jeudi, 04 décembre 2025
UNE IMAGE

Image élaborée à partir d'une photo prise à l'Hôtel de Ville de Lyon par Pierre Clavel. Et de quelques menues bricoles accessoires.
16:35 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : image, photographie, pierre clavel, lyon, mairie de lyon, hôtel de ville de lyon, lyon mairie centrale
dimanche, 23 novembre 2025
VARIATIONS SUR UN THÈME
Concocté, assaisonné et cuit au four à partir d'une seule et même photo, prise le 17 décembre 2016 sur le plateau de la Croix-Rousse.
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, rue de la terrasse, lyon, croix-rousse
lundi, 17 novembre 2025
LES JOIES SIMPLES DE LA P.Q.R.
Ah, les délices de l'information véritable dans la Presse Quotidienne Régionale ! Chez nous, à Lyon, c'est Le Progrès.
Il est loin, le temps des grands journalistes (je pense à Pierre Mérindol, à Jean-Jacques Lerrant, à quelques autres). Il est loin, le temps où L'Echo-Liberté disputait au Progrès de Lyon la première place. Il est loin, le temps du Progrès-soir, que vendait le sympathique crieur à l'entrée de la rue de la République ( « Le Progrès-Soir ! La Bourse ! Les courses ! » ). Le crieur finissait par bredouiller après quelques tournées éclusées à La Brioche ou au Monopol. Rendez-vous compte : des Parisiens audacieux ont même pointé leur nez pendant un temps dans la capitale des Gaules (Lyon-Figaro, Lyon-Libération). C'est vous dire !
***
Alors, sur l'air de « Nous au village aussi l'on a ... »
(Tonton Georges).

10 novembre 2025.

12 novembre 2025.

15 novembre 2025.
Cela fait une sorte de "tir groupé". Je précise que ces articles ne son pas donnés en "Brèves" (petits zigouigouis blottis dans les coins), mais que leurs titres occupent pleinement le haut de la page. Il faut le reconnaître : la P.Q.R. est devenue plus proche des gens (je veux dire ceux qu'on appelle les "vrais gens"). La P.Q.R. en a rabattu de ses ambitions. Il s'est passé quelque chose. La P.Q.R. est devenue modeste.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal le progrès, lyon, presse quotidienne régionale, pqr, nous au village aussi l'on a, grand frais, chihuahua, l'écho-liberté, lyon-figaro, lyon-libération
dimanche, 16 novembre 2025
MON ARCON A MOI
Suite élaborée à partir de la photo d'un vitrail (le même qu'hier) prise à Lyon par Marie-Claude Bourrat.

En pensant peut-être à Keith Haring.

Pourquoi pas Marc Rothko ?

Et si c'était du bleu Yves Klein ?

Une chatte n'y retrouverait pas ses petits.

Façon taches d'encre un peu organisées.
***
Pour voir la photo originale, on peut aller fouiner sur le site de la B.M.L.
(https://numelyo.bm-lyon.fr/list?collection_pid=BML:BML_01...).
On tape "bourrat", et l'on peut faire défiler toute une ribambelle de vitraux lyonnais dont Marie-Claude Bourrat semble avoir décidé d'édifier une collection sinon exhaustive, du moins représentative du travail des vitraillers de notre ville, en particulier de quelques réalisations du grand maître-artisan lyonnais Lucien Bégule.
09:00 Publié dans L'ARCON, PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arcon, marie-claude bourrat, vitrail, yves klein, marc rothko, keith haring, lyon, lucien bégule
samedi, 15 novembre 2025
UNE IMAGE

A partir de la photo d'un vitrail prise à Lyon et signée Marie-Claude Bourrat.
09:07 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, marie-claude bourrat, vitrail, lyon
dimanche, 09 novembre 2025
JE DEMANDE PARDON À ......
...... MARCEL MARÉCHAL.

