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mercredi, 31 juillet 2024

J.O. : CONCOURS DE TITRES :

LA MÉDAILLE D'OR.

Le journal L'Equipe (lundi 29 juillet) s'est surpassé, battant à plate couture tous ses concurrents, et avec un brio, une classe, un panache que nul ne peut prétendre lui disputer. Il s'agit d'une compétition d'escrime jouée la veille sous les verrières du Grand-Palais. Bravo au rédacteur et à ce coup de génie.

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Alors là, le quotidien sportif "met la barre très haut" (autre titre aperçu dans la presse au lendemain de la cérémonie d'ouverture), et met au défi tous ses rivaux et néanmoins confrères de faire mieux. Qui relèvera le gant ? Libération ? Le Canard enchaîné ? On verra bien.

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Allez, je décerne une médaille d'argent à celui qui a fait une trouvaille parue dans le journal Libération le 29 juillet 2024, pour un article consacré non pas à une discipline olympique, mais à une Australienne qui, après un passage manqué dans la mâchoire d'un crocodile, est devenue "écoféministe" (sic !). Bravo quand même pour la sportivité (et le calembour).

journal l'equipe,jeux olympiques

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Et je trouve la médaille de bronze dans le journal Le Progrès du 30 juillet, suite à la compétition de canoë slalom et la victoire du Français Nicolas Gestin.

journal l'equipe,jeux olympiques,journal libération

On attend presque la suite.

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Avec toutes les félicitations d'un vieux lecteur de la presse quotidienne en papier pour son énergie intellectuelle et ses constants efforts phosphorants, pérennes et studieusement renouvelés. 

mardi, 30 juillet 2024

UN CONCOURS DE TITRES

UN DUEL IMPITOYABLE

Je profite de l'occasion des Jeux Olympiques pour faire part d'un duel à épées non mouchetées qui s'est joué dans la coulisse et subrepticement.

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Journal Le Monde, 28-29 juillet 2024.

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Journal Le Progrès, 29 juillet 2024.

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Eh bien c'est le représentant de la P.Q.R. (Presse Quotidienne Régionale) qui a gagné : victoire non contestée sur le candidat parisien de la P.Q.N. (... Nationale). Il fait très chaud, c'est incontestable : comment le "journal-de-référence" a-t-il pu se laisser ainsi coiffer au sujet de la météo ?

mardi, 16 juillet 2024

L'ESPRIT OLÉ-OLYMPIQUE PARTOUT

LA CONTAMINATION GALOPE.

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Le Progrès, 6 juillet 2024.

Bon, dans le milieu des entrepreneurs, la compétition, c'est tous les jours, là, à la rigueur, on peut comprendre.

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Le Progrès, 4 juillet 2024.

Mais regardez ça : jusque dans les EHPAD. Après les Jeux Paralympiques, voici les Jeux Ehpadolympiques. Mais qu'on les laisse en paix, nos vieux ! Et du rugby, s'il vous plaît ! Je serais curieux d'en voir un marquer un essai. 

Je sais, j'ai l'esprit mal tourné.

dimanche, 23 juin 2024

ILS ME FONT VRAIMENT PEUR

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Journal Le Monde daté 21 juin 2024. Bon, c'est vrai, le sous-titre de ce titre explique que la dame embaucherait volontiers — et pourquoi pas, je vous prie ? — des gens de gauche. Est-ce bien crédible ? Ou alors Mélenchon est sur les rangs ?

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Journal Le Monde daté 20 juin 2024. Alors là, je ne comprends pas. Comment ? Un parti dont le chef a parlé des chambres à gaz comme d'un "point de détail de l'histoire" !!! Un chef qui a osé ajouter au nom de Michel Durafour le mot "-crématoire" !!! Un parti qui compte encore dans ses rangs nombre de gens que ces paroles ne choquent en aucune manière !!! Comment le chasseur de nazis a-t-il pu se fourvoyer à ce point ? Faut-il qu'il haïsse Mélenchon ou Glucksmann pour se jeter dans de tels bras !!!

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Journal Le Monde, 20 juin 2024. Un effort d'analyse qui explique peut-être en effet, au moins en partie, le déport massif de voix sur la liste R.N. aux européennes. "Ecologie punitive" ? Il faut voir en action l'équipe de Grégory Doucet, le maire écolo de Lyon, qui exécute sans état d'âme une batterie de décisions brutales, pour comprendre tout ce que les écolos font payer aux gens ordinaires qui, en dehors des "petits gestes" devenus rituels ou pas loin, n'en peuvent mais.

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Journal Le Monde, 19 juin 2024. Autre cause, effet identique ? Même à Lyon, plusieurs bureaux de poste ont été fermés. Alors il faut imaginer les "territoires" (c'est comme ça qu'il faut dire, paraît-il), parfois isolés, abandonnées de toutes les manifestations de présence de l'Etat (droite et gauche confondues). Les gens devraient pourtant réfléchir : par exemple, Bardella a bien fait comprendre que les services publics audiovisuels seraient promptement privatisés en cas de victoire. Y a pas de raison que les autres services publics ne suivent pas le même chemin.

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Journal Le Progrès, 15 juin 2024. Point de vue ma foi intéressant de M. Luc Rouban, sociologue de son état. Cela compte sûrement, mais difficile de dire dans quelle mesure.

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Journal Le Monde, 14 juin 2024. A ce sujet, je veux bien croire que l'écologie, entre les mains de Bardella-Le Pen, ça ne fera pas un pli : direction les oubliettes.

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Le Canard enchaîné, 12 juin 2024. Comme l'indique le sous-titre de l'article, tous les Hauts Fonctionnaires de l'administration française ne sont pas des Jean Moulin, et loin de là. Il y aura sans doute pas mal de Maurice Papon, tous serviteurs dociles de l'Etat légal.

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Journal Le Progrès, 11 juin 2024. Il n'y a pas de raison que notre belle ville soit épargnée par la vague, n'est-ce pas. C'est une photo de l'horloge de Tassin qui illustre l'article du Progrès, mais la commune (que je connais assez bien) est loin d'être la seule dans cette misère.

***

Dernier arrivage (de ralliements, bien sûr).

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Journal Le Monde, 22 juin 2024.

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Journal Le Monde, 22 juin 2024. 

Quand tous les rats s'y mettent pour quitter un navire que nul homme d'Etat n'est en mesure de piloter désormais. Et Diogène a beau en chercher un digne de ce nom, il désespère de tomber un jour sur un oiseau de cette espèce en voie d'extinction.

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samedi, 01 juin 2024

OÙ EN EST L'ÉCOLOGIE ?

OUI, AU FAIT, OÙ EN EST L'ÉCOLOGIE ?

