jeudi, 28 mai 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Cloche Yoruba figurant une tête de cheval, 9cm.
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dimanche, 24 mai 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
La forme et la force.
Bamana.
Est-ce vraiment un "autel", comme l'affirme une source ?
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dimanche, 17 mai 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Dogon.
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vendredi, 15 mai 2020
LA PATTE DU DESIGNER
Où le designer de ce couvercle d'une cafetière de marque Delonghi est-il allé chercher cette forme ? M'est avis qu'il s'est intéressé à la façon dont les Baoulés de Côte d'Ivoire inventaient les formes de certains de leurs masques. Ou plutôt, disons que ce n'est pas complètement impossible. Enfin moi, ce que j'en dis ..., ça ou "zéro plus zéro égale la tête à Toto"....
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dimanche, 10 mai 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Couple Tellem, falaise de Bandiagara (Mali), sans doute bien avant les Dogon : voir l'article de Bernard de Grunne "La sculpture classique Tellem", dans la revue Arts d'Afrique noire, n°88, hiver 1993. "Tellem", en langue Dogon, veut dire : "Nous les avons trouvés". J'ai choisi, pour garder un minimum de netteté sur l'essentiel (la "croûte"), de ne montrer que les "visages". L'objet entier est haut de 42 centimètres. Ci-dessous la double statuette.
Etonnant, non ?
Moi, ce qui me renverse, ici, en dehors des proportions fantasmatiques de cette représentation d'un couple humain, c'est l'incroyable "croûte" accumulée au cours du temps sur le bois. On y trouve, dit la notice, de la fiente de chauve-souris, de la cire d'abeille et du sang sacrificiel. Sans parler de ce qu'on ne sait pas.
Bernard de Grunne, dans son article, évoque quant à lui l'étrange croûte caractéristique des statues Tellem, qu'on ne retrouve pas exactement sur la statuaire Dogon : « ... couche uniforme de patine sèche, croûteuse, crevassée de couleur généralement brun clair et recouvrant entièrement la statue ». L'auteur de l'article émet l'hypothèse que cette patine unique dans la statuaire africaine est obtenue par immersion totale de l'objet votif dans le liquide sacrificiel. Ci-dessous un village Dogon à l'abri de la falaise de Bandiagara.
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vendredi, 08 mai 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Encore un incroyable contraste entre les surfaces, les aspects et les lignes. Je ne sais pas pourquoi ça me fait penser au Japon de Tanizaki Junichiro (quelques pages d'Éloge de l'ombre, peut-être ?).
Bamileke.
***************
J'apprends que 92 % des décès dus au Covid-19 concernent des personnes de plus de 65 ans. J'en ai 72. Est-ce grave, docteur ?
Question : quel pourcentage de personnes de plus de 65 ans sont mortes du Covid-19 ? Si je compte bien, 92 % de 25987 (chiffre officiel à la date du 7 mai), ça fait à peu près 23000 individus. Par rapport à ça, combien de millions de Français de plus de 65 ans ? Alors là, j'avoue que je suis un peu rassuré.
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mardi, 05 mai 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
COMMENT J'AI PLONGÉ DANS L'ART AFRICAIN IL Y A UN DEMI-SIÈCLE.
***
Allez, aujourd'hui j'avoue, et je dénonce : voici la coupable.
Quand j'avais à peu près 18 ans, j'ai acheté, tout à fait par hasard, Les Arts de l'Afrique noire, un livre (un grand classique) de Jean Laude. La photo ci-dessus, reproduite ici telle que je l'ai découverte, m'a littéralement sauté à la figure.
On trouvait beaucoup d'autres objets reproduits dans les pages du bouquin, dont beaucoup d'intéressants et quelques-uns tout à fait remarquables, mais ce masque-ci, avec le contraste entre la pureté des lignes du visage et le cisèlement raffiné du décor où il s'insère, j'en suis tombé raide amoureux. Et ça ne m'a pas lâché. C'est de l'ivoire et ça mesure 24,5cm. C'est un "masque de ceinture". C'est dans les collections du British Museum, qui a fourni la photo à l'auteur du livre, selon la légende du cliché imprimé.
J'ai retrouvé cet objet fascinant dans les pages de l'énorme L'Art africain de Jacques Kerchache-Jean-Louis Paudrat [un élève de Jean Laude]-Lucien Stephan (éditions Citadelles, 1988), avec cette fois une photo techniquement parfaite et superbement imprimée.
