vendredi, 17 novembre 2023
UNE BELLE BROCHETTE
BRAVO L'ARTISTE !!!
Il signe KIRO,
il dessine dans Le Canard enchaîné,
c'est formidable.
Le génial Cabu, virtuose du trait, faisait autre chose.
Mâtin, quel trombinoscope !!! aurait dit RENÉ GOSCINNY, directeur du défunt et regretté Pilote, qui s'y connaissait en talents de graphistes, puisque c'est lui qui avait recruté les grands et irremplaçables JEAN MULATIER (qui a fait le n°1 de la revue Mormoil qui en eut 7, comme tous les éphémères de l'époque : Tousse-Bourin, Surprise, Le Canard sauvage, Le Cri qui tue, etc.) et PATRICE RICORD, créateurs de la série des « Grandes Gueules», dont beaucoup de fabuleuses et inoubliables.
JEAN-CLAUDE MORCHOISNE leur a bientôt emboîté le pas. Grands hommes sortis de notre Grande Ecole Française du Dessin-Charge. L'Ecole du Grand Art. Dans l'ordre : Mulatier, Ricord, Morchoisne. Admirez le travail !
Et longue vie à KIRO, digne porteur du flambeau !
Comme j'ai prévu un peu trop radin pour l'identification, les amateurs reconnaîtront, de gauche à droite et de haut en bas : Bernard "Tumcherchesmec ?" Laporte, Gérard "MiamMiam" Larcher, Jean-Luc "Jevousdismerde !" Mélenchon, Christophe "Tenfaispasjassure" Castaner, Gérald "Fidiantresabrezlacanaille" Darmanin, Olivier "Ravidlacrèche" Dussopt, Xi "SaSuffisance" Jin Ping, Ilham "Cestmoilmeilleur" Aliyev (Azerbaïdjan) et Ramzan "Salafisteüberalles" Kadyrov (Tchétchénie).
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Oui, Cabu faisait autre chose. Lui, c'était le trait, magique, magnifique, rapide, souverain. C'était le croquis sur le vif, l'instantané, le geste.
KIRO et les grands portraitistes que j'évoque aujourd'hui, c'est davantage gravure, burin, taille-douce, eau-forte, et jusqu'à la peinture. Allez, on se fait plaisir avec son Monsieur Xi.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, journalistes, le canard enchaîné, caricature, pilote, rené goscinny, les grandes gueules, mulatier, ricord, morchoisne, trombinoscope, bernard laporte, gérard larcher, jean-luc mélenchon, christophe castaner, gérald darmanin, olivier dussopt, xi jin ping, ilham aliyev, azerbaïdjan, ramzan kadyrov, tchétchénie, humour, revue bd mormoil, cabu, bande dessinée, art, gravure, burin, taille-douce, eau-forte, peinture
dimanche, 12 novembre 2023
MARCHONS ! MARCHONS !
J'ai entendu dire qu'il allait y avoir aujourd'hui, dimanche 12 novembre, partout en France, des marches contre l'antisémitisme. J'applaudis l'initiative, même si je ne sais pas trop de qui elle émane précisément. L'Etat français officiel ? Un cartel de partis politiques ? Une pléiade d'associations militant pour la paix entre Israël et le Hamas ? Tout ça à la fois ?
Quoi qu'il en soit, il faut se féliciter que, pour une fois, le consensus rassemble les forces vives de la nation française. Ce n'est pas si souvent. Bon, c'est vrai, la France Insoumise fait bande à part, mais il faut comprendre le parti dirigé d'une main de fer par l'olibrius Mélenchon : ce nouveau "Danube de la pensée" (après le Roumain Nicolae Ceaucescu) marche le moins possible, souffrant de cors aux pieds dans ses chaussures trop neuves pour avoir eu le temps de s'assouplir, mais ne le dites à personne.
Cela dit, un détail continue à me chiffonner. Comment se fait-il que le Rassemblement national, le parti - Front National à l'origine - fondé autrefois par Jean-Marie Le Pen, ait décidé de se joindre à la foule bigarrée des gens qui ont été choqués, voire blessés, voire ulcérés, voire bouleversés par les agressions (verbales et autres) contre des synagogues et des membres de la communauté juive ?
On se souvient en effet que le père Le Pen ne reculait jamais devant un jeu de mot (« Durafour-crématoire ») ou une affirmation hasardeuse (le fameux « détail de l'histoire ») qui manifestaient, disons, une certaine porosité aux idées héritées d'une tradition antisémite solidement implantée dans notre pays — cela étant dit sans même remonter à l'affaire Dreyfus. C'est sur de telles idées que le Front National avait recruté la plus grande grande partie de ses membres.
Il faut croire que la fille, après s'être débarrassée de la figure encombrante du fondateur, a réussi le tour de force de faire le ménage dans les rangs, jusqu'à le rendre, de la cave au grenier, propre et net de toute pensée suspecte. Je persiste cependant à m'interroger. Marine Le Pen, si prompte à brandir l'étendard de La Marseillaise comme preuve de son patriotisme, a-t-elle bien médité tout le sens des paroles de ce chant guerrier ?