Eh bien, à lire la presse non spécialisée (= généraliste), non seulement elle ne va pas fort, mais il y a tout lieu de penser qu'elle recule, pour ne pas dire qu'elle régresse. Je parle évidemment de la place infinitésimale qu'a occupée le thème écologique dans la campagne pour les élections européennes, mais aussi et en particulier d'un certain nombre de décisions qui ont été prises récemment par différents responsables ou institutions politiques ou économiques. Ci-dessous quelques titres d'articles parus dans les journaux Le Monde et Le Progrès au cours du mois de mai.

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Le Monde daté 8 mai 2024. Pour commencer, voilà l'affichage des Bonnes Intentions. On s'aperçoit déjà que c'est un peu timide. Disons que certains se permettent d'émettre quelques réserves.

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Car on comprend très vite que ça ne va pas être facile.
Journal Le Monde, 8 mai 2024. Conclusion n°1 : il ne faut pas trop compter sur les institutions européennes pour favoriser, et même seulement accompagner la "transition écologique" (comme ils disent).

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Journal Le Monde, 14 mai 2024. Conclusion n° 2 : on peut se faire une idée du genre d'agriculture qui sera pratiqué dans l'avenir, lorsque les fonds de pension, les fonds spéculatifs, voire les fonds vautours, auront posé leurs griffes sur les terres agricoles. Pas de place pour les précautions sanitaires et autres colifichets touchant la qualité des aliments, quand il faut produire bon an mal an de 10% à 15% de retour sur investissement, n'est-ce pas.

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Journal Le Monde, 19-20 mai 2024. Conclusion n°3 : le législateur en personne tombe le masque des belles et grandes intentions à propos des nourritures saines promises aux populations crédules. L'environnement et la biodiversité peuvent aller se rhabiller.

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Journal Le Monde, 26-27 mai 2024. Conclusion n°4 : le changement climatique a fait alliance avec la tendance inflationniste lourde. Le cercle vicieux accélère la rotation du nœud coulant autour du cou des populations les plus précaires. Je salue en passant Stéphane Foucart, en même temps que toute l'équipe qui s'occupe de nourrir la rubrique "Planète". Bravo et merci.

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Journal Le Monde, 30 mai 2024. Conclusion n°5 : « L'écologie, ça commence à bien faire ! » (Nicolas Sarkozy).

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Journal Le Progrès, 26 mai 2024. Alors ça, c'est carrément une merveilleuse trouvaille. Cette phrase tant soit peu hallucinée est sortie de la bouche d'un responsable d'une entreprise spécialisée dans la collecte des déchets. Je tenais à finir sur ce point, parce que je viens de lire un petit bouquin tout à fait instructif : J. Cavé, "chercheur en écologie territoriale", Y. P. Tastevin, anthropologue et A. De Pin, illustratrice, ont uni leurs efforts pour proposer cette Civilisation du déchet (Les Arènes, 2024, 150 pages très abondamment illustrées).

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On y lit par exemple ceci : « 1 / 20 : C'est l'échelle de notre empreinte matière. Derrière chaque kilo d'ordures ménagères, se cachent 20 kilos de déchets, tous types confondus : de l'extraction de ressources à la fabrication du produit, puis à sa consommation, jusqu'au déchet ultime. Ainsi chaque kilo de déchets ménagers en a créé 20 ». De quoi déculpabiliser les gens ordinaires qui subissent les propagandes officielles, qui exigent de chacun des "petits gestes". Et de quoi les convaincre de rétorquer aux bourreurs de crânes : « Arrêtez le foutage de gueule !!! » Un livre rempli à ras de données, de faits, de constats et d'analyses percutantes.

Je recommande chaudement le bouquin, même si, en le refermant, on constate que les lueurs qu'on croyait apercevoir au fond du tunnel ont eu une fâcheuse tendance à s'évanouir. Ce qui n'était sans doute pas dans les intentions des auteurs au départ de leur travail.

J'en reste pour ma part à ce diagnostic : économie ou écologie, il n'y a pas de place pour deux, ce sera l'une ou l'autre. D'un côté, les "on devrait", les "il faudrait", les "il est urgent de" et autres intentions louables. De l'autre, les intérêts très concrets, hargneux et jaloux  des entrepreneurs, des actionnaires et des pouvoirs en place. Sans oublier le vulgum pecus de l'humanité souffrante qui doit boucler ses fins de mois sans sauter trop de repas.

Et selon toute probabilité, si j'en crois les titres de la presse, je crains fort que les grands vainqueurs de ce combat soient les facteurs économiques, qui ne laisseront pas d'éventuels régulateurs téméraires  limiter leurs appétits féroces sans mordre — et peut-être pire. 

samedi, 25 mai 2024

TAYLOR SWIFT ET LE MICRO

 

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Vu dans Le Progrès daté 24 mai 2024 (photo Shutterstock/Sipa). La chanteuse se prépare aux meetings qui auront lieu bientôt à Lyon (en fait à Décines). Vu l'emplacement et l'orientation du micro, je soupçonne une facétie, peut-être, du photographe, mais du journal, plus certainement. Et puis il y a mon esprit mal tourné. 

dimanche, 12 mai 2024

UNE DYNASTIE PREDESTINEE ?

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Titre à peine "arrangé" d'un article paru dans le journal Le Progrès du samedi 11 mai 2024.

lundi, 22 avril 2024

VIVEMENT LA PRESIDENTIELLE !!!

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Vous serez d'accord : lire un tel titre dans le journal Le Progrès ne saurait laisser indifférent. La candidature de l'individu a-t-elle été examinée par le ConsCons (Conseil Constitutionnel) ? Le mystère plane au-dessus des eaux primordiales dans l'attente d'une hypothétique Révélation en forme de coup de théâtre.

Allez, je serai bon prince : je révèle l'identité de l'inconnu, sachant que je n'ai rigoureusement rien changé à la formulation trouvée dans les pages équines du journal — je veux parler de la rubrique guettée semaine après semaine par les turfistes, je veux dire par les gens qui, à force de savants calculs et d'espoirs déraisonnables, se verraient bien en train de siroter des boissons de luxe au bord d'une piscine du même acabit, devant le rutilant manoir normand dont ils se seront rendus acquéreurs grâce à la justesse de leur pronostic.

Maintenant, une question se pose : le grand poète Apollinaire se sentirait-il honoré de voir le titre génial (à deux détails orthographiques près) d'un de ses immortels chefs d'œuvre servir de nom de baptême à un cheval de course ? J'en doute un peu quand je relis, dans les dernières pages de La Défaite de la pensée d'Alain Finkielkraut (Gallimard 1987), cet ouvrage si clairvoyant et, d'une certaine manière, prémonitoire : « C'est quand il entendit parler pour la première fois d'un cheval de course génial qu'Ulrich, l'homme sans qualités de Musil, renonça définitivement à ses ambitions » (p.143). 

