'y a qu'à regarder dans quel bourbier intellectuel, éducatif et administratif, et dans quels sables mouvants de recrutement ("professeur" est désormais un métier fort peu attirant, et même repoussoir aux yeux des jeunes bourrés de qualités) pataugent pêle-mêle enseignants, personnels encadrants, élèves et parents d'élèves pour se rendre compte de la supercherie balancée dans le public par le tandem de gentils statisticiens chantant "La Vie en rose". 

Car comme l'écrit quelque part Samuel Beckett : « Quand on est dans la merde jusqu'au cou, il ne reste plus qu'à chanter ». Et chanter "Cocorico", évidemment.

Ensuite, on se rappellera peut-être, à l'occasion, que Nicolas Baverez avait reçu sur la figure des tombereaux de critiques plus ou moins pures, honnêtes et propres quand il avait fait paraître en 2003 La France qui tombe. Oh le pauvre, qu'est-ce qu'il avait pas dit, l'oiseau de mauvais augure ! Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il avait "suscité des réactions diverses", et surtout variées. 

Les Français n'aiment pas qu'on leur annonce Azincourt, Waterloo, la fin de l'Empire, la capitulation de 1871, la déculottée de 1940, la perte des colonies. Ils préfèrent faire mousser 1918, alors qu'ils n'auraient rien pu faire sans les Alliés, et passer la brosse à reluire sur la Résistance, qui a impliqué moins d'1% d'entre eux.

Aujourd'hui, ce ne sont plus des signes avant-coureurs ou des messagers de malheur qui cherchent à affoler les populations. Tout le monde s'y est mis, à commencer par la montée en puissance des régimes autoritaires gouvernés par le mépris de l'état de droit et du réchauffement climatique, mais aussi par les scientifiques du GIEC, des gens intègres, eux, pour avertir que l'on n'en est qu'au début d'un gros effondrement, comme l'humanité n'en a jamais connu, et peut-être définitif.

D'ailleurs, les journaux sérieux ont été obligés de s'y mettre : "Tout va de plus en plus mal, et on n'a encore pas tout vu, il faut s'attendre à pire". On trouvera donc ci-dessous, non pas un inventaire exhaustif de ce qui se dégrade : tout juste un florilège de quelques joyeusetés qui nous guettent au coin du bois pour nous faire notre fête. Ce n'est qu'un début !

Je me propose de faire défiler tour à tour les vocables utilisés dans des titres de journaux déployant toute la richesse d'un vocabulaire, et même d'un "champ lexical" (si si !) résolument catastrophiste.

Il ne sera ici question que d'amputation, baisse, coupe, déclin, décrochage, défaut, déficit, dégradation, dégringolade, détresse, effondrement, érosion, fermeture, finitude, fonte, manque, effritement, manque, menace, pénurie, péril, perte, raréfaction, recul, réduction, reflux, repli, rétrécissement, suppression, taille. Je crois que c'est tout. Accrochons-nous, aujourd'hui, au fétiche du mot "baisse".

BAISSE 2023 03 07 NIVEAU DU RHÔNE.jpg

BAISSE 2024 07 06 CEREALES .jpg

BAISSE 2024 01 10 LOUP.jpg

BAISSE 2024 08 12 DES HAUSSES .jpg

BAISSE 2024 11 15 CONTRACEPT. .jpg

Ci-dessus et ci-dessous, curieux appariement de deux titres qui devraient se contredire. 

BAISSE 2024 11 16 DES NAISSANCES .jpg

Tous ces titres (j'en publierai une bonne soixantaine ou davantage) sont tirés du journal Le Monde, grand quotidien national, et du journal Le Progrès, notre PQR (presse quotidienne régionale) à nous autres Lyonnais et circumvoisins régionaux. Leur parution se répartit sur tout le temps écoulé depuis le début de l'année 2024.

A suivre.

lundi, 05 août 2024

LES MURS DE LA CROIX-ROUSSE 3/3

9.JPG

10.JPG

11.JPG

12.JPG

13.JPG

samedi, 03 août 2024

LES MURS DE LA CROIX-ROUSSE 2/3

5.JPG

6.JPG

7.JPG

8.JPG

jeudi, 01 août 2024

LES MURS DE LA CROIX-ROUSSE 1/3

1.JPG

2.JPG

3.JPG

4.JPG