Oui, mais on voit très vite, au dessin et à l'état du collier, à la conformation des yeux, malgré les "scarifications" quasi-identiques et à divers détails (on pourrait lancer un jeu des sept erreurs), que ce n'est justement pas le même objet. Celui-ci se trouve en fait au Metropolitan Museum de New York.
Et revoici le masque du haut, tel qu'on en trouve aujourd'hui la photo sur le site du British Museum. A chacun de contempler à sa guise ces joyaux de la sculpture mondiale qui ont vu le jour au royaume de Bénin (Nigéria) entre le 15ème et le 16ème siècles. Il est très vraisemblable que ces deux renversantes œuvres d'art ont été façonnées par la main d'un seul et unique artiste, qui n'a rien à envier à un certain Michel-Ange qui vivait, en gros et à peu près, à la même époque.
J'ai ensuite élargi tant soit peu le cercle de mes centres d'intérêt en matière d'art primitif, peuplant mon musée imaginaire de nombre d’œuvres admirables ou simplement curieuses ou intéressantes. Mais je garde bien en vue, au sommet de ma hiérarchie esthétique, le souvenir de ce chef d'œuvre indépassable, dont on trouve encore une photo brutalement éclairée dans un "hors-série" de Télérama paru en 2000 "Les arts premiers entrent au Louvre".
***
« Elle est la dernière que l'on oubliera,
La première fille qu'on a tenue dans ses bras ».
Tonton Georges.
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lundi, 04 mai 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Surtout pas de commentaire.
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vendredi, 01 mai 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Beauté du contraste des surfaces et des lignes.
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jeudi, 30 avril 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Une certaine idée de la perfection formelle.
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lundi, 27 avril 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Ayant cessé de penser (jusqu'à quand ?), je reviens à des amours esthétiques que j'ai trop longtemps négligées.
Ossyeba (Gabon), tête "Naja". Vous ne trouvez pas qu'il y a quelque chose d'inquiétant dans la forme et l'aspect de cet objet ?
Il semblerait que "Kota" soit l'ethnonyme englobant (le terme générique), et que "Ossyeba" et "Mahongwe" soient, selon les catalogues d'exposition et les catalogues de ventes, des variantes particulières. Quand on commence à regarder la question d'un peu près, on est effaré par la complexité de l'histoire des peuples africains : qu'il s'agisse de langue, de territoire, de coutumes, de formes artistiques ou de migrations (et je ne parle pas de la musique), l'écheveau semble indémêlable. Et on commence à comprendre pourquoi les Européens ont tant de mal à comprendre ce qui se passe en Afrique. Et pourquoi la notion d' "Etat" à l'européenne (à l'occidentale) a tant de mal à s'enraciner sur le "continent noir".
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dimanche, 26 avril 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Dans l'état d'apesanteur murmurante et confinée, dans cet univers en suspension dans le brouillard où j'ai cessé de penser et qui me sert en ce moment de cocon protecteur, je reviens à une très ancienne prédilection : la contemplation d'œuvres des arts primitifs (tout au moins de leurs photos, faute de "moyens"). Parmi mes préférences absolues, ce masque Baoulé (Côte d'Ivoire), haut de 60cm. Combien d'années a-t-il vécu au centre du village, en plein vent, à l'air libre et à la belle étoile ? Le temps qui a creusé la chair de l'ancêtre fait vivre le cœur battant de la beauté de cette œuvre.
Ne me demandez pas pourquoi cette œuvre (ou du moins sa photo) me fascine : pour moi, ça touche au sublime.
***
Retour à la réalité.
Me Jean-Louis Picard, en vue de la vente du 8 octobre 1991 à Drouot-Montaigne, estimait la "valeur" de ce masque dans une fourchette de 80.000-100.000 francs (≅ 15.000€). J'ignore la hauteur de l'adjudication.
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lundi, 13 avril 2020
POUR LA "DISTANCIATION SOCIALE" ...
... ET LES GESTES BARRIÈRES :
PORTEZ UN MASQUE !
Ce modèle perfectionné a été fabriqué et façonné par un artisan anonyme du Libéria.
Mais certains pourront préférer le modèle ci-dessous, jugé plus seyant par plusieurs voix autorisées.
On les préférera en tout état de cause au modèle ci-dessous, dont le façonnage "en dentelle" manque visiblement de sérieux sur le plan sanitaire en termes de "distanciation sociale".