Certains rétorqueront que l'excellent compositeur Ferruccio Busoni avait appelé son chien "Giotto" (que le maître prononçait "Tchoddo", si l'on en croit les souvenirs d'Elias Canetti). Alors, évidemment, dans ce cas, ... passons. Ce qui reste tout à fait certain, c'est que Calligramme (le cheval), s'il était élu, exercerait son mandat aussi honnêtement (y a pas de raison) que le cheval de l'empereur Caligula lorsque ce dernier eut la formidable idée de le nommer consul.

P.S. : j'ignore si Calligramme a finalement gagné la course dans laquelle il était jugé "présidentiable".

samedi, 24 février 2024

SALON DE L'AGRICULTURE

C'EST LA F.N.S.E.A. QUI GOUVERNE

J'entends ce matin que le président Macron a prévu de monter sur le ring lors de sa visite au salon de l'agriculture pour débattre avec ... disons ... "les agriculteurs". Il avait prévu d'inviter quelques associations écologistes pour garantir le pluralisme de la vision qu'il veut offrir aux Français de l'action qu'il entend mener en matière agricole.

Mais quand le président de la F.N.S.E.A. lui a dit que si l'association écologiste "Les Soulèvements de la Terre" (les "écoterroristes" de M. Gérald Darmanin) participait aux échanges, lui-même boycotterait l'invitation présidentielle. Apprenant cela, Macron a obtempéré à la commination venue de la puissante centrale syndicale.

Breaking news : aux dernières nouvelles, la position d'Arnaud Rousseau, le dit président de la dite F.N.S.E.A., s'est radicalisée, peut-être sous la poussée de la "base", au point que le "Grand Débat" à la mode Macron (un de plus, dira-t-on) a été remis à des jours meilleurs. Certains se gaussent de ce président qui, en cette occasion, s'est pris un râteau.

Bon, quoi qu'il en soit, le message de ce petit pas-de-deux mal chorégraphié est clair : "On ne veut pas des écolos, qui sont les ennemis de la vraie agriculture française. On ne veut pas de leur obsession anti-pesticide et de leurs rêves d'espaces ruraux à nouveau peuplés d'authentiques paysans exploitant des surfaces modérées."

Les désirs des industriels de l'agro-alimentaire sont des ordres pour le président et pour le gouvernement chargé de mettre en œuvre sa "politique" (si tant est qu'il en a une). Et les derniers remous à la tête de l'Etat (Gabriel Attal, Bruno Le Maire, voir les titres ci-dessous) montrent de quel côté de la balance — Economie contre Ecologie — penchent avec force les faveurs des autorités politiques du pays. Voilà, fermez le ban. 

Dans les pages "Economie & entreprise"  du journal Le Monde daté 22 février 2023, on lit la confirmation de l'inféodation de nos gouvernants aux diktats du lobby agro-industriel. Je trouve d'ailleurs que placer ce titre et cet article dans les pages Economie & entreprise résonne comme un aveu un peu honteux de la façon purement quantitative dont il convient de considérer la question agricole (titre seulement remaquetté pour les besoins de ma mise en page). 

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Alors sachant cela, quelques voix peuvent bien s'élever pieusement (dans les pages débats du même numéro du même journal) contre l'opposition binaire censée résumer le conflit entre les exigences de l'économie et celles de l'écologie. Sans vouloir jouer les rabat-joie, on peut dire que c'est pas gagné, tant l'antagonisme rend les adversaires irréconciliables.

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D'autres voix croiront sans doute accomplir un  devoir sacré en lançant le vibrant et sempiternel plaidoyer pour une désormais mirifique "transition écologique" du mode de production de l'agriculture française. Là encore, je veux pas doucher les enthousiasmes, mais à voir la façon dont évoluent les rapports de forces, on est à peu près fixé sur le résultat des courses. 

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D'ailleurs, le gouvernement, soudé comme jamais autour du premier ministre et du président de la république, fait tout ce qu'il peut pour répondre aux attentes du "monde agricole" (comprenez : "déférer aux ultimatums de la  F.N.S.E.A.") avant la tenue du salon de l'agriculture, comme le note un titre du journal Le Progrès du 23 février 2023. 

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Moralité 1 : les écologistes savent sur quel mur ils vont se casser le nez. Moralité 2 : Ils connaissent par cœur la physionomie de l'ennemi à abattre. Moralité 3 : Le pouvoir de nuisance des industriels de l'agriculture est intact. 

dimanche, 04 février 2024

AGRICULTURE : PARLONS NET !

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Le Progrès, 27 janvier 2023.

Le petit Attal, le nouvel Hermès-Mercure, messager de Zeus-Jupiter, ne se contente pas de lancer à l'agriculture française un "cri d'amour" (de quoi s'esclaffer quand même). Il lance fièrement, debout dans ses chaussures vernies et appuyé sur ses bottes de pailles de Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne) : « On a décidé de mettre l'agriculture au-dessus de tout ! ». Et par crainte de n'avoir pas été compris, il réitère péremptoirement : « Au-dessus de tout !!!!! ».

Je l'ai dit il y a quelques jours : les seules possibilités des responsables politiques français d'intervenir dans le dossier agricole, c'est 1 - de discourir, pérorer, baratiner ; 2 - d'aller faire une tour à la campagne pour faire semblant de mettre les-deux-pieds-les-deux-mains-dans-la-glèbe ; 3 - de sortir le carnet de chèques.

Maintenant, la vérité, disons souhaitable, sur la question, sort dans Le Progrès du 3 février, de la bouche de monsieur David Djaïz, ancien rapporteur général du Conseil National de la Refondation (vous savez, le nouveau C.N.R., de quoi pouffer bruyamment au nez du président Macron) : 

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Et maintenant que le monsieur il a tout dit, place à la vérité de la réalité dans laquelle s'insère la question. Personne n'en parle trop haut, parce que on sait jamais, si l'affaire venait à se savoir dans les rangs des conducteurs de tracteurs.... D'ailleurs, à bien suivre les informations, on a bien du mal à dénicher, en dernière page des journaux, dans une petite "brève" de bas de page, une discrète allusion à cette vérité vraie de la réalité réelle (celle contre laquelle on se cogne).

Disons pour faire vite que personne ne se risque à être le publiciste de cette idée démoralisante : s'agissant d'agriculture, la France est complètement ligotée. En signant toutes sortes de traités touchant la bienheureuse Politique Agricole Commune, la France a elle-même fourni les moyens qui servent en ce moment même à détruire ce que certains persistent à appeler "Agriculture Paysanne", c'est-à-dire à exterminer socialement tous ces propriétaires, métayers ou fermiers dont l'aire n'atteint pas une certaine "maille" (comme disent les pêcheurs).