La Ficelle, c'est une petite revue de rien du tout en apparence, mais il arrive que certains dossiers retiennent mon attention plus que d'habitude. Pour nous Lyonnais, la Ficelle, c'est le funiculaire. Il n'y en a plus pour monter à la Croix-Rousse : celle de la rue Terme est devenue un simple tunnel, qui permet aujourd'hui aux autos d'accéder rapidement au plateau, et celle de Croix-Paquet est une crémaillère depuis l'installation du métro.
Le dossier de la petite revue gratuite est consacré cette fois à un grand bonhomme du théâtre lyonnais puis français : Marcel Maréchal. J'ai fréquenté la petite salle de la rue des Marronniers, que Roger Planchon (autre grand bonhomme) avait aménagée et que Maréchal avait reprise après le départ de Planchon pour le TNP de Villeurbanne. Puis j'ai rendu maintes visites aux spectacles qu'il a montés dans le bâtiment tout neuf du "Théâtre du VIIIème".
Et je veux ici, publiquement, demander pardon à la mémoire de Marcel Maréchal. Car il se trouve que, lorsque je suis entré en classe de sixième au lycée Ampère, il exerçait le job de pion. Signe particulier : il portait sur une joue (la gauche ?) quelque chose comme une large cicatrice qui m'impressionnait beaucoup. Bien entendu, j'ignorais tout de l'homme qu'il était et de ses activités autres. Il y avait avec lui un autre pion, mais que j'ai bien connu plus tard quand il a repris la librairie des Nouveautés, place Bellecour.
Extrait de l'article de Josette Bordet dans La Ficelle de novembre 2025.
L'événement se produit un jour de neige dans la cour n°1 (celle des petits). Avec mon pote Denavit, je fais bien sûr des boules de neige. Et voilà-t-il pas qu'il nous vient l'idée de bombarder les deux surveillants, debout devant la porte de leur bureau. J'ai oublié si la boule de mon pote a atteint sa cible. La mienne a frappé Marcel Maréchal en pleine poitrine. Il n'y eut pas de suites : nous étions perdus dans la foule des "petits" et nous étions quasi-invisibles. L'événement — insignifiant si l'on veut — est probablement très vite tombé dans les oubliettes de la mémoire du théâtreux.
Quoi qu'il en soit, je viens ici solennellement m'incliner devant la mémoire d'un grand homme de théâtre (mort en 2020) sur la personne de qui j'ai osé, en des temps anciens, commettre un attentat. Ce qui me réconforte, dans mon remords, c'est de savoir que la carrière de Marcel Maréchal n'a été en rien entravée par les odieux agissements d'un "gone" insolent âgé de onze ans.
09:23 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcel maréchal, revue la ficelle, lycée ampère, lyon, croix-rousse, funiculaire
lundi, 27 octobre 2025
LE CAFÉ DE LA SOIE
Attention, il ne faut pas confondre : le Café de la Soie n'a rien à voir avec le Café de la Soierie (voir hier). D'abord il ouvrait sur la place Bertone et pas sur la place des Tapis, ce qui l'éloigne des flonflons de la Vogue des Marrons. Bon, on dira que c'est toujours la Croix-Rousse. Ensuite, il n'existe plus sous cette appellation (c'est devenu un restaurant de viande). La photo ci-dessous est prise de la rue : vue imprenable sur l'essentiel (23 février 2017). On arrive à deviner — en regardant bien et en y mettant de la bonne volonté —, se découpant en net sur la vitrine dépolie :
« BAR RESTAURANT CAFÉ DE LA SOIE ».
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, croix-rousse, café de la soierie, café de la soie, place des tapis, place bertone, photographie
dimanche, 26 octobre 2025
LE CAFÉ DE LA SOIERIE
En 2017, rénovation complète d'un fameux établissement de la Croix-Rousse : le Café de la Soierie change de peau. Voici deux traces de l'événement : la première photo est prise le 11 février à travers une vitre empoussiérée. La seconde est prise à peu près du même point le 25 du même mois (un peu avant l'ouverture, semble-t-il). Comme on dit vulgairement, et souvent bêtement : « Y a pas photo ! ».
08:17 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, croix-rousse, café de la soierie
samedi, 18 octobre 2025
LES MERVEILLES DE LA CONTEMPORAINE
« BEN QUOI, FAUT VIVRE AVEC SON TEMPS ! » (Dicton populaire).
***
Cyril Azouvi, L'Invention de la musique moderne, Perrin, 2025.