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dimanche, 10 août 2014
C'EST BEAU, UN MASQUE AFRICAIN
Résumé : après une visite à la galerie Ratton, pour la très belle exposition d'objets de Côte d'Ivoire, j'évoquais mon vieil intérêt pour l'art africain.
Il fut des temps et des lieux où le nom de l'individu, de l'auteur, de l'artiste ne comptait pas. Il ne signait pas ses œuvres, se trouvant assez payé d'avoir glorifié Dieu (ou ce qui en tenait lieu) dans son art. D'avoir été au service de quelque chose (n'est-ce pas ça, ce quelque chose d'autre en quoi nous ne savons plus comment nous abolir ?) qui le dépassait. Quelque chose qui nous manque cruellement aujourd'hui. Mais on ne reconstitue pas une ligue dissoute : c'est devenu un délit. Plus rien ne dépasse l'homme. Cela veut aussi dire, accessoirement, que plus rien ne rassemble les hommes.
De plus, l'objet ethnographique exerçait une fonction "religieuse" ("magique" ?) que les Africains eux-mêmes ont désormais à peu près perdue, malgré la fable du "retour à l'origine" dont on ne cesse de nous rabâcher le refrain baveux, pâteux ou incantatoire. Et malgré les efforts de "survie des traditions" auxquels se livrent de vains militants.
La modernité moderne a décidé d'éradiquer toutes les traditions vivantes, pour les remplacer par de la marchandise brevetée, autrement lucrative. Je ne vois pas ce qui pourrait l'empêcher de le faire. Ne parlons pas des pauvres survivances folkloriques, locales, touristiques et moyenâgeuses, tout ce qui fait croire que ..., élaborées uniquement pour distraire les nostalgiques, en même temps que les ignorants avides de distraire leurs enfants qu'ils ne savent plus comment occuper. Et les Africains aussi, ils savent faire semblant de danser quand il y a des touristes à la peau blanche, et de fabriquer à la demande des « objets africains authentiques » dans des ateliers industriels pour les marchés européens.
Kota (Gabon/Congo Brazzaville) : figure de reliquaire d'ancêtre dite "à front bombé", collection du Gouverneur Honoraire des Colonies Amédée Lefilliatre (1870-1932). Estimé entre 700.000 et 900.000 francs par maître Jean-Louis Picard, pour la vente du mardi 8 octobre 1991 à Drouot Montaigne, Guy Montbarbon expert.
Le reliquaire Kota est un sujet en soi. L'œil averti de l'amateur ne saurait confondre les sujets à "front bombé", les "concaves lamellés" et les figures dites "Janus", entre autres variantes. Mais l'expert est là pour mettre le holà aux errements de l'amateur néophyte.
A quoi servaient les masques ? Les statuettes ? Les fétiches ? Qu'on ne me raconte pas que cela nous fait quelque chose à nous, occidentaux, héritiers des prédateurs qui nous ont précédés et enfantés ! Les prédateurs étaient rationnels, sensibles, matérialistes. Et calculateurs. Et ces amateurs se gargarisent aujourd'hui avec le refrain de l'authenticité. Mais comme nous aussi avons irrémédiablement perdu nos traditions (le « folklore »), nous faisons semblant tout aussi bien.
La documentation précise et sérieuse dont les marchands d'art africain entourent les objets qu'ils mettent en vente servent seulement d'alibi a posteriori à la prédation. Pour dire (blabla) qu'on ne fait pas seulement de la spéculation, mais qu'on porte un intérêt authentique aux populations. Une façon d'inventer la catégorie du prédateur altruiste. Le prédateur altruiste ! Un oxymore de plus. Mais une façon aussi de faire monter les prix : l'authenticité est un gage de plus-value.
Splendide masque Senoufo (Côte d'Ivoire) : masque de danse à configuration humaine stylisée d'ancêtre "Kpélié". Estimé entre 120.000 et 180.000 francs dans le catalogue Ader Picard Tajan, pour la vente du lundi 27 février 1989 à Drouot Montaigne, Guy Montbarbon expert. A noter que les prix des salles des ventes et le chômage ont suivi la même courbe ascendante. Etonnant, non ?
Quant à moi, je persiste à plaider "non-coupable", car ça ne m'empêche pas d'être ému à la vue du remarquable masque Senoufo contemplé à la galerie Ratton ; époustouflé par l'inventivité formelle des sculpteurs ; émerveillé par l'infinie variété de chaque forme aboutie, en ce qu'elle exprime le caractère unique de l'ethnie à laquelle appartient l'artiste.
Rien qu'en Côte d'Ivoire, on ne saurait confondre les objets suivant l'ethnie dans laquelle ils ont été produits, Guéré, Yaouré, Bété, Dan, Senoufo, Baoulé, Lobi, Gouro et j'en oublie. Chacune a une identité forte et bien particulière. Ici, on n'a pas peur d'accuser le plus possible ses différences avec les autres ethnies, bien au contraire.
Ici, pas de consensus mou à la sauce européenne, pas de chewing-gum amorphe, pas de bouillon indifférencié où tout ressemble à n'importe quoi (et inversement), c'est certain. Ce que nous autres oublions tout à fait, c'est que plus s'affirme l'identité, plus s'accuse l'opposition avec les autre. Nous ne savons plus symboliser et socialiser cette hostilité, pourtant logiquement née de la différence.
J'admire donc, même si je ne sais pas exactement pourquoi. Après tout, que le mélomane athée que je suis sache que Jean-Sébastien Bach eut une foi intense et ardente m'est une garantie que sa musique est vraie. Cette certitude me suffit. A plus forte raison, une foi qui s'ignore. Car elle est une vérité qui ne se sait pas foi (à méditer). Les traditions vivantes ignorent qu'elles sont des croyances. Alors je peux bien être touché par les imaginaires magiques (allez-y, chauffez, théologiens et anthropologues !).
Masque Punu (Gabon). Un exemplaire de ce type a été vendu en 2006 à Drouot pour la somme de 950.000 euros (frais compris, faudrait pas abuser).
Et peu me chaut qu'à peu de distance de là existe une autre galerie (Lucas Ratton, ils sont nombreux, dans la famille Ratton, et depuis longtemps, à s'intéresser à l'art africain), où le très beau reliquaire Kota est vendu 28.000 euros, alors que pour acheter l'ancien masque Punu, il faut en aligner 31.000. C'est donné ! Et il y a des acheteurs à ces prix, alors ....
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dimanche, 20 janvier 2013
HISTOIRE POUR ENFANTS GRANDIS
Pensée du jour :
BRACELET DE BRAS (ivoire), GURUNSI, BURKINA FASO, GHANA
« Le vent se déchaîne et la neige tombe. La tour de Pise a oscillé. Un tourbillon a emporté la gare olympique de Grenoble. Au sommet du puy de Dôme, il a fallu chercher, avec des sondes, dans cinq mètres de neige, le chasse-neige qu'on avait laissé là le matin ».
ALEXANDRE VIALATTE
Aujourd’hui, pour me détendre un peu, comme les enfants sont couchés et que ce blog se débrouille depuis longtemps pour tenir à distance les jeunes en général et les mineurs en particulier, du fait du raffinement des hautes considérations qui s’y bousculent, j’ai décidé de raconter une histoire. D'un goût évidemment excellent et distingué, comme il se doit.
Une pas vraie, comme toutes les bonnes histoires.
Enfin, comme c’est quelqu’un d’autre qui la raconte, je vais tout de suite lui laisser la parole.
Enfin, quand je dis la parole, je devrais plutôt dire le crayon.
Et l’on voit de quel « crayon » il s’agit.
Mais on n'aura pas la possibilité de le féliciter de la haute qualité de son dessin et de la haute spiritualité de son inspiration : l’auteur, « souffrant d’une modestie quasiment maladive » (GEORGES BRASSENS, Les Trompettes de la renommée) est si modeste qu’il a tenu à rester anonyme.
C’est bien dommage : on aurait aimé le saluer pour le louer de la délicatesse de ses oeuves.
J’espère qu’on appréciera la virtuosité du coup de « crayon ».
J'ATTIRE L'ATTENTION (SI BESOIN) SUR L'ALACRITÉ DES DIALOGUES
Et j’espère qu’on goûtera à sa juste valeur l’exemple d’humanisme qui se dégage du scénario. L’art du découpage. Le sublime du message philosophique. Cela s'appelle du doux nom de Dirty comix, synonyme d'élégance morale, de raffinement intellectuel et de "délicatesse" esthétique.
Voilà ce que je dis, moi.
09:00 Publié dans LITTERATURE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, afrique, art africain, alexandre vialatte, littérature, humour, bande dessinée, pornographie, dirty comics, éditions allia, sexe, érotisme, acte sexuel, vulgarité, art graphique