Fini, on vous dit ! Dépassé ! Archéologique, le modèle de la petite exploitation ! Macron peut parler, Attal peut pérorer, Fesneau peut dégoiser ses gognandises et Béchu venir à la rescousse de tout ce petit monde : ils mentent ! Ils mentent ! Ils mentent ! Malgré toutes les paroles de miel qu'ils peuvent adresser à l'agriculture — la seule Dame de leurs pensées, à en croire ces preux chevaliers —, ils savent pertinemment qu'ils ne peuvent rien changer à la façon dont celle-ci sera régie au niveau européen.

Et plus grave : non seulement ils ne peuvent pas, mais en plus, ils ne veulent surtout pas. Parce que, dans leur tête, c'est la photo de l'agriculture mécanisée qui est imprimée depuis leur passage dans les grandes écoles. Ils sont pleinement en phase avec le grand projet pour l'agriculture européenne, qui est entre les mains de gens assez puissants pour imposer un autre modèle. Et ce modèle, quel est-il ?

La réponse est d'une monstrueuse simplicité : faire de la terre du vieux continent une énorme machine, une entreprise industrielle assez forte et concentrée pour cracher dans le même mouvement une masse de produits d'exportation, et du cash dans la poche des entrepreneurs et des "investisseurs" (c'est un raccourci). Les mots d'ordre à mettre en œuvre dans ce schéma sont : concentration des moyens de production, mécanisation totale, recours massif à l'agrochimie et aux produits phytosanitaires, réduction drastique des effectifs jugés surnuméraires. 

Je ne vais pas refaire un chapitre sur le rôle et la place de la puissante F.N.S.E.A. dans le processus en cours, mais il va de soi que toutes ses pièces majeures (je veux dire : les dirigeants qu'on ne voit jamais) se meuvent très à l'aise sur cet échiquier européen. Son action s'insère à merveille dans le projet à long terme de l'Europe agricole. Comme un immangeable poisson dans une eau carrément imbuvable.

Note : je rappelle une autre vérité vraie touchant la réalité réelle, c'est que les "subventions P.A.C." sont distribuées au prorata des surfaces cultivées. Sachant cela, devinez dans quel genre de poches tombe la plus grosse partie des dites subventions.

samedi, 27 janvier 2024

L'INTELLO ET LE PAYSAN (FABLE)

J'adore l'intello, quand il a étalé en couche mince le beurre de son savoir immense sur les tranches de pain grillé de mon petit-déjeuner.

Avant de le couvrir de sa bonne couche de miel de ronce — le plus apte à clore la bouche de l'intello le plus prolixe —, je n'ai pas pu, en la circonstance présente, l'empêcher de proférer une des superbes âneries par lesquelles l'intello élève ses fumées au-dessus de la pataugeoire de l'humanité ordinaire, quand il se voit sollicité par un journaliste ignorant ou paresseux qui se retranche derrière le mur de son autorité.

Mon intello d'aujourd'hui se nomme EDOUARD LYNCH, il est historien, il enseigne à l'université Lyon II. On trouve dans le journal Le Progrès (26 janvier 2024) le titre de son intervention à propos des manifs de paysans que j'ai évoquées hier ici même.

On sait que l'attente fiévreuse du journaliste qui n'ose pas, ou qui ne travaille pas ou qui ne sait rien, c'est de permettre à l'historien, ainsi honoré par sa caméra, son micro ou le nombre de signe à disposition dans sa page, d'établir, à partir du fait ou de l'événement qu'il est chargé de "couvrir", une SÉRIE. C'est-à-dire de faire entrer le fait ou l'événement dans une série où le fait et l'événement deviennent comparables entre eux, dans une typologie spécifique et sur une échelle d'importance et de gravité.

Ah, la série !!! Je ne parle pas de ces rafales cinématographiques et feuilletonesques chargées d'hypnotiser les foules prosternées devant leur petit écran, mais de cette baguette magique qui permet dans toutes les occasions de ramener l'inconnu au connu, voire au ressassé. La fonction de l'intello de service est d'ordre psychologique, même si l'impact de ses paroles recèle souvent une dimension collective : il faut, avant tout autre impératif, RASSURER le lecteur (l'auditeur, le téléspectateur).

Je ne peux m'empêcher de penser que, dans le bouquet des intellos de service, Edouard Lynch se distingue par l'éminente fragrance qui émane de la fleur qu'il offre à la réflexion. Jugez plutôt.

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Laissons de côté la légère odeur de mépris social qui se dégage de l'expression "la manifestation paysanne". Car je ne sais pas vous, mais moi, je flashe sur "répertoire contestataire". "Répertoire", il fallait y penser. Trouvaille magnifique ! Toute contestation se trouve ici réduite à un répertoire des possibles, à un catalogue de recettes dûment enregistrées dans les archives ou exhumées des oubliettes de l'histoire, d'où sont bannis tout éventuel incongru, toute absolue nouveauté, tout inconnu dérangeant.

Je vois tout à fait les contestataires de tout bord acheter en masse le catalogue dressé par l'universitaire et se mettre autour d'une table pour picorer dans la liste établie par le savant celui ou ceux des modes d'action qu'ils vont élire et mettre en œuvre. En kit à votre disposition dans nos magasins, l'authentique panoplie du contestataire !!! La contestation à la portée de toutes les causes !!! Tu parles d'un outil !!!

C'est dire que le type, à force de phosphorer tout seul dans son bureau et dans les bibliothèques, il a établi la liste exhaustive de tous les moyens mis à disposition de tous les contestataires de l'histoire humaine. Sa conclusion à lui, c'est d'affirmer benoîtement que tout a déjà été vécu dans tel ou tel secteur, telle ou telle époque de l'humanité.

Je tire de tout ça une petite conclusion de ma façon : l'usage médiatique des intellos de service en général et des historiens en particulier par des journalistes à qui le rédac'chef demande de faire d'urgence du remplissage des colonnes, c'est de domestiquer l'actualité. De rendre le présent inoffensif. Et cela à la seule lumière du passé. On se dit qu'il ne viendrait pas à l'esprit de ces savants savants de mesurer et de peser la dose de nouveauté contenue dans l'événement qui se déroule sous leurs yeux.

Leur souci, c'est de débarrasser l'événement de tout ce qu'il pourrait comporter de menaçant pour l'équilibre du monde et de l'esprit, pour l'impeccabilité du mode de vie, pour la validité de la vision du monde. Son slogan : "Nil novi sub sole" ["Rien de nouveau sous le soleil"] (L'Ecclésiaste). Rappelez-vous les gilets jaunes : il s'est bien trouvé des savants pour dire : "Le Moyen-Âge avait ses jacqueries, la modernité a ses gilets jaunes".

Dans les tribus que nous appelions primitives, c'était le rôle dévolu aux palabres, aux sorciers et autres hommes-médecine. 

