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vendredi, 29 novembre 2024

FAIBLE ÉMISSION ET AUTRES SALOPERIES

LE MONDE QUI VIENT. 

Donc la malédiction continue à s'abattre sur l'automobile en même temps que sur les pauvres : Dieu a envoyé sur la France des "missi dominici" chargés, au nom du bien public et de la santé des populations, de répandre la vertu environnementale et d'imposer, dans toutes les métropoles irrespirables de l'hexagone et d'ailleurs (mettons New Dehli, tiens, à tout hasard), l'institution de zones interdites aux véhicules coupables d'alimenter l'irrespirabilité de l'air.

Or on sait que plus la voiture  est perfectionnée sur le plan technique, plus elle est chère. Et que plus ses volumes intérieurs et extérieurs sont vastes et confortables, plus son prix augmente pour devenir parfois prohibitif, voire stratosphérique. Et que plus les nuisances dues à la puissance et à la consommation de son moteur s'approchent de zéro, plus elle est onéreuse à l'achat (quoique ...). Et que plus elle répond aux normes toujours plus draconiennes concernant les gaz d'échappement, plus elle ne devient accessible qu'à une minorité infinitésimale des humains. Et que plus la production automobile s'oriente vers le moteur électrique, plus la possession d'un tel véhicule devient inabordable au commun des mortels.

Résultat ci-dessous.

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On reconnaît le trait impitoyable du dessinateur. Sauf que Gébé ne pouvait pas prévoir l'invention du V.A.E. (Vélo à Assistance Electrique), alias V.V.N. (le "vélo véloce pour les nuls"), dont certains coûtent un bras.

Sauf que Gébé aurait encore moins pu anticiper la grande offensive de l'électrique sur l'industrie automobile occidentale (mais pas que), qui voue au rebut et à la casse toutes les bagnoles qui envahissaient nos rues, accompagnées, diesel ou pas, d'un cortège de fumées nauséabondes et de miasmes diaboliques.

Laissant un peu interloqués et sur leur faim tous ceux qui se demandent comment ils vont pouvoir faire, simplement parce qu'ils sont pauvres, à part maudire le G.I.E.C. et la science, et avoir envie de porter au pouvoir des gens qui affirment qu'ils les comprennent et qui promettent (sic) de tout faire pour défendre leurs intérêts.

Et cela explique au moins en partie pourquoi les gens préfèrent l'activité économique à l'activisme écologique : ils veulent gagner assez d'argent pour se loger un peu correctement, s'habiller comme ils le souhaitent et manger à leur faim. L'écologie a perdu d'avance. On commence à s'en rendre compte.

***

N'oublions pas, cependant, qu'à la date précise de parution de ce numéro de Charlie Hebdo, Pauline fêtait son premier anniversaire.

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