ELLE S'APPELAIT MADELEINE

C'est Madeleine Riffaud qui dirige les opérations, comme le dit le gendarme qui vient livrer un milicien au groupe de résistants (« Eh, vous, les fifis ! », dit-il pour F.F.I.). 

Elle se trouve alors en face d'une foule qui crie vengeance et veut faire justice elle-même (l'autre salaud qui a été tué vient lui-même de tuer une petite fille). Elle a beau s'opposer de toutes ses forces, elle est obligée pour en finir de s'ériger en exécutrice "officielle".

La fin de l'épisode se passe dans une vespasienne (symbole ?) : on bande les yeux du monsieur qui n'en mène vraiment pas large.

Personne n'est fier du résultat. Faute du recul suffisant du fait de la foule qui pousse, la tête a éclaté et aspergé les plus proches de cervelle et de sang. Je me suis demandé si le mot "tendancieux" (ci-dessous) était le plus approprié ici (sans doute un terme de Madeleine elle-même).

Et la foule, telle que dessinée par Bertail, semble effrayée de son propre désir de mort.