En adaptant ce rôle à la civilisation qu'il a fabriquée, l'homme moderne a inventé l'

INTELLO PANSEMENT UNIVERSEL.

Cet intello-là passe sa vie à colmater les fissures dont le réel ne cesse d'ébrécher les certitudes de l'humanité. Pour vous en convaincre, pensez seulement aux sarabandes échevelées auxquelles se livrent depuis déjà quelque temps journalistes et spécialistes autour de la notion d'intelligence artificielle, une invention dangereuse pour certains, mais pour d'autres une nouveauté prometteuse à laquelle il est indispensable de familiariser le "vulgum pecus" qui, pense-t-on, n'y verra ensuite que du feu.

mercredi, 24 janvier 2024

AH ! LE BON ESPRIT DU FOOT !

Donc, l'équipe de Saint-Priest disputera les huitièmes de finales de la Coupe de France de football. La joie légitime de ces équipiers sympathiques n'a pas échappé au photographe du journal Le Progrès Stéphane Guiochon dans le numéro du 22 janvier 2023.

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En regardant la photo d'un peu plus près, il arrive qu'on puisse distinguer certain détail (ici une main gauche gantée de noir) qui donne une idée de l'état d'esprit qui peut animer une équipe. 

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Allez, on va mettre ce détail sur le compte de l'enthousiasme. Que celui qui n'a jamais fait un doigt d'honneur lui jette le premier ballon (d'or massif) dans la gueule.

samedi, 23 décembre 2023

MA "UNE" A MOI

DANS MON (presque) JOURNAL

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A chacun son lumignon.

mardi, 19 décembre 2023

UN AN DE FOOTBALL A LYON ...

... A LA UNE DU PROGRÈS.

Bon, je tiens à prévenir : je ne suis pas un vrai supporter. Et même pas un supporter du tout. Je goûte le football de très loin, mais il se trouve que je suis un Lyonnais natif (pour ne pas dire "de souche") qui a très longtemps vécu sur les pentes de la Croix-Rousse à l'époque sale gosse dont je garde de formidables souvenirs (dont deux ou trois cuisants). Du quai Lassagne au quai Saint-Vincent, l'Annonciade, la place Sathonay, les billards de la salle Rameau, la rue des Capucins, la place Croix-Paquet, la ficelle avec son truck, l'école Michel Servet, l'église Saint-Polycarpe, la montée de la Grand'Côte, la rue Pouteau, les traboules (non verrouillées à l'époque), enfin bref, tout le paysage.

Nous avions vue sur les levers de soleil sur le Rhône, entre le pont de Lattre de Tassigny (témoin à distance de son inauguration par De Gaulle) et le pont Morand (celui où des ahuris n'avaient pas encore eu l'idée de faire passer un métro). Né à Lyon de pas mal de générations de Lyonnais, j'entends donc au fond de moi tinter une petite corde ancrée dans une fibre enracinée dans un humus riche en musique de bistenclaque-pan (où "pan" représente le coup de battant sur le bois du métier), en andouillettes, en tabliers de sapeur, en quenelles Nantua, en poêlées de gras-double et en pots de Saint-Amour. 

Tout ça pour dire que, sans être adepte de cette sorte de rugby où il serait interdit de mettre la main au ballon (tiens, dites ça au Françoué qui soutient le bar de toutes ses forces), les noms de Di Nallo, Combin, Lacombe et quelques autres me sont familiers. Cela remonte à l'époque archéologique (et ringarde vue d'aujourd'hui) où les joueurs des équipes défendaient les couleurs de la ville dont ils étaient originaires. Impensable ! 

Ce n'est que beaucoup plus tard, lorsque les clubs furent devenus des grosses machines à suer du fric par tous les pores et que les meilleurs buteurs ou prodigieux numéro 10 furent en mesure de stocker dans leurs garages les Lamborghini "Diablo", les Ferrari F40 et les Maserati "Granturismo", qu'il y eut à Lyon des gens comme Sonny Anderson, les sept couronnements d'affilée de notre bon vieux Lugdunum et la gloire pour le président Aulas.

Bien que non supporter, je m'y connais un tout petit peu, et je n'aurai garde d'oublier le miraculeux "coup de pied arrêté" de Master Juninho, vous savez, celui qui conduisait la balle tout en haut de la cage à droite, hors de portée des gants du gardien, après une trajectoire tellement invraisemblable et un contournement si mirobolant du "mur" qu'il fallait se frotter les yeux pour y croire. Même moi, je n'en revenais pas, pour vous dire.

Je garde donc peut-être un vieux reste de chauvinisme, mais si léger qu'il me fait paraître les vrais supporters purs et durs comme des bizarreries. Cette fois, je me suis amusé à souder en une seule image la plupart des "unes" que le journal Le Progrès a consacrées à notre équipe locale. Il y en a ici trente-deux (cinq fois six plus deux), échelonnées sur toute l'année, été compris. Je trouve que ça commence à faire beaucoup, mais bon, ils ont peut-être des sous dans l'affaire.

Je me garde de commenter les heurs et malheurs qui ont conduit l'O.L. à la dernière place du championnat après la cession des parts de Jean-Michel Aulas à l'homme d'affaires américain John Textor. En plus de ça, j'ignore tout de ce qui se passe et se dit dans l'équipe, dans le cercle dirigeant, dans les coulisses, etc.  J'imagine que le changement de "staff", de "manadgeur" et de "direccheun tiime" a tant soit peu déstabilisé tout ce petit monde, et je ne me pose guère de questions à ce sujet. Il se trouve que les deux dernières journées (en plus gros, tout en bas) ont tourné à l'avantage de l'O.L. et remonté par là même le moral des vrais amateurs. Eh bien je vais vous dire : je suis bien content pour eux !

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mercredi, 13 décembre 2023

ISLAM : ÇA FINIRAIT-Y PAR BOUGER UN PEU ???

EH BEN ÇA S'RAIT PAS TROP TÔT !!!

Il paraît que le préfet a mis fin au contrat qui liait le lycée Averroès de Lille à l'Etat français. Et il a fallu tout ce temps pour que les autorités prennent conscience que ce lycée, comme la plupart des structures musulmanes établies en France, n'est que la tête de pont d'une offensive générale d'un islam qui, depuis qu'il s'est réveillé en Iran (1979), est devenu conquérant partout où il y a du territoire à grignoter.

Je ne parle pas ici des musulmans qui se contentent de vivre paisiblement en compagnie d'une religion pas trop intrusive, et qui a un impact et des exigences modérés dans leur vie quotidienne, dans leurs petits plaisirs ou dans les menues infractions conviviales aux lois mesquines du Coran qu'ils commettent parce qu'après tout la vie n'est pas faite pour qu'on passe son temps à s'emmerder sur cette Terre.