Un ami m'a fait lire le livre ci-dessus. Pour parler honnêtement, je n'y ai pas appris beaucoup de choses nouvelles à propos de la musique dite contemporaine. Une idée très juste, en revanche, figure dans le titre lui-même : le mot "invention". C'est très bien trouvé, car à bien y réfléchir, on peut en effet affirmer que toute la musique savante qui a été composée depuis le début du XXème siècle a été inventée, puisqu'elle extermine l'entier de l'ancien vocabulaire, de l'antique syntaxe et de la vénérable morphologie qui présidaient jusque-là.
Cyril Azouvi, qui déclare d'emblée un amour démesuré pour Le Sacre du printemps de Stravinsky, situe en deux endroits et deux dates de concerts le point de départ de cette révolution culturelle : Vienne, le 31 mars 1913 et Paris, le 29 mai de la même année. La différence ? L'auteur l'explique dans l'épilogue : après le choc vécu par les premiers auditeurs du Sacre, l'œuvre a entamé une longue carrière. Au point qu'elle fait désormais partie des "classiques" du XXème siècle et est régulièrement enregistrée et donnée en concert, tout comme Pétrouchka et L'Oiseau de feu, du même Stravinsky (même si c'est au détriment du reste de son œuvre hétéroclite et surabondante).
Pour le concert de Vienne, c'est une autre paire de manches, car après tout, avec toutes les innovations touchant les rythmes et la sauvagerie de l'atmosphère générale contenues dans Le Sacre, la musique du Russe restait grosso modo dans les clous de la tradition européenne (on dit ça rétrospectivement). Alors que de leur côté, Schönberg, Berg et Webern, les trois Viennois déboulent dans cette tradition comme des chiens dans un jeu de quilles.
Leur truc ? La déclaration universelle des droits des sons musicaux à une égalité radicale (Liberté-Egalité-N'importe quoi). Fini majeur / mineur, finie la tonalité, finie la mélodie, finies toutes les hiérarchies. Hugo, dans Les Contemplations, s'était vanté : « Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire ». Schönberg était sans doute très fier d'avoir mis fin à la royauté absolue de la tonalité, et d'avoir fait à lui tout seul une sacrée révolution (si on est un peu masochiste, on peut se farcir son pensum Le Style et l'idée, Buchet-Chastel).
Mais l'histoire s'est vengée : Stravinsky est célébré, les soldats de l' « Ecole de Vienne », sont à peu près rayés des cadres. D'après Cyril Azouvi, une exception doit être faite pour le Concerto à la mémoire d'un ange d'Alban Berg : il trouve l'œuvre « magnifique et émouvante ». D'ailleurs, certains violonistes ne dédaignent pas de l'inscrire à leur répertoire (Frank Peter Zimmermann en mars 2025 à l'Auditorium de Lyon). L'œuvre est dédiée à Manon Gropius, fille de Gropius l'architecte et d'Alma Mahler, morte à l'âge de 20 ans (voir la belle narration de l'enterrement dans les souvenirs d'Elias Canetti).
Le dodécaphonisme et le sérialisme, voire le sérialisme intégral cher à Pierre Boulez — la série appliquée à tous les paramètre musicaux : timbre, hauteur, intensité, etc. —, ont amplement démontré que cette voie musicale était une impasse sans issue dont nul ne peut sortir. Et si grandiloquents que se montrent les thuriféraires de cet ayatollah de la musique, l'oreille humaine, dans sa simplicité, n'en veut pas. Boulez a beau citer dans sa deuxième sonate les quatre lettres sacrées B.A.C.H. (si bémol, la, do si bécarre), il le fait de façon si dissimulée que ça ressemble à une farce, une boutade en même temps qu'un grand écart.
Ce qui tue la musique à l'époque "contemporaine", c'est que son compositeur a effacé de ses perspectives l'auditeur potentiel. Il s'est retiré dans sa tour d'ivoire pour élaborer un univers de sons jamais ouïs auparavant. Terré au fond de son laboratoire, il est devenu un "chercheur", un expérimentateur, un théoricien, un concepteur, bref, un scientifique.
Pour lui, l'auditeur n'est qu'un cobaye sur lequel il fait des injections des substances nouvelles élaborées dans ses cornues et alambics. Ce n'est plus un musicien fier de pratiquer son art : il dirige maintenant un "Bureau Recherche et Développement" (R&D pour les initiés) qui s'apprête à mettre sur le marché un produit aux qualités incontestables et que le public est instamment prié d'apprécier.
A cet égard, les publics successifs du XXème siècle ont été particulièrement servis. Permettez que je retrace à grands traits selon quelle trajectoire se sont ajoutées les grandes innovations. Je peux, parce que j'ai étudié ça d'assez près en tant qu'auditeur empressé pendant trop longtemps. J'ai en effet emmené mes oreilles se balader dans tout ce qui se faisait de musique "audacieuse" à Lyon et autour. Et puis j'ai viré de bord. Je suis redevenu un rustre, mais par choix cette fois. J'ai expliqué ici en son temps la façon dont ça s'est passé. Bilan, disons "contrasté".
Alors voilà : d'abord la série de douze sons égaux. Attention, le résultat, c'est pas n'importe quoi, tout est savamment calculé. Rien de plus clair pour expliquer la chose que les opus 19 et 23 d'Arnold Schönberg : après ça, si vous n'êtes pas vacciné pour toujours contre le virus de la musiconnerie, c'est que vous êtes doté d'oreilles en acier inox, du genre de celles de Pierre Boulez, dont les adorateurs célèbrent le centenaire jusqu'au 31 décembre.
