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mardi, 05 avril 2016

ISLAMISATION, MAIS EN DOUCEUR

Ainsi, jour après jour, l’islam trouve de nouveaux moyens de nous boucher l’horizon et de nous empuantir l’atmosphère. Quand ce n’est pas à coups de kalachnikov et de bombes humaines prêtes au « sacrifice », c’est à coups de maillots de bain « islamiques », vous savez, cet uniforme de ninja (le mercenaire féodal du Japon ancien)

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Il ne manque pas grand-chose pour en faire une guerrière (voir illustration suivante).

fabriqué exprès pour que les dames qui se réclament de la religion musulmane puissent se joindre, dans les piscines, aux femelles lubriques qui ont la coupable impudeur d’offenser les yeux d’Allah et du prophète en ne couvrant leurs parties honteuses (est-il besoin de préciser que "honteuses" désigne les seins, le pubis et le cul ?) que du triangle exigu de quelques morceaux d’étoffe, au risque d'attiser la convoitise et la concupiscence des mâles (on suppose des gens à sexualité normale). 

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Un ninja, un vrai de vrai, pour sûr. Sa tenue, masque compris, s'appelle-t-elle un "burkini" ? Se baigne-t-il ainsi vêtu ?

Après les bombes de Zaventem, donc, le tout dernier cri de la mode qui se donnera à voir sur les plages d’aussi charmants pays que l’Arabie saoudite et du Qatar. Ah, on me dit que ce sera sur nos plages ? Bah, au point où nous en sommes … Blague à part, que nous apprend la mousse médiatique qui vient de se répandre sur ce thème ? 

Je crois que c’est très simple : après le « hard power » (attentats, massacres, bombes, etc.), le « soft power ». Pendant l’offensive islamique armée, l’offensive islamique en douceur continue. Il faut vraiment se voiler la face pour ne pas voir ça. Regardez par exemple ce qui se passe sur les « réseaux sociaux » après que madame Laurence Rossignol (ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes) leur a étourdiment jeté des propos que les dits « réseaux sociaux » attendaient pour pouvoir monter leur mayonnaise. 

Le Monde (3-4 avril) s’est fait l’écho de la chose : « Bien sûr qu’il y a des femmes qui choisissent, il y avait aussi des nègres américains qui étaient pour l’esclavage ». Je trouve que ce n’est pas mal envoyé. Il paraît qu’on a surtout reproché à madame Rossignol l’emploi du mot « nègre ». Les flics du « politiquement correct » font régner l’ordre dans la langue. Pour un peu, ça me réconcilierait presque avec certaines féministes (pas toutes, loin de là, il ne faut pas exagérer). 

Rien de tel qu’une bonne controverse pour asseoir l’objet du débat directement en plein milieu de l’avant-scène, juste sous les feux de la rampe. L’inquiétant, dans cette affaire, c’est que des marques commerciales aient jugé une telle innovation potentiellement assez rentable pour se lancer dans l’aventure en y investissant. Je conclus de cette décision que les marques en question jugent qu’il existe un « marché » pour un tel produit. 

S’il en est ainsi, ça veut dire que le ver est dans le fruit. Que l'ichneumon islamique (à moins que ce ne soit la rhysse persuasive musulmane), perçant de sa tarière notre si fragile verni de civilisation chrétienne, a déposé ses œufs mahométans parmi les larves en lesquelles nous avons dégénéré. Et ça veut dire que notre réalité est en train, paisiblement, de se rapprocher de la fiction que Michel Houellebecq mettait en scène dans son roman « scandaleux » Soumission, paru au moment de l'attentat de Charlie Hebdo : la société française s’accoutume à la soumission à des normes qui contredisent tout ce qui définit la civilisation que son passé lui a transmise. Le simple fait qu'il y ait controverse montre notre affaiblissement "culturel". Et alors ? Où est le mal ? Il faut s’adapter, voyons, vivre avec son temps. 

Madame Badinter est sûrement bien intentionnée en appelant au boycott des marques promotrices du « burkini », mais elle se fourre le doigt dans l’œil : s’il y a un « marché », c’est qu’il y a des clients. J’attends juste de voir à quoi ressemblera la plage l’été prochain : comment réagiront les femelles honteusement dénudées face à des baigneuses vêtues de pied en cap et aux formes soigneusement effacées par la coupe vestimentaire ? 

Comme le déclare Hélène Agésilas : « La France a un retard sur la mode islamique ». La dame a créé la marque Fringadine, « qui vend des vêtements longs typiques de cette mode dite pudique. "Il y a une réelle demande des femmes", souligne-t-elle dans un entretien à l’AFP, citant une étude selon laquelle le marché mondial de la mode islamique, évalué par un cabinet à 230 milliards de dollars (202 milliards d’euros) en 2014, pourrait atteindre plus de 320 milliards en 2020 ». C’est ainsi que se conclut l’article du Monde (je passe sur "une étude" et "un cabinet" : tout ça est bien flou). J'aime beaucoup la formule "la mode dite pudique" : c'est sans danger, voyons, c'est à ranger dans les futilités de la mode. Et puis, s’il y a du beurre à se faire … 

Les mahométans n’ont pas fini de grignoter notre espace et de nous bouffer l'air que nous respirons. Les mahométans se frottent les mains en serinant à leur profit nos beaux slogans sur la "tolérance". Quand ce n’est pas brutalement, c’est tout en douceur, exactement comme dans les interrogatoires : le bon flic (la marque vestimentaire) et le flic méchant (le djihadiste) se partagent la tâche. La stratégie fait que le malfrat (le bon peuple) finit par se confier au premier parce qu’il craint le second (en se disant : "ce sera moins pire"). On peut compter sur la lâcheté et la veulerie morale de Hollande, Valls et compagnie pour leur faciliter la tâche. 

Les djihadistes de l’Etat Islamique qui commettent des attentats et les marques qui lancent la mode du « burkini » ne sont pas ennemis : ils marchent main dans la main, ni plus ni moins que, pour bien cuisiner un suspect, les flics se répartissent les rôles du bon et du méchant. 

La bombe et l’esthétique de la mode sont les deux faces de la même médaille stratégique. Au motif que la recherche vestimentaire est moins pire que l’assassinat de masse, l’Européen, le Blanc, le Français préfèrera la « non-violence » inoffensive du maillot de bain (le flic gentil) agréable aux yeux d’Allah, dans l'espoir que ça lui permettra d'échapper à la folie meurtrière (le flic méchant). 

Sarkozy a beaucoup à apprendre de tout ça : pour ce qui est d'occuper le terrain et de faire parler de soi, il n'arrive pas à la cheville des fervents de l'islam, que celui-ci se présente sous les dehors conviviaux et pacifiques de la tolérance façon Tariq Ramadan, ou qu'il brandisse d'un bras vengeur la kalachnikov ou la bombe. L'islam aujourd'hui a une seule idée en tête : la conquête. Instaurer le débat en France autour de la question de l'islam est en soi une victoire de l'islam : pendant que je discute avec les tolérants, j'avance mes pions. Les esprits européens commencent à se faire à cette perspective. Au fond, pourquoi pas, semblent-ils se dire ?

Si j’ai bien compris, c’est pour demain, l’élection de Mohammed Ben Abbes, patron de "La Fraternité musulmane", à la présidence de la République française. Réalisant point par point le scénario imaginé dans Soumission. 

Ben Abbes président. Et Michel Houellebecq est son prophète. 

Voilà ce que je dis, moi.