Je parle de ces structures parfaitement organisées, infiniment courtoises au-dehors, mais au-dedans dûment disciplinées, activement mobilisées et discrètement financées qui tentent d'établir leur emprise politico-religieuse dans notre pays mécréant quoique de culture chrétienne ancienne, solide et profonde. Entre les Frères musulmans, les wahabites et diverses entités moins visibles et souvent moins pacifiques, ces structures alignent depuis lurette leurs troupes sur le territoire français en s'appuyant sur la neutralité religieuse de notre Etat, dans l'ombre protectrice de laquelle elles prospèrent.

Le préfet des Hauts-de-France a donc fait œuvre salutaire, en prenant une décision à même de mettre une bonne fois à nu, disons, pour ne fâcher personne, le "modèle économique" qui a permis à cet établissement d'atteindre l'excellence aux dépens du contribuable tout en faisant profession à peine dissimulée d'enseigner à la jeunesse le chemin de la mosquée. Si le financement est irréprochable, comme le clament ses défenseurs, la logique veut qu'il soit obligé de fermer boutique. Le préfet a d'autant plus de mérite que sa décision intervient dans un contexte de quasi-unanimité propalestinienne.

J'ai par ailleurs relevé dans le journal Le Progrès (27 novembre) une autre décision qui chiffonnera aussi quelques turbans d'imams. 

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Bon, on me dira que tout cela n'est pas grand-chose et que ça ne dit rien des grands mouvements de fond (et de fonds) actuels et à venir. Certes, c'est sans doute vrai, mais je me permets de ne pas dédaigner les plaisirs procurés par ces chiquenaudes appliquées au nez des contempteurs de la laïcité, si prompts à entonner le cantique de l'islamophobie, celui qu'on aime tant chanter dans un certain entourage mélanchonard. 

vendredi, 01 décembre 2023

ÉNERGIE FOSSILE RENOUVELABLE

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Monsieur Sultan Al Jaber (ci-dessus dans Le Progrès du 29 novembre) accueille le monde entier dans son Qatar natal (je dis "son" puisqu'il en est propriétaire) à l'occasion de l'inénarrable COP 28. En validant ce magistral oxymore conceptuel par leur présence, les responsables politiques des Etats du monde entier font semblant de voir enfin résolus des problèmes tels que la quadrature du cercle, le théorème de Fermat et le mariage de la carpe et du lapin.

Et je trouve tout à fait magnifique, instructive et judicieuse la manière dont le dessinateur jordanien Emad Hajjaj, en "une" du journal Le Monde daté 30 novembre 2023, synthétise le cynisme hilarant et terrible de la situation. Peut-être même imagine-t-il ici une solution ? Allez savoir...

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De toute façon, tout semble indiquer que le grand monde des producteurs d'énergie se soit d'ores et déjà mis d'accord pour retarder le plus possible l'échéance de la fermeture des robinets à charbon, pétrole, gaz et autres joyeusetés innovantes et riches en potentiel de CO2.

Et cela d'autant plus que personne parmi les grosses têtes des fossiliens ne remet en cause la gourmandise, que dis-je : la voracité de l'humanité en énergie. Et — cerise sur le derrick — je me suis laissé dire que le déluge de batteries pour automobiles électriques que la Chine fait s'abattre sur le monde à des prix défiant toute concurrence n'est pas sans défaut.

Il paraîtrait en effet que ces batteries à (si l'on peut dire) bas prix ne sont pas réparables quand elles se mettent à tapisser de l'intérieur votre capot de voiture de délicates particules d'une belle mousse rose. Par exemple, les véhicules électriques produits par Renault fonctionnent grâce à des batteries réparables, ce qui fait grimper la facture pour le client éventuel.

C'est pas pour demain, le mariage de la carpe.et du lapin. C'est bien connu : les énergies fossiles sont renouvelables jusqu'à épuisement des stocks.

jeudi, 02 novembre 2023

AVEC GRÉGORY DOUCET

AVEC GRÉGORY DOUCET, MAIRE DE LYON,

L'ÉCOLOGIE COMME

JEU DE SOCIÉTÉ.

Voici ce qu'on peut — presque — lire dans les colonnes du journal Le Progrès du 27 octobre 2023. Enfin, je veux dire qu'on a failli lire ça. Ou plutôt qu'on aurait pu lire ça.

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 Pour célébrer la pose de la millième "Borne à Compost", le Maire de Lyon a eu une idée formidable, capable de fédérer tout le monde autour de la grande cause de l'écologie. Il invite la population de la ville à participer à un immense et joyeux JEU DE 1.000 BORNES A COMPOST.

Pour motiver les habitants, le lot des gagnants consistera en un abonnement à un an de consommation de déchets alimentaires, qu'une benne spécialement conçue à cet effet viendra décharger, dans un but louable de fertilisation, dans le jardin potager des vainqueurs, au grand bonheur de ceux-ci, n'en doutons pas. Gageons que les bénéficiaires de cette montagne de déchets feront bien des envieux !

Il faut savoir qu'à Lyon, la Mairie a entrepris de collecter l'ensemble des dits déchets alimentaires pour les transformer en énergie positive et, dans ce but, de déposer des poubelles en plastique (modèle banal et connu) spécialement dissimulées pour cet usage dans une carcasse métallique encombrante et disgracieuse.

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Après la Croix-Rousse (à tout seigneur tout honneur, n'est-ce pas), l'initiative a été étendue à d'autres quartiers. C'est ainsi que la millième borne vient d'être placée par les services municipaux cours de la Liberté (3ème arrondissement). C'est là que l'idée de notre vieux jeu de société a germé, puis explosé dans l'esprit vigilant et imaginatif de notre maire. Ça va être la fête à Lyon !!! Tous à vos épluchures !!! Ça, c'est la France !!!

Vous avez aimé l'antique jeu de "1.000 bornes" ? Vous vous passionnerez pour le

« 1.000 BORNES A COMPOST » !!!
Longue vie à son inventeur, le maire de Lyon !!! Une invention qui restera dans l'histoire !

Après les "Voies lyonnaises", les piétonnisations, les vergers de rue et de quartier (dont un, à Croix-Paquet, dédié à la pionnière Rachel Carson, auteur en 1962 de Printemps silencieux), les toilettes publiques écolos et la chasse aux automobiles, les "bornes à compost" démontrent que, pour les édiles de notre cher Lugdunum, l'écologie ne reste pas seulement une théorie trop abstraite dont seuls quelques intellos sont à même de se gargariser, mais une vision tout ce qu'il y a de plus concret et vertueux de la vie quotidienne en société, telle que la proposent ces précurseurs du progrès moderne que sont les Amish, si chers au cœur de notre président Emmanuel Macron. Les petits esprits se rencontrent.

Ceux qui émettraient des doutes sur l'impact de telles initiatives sur la marche du monde (voir mon billet précédent) et n'en verraient que le côté "Ecologie punitive" à destination de ceux qui n'en peuvent mais, ne sont que des pisse-vinaigre, voilà tout !