Quand elle entend :
« Marchons, marchons,
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons ! »,
pour elle — et tout son parti derrière elle —, dans les veines de quel genre de population coule-t-il, ce "sang impur" ? A qui pense-t-elle au juste ? Est-ce que ce ne serait pas, par hasard, précisément un sang à la teneur quelque peu "sémitique" ? Ne subsisterait-il pas, dans les profondeurs inavouées du parti lepéniste, des traces de ce passé soi-disant révolu ?
Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que la décision de mêler sa formation à la masse des gens pour qui la haine des juifs reste, sincèrement ou politiquement, une obscénité innommable, constitue un assez joli coup tactique, qui oblige tous les autres groupes à se situer par rapport à elle. Disons-le carrément : Marine Le Pen doit aujourd'hui rigoler comme une bossue à l'idée d'avoir foutu un magnifique merdier dans le camp d'en face. Gauche et droite ne savent plus où elles en sont. Signe peut-être que la France elle-même ne sait plus du tout où elle en est. La France semble être devenue un bateau ivre.
Et on observe mine de rien que, quoi qu'en disent les commentateurs, Marine Le Pen est en train de réussir sa "dédiabolisation" de l'héritage paternel, puisque, à part les Insoumis, aucun autre groupe n'a fait part d'une quelconque répugnance à défiler aux côtés des fachos. Tout au plus de légères réserves ont-elles été émises ici ou là.
Et c'est cela qui devrait faire peur. Je n'insiste pas sur l'histoire du loup qui se change en agneau, mais il y a de ça. Car la Le Pen fait sans doute un pas de plus en direction du but qu'elle s'est fixé : le pouvoir. Pour cela, elle est prête, qu'on se le dise, à modeler son discours sur la forme des clés qui lui en ouvriront les portes. Ses convictions à elle importent-elles ? En a-t-elle seulement ?
C'est une autruche. C'est une matière plastique. Tout lui est bon, pourvu que cela la rapproche de l'objectif présidentiel. Quand elle l'aura atteint, qu'y fera-t-elle ? Quelles décisions prendra-t-elle ? L'inquiétante question se pose d'autant plus qu'elle ne sera pas seule : tout un entourage gravite autour de cette figure qui se veut centrale. Et une belle partie de cet entourage, qui sert de marchepied à Marine Le Pen et qui n'apparaît guère à l'avant-scène médiatique, est l'héritière de tout un passé lourd de menaces.
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Note : le terme "antisémite" désigne exclusivement les juifs, dit-on. Mais c'est oublier, ce faisant, un tas d'autres collectivités, comme le montre la définition que le Petit Larousse Illustré donne du mot "sémite" (surligné par mes soins, pour cause d'actualité).
On constate ici que les Arabes et les Hébreux sont au moins cousins (par la langue qu'ils parlent).
En gros, le mot désigne tous ceux qui parlent une langue sémitique. Je trouve que ça fait beaucoup de gens dans le même sac. Alors pourquoi seulement les juifs, dans "antisémite" ? Le Grand Robert est plus précis, et fait bien la différence d'usage, qualifiant la réduction du terme aux seuls juifs d' « abusive ».
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Ci-dessous, la preuve que les idées en France sont dans le fond du glou-glou.
« Légèrement » !!! Farpaitement !!! Quelle trouvaille !!! Quel titre !!! Quelle santé !!! Quelle analyse !!!
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : juifs, antisémites, marche contre l'antisémitisme, la france insoumise, jean-luc mélenchon, emmanuel macron, marine le pen, jean-marie le pen, israël, hamas, front national, rassemblement national, durafour crématoire, chambres à gaz détail de l'histoire, la marseillaise, marchons marchons, sang impur, dédiabolisation, petit larousse illustré, dictionnaire grand robert
mercredi, 08 novembre 2023
CLIMAT : QUELQUES POUSSE-AU-CRIME
Troisième temps de la valse macabre.
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ON L'APERÇOIT, LE MONDE D'APRÈS :
TOUS LES GROS LARRONS EN FOIRE S'Y METTENT
Je n'ai pas collecté, loin de là, l'intégralité des titres du Monde parus sur le thème qui suit depuis le début de l'année 2023, mais par les quelques exemples cités ici, on verra que la tendance est avérée, lourde et générale, touchant les domaines d'activité les plus divers. Ce qu'il faut dénoncer, ce n'est plus la spirale « salaires / inflation » (comme à la fin des années 1970 et début 1980 : 14 %), mais la spirale « profits / inflation ». La captation de la plus-value (pour parler le Marx dans le texte) s'est rarement aussi bien portée.
L'extraordinaire, dans la période que nous vivons, c'est que l'explosion du nombre des pauvres ne provoque pas la fondation de « syndicats de défense des intérêts des pauvres ». Oui, je sais : c'est que "pauvre", ce n'est pas une classe sociale, c'est juste un tas d'individus inquiets du frigo, du lendemain et de la fin du mois. Mais il ne faut pas s'étonner que çà et là et de temps en temps, les pauvres donnent à ceux qui ne le sont pas des spectacles de plus en plus enflammés.