Lui, il avait une foi aveugle dans le Progrès, le vrai, le constant, le dur, l'éternel, à étendre à tous les domaines artistiques. C'est ainsi qu'on lui doit Le Marteau sans maître (à partir de l'œuvre poétique de René Char, vous savez, le poète qu'il faut être au moins sémioticien aguerri pour y avoir accès). Il a même inventé le "sérialisme intégral" (les notes, mais aussi tous les paramètres des sons). Avec son complice Stockhausen (ah, son quartet "Hélicoptère" !), il a longtemps régné en potentat et fait régner la terreur sur les salles de concert ou le festival de Donaueschingen. Tiens, essayez d'écouter sa deuxième sonate : vous verrez le bond que fait le tensiomètre.
Le problème, finalement, se résume à une espèce d' « extension du domaine de la lutte », tant en musique qu'en peinture et en poésie. Marcel Duchamp s'est occupé de liquider la création picturale en érigeant le moindre objet trivial en œuvre d'art. En poésie, le signifiant s'est affranchi de son signifié (cf., pour le pire, les poèmes "dada" d'Hugo Ball et de quelques autres).
Pour ce qui est du "domaine musical" (expression chère à Boulez), on ne s'est plus contenté des "sons musicaux" (produits par des instruments fabriqués exclusivement pour ça) : tous les sons devinrent dignes d'attention, qu'ils fussent électroniques (cf. Martenot ou Theremin), naturels ou produits par les activités humaines. Pour Pierre Schaeffer (Traité des objets musicaux, 1966), tout l'univers sonore dans lequel nous baignons au quotidien doit légitimement être appelé "musical".
De mon côté, après avoir fourré — inconsidérément, durablement et volontairement — mes guêtres dans toutes sortes d'univers violemment bariolés de la musique contemporaine, j'ai fini par en avoir assez des expériences de laboratoire, assez des recherches musicales fondées sur des calculs tarabiscotés, assez des théories et des concepts en matière de musique, assez des fabrications et des idées factices, assez des "sonnettes pour violon sale" et des bruits d'aspirateur (Jean-Louis Agobet).
Ce ras-le-bol m'est tombé dessus quand je me suis dit qu'après tout, ce qui compte dans la musique, c'est le plaisir sensoriel qu'elle produit. Or, après mes diverses explorations sur le territoire de musiques autres que strictement européennes d'avant le XX° siècle, j'en suis venu à cette intime conviction et conclusion que le socle de ce plaisir est tout entier contenu dans la mélodie et dans la consonance.
La mélodie comme chaîne de notes agréables à écouter, mais aussi que n'importe qui pourrait chanter. La consonance comme organisation harmonieuse des notes simultanées. Les spécialistes nomment la première "écriture horizontale" et la seconde "écriture verticale".
Bon, je ne vais pas recommencer des chapitres de récriminations qui ont par le passé alourdi la teneur de ce blog qui ne se voudrait pas si sérieux. Je finirai donc par trouver dans le livre de Cyril Azouvi l'issue de secours derrière laquelle les proscrits du plaisir musical (je veux dire celui du plus grand nombre) ont trouvé refuge : les concerts des vedettes de la chanson, de la pop, du rock et de toutes ces espèces sonores qui cultivent la mélodie et la consonance, fût-ce au prix de décibels et de murs de baffles surpuissants. Il suffit de se renseigner pour savoir que d'énormes foules se rassemblent autour des seigneurs musicaux d'aujourd'hui.
Azouvi dit ça dans la conclusion : il n'est jamais trop tard.
***
Note : Je cultive pour mon compte un certain nombre d'œuvres musicales composées dans des temps récents ou plus anciens. Depuis bientôt quinze ans que je tiens ici des propos sur pas mal de sujets à « Regarder, Ecouter, Lire » (un beau titre de Claude Lévi-Strauss, Plon, 1993), il m'est arrivé de semer ici ou là sur mon chemin les cailloux des noms de certains compositeurs dont certains travaux (jamais l'intégralité, comme bien on pense) ont su retenir mon oreille par les oreilles. Je peux citer Olivier Messiaen (Vingt Regards sur l'enfant Jésus), Gavin Bryars (The Sinking of the Titanic), Steve Reich (Different trains), Philip Glass (String quartets), tous les quatuors de Dimitri Shostakovitch, Terry Riley (In C, version du 25ème anniversaire), ... enfin bon, il y en a finalement pas mal.
09:00 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, musique contemporaine, cyril azouvi, l'invention de la musique moderne, pierre boulez, pierre schaeffer, traité des objets musicaux, frank peter zimmermann, lyon, manon gropius, alma mahler, dodécaphonisme, sérialisme, sérialisme intégral, audirorium de lyon, marcel duchamp, schönberg le style et l'idée, stravinsky, concerto à la émoire d'un ange, le marteau sans maître, rené char
mercredi, 15 octobre 2025
UN CURIEUX VOISINAGE
On trouve dans le journal Le Progrès daté 13 octobre 2025, en page 6, une photo de Nicolas Sarkozy paradant au Parc des Princes avant d'aller occuper un poste à la Santé (une jolie cellule), où il a été nommé par la justice française. Et puis voilà-t-il pas que juste en face, en page 7, le journal, au sujet du Festival Lumière qui a lieu en ce moment à Lyon, une photo de Sean Penn, le grand acteur américain. Et je me suis dit : c'est drôle, si un metteur en scène projetait de faire un film sur l'ancien président français, le comédien jouant le rôle-titre serait tout trouvé. Curieusement, j'ai été frappé par la ressemblance. Je sais pas vous ?