***

Note: ci-joint le texte exact, quoique resculpté, du titre qui m'a donné l'idée de ce billet idiot : un titre qui, en quelque sorte, me tendait la perche.

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lundi, 23 octobre 2023

L'ANDOUILLETTE LYONNAISE

On en apprend de belles dans la P.Q.R. (Presse Quotidienne Régionale). Voilà-t-il pas que le journal Le Progrès se met à publier des photos indécentes. Bon on dira que c'est pour la bonne cause, que c'est pour illustrer un article du plus grand sérieux, que c'est pour faire figurer un grand fabricant d'andouillette dans le livre des Records, que ci, que ça. Il n'empêche. Jugez plutôt.

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Cela ne vous choque pas ? Alors zieutez plutôt la photo ci-dessous.

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Moi, dont tout le monde est obligé de reconnaître l'esprit sourcilleux, vigilant et rigoureux dès qu'il s'agit de protéger la jeunesse face à la dépravation des mœurs telle que toute personne normale la déplore de nos jours, j'ai tout de suite bondi d'indignation vertueuse.  Et puis j'ai pensé par devers moi à un maître en la matière. Je veux parler de Maître Alcofribas Nasier, plus connu sous son pseudonyme anagrammatique de François Rabelais (je galèje).

On trouve en effet dans le Pantagruel — c'est même au chaptire I — la préfiguration de cette andouillette de tous les records. Je préviens tout de suite les parents : ce passage n'a jamais figuré dans le trop célèbre manuel de messieurs Lagarde et Michard, parce que ces auteurs très responsables et respectables de manuels scolaires veillaient particulièrement à ce que rien de vulgaire ou de scandaleux ne vînt traumatiser les jeunes esprits ou leur suggérer des idées réservées aux adultes.

Aux parents soucieux de la santé morale de leur progéniture de voir.

***

« Les autres enflaient en longueur par le membre qu’on nomme le laboureur de nature : en sorte qu’ils l’avaient merveilleusement long, gras gros, vigoureux, dressé à la mode antique, si bien qu’ils s’en servaient de ceinture, le redoublant à cinq ou six fois par le corps. Et s’il advenait qu’il fût bien à point et qu’il eût vent en poupe, à les voir vous eussiez dit que c’étaient hommes d’armes qui eussent leur lance en arrêt pour jouter à la quintaine. Et de ceux-ci est perdue la race, comme disent les femmes. Car elles se lamentent continuellement, qu’il n’en est plus de ces gros etc. Vous savez le reste de la chanson. [Allez, la suite du passage, juste pour l’élévation de la pensée !] D’autres croissaient en matière de couilles si énormément, que les trois emplissaient bien un muids [274 litres]. De ceux-ci sont descendues les couilles de Lorraine, qui n’habitent jamais en la braguette, mais tombent au fond des chausses. »

Rabelais s'exclame quelque part ailleurs : « Vous ne l'avez pas telle, paillards de plat pays ! » On se demande de quoi il parle.

Rabelais, Pantagruel, chapitre I. Traduction libre, mais aussi "respectueuse" de l’original que la "P…" de Jean-Paul Sartre (on n'est pas venu ici pour se gêner).

***

Message aux parents qui se gendarmeraient : « Ah ben vous étiez prévenus ! Vous allez pas vous plaindre ! »

***

Note : Il faut quand même que je précise qu'à mes yeux, il existe une andouillette et une seule : la Beaujolaise, dans laquelle on trouve, à la base et exclusivement, des lanières de fraise de veau (certains esprits ... disons ... "raffinés" recherchent la précision - qui va de soi pour les connaisseurs : « ... tirée à la ficelle »), auxquelles le fabricant ajoute les acquis de son savoir-faire en matière d'aromates et d'agréments gustatifs. Ma préférée pèse à peu près 200 grammes ou un peu plus (mais Vauraz descend rarement en dessous de 400).

Sur le marché de la Croix-Rousse, je conseille pour cela le stand où opère encore le vieux père Fabregeon (Fabrejon ?), dernier vrai tripier du coin, auquel se sont adjoints les Bouissoux. On y trouve quelques merveilles comme les cervelles d'agneaux, la tétine de vache, la salade de museau de bœuf (quoique la découpe en soit beaucoup moins fine qu'avant), la terrine de foie, et des tas d'autres plaisances, délectations et succulences.

dimanche, 01 octobre 2023

« IL FAUT ! » POUSSEZ PAS !!!

Y EN AURA POUR TOUT LE MONDE !!!

Bon, alors, qu'est-ce c'est, qu'il faut ?

On va vous dire ça.

***

AGIR

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CONTINUER (1)

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CONTINUER (2)

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ENGAGER

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ENTRER

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IMPLIQUER

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METTRE (1)

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METTRE (2)

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PRODUIRE

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PROTÉGER

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RÉDUIRE

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RÉMUNÉRER

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TRANSFORMER

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ET Y EN A POUR TOUS LES GOÛTS !!! 

Si tout ça finit par produire une impression de salmigondis indigeste, je n'y suis (presque) pour rien. Je ne comprends pas que des gens supposés sérieux tiennent mordicus à cette expression. Peut-être croient-ils ainsi participer au Grand Débat Démocratique ? A la Grande Conversation ? Pour ma part, j'ai le sentiment que "il faut" fait partie des bagages obligés quand on appartient au camp des "solutionnistes". Car on ne m'ôtera pas de l'idée qu'affirmer qu'"il faut transformer le système agricole" (ci-dessus) a quelque chose de profondément risible. J'ai juste envie de demander à la personne qui profère cette ânerie si pleine de bonnes intentions : « Dis, patate, COMMENT ON FAIT ? »

***

Note : Tous ces titres ont été piqués dans le journal Le Monde et le journal Le Progrès entre le 9 avril 2022 et le 19 septembre 2023. Je n'ai rien changé aux textes. Rappellerai-je que l'expression fatidique "il faut" signifie que celui qui la prononce éprouve un manque, une absence à propos du sujet dont il parle ?

dimanche, 24 septembre 2023

LE TRANSGENRE SE PORTE BIEN

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C'est D'Artagnane, double fidèle de la célèbre écrivaine, qui parle. Ici, on est tout à fait dans le "mainstream" de la mode furieuse. Tout le monde a en mémoire les Trois Mousquetaires, qui s'appelaient Athosine, Porthosette et Alaramasse, des frangines redoutables, des fines lames jusque dans le déduit. Par où l'on en apprend de belles sur l'orientation sexuelle de Milady De Winter et de Madame Constance Bonacieux qui, à ce qu'on sache, n'ont jamais fait leur "coming out".