Ce chapitre parlant de lui-même, je m'abstiendrai de tout commentaire.
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Ces articles aux teneurs éminemment convergentes ont été publiés dans le journal Le Monde dans les premiers mois (février-mars) de l'année 2023, c'est-à-dire après publication des bilans des entreprises. J'aurais pu joindre ce qui a paru dans la presse dans la rubrique "autoroutes", mais ça aurait vraiment chargé la barque au-delà du raisonnable.
Cela permet d'éclairer tels ou tels titres d'articles parus postérieurement et conséquemment, pour répondre à l'interrogation muette de ceux qui se demandent ce que les bénéficiaires de ce système peuvent bien faire de tout cet argent (ci-dessous).
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Même Lyon n'est pas épargné, comme on le voit dans le journal Le Progrès (14 août et 6 septembre)..
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Récapitulons :
1 - On l'aperçoit, le monde d'après (31 octobre).
2 - Climat : c'est pas gagné (5 novembre).
3 - Quelques pousse-au-crime (8 novembre).
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On fera bientôt le bilan de tout ça.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal le monde, inflation, spirale salaires inflation, spirale profit inflation, profits, dividendes, actionnaires, syndicat du crime, airbus, europe, bourse de paris, engie, énergies renouvelables, énergies fossiles, écologie, défense de l'environnement, sncf, immobilier de luxe, patek philippe, hermès
lundi, 06 novembre 2023
ISRAËL RATE L'OCCASION DU SIÈCLE
L'Etat d'Israël vient de rater l'occasion du siècle. Du siècle ? Comment ça, baratineur de blog ? Eh bien pas la peine d'avoir Bac + 12 ou d'être sorti d'une Académie militaire pour s'en convaincre. A croire que les dirigeants de l'Etat hébreu semblent trop américanisés (je veux dire "mal dégrossis") pour comprendre les subtilités des guerres dites "asymétriques". Ils font pleuvoir des orages de bombes sur la population de Gaza. Du coup, les dégâts « collatéraux » parmi la population civile deviennent la règle, et le ciblage des méchants l'exception. C'est aveugle, criminel et con.
Ils ont beau savoir que les stratèges du Hamas, aidés en cela par les meilleurs stratèges iraniens, avaient derrière la tête une idée particulièrement tordue, ils font comme les Américains au Vietnam : le tapis de bombes. Suite à cette "stratégie" trop niaise pour être digne de ce titre, Israël est désormais, aux yeux de la plupart des pays normalement humanistes, un bourreau sanguinaire. Exactement le renversement des responsabilités attendu, souhaité et prévu par le Hamas.
Certains commentateurs vont jusqu'à égaler Netanyahou et Tsahal en cruauté aveugle à d'autres bourreaux dont les juifs furent eux-mêmes les victimes, en masse, en d'autres temps. On ne peut pas, hélas, donner complètement tort aux critiques qui s'abattent sur Israël. Pourtant, les terroristes du Hamas, par l'énorme pogrom commis le 7 octobre, avaient offert aux dirigeants israéliens une occasion en or, quasiment l'occasion du siècle, de retourner l'opinion mondiale en leur faveur. Ne pas avoir sauté sur cette occasion reste pour moi une énigme et une faute.
Vous imaginez le boulevard ouvert devant l'Etat d'Israël quand le monde a découvert, horrifié, l'étendue des massacres du 7 octobre ? Vous imaginez l'énorme opération de propagande gratuite qu'il aurait pu mener face au monde entier, à la tribune de l'ONU, et dont il aurait pu remercier le Hamas de la lui avoir offerte sur un plateau ? L'extraordinaire et idéal moment de se présenter en victime à la face de l'humanité ? Le voilà le grand mot que les Israéliens ont oublié de marteler : se présenter comme les victimes d'une haine exterminatrice. Quel tableau ! Quelle victoire ç'aurait été ! Et Hamas, Hezbollah et Iran l'auraient eu dans le baba ! La queue basse, les mollahs !!! A la niche les molosses !!!
Mais non, pour cela, il aurait fallu réfléchir, et non pas réagir dans l'instant, sous le coup de l'émotion, du scandale, de la souffrance, de la colère et de l'horreur. Il aurait fallu voir l'intention cachée derrière les actes des tueurs. En deux mots, il aurait fallu élaborer une vision politique de la situation ainsi créée, et non seulement se fier à une conception purement militaire, par définition incapable de parler autrement qu'avec le langage de la force. Avec au demeurant une efficacité très douteuse, précisément en termes militaires : à combien chiffre-t-on les hauts responsables du Hamas dégommés par l'armée israélienne ?
Pour réagir avec intelligence, il aurait fallu que les gouvernants israéliens sortent de la mécanique et de l'automatisme de la vengeance. Vous pouvez être sûr que, si Israël avait brandi comme un étendard les photos des hommes, des vieillards, des femmes, des enfants assassinés, aucun pays, fût-il acquis à la cause islamiste, n'aurait osé prendre le parti des assassins. Vous auriez vu le grand concert des nations se précipiter au secours de la nation attaquée dans sa chair. Israël aurait fait l'unanimité autour de lui. Vous imaginez, pour une fois, l'unanimité dans la compassion pour les juifs et dans la réprobation de leurs lâches ennemis ?