09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal le progrès, festival lumière, lyon, nicolas sarkory, parc des princes, sean penn, prison de la santé, france, politique, société, humour
lundi, 13 octobre 2025
PHOTOGRAPHIE
C'est intéressant, une vitrine. C'est presque comme une porte, qui peut s'ouvrir et se fermer. Sauf que la vitre, dans sa constance, ferme un espace intérieur en même temps qu'elle ouvre cet espace à la lumière. Par-dessus le marché, elle ouvre l'intérieur au regard du dehors et elle duplique dans la spécificité de sa matière l'image de l'espace extérieur. Oui, elle fait tout ça.
Ici, on croise, d'un côté, un sage alignement d'automobiles le long d'un trottoir bordant une succession de petits immeubles dont la façade est éclairée par le soleil couchant. De l'autre, l'œil du passant parcourt la salle d'un restaurant hélas disparu, où quelques privilégiés, avec une infinie piété et selon un rituel bien établi, pratiquaient le culte de l'incroyable « duo rognons-ris de veau » accompagné de son « gratin de pennes ».
In memoriam.
Recueillons-nous.
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse
jeudi, 28 août 2025
OMBRE VAGUEMENT CHINOISE
J'avais beaucoup circulé en compagnie de mon appareil photo, il y a quelques années, dans les rues du plateau de la Croix-Rousse. En général, c'était à la nuit tombée. J'étais à l'affût de toutes ces silhouettes qui se découpaient, à travers toutes sortes de verres diversement dépolis, texturés, sablés ou autres, sur un fond lumineux. La photo qui a servi pour fabriquer l'image ci-dessus représente la vue que l'on a de la rue sur un atelier consacré à je ne sais quels travaux. Ce qui m'a intéressé ici, en dehors des formes sombres projetées sur le verre par la lumière, c'est l'espèce de filigrane de nervures qui apparaît dans la matière même de la vitre.
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse
jeudi, 21 août 2025
LA JOIE DES FORMES SIMPLES

