lundi, 27 avril 2020
MON MUSÉE AFRICAIN
Ayant cessé de penser (jusqu'à quand ?), je reviens à des amours esthétiques que j'ai trop longtemps négligées.
Ossyeba (Gabon), tête "Naja". Vous ne trouvez pas qu'il y a quelque chose d'inquiétant dans la forme et l'aspect de cet objet ?
Il semblerait que "Kota" soit l'ethnonyme englobant (le terme générique), et que "Ossyeba" et "Mahongwe" soient, selon les catalogues d'exposition et les catalogues de ventes, des variantes particulières. Quand on commence à regarder la question d'un peu près, on est effaré par la complexité de l'histoire des peuples africains : qu'il s'agisse de langue, de territoire, de coutumes, de formes artistiques ou de migrations (et je ne parle pas de la musique), l'écheveau semble indémêlable. Et on commence à comprendre pourquoi les Européens ont tant de mal à comprendre ce qui se passe en Afrique. Et pourquoi la notion d' "Etat" à l'européenne (à l'occidentale) a tant de mal à s'enraciner sur le "continent noir".
09:00 Publié dans ART | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arts premiers, art africain, masques africains, photographie, ossyeba, kota, mahongwe, gabon, afrique
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