Au lieu que là, non seulement l'armée et tous les organes qui de défense et de sécurité ont été lamentablement pris en défaut, mais en répliquant comme des brutes en fonçant dans le piège tendu par le Hamas, ils ont 1 - fini par donner le beau rôle à celui-ci, 2 - réussi à faire oublier les actes barbares commis par celui-ci, 3 - revêtu aux yeux de tous le costume de l'ogre, du monstre, du grand méchant loup.
Quel stupide et horrible gâchis ! C'est trop tard pour faire autrement. Israël est pris dans l'engrenage : il ne peut que poursuivre sur sa lancée et aggraver son cas aux yeux du monde. On saura plus tard l'ampleur de tout ce qu'a perdu Israël en réagissant comme il l'a fait.
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Note : maintenant, après cette terrible victoire des terroristes du Hamas, celui-ci a-t-il fait avancer la cause des Palestiniens ? Rien n'est moins sûr. Je persiste à penser, moi qui ne suis en rien géopoliticien, que la défense de la cause du peuple palestinien figure à peine comme un iota dans le programme du Hamas, même si celui-ci s'impose actuellement comme le vrai et seul représentant authentique, au détriment de l'Autorité palestinienne qui, dans la circonstance actuelle, se trouve, si c'est possible, encore plus disqualifiée qu'en temps ordinaire. [* Note : Je viens précisément d'entendre (16 novembre dans Les Matins de France Culture) que les gens du Hamas ont déclaré officiellement (ou au moins publiquement) que celui-ci avait besoin du sang des innocents pour affermir la ferveur révolutionnaire dans les rangs de la population palestinienne. Non seulement les terroristes n'en ont pas honte, mais ils s'en vantent.]
A cet égard d'ailleurs, on peut dire que l'opération "assassinats" est pour le Hamas une réussite en termes de pouvoir et d'instrumentalisation de la cause palestinienne. Que la cause palestinienne, et même celle des prisonniers palestiniens en Israël, puisse être portée aujourd'hui par un mouvement composé de musulmans fanatiques et dont l'essentiel de la doctrine consiste en l'élimination pure et simple de l'Etat juif, c'est juste un échec tragique des forces de la Raison. Le Hamas représentant le peuple palestinien ? C'est ce qui pouvait arriver de pire à ce dernier.
Et c'est de très mauvais augure pour l'avenir du peuple palestinien : la violence de Septembre Noir (J.O. Munich 1972) et du F.P.L.P. à laquelle s'ajoute la bouillie religieuse d'un islam haineux, tout ça annonce des lendemains qui ne chanteront pas (ci-dessous titres de tribunes parues dans Le Monde des 29-30 octobre et 9 novembre).
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : israël, hamas, arabes, palestine, guerre israélo-arabe, kibboutz, juifs, gaza, france culture
lundi, 23 octobre 2023
L'ANDOUILLETTE LYONNAISE
On en apprend de belles dans la P.Q.R. (Presse Quotidienne Régionale). Voilà-t-il pas que le journal Le Progrès se met à publier des photos indécentes. Bon on dira que c'est pour la bonne cause, que c'est pour illustrer un article du plus grand sérieux, que c'est pour faire figurer un grand fabricant d'andouillette dans le livre des Records, que ci, que ça. Il n'empêche. Jugez plutôt.
Cela ne vous choque pas ? Alors zieutez plutôt la photo ci-dessous.
Moi, dont tout le monde est obligé de reconnaître l'esprit sourcilleux, vigilant et rigoureux dès qu'il s'agit de protéger la jeunesse face à la dépravation des mœurs telle que toute personne normale la déplore de nos jours, j'ai tout de suite bondi d'indignation vertueuse. Et puis j'ai pensé par devers moi à un maître en la matière. Je veux parler de Maître Alcofribas Nasier, plus connu sous son pseudonyme anagrammatique de François Rabelais (je galèje).
On trouve en effet dans le Pantagruel — c'est même au chaptire I — la préfiguration de cette andouillette de tous les records. Je préviens tout de suite les parents : ce passage n'a jamais figuré dans le trop célèbre manuel de messieurs Lagarde et Michard, parce que ces auteurs très responsables et respectables de manuels scolaires veillaient particulièrement à ce que rien de vulgaire ou de scandaleux ne vînt traumatiser les jeunes esprits ou leur suggérer des idées réservées aux adultes.
Aux parents soucieux de la santé morale de leur progéniture de voir.