Mais on peut aussi compliquer un peu.

Ou bien encore faire subir à l'objet le si attendu « choc de simplification », cher à nos élites administratives et politiques.
Vous percevez l'odeur de sainteté, maintenant ?
08:44 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, église saint-nizier, pinacle, église saint-paul
samedi, 16 août 2025
LES ARCHITECTES DES FORMES SIMPLES



Photos DR (1,2,3) et F.C. (4,5). Toutes les images ont été prises à Lyon (bibliothèque Saint-Jean, pont Morand - l'ancien et le nouveau, église Saint-Polycarpe).
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, pont morand, église saint-polycarpe
vendredi, 15 août 2025
LES AVENTURES DES FORMES SIMPLES ...
... OU : L'ESPRIT DE L'ESCALIER.






09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, rue pouteau, la croix-rousse, vieux lyon
mardi, 12 août 2025
LA CASQUETTE DU BOULISTE
UN CHOIX CORNÉLIEN






09:18 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la casquette du bouliste, jeu de boules, lyon, la boule lyonnaise
dimanche, 15 juin 2025
L'ÉLÉPHANT A HUIT PATTES
FAIT PAS BON VIEILLIR !!!

Titre du journal Le Progrès, 14 juin 2025.
ALORS, UNE PROPOSITION : FAISONS PLUS FORT QUE PARIS, QUI S'ENORGUEILLIT BÊTEMENT D' « ESPRIT OLYMPIQUE ».
INVERSONS LA COURBE DE LA GRAVITATION (comme aurait dit François Hollande), ET TRANSFORMONS NOTRE BASILIQUE EN VASQUE OLYMPIQUE : EN L'AIR !

Comme symbole de notre bonne ville de Lyon, n'est-ce pas que ça ferait riche, vous ne trouvez pas, monsieur Grégory Doucet ? Et je ne réclame aucun droit d'auteur !
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX, LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, fourvière, journal le progrès, grégory doucet, élections municipales 2026
jeudi, 08 mai 2025
LE PONT DE LA BOUCLE ...
... SOUS DEUX ASPECTS HAUTEMENT IMPROBABLES.


Photos prises en 1910 (et pourquoi pas par Jules Sylvestre ?), peu d'années après la construction (achevée en 1902, me semble-t-il). Le pont de la Boucle : le plus beau pont de Lyon, d'où l'on pouvait, appuyé à la rambarde, regarder les eaux puissantes du Rhône filer à toute vitesse vers le sud, et en recevoir l'impression saisissante de reculer. Je vous parle du temps d'avant que le barrage de Pierre-Bénite (inauguré par Pompidou en 1967) ne vienne "assagir" le sauvage.
Mais l'ouvrage a été détruit par d'innommables gougnafiers obsédés par l'absolue priorité qu'il était impératif de donner à la bagnole. Résultat : le rationnel pont Alphonse Juin et l'épouvantable trouée autoroutière de la Montée de la Boucle (à subir de préférence aux heures de pointe pour se rendre vraiment compte, et je ne parle pas des urgences destinées à l'Hôpital de la Croix-Rousse). En passant, une bonne partie du quartier Bissardon a été rayée de la carte.
Heureusement, l'excellent René Dejean, graphiste publicitaire de son état et amateur de photographie, a immortalisé l'ouvrage d'art avant sa disparition. Les diapositives qu'on trouve de lui sur le site de la B.M.L. n'ont pas toutes été débarrassées des impuretés. C'est dommage.

Note : Au sujet de la Montée de la Boucle, le journal Le Progrès a rendu compte de l'accident arrivé à la structure de la chaussée, suite aux fortes précipitations récentes. Résultat, une jolie excavation qui a obligé les responsables à fermer la voie purement et simplement. Question ensuite posée par le quotidien : "Par où passe-t-on ?".
Judicieuse interrogation, parce que la colline de la Croix-Rousse, c'est un peu une forteresse – ce qu'elle fut en effet pendant longtemps –, dont les voies d'accès pour les véhicules à moteur sont rares. En dehors de ces issues de secours, les accès sont assez escarpés pour permettre à tous les amateurs de pratiquer l'escalade le long de vrais rochers en pierre.
Côté Saône, la large montée des Esses, la tortueuse montée de la Butte (ci-dessus une des deux "épingles", derrière les "Subsistances"), le "balcon" du cours Général Giraud, qui aboutit, par la rue Terme, soit à hauteur de la passerelle Saint-Vincent pour le vulgum pecus, soit, si on est le 6, le 13, le 18 ou le taxi, sur Tobie Robatel et les Terreaux. La montée des Carmélites et les petites rues des pentes dégorgent au même endroit. Côté Rhône, la somme toute récente montée de la Boucle. Juste à côté, l'entrée de la tortueuse rue Eugène Pons, puis il faut se taper tout le cours d'Herbouville pour trouver la montée Bonafous.
Ah, évidemment, descendant la face sud de la colline, mais cette fois dans la partie "est" (la rue Terme est plutôt "ouest") : la montée Saint-Sébastien (la Grande-Côte étant hors-course depuis lurette). Et là, il y a un os. Car les écologistes doctrinaires qui ont en main les destinées de la Métropole et de la Ville sont partis en croisade contre l'automobile, frappant d'estoc et de taille dans les privilèges indécents accordés au moteur thermique, avec en ligne de mire la piétonnisation complète de la presqu'île (si, si, c'est dans les cartons). Oui, je sais ce que j'ai écrit plus haut, mais la bagnole n'est-elle pas à la fois la pire et la meilleure des choses ? Alors les riverains de Saint-Sébastien et alentours s'entraînent dur à la marche à pied.

Le bas de la Saint-Séb. en 1970. Ça ressemblait parfois à un piège.
Bonafous est fermé "sine die" depuis le 30 avril 2020, l'incendie, l'immeuble effondré (ci-dessous).

Quoi qu'il en soit, la capacité d'écoulement des véhicules et d'absorption du surplus est ici très limitée. Même chose montée de la Butte, aux épingles acrobatiques en cas de croisement. Restent deux ou trois voies de fuites vers le nord (Caluire, Rillieux, Sathonay), mais le quotidien ne tolère pas trop de tels détours.
Alors quoi, puisqu'on ne peut plus compter sur la montée de la Boucle pour un bon moment ? Restent les Esses et l'entonnoir de la rue Terme. Je vous dis pas le caca sur le boulevard de la Croix-Rousse, qui débouche au choix sur les Esses, ou Général Giraud et rue Terme, ou sur la montée de la Butte.
Pour conclure ces quelques considérations, je voudrais suggérer aux grands responsables, mais aussi aux irresponsables, aux entrepreneurs fous et autres crânes bouillonnants, de se replonger dans les papiers où figurait le projet de monsieur Ed. Guillon qui, dans un élan de son génie à coup sûr flamboyant, avait sur le papier prolongé la rue de la République jusqu'à l'emplacement actuel de notre "Gros-Caillou". Voir ci-dessous ce que cela aurait pu donner. Vous vous rendez compte ? Direct de Bellecour au Gros-Caillou ?

09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, le fleuve rhône, pont de la boucle, jules sylvestre, montée de la boucle, quartier bissardon, caluire et cuire, rené dejean, barrage pierre-bénite, pont alphonse juin, bruno bernard, grégory doucet, métropole de lyon, mairie de lyon, élections municipales
mardi, 06 mai 2025
UNE ROTONDE FERROVIAIRE ...
... QUI N'A JAMAIS PERMIS LA MAINTENANCE OU LE STOCKAGE D'UNE SEULE LOCOMOTIVE.

Je n'ai pas vérifié pour savoir si le lieu existe encore, du côté des quartiers de La Mouche et du Grand Trou. Ci-dessous une plongée verticale sur la gare de La Mouche en 1994. On voit bien les deux rotondes.

PHOTOS D.R.
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lundi, 05 mai 2025
LA SAÔNE A LYON ...
... COMME ELLE NE COULAIT PROBABLEMENT PAS EN 1863, DU MOINS A LYON.

On dira ce qu'on voudra : la Saône fut, dans des temps désormais anciens, une rivière capricieuse, tantôt étique et paresseuse, tantôt furieuse et invasive – voire envahissante –, mais elle n'a jamais coulé en rond, comme la fantaisie ci-dessus l'a bidouillée. Et tout porte à croire que la Saône restera une rivière normale, du moins aussi longtemps qu'il y aura de l'eau dans son lit.
Notez que j'aurais pu m'amuser sur un autre plan de la ville, par exemple celui de 1711, au graphisme un brin plus attrayant.

09:00 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, humour, plan de lyon, lyon la saône
dimanche, 04 mai 2025
LA VILLA GILLET ...
... TELLE QUE MARCOS QUINONES NE L'A PAS PHOTOGRAPHIÉE EN 1994 POUR LYON-FIGARO.

La même villa vue de l'extérieur par le même Marcos Quinones, cette fois non retouchée. Oui, M. Gillet fut un entrepreneur prospère.