***

Note : Billet suggéré à mon esprit tordu par le presque-titre (à une lettre près mais, comme on sait : « La lettre seule est littérature ») du journal Le Progrès du samedi 23 septembre 2023. L'article parle du concours "Miss Sirène France".

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lundi, 04 septembre 2023

GRÉGORY DOUCET : « MAIRE DE LYON ...

... C'EST PAS UNE SINÉCURE ».

Séance mouvementée au dernier Conseil Municipal de Lyon, présidé par Monsieur Grégory Doucet, maire écologiste de notre bonne cité, qu'il aura très bientôt, en quelques vigoureux coups de cravache, de knout et de nerf de bœuf donnés de concert avec Bruno Bernard président de la Métropole de Lyon, débarrassé de l'automobile et des pauvres qui avaient la faiblesse d'encore choisir les véhicules les plus polluants pour se rendre au travail, faute de moyens suffisants pour acheter une Tesla. 

Le sujet principal de la grande réunion publique portait sur la place des policiers municipaux dans les divers dispositifs en place touchant l'ordre public, et la meilleure manière dont on pourrait améliorer leurs conditions de travail dans la pratique de leur métier. On verra ci-dessous que toutes sortes de questions ont été posées à l'édile municipal (pardon pour le pléonasme, mais je crois bon de préciser). On verra aussi que le public est tout à fait sensible à tout ce qui touche à la sécurité des personnes et des biens. La population — en particulier les commerçants de la Presqu'île — n'a pas oublié en effet les graves événements qui se sont produits au début de l'été.

La pertinence de ces questions n'échappera, soyons-en sûrs, à personne. Chacun pourra, en découvrant les questions le plus souvent posées, en juger par le fidèle relevé de ces interrogations légitimes effectué par les reporters du journal Le Progrès admis à couvrir l'événement. La balle est maintenant dans le camp de Grégory Doucet qui, n'en doutons pas, n'aura pas de plus grand souci que de prendre ses responsabilités et d'apporter des réponses à même de satisfaire les attentes de tous nos concitoyens. Voici, par ordre décroissant de fréquence : 

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Les connaisseurs ne s'étonneront peut-être pas que la population se préoccupe au premier chef du confort des pieds de nos policiers municipaux. Certains regretteront en revanche que la lecture n'occupe dans ces préoccupations qu'un rôle finalement secondaire. Quoi qu'il en soit, il va de soi que nous souhaitons bien du courage et une détermination sans faille à Monsieur Grégory Doucet pour opérer les choix les plus judicieux et prendre les décisions les plus adéquates.

***

Note : j'ai voulu savoir ce que donnait la méthode S + 7 (Luc Etienne, membre éminent de l'Ou.Li.Po.) j'ai trouvé le mot "pralin", en comptant "pouvoirs" + 7 (Petit Larousse Illustré 2002). Ce n'est pas si mal. J'ai même essayé d'améliorer. Voici ce que ça donne. Après tout, ça ne manque pas de pertinence, sachant les divers sens dont le mot "praline" peut se revêtir..

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Ci-dessous, l'original (Le Progrès, 31 juillet 2023).

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dimanche, 03 septembre 2023

LES SOCIALISTES SUR LA BONNE VOIE ?

On sait que ce qui fut un jour le Parti Socialiste, parti jadis hégémonique et régnant, n'a plus d'existence que virtuelle, résiduelle et larvaire, pour avoir un jour décidé, sous la houlette de crânes d'œuf issus de grandes écoles, habillés de costumes trois pièces et d'attachés cases, de déserter le terrain des luttes sociales pour celui des conquêtes sociétales (j'espère que vous voyez la différence), jugées électoralement plus rentables.

Cet abandon en rase campagne de la défense et promotion des travailleurs, les dits travailleurs l'ont fait payer au centuple au déserteur, se jetant de plus en plus, faute de mieux, dans les bras des illusions frontnationalistes et protofascistes proposées par la famille Le Pen et la constellation de ses satellites.

Du coup, les pelés et tondus qui se baladent encore avec, collée au front, l'étiquette « Socialiste », se retrouvent tout moroses, perdus au milieu de nulle part, sur un morceau d'iceberg qui fond à vue d'œil sous les coups conjugués du réchauffement climatique et de la glaciation de la société civile. Ces pauvres errants sont partis, tels Perceval et Galaad, en quête d'un nouveau Graal, d'une Bible revigorée, je veux dire de slogans publicitaires plus racoleurs. 

Il se trouve que s'il leur restait un tant soit peu de jugeote, ils trouveraient dans la presse la solution à tous leurs maux. J'en veux pour preuve un article tout récent.

Un titre (presque) trouvé dans le journal Le Progrès du 2 septembre 2023 (voir aussi le même organe au 30 juin dernier).

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Si Olivier Faure et ses camarades sont intéressés, je peux leur indiquer de très bons coins à morilles. Pour la girolle, le pied de mouton ou la trompette de la mort, je peux aussi les recommander auprès de quelques connaisseurs.

Alors, les socialos, qu'est-ce qu'on dit à ces bénévoles qui viennent gratuitement à votre secours ?

jeudi, 31 août 2023

C'EST (PRESQUE) ÉCRIT SUR LE JOURNAL

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Ça serait-y pas des fois Pauline Julien, la Québécoise, qui chantait la chanson « C'est marqué su'l'journal ! » ?


mardi, 11 juillet 2023

LES HOMMES DE BONNE VOLONTÉ

TOUT VA BIEN, DORMEZ TRANQUILLES.

Le Progrès, 4 juillet 2022.

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Le Monde, 4-5 juin 2023.

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Le Monde, 8 juin 2023.

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Le Monde, 8 juin 2023.

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Le Monde, 13 juin 2023.

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Le Monde, 13 juin 2023.

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Le Monde, 22 juin 2023.

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Le Monde, 28 juin 2023.

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Le Monde, 28 juin 2023.

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***

On sait tout. Maintenant, tout le monde sait. On a aussi compris que savoir ne sert à rien. Les défenseurs de l'environnement se cassent le nez sur la muraille de la forteresse Économie.

samedi, 27 mai 2023

IL RESTE QUELQUES OISEAUX

MILAN ROYAL 2023 05 17 PH. JSL NOEL REYNOLDS.jpg

SUPERBE PHOTO D'UN OISEAU SUPERBE

(Journal Le Progrès, 17 mai 2023, crédit photo : JSL NOËL REYNOLDS.)

Ben oui, c'est un milan royal, quoi ! Il m'est arrivé d'avoir la chance d'en voir un de pas trop loin : c'est saisissant.

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Là, ce sont des guêpiers d'Europe (Le Progrès, 26 mai 2023, crédit photo : JSL DOMINIQUE CHATRY), qui me rappellent quelques-uns des innombrables volatiles qui peuplaient les arbres de Corbeyssieu.