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« Les autres enflaient en longueur par le membre qu’on nomme le laboureur de nature : en sorte qu’ils l’avaient merveilleusement long, gras gros, vigoureux, dressé à la mode antique, si bien qu’ils s’en servaient de ceinture, le redoublant à cinq ou six fois par le corps. Et s’il advenait qu’il fût bien à point et qu’il eût vent en poupe, à les voir vous eussiez dit que c’étaient hommes d’armes qui eussent leur lance en arrêt pour jouter à la quintaine. Et de ceux-ci est perdue la race, comme disent les femmes. Car elles se lamentent continuellement, qu’il n’en est plus de ces gros etc. Vous savez le reste de la chanson. [Allez, la suite du passage, juste pour l’élévation de la pensée !] D’autres croissaient en matière de couilles si énormément, que les trois emplissaient bien un muids [274 litres]. De ceux-ci sont descendues les couilles de Lorraine, qui n’habitent jamais en la braguette, mais tombent au fond des chausses. »
Rabelais s'exclame quelque part ailleurs : « Vous ne l'avez pas telle, paillards de plat pays ! » On se demande de quoi il parle.
Rabelais, Pantagruel, chapitre I. Traduction libre, mais aussi "respectueuse" de l’original que la "P…" de Jean-Paul Sartre (on n'est pas venu ici pour se gêner).
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Message aux parents qui se gendarmeraient : « Ah ben vous étiez prévenus ! Vous allez pas vous plaindre ! »
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Note : Il faut quand même que je précise qu'à mes yeux, il existe une andouillette et une seule : la Beaujolaise, dans laquelle on trouve, à la base et exclusivement, des lanières de fraise de veau (certains esprits ... disons ... "raffinés" recherchent la précision - qui va de soi pour les connaisseurs : « ... tirée à la ficelle »), auxquelles le fabricant ajoute les acquis de son savoir-faire en matière d'aromates et d'agréments gustatifs. Ma préférée pèse à peu près 200 grammes ou un peu plus (mais Vauraz descend rarement en dessous de 400).
Sur le marché de la Croix-Rousse, je conseille pour cela le stand où opère encore le vieux père Fabregeon (Fabrejon ?), dernier vrai tripier du coin, auquel se sont adjoints les Bouissoux. On y trouve quelques merveilles comme les cervelles d'agneaux, la tétine de vache, la salade de museau de bœuf (quoique la découpe en soit beaucoup moins fine qu'avant), la terrine de foie, et des tas d'autres plaisances, délectations et succulences.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX, LITTERATURE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, journal le progrès, presse quotidienne régionale, p.q.r., andouillette, andouillette beaujolais, andouillette fraise de veau, livre des records, bobosse, belleville en beaujolais, littérature, françois rabelais, pantagruel, alcofribas nasier, lagarde et michard, humour, marché de la croix rousse, tripier lyonnais, fabregeon, bouissoux, charcutier-traiteur, croix-rousse
vendredi, 20 octobre 2023
ISRAËL, ÉTAT INJUSTE ...
...DEPUIS QU'IL EXISTE.
Le Hamas est donc un ramassis d'ordure humaine, qui se contrefout joyeusement de la "cause palestinienne" et de la création d'un hypothétique Etat palestinien, et qui au surplus méprise allègrement la vie humaine, que ce soit celle des ennemis ou des civils qu'il a sous sa coupe, voire de celle des individus qui composent ses propres troupes. Il n'a qu'une obsession : détruire Israël. Et une grande idée en tête : instaurer, maintenir et aggraver son pouvoir absolu. Si d'aucuns tiennent à parler de dictature, qu'on sache que je n'ai rien contre.
Le problème, c'est que le dit Etat d'Israël n'a aucune envie d'être rayé de la carte, malgré l'envie urgente et pressante d'anéantissement de l'intrus qui a saisi ses voisins arabes dès le moment de sa proclamation par Ben Gourion en 1948, envie qui habite encore un certain nombre de gens et d'Etats, en général musulmans.
J'ai dit "intrus". Qu'on le prenne dans le sens qu'on voudra, la naissance de l'Etat d'Israël, c'est d'abord l'irruption d'un intrus, qui a dépossédé, avec l'aval des grandes nations du monde, trop heureuses de se débarrasser du problème, les occupants précédents d'un territoire où ils vivaient depuis longtemps. Là est la première injustice, une injustice originelle si l'on peut dire. Car les habitants arabes de la Palestine de 1947 ne sont coupables de rien.
L'argument de la plus haute antiquité du peuple juif est fallacieux : vous imaginez qu'un vindicatif vienne vous dire : « Rends-moi ce que tu m'as pris il y a 2.000 ans ! » ? A ce compte, nous autres Gaulois, descendants en ligne sinusoïdale d'Abraracourcix, Vercingétorix et autres héros, aurions bien des récriminations à adresser aux Italiens en tant que descendants supposés des armées romaines. Vous voyez le topo ? Bon, mon exemple, c'est pour de rire, mais.
J'ajoute que, bien que l'Etat d'Israël ait entrepris des fouilles archéologiques destinées à exhumer les vestiges de l'antique "Terre Promise" des Hébreux pour mieux pouvoir affirmer la priorité des juifs dans la désignation du propriétaire présent le plus "légitime" des lieux, cela n'en fait pas un argument moins fallacieux. Vous les voyez, les descendants de Priam, d'Hécube, d'Hector et d'Anchise organiser une manif. à Istanbul ou Ankara au prétexte que l'actuelle Turquie usurpe le territoire de leurs ancêtres : les anciens Troyens de l'époque homérique ? Vous vous rendez compte du bazar mondial que ça mettrait à l'O.N.U. dans la définition des frontières ?
Affirmer ses droits sur une terre dont on a été chassé 2.000 ans avant, ça comporte un côté complètement brindezingue. D'abord parce qu'entre gens bien élevés, cela "ne se fait pas". Et puis parce qu'après un an et un jour, un bien non réclamé appartient à celui qui l'a trouvé (it's a joke, natürlich). Ensuite parce que l'histoire est ce qu'elle est, qu'on ne saurait la refaire, et qu'il s'en est passé, des choses qu'on ne peut effacer, depuis la "Grande Diaspora". Enfin parce que les gens finalement délogés vivaient là depuis lurette et n'y pouvaient rien, c'était comme ça et puis voilà. Ils n'avaient chassé personne de sa terre. Je veux dire que depuis une date indéterminable mais de toute façon très ancienne, c'est là qu'ils naissaient, qu'ils vivaient, qu'ils mouraient, qu'ils étaient enterrés de génération en génération. Et dénués, au surplus et avec raison, du sentiment d'avoir pris cet endroit à quelqu'un.
Il y a dans la création de l'Etat d'Israël quelque chose du : « Ôte-toi de là que je m'y mette ! », à la façon des Russes en Crimée et dans le Donbass ou des troupes d'Ilham Aliyev dans le Haut Karabakh. L'existence de l'Etat d'Israël prend sans conteste son origine dans un coup de force, sans doute facilité par la situation coloniale d'une région qui vivait alors sous "protectorat" (on disait "mandat") britannique. Maintenant, qui oserait dénier au peuple juif (au sens ethnique et non religieux) son droit de s'implanter et de résider quelque part, en paix et en sécurité ? Il est vrai qu'on pourrait poser la question à pas mal de gens sur toute la planète : Amérindiens, Kurdes, Ouïgours, Arméniens, Tibétains, Aborigènes, etc.
Le malheur, c'est qu'Israël n'a jamais pu trouver la paix avec ses voisins de la région. Certes, il y a des exceptions et un certain "modus vivendi" a parfois pu s'installer, précaire et soumis aux caprices de l'actualité. Résultat des courses, une situation générale d'hostilité plus ou moins déclarée mais permanente entre l'Etat des juifs et son environnement géopolitique. Jamais la paix, parfois des hostilités carrément ouvertes, de temps en temps des escarmouches ou des "opérations". Rien que ça, ça doit finir par être fatigant.
Je serais bien incapable et n'ai aucune envie de reconstituer l'historique des aléas, des conflits ouverts, des fluctuations politiques, des accalmies. Trop compliqué. Pour cela il faut s'adresser à Monsieur Henri Laurens, du Collège de France, qui connaît sur le bout des doigts l'intégralité de l'histoire de ce coin de la planète, de ses peuples, des événements qui s'y sont produits depuis Mathusalem, et qui est capable, si vous lui demandez poliment, de vous réciter heure par heure dans ses moindres détails la guerre israélo-arabe de 1973 (Kippour). Je veux juste pointer quelques aspects de la question, à partir de ce que j'en perçois au fond de mon terrier.
Le premier de ceux-ci concerne la vie politique en Israël, pour autant que je puisse en juger. Voici un pays qui, si j'ai bien compris, n'a pas de Constitution, cette charte où — du moins chez nous et dans quelques pays au mode de vie avoisinant — sont formulés les grands principes, la forme du gouvernement, les rapports entre gouvernants et gouvernés, l'organisation des pouvoirs publics (merci Larousse). C'est au moins une curiosité dans le concert des nations occidentales. Il s'ensuit que personne ne dispose de la définition du "citoyen d'Israël" et que, lorsque Netanyahou fait adopter la loi qui remplace l'Etat des juifs par l'Etat juif (notez la nuance qui change tout), on ne sait pas à quel statut rattacher les populations arabes qui vivent au milieu des juifs.
Le deuxième aspect qui attire mon attention est le mode de scrutin sur lequel repose la composition de la Knesset : la proportionnelle intégrale. Entre nous, si je trouve imparfait le scrutin majoritaire à deux tours tel qu'on le connaît en France, j'imagine l'énorme et innommable caca politique qui s'abattrait sur notre pays si un tel mode y était adopté. Car l'équation qui se présente aux responsables des partis israéliens les soirs d'élection est devenue de plus en plus insoluble, du fait des négociations de marchands de tapis auxquelles ils sont astreints en vue de la formation d'un gouvernement de coalition pas trop instable. La question de savoir combien de partis (et de "partis") sont représentés à la Knesset est indiscrète. Plus encore celle de savoir quel est le poids politique des religieux les plus rigoristes dans la composition de cette drôle d'assemblée.