La preuve, c'est qu'autour de l'humble demeure du monsieur s'étend la verdure d'un vaste parc (dit "de la Cerisaie"), comme on le voit depuis le satellite.
Pendant quelques années, les services de la Ville ont organisé dans ces lieux charmants des "Assises Internationales du Roman" (A.I.R.), et sollicitaient la participation de quelques personnes du public pour favoriser la dynamique des animations : ce furent les "Grands Lecteurs", comme on le voit ci-dessous en 2014 dans le journal Le Progrès.

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samedi, 03 mai 2025
LA HALLE TONY GARNIER ...
... TELLE QUE L'ARCHITECTE NE L'A JAMAIS DESSINÉE.

PHOTO D.R.
La photo d'origine, prise en 1928, nous rappelle que ces lieux servaient de marché aux bestiaux. Dans l'ensemble construit sur les plans de Tony Garnier, seule la Halle est restée debout : les vastes installations des abattoirs ont disparu.

Source B.M.L. Numelyo.
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vendredi, 02 mai 2025
L'OPÉRA DE LYON ...
... COMME JEAN NOUVEL LUI-MÊME NE L'A JAMAIS ENTREVU.

J'ai pris la photo originelle (quart supérieur droit de l'image) en 2003. Approchant de l'Opéra de Lyon, j'avais aperçu, dans la vitrine impeccablement nettoyée du magasin "Pierre Cardin" (angle République-Joseph Serlin), le reflet des Muses de la façade. Le hasard les avait placées sous le regard vigilant d'un mannequin chic de la boutique du couturier parisien. J'avais focalisé l'appareil sur les traits bien nets et masculins du modèle.
Pour ce qui est de l'Opéra de Lyon selon l'architecte Jean Nouvel, je n'ai pas trop d'avis déterminé. J'ai juste eu moins de plaisir à fréquenter un espace devenu d'une froide rationalité. J'aimais énormément l'ancienne salle à l'italienne, où j'ai vu la salle entière entonner dans une allégresse irrépressible les refrains de L'Auberge du Cheval blanc. Il fallait voir les gars en culotte de peau taper en rythme leurs godasses et leurs cuisses ("Oh joyeux Tyrol, quand la gaieté prend son vol").
J'y ai vu et entendu, dans des conditions privilégiées, nombre de spectacles d'opérettes joyeuses en compagnie de quelques personnes agréables. J'y ai vu et entendu quantité d'opéras mémorables, de Wozzeck (vous savez : « Jawohl, Herr Hauptmann ! ») à la Tétralogie, (dans une belle version scénique signée Nicolas Joël) en passant par une foule d'autres.
Cela a duré jusqu'au moment où le metteur en scène a pris le pouvoir pour imposer ses élucubrations conceptuelles (j'ai particulièrement en travers du gosier un Cosi Fan Tutte et un Chevalier à la Rose assez "gratinés"). Philippe Beaussant, cet immense amateur amoureux de musique, en avait tiré La Malscène, livre très juste qui alignait dans son collimateur ces usurpateurs qui se servent des œuvres et des compositeurs à leurs seuls gloire et profit au lieu de se mettre humblement à leur service. Mais Beaussant était trop poli : il s'était malheureusement interdit de citer quelque nom que ce fût.
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jeudi, 01 mai 2025
LA FONTAINE BARTHOLDI ...
... COMME PERSONNE NE LA VERRA JAMAIS.
PHOTO D.R.

Vue plongeante sur le "Char d'Amphitrite" (dédoublé), alias "Char de la Garonne" dans un premier temps (il devait trôner à Bordeaux), puis "Char de la Liberté" (on devine pourquoi), avant de devenir définitivement la "Fontaine Bartholdi".
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mercredi, 30 avril 2025
LA COUR DES VORACES ...
... COMME PERSONNE NE L'A JAMAIS VUE.

PHOTO D.R.
Inutile de préciser, je pense, que la "Cour des Voraces" est la princesse des curiosités croix-roussiennes, puisqu'elle sert de point de départ (place Colbert) au prince des circuits touristiques de notre bonne "colline qui travaille". Je parle évidemment du circuit des "traboules". Qui travaille ? Quoique ... : il m'arrivait de croiser une vieille boiteuse qui passait sa promenade à injurier son cabot et à maudire le reste de la population : « A la Croix-Rousse, y a plus que des bobos et des bicots ! » (c'est la citation exacte).
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