Le troisième et dernier aspect sur lequel il semble nécessaire d'insister découle du précédent. Car plus les partis de droite (et autres religieux de plus en plus intégristes et extrémistes : ce sont eux qui ont fait tuer Itzhak Rabin, le père des défunts accords d'Oslo) ont pris d'importance à la Knesset, plus les gouvernants ont été obligé de laisser la bride sur le cou à ces plus ou moins alliés, mais activistes à plein temps qui, pour des motifs religieux, historiques, philosophiques ou autres, pensent dur comme fer que c'est TOUTE la Palestine qui leur appartient en exclusivité. Et que, puisque c'est eux les propriétaires, c'est là qu'ils vont construire leur maison et cultiver la terre. Une terre débarrassée des Palestiniens.
A cet égard, j'ai entendu des discours hallucinants et hallucinés, tenus par des monsieurs et madames tout-le-monde installés en Israël, qui ne laissaient aux Palestiniens plus qu'un seul droit : celui de foutre le camp. A les entendre, il serait sans doute plus facile de faire le décompte des modérés. Ceci pour dire que le Likoud (plus ou moins "socialiste", je crois) est dans les mêmes lamentables choux que notre défunt Parti "Socialiste", et que les électeurs de gauche se sont beaucoup raréfiés sur la scène politique israélienne, voire sont en voie d'extinction de voix. Dans le même temps, la loi des vases communicants remplissait les urnes de bulletins marqués à droite de la droite, avec les conséquences jusqu'au-boutistes que l'on voit à l'œuvre d'élection en élection.
On appelle ça la "Colonisation". Le but ultime de la colonisation, cela s'appelle "Annexion". Cela suppose l'éviction totale des Palestiniens. D'ailleurs certains parmi les hauts responsables politiques israéliens y pensent et en parlent ouvertement. Mais pour en rester au grignotage territorial opéré par les colons, c'est évidemment un fléau et une injustice majeure, jumeau monozygote de la très basse considération (disons carrément : le mépris total et très calculé) dont tous les gouvernements israéliens successifs ont entouré l'Autorité Palestinienne, dans le but presque avoué de faire monter l'influence, le rayonnement, le prestige et la puissance — précisément — du Hamas qui, aujourd'hui, représente sans doute — et à tort — aux yeux d'une forte majorité de Palestiniens, la seule "Autorité" légitime. Les chefs israéliens ont toujours violemment rejeté l'O.L.P., Yasser Arafat, Mahmoud Abbas et consort comme interlocuteurs et partenaires de négociations de paix.
On pourrait d'ailleurs se dire qu'Israël, au vu des assassinats massifs que le Hamas vient de commettre, a reçu l'horrible salaire de cette ligne stratégique démente, obstinément suivie depuis fort longtemps. Déconsidérer Mahmoud Abbas et son entourage du Fatah, disqualifier méticuleusement ce petit monde corrompu comme éventuel partenaire de négociations de paix, tous les dirigeants israéliens se sont attelés à ce travail de démolition des espoirs de paix. Tout ce qui aurait pu ressembler à une volonté de négociation avec l'Autorité Palestinienne a été sciemment tué dans l'œuf à cause des va-t-en guerre israéliens. Je me demande même si l'évacuation manu militari (je ne sais plus si c'était Ariel Sharon ou Ehoud Barak) des colonies juives de Gaza n'ont pas eu en leur temps pour objectif tout à fait délibéré de laisser le champ libre au Hamas.
Quant à la colonisation, je me souviens d'une carte publiée il y a bien des années dans Le Monde Diplomatique, qui représentait ce que la politique israélienne avait alors laissé de territoires aux Palestiniens de Cisjordanie. Pour donner une idée de la fragmentation extrême de ces territoires, le service cartographie les avait figurés sous la forme d'un archipel, où toutes les "îles" palestiniennes vivaient complètement isolées des autres, et que seules des "navigations" compliquées permettaient de les relier en slalomant parmi les portions grignotées par des colons juifs. On comprend que ces conditions de vie rendent insupportable le quotidien des Palestiniens.
Je ne parlerai pas de la psychologie "de combat" généralement partagée dans la communauté des colons, de l'arrogance souvent manifestée par ceux-ci à l'égard de leurs voisins Palestiniens, de l'appropriation arbitraire des terres, de la destruction des maisons, de la liquidation des champs d'oliviers, du mur de séparation et des routes qui le longent sans jamais se rencontrer, etc. Cette façon d'ouvrir la "Judée / Samarie" aux colons a quelque chose de carrément cinglé, cintré, givré, malade. Disons-le : la permissivité (la lâcheté) des pouvoirs successifs à l'égard des colons juifs a quelque chose de criminel.
Il faudrait qu'en Israël on finisse par se demander comment il se fait que la population palestinienne ordinaire de Cisjordanie et Gaza ait été rendue si perméable au discours et aux actions de ce Hamas extrémiste, terroriste, jusqu'au-boutiste. Est-ce que ça ne serait pas parce que le sort réservé par les Israéliens aux Palestiniens en tant que peuple est humainement inique ?
L'Afrique du Sud a pu en finir, après bien de la casse, avec le régime d'apartheid après des dizaines d'années cruelles pour les Noirs, Métis, Indiens et autres catégories raciales établies par les Blancs. Nul ne peut avancer une raison raisonnable et rationnelle pour qu'il n'en soit pas de même en Palestine. Mais pour cela, il faudrait ..., il faudrait..., il faudrait ..., il faudrait .............
Mais non, contrairement à tous les spécialistes estampillés et dûment autorisés, j'avoue fièrement que je n'ai aucune idée de ce qu'il faudrait, bien que je le souhaite ardemment. Je voudrais tant que le peuple d'Israël tout entier ait envie de se comporter de façon JUSTE ! Une chose quand même : il faudrait que les acteurs de la région se mettent d'accord pour tenter de se mettre d'accord sur les termes d'un éventuel accord sur les modalités d'un éventuel accord en vue d'une éventuelle cohabitation.
Mais je crains que les griefs de tous à l'encontre de tous aient atteint un tel point de non-retour et de gravité que plus personne ne peut pardonner à qui que ce soit. Les dettes mutuelles ont atteint des montants tellement exorbitants que plus aucun débiteur n'est aujourd'hui en mesure de les acquitter. Nous assistons à une forme de faillite généralisée.
En attendant, l'injustice originaire faite aux Palestiniens par l'Etat désormais juif se perpétue et s'aggrave de décennie en décennie, et il n'y a aucune raison pour que ça s'arrête. Le monde n'a pas fini de braquer ses jumelles et son incompréhension sur cette région, à la fois si proche et si lointaine. Si chère et si douloureuse. Si forte et si folle. Si attirante et si dangereuse. Si belle et si laide.
C'est dans cette même région que, dans un de ses premiers livres (Aujourd'hui, demain et après ou Cela se produira bientôt, je ne me rappelle plus), l'écrivain Jean-Pierre Andrevon imaginait une guerre régionale qui durait depuis on ne savait plus quand, une guerre dont on avait perdu jusqu'au souvenir de la raison première, une guerre qui s'était éternisée on ne sait ni pourquoi ni comment, une guerre qui ne finissait jamais et ne pouvait pas finir. Une guerre éternelle, quoi. Il ne croyait pas si bien dire : qui aujourd'hui, parmi les vrais acteurs de tout ce merdier, désire faire la paix ?
Les guerriers les plus belliqueux du monde ne sont pas près de manquer de travail. Et les partisans de la paix (il y en a) n'ont pas fini de se lamenter.
***
Bilan : J'entends la question : « Alors, tu votes pour qui, baratineur de blog ? » Bonne question. Oui, quel est l'élu de mon cœur, de mon intelligence, de mon orientation politique ? L'Israélien ou le Palestinien ? J'espère que le lecteur, au bout de ce triplé de billets, a compris que ma réponse n'est ni facile, ni même possible. Israël a le droit d'exister, mais les Palestiniens ont un droit tout aussi clair de pouvoir en toute liberté vaquer à leurs affaires et cultiver la terre là où le sort les a semés. C'est sur ce point que l'Etat juif commet l'injustice terrible. Car tout ce monde a le droit de vivre en paix et en sécurité.
Mais alors, qui donc veut encore la guerre ? Poser la question, c'est presque y répondre : il y a d'un côté les colons, la colonisation de la Cisjordanie, le vol des terres palestiniennes, tout cela étant admis ou toléré par les gouvernements successifs d'Israël. Et puis en face, il y a le Hamas, le Hezbollah, et quelques autres groupes plus ou moins identifiables. Pour les deux groupes cités, Israël est et reste un ennemi à éradiquer.
Or quand on sait qu'ils ne sont que les faux-nez de la République islamique, on aboutit à cette conclusion : côté israélien, quelques juifs fanatiques entretiennent le climat d'hostilité du fait de leur folie de conquête territoriale. Côté arabe, seul l'Iran et ses pseudopodes régionaux, veulent la guerre et la destruction d'Israël (je fais abstraction des Etats simplement hostiles ou a priori méfiants et des velléités d'autres pays musulmans exaltés, mais beaucoup plus éloignés du terrain des opérations, comme l'Indonésie par exemple).
Je resterai donc le spectateur de cette longue tragédie à laquelle je ne peux rien, que je comprends à peine, qui me remplit de tristesse et d'amertume, et qui envahit les journaux, les ondes, les écrans, les réseaux sociaux et les esprits de récits d'horreur. Cela dit, il me reste l'impression répugnante que le Hamas aura mené, avec cette opération de massacres tous azimuts contre des juifs, une fabuleuse campagne de propagande, et couronnée de succès, puisque l'expédition a, partout dans le monde, réussi le tour de force de disparaître derrière les destructions et massacres indiscriminés conduits par l'aviation israélienne, en attendant l'armée de terre, les chars et le carnage. Qui parle encore de la saloperie du Hamas ?
Chapeau, les assassins ! J'espère au moins que vous ne l'emporterez pas au paradis d'Allah, ce jardin, paraît-il, « où les ruisseaux coulent » (ça, c'est un peu partout dans le Coran) et où de purs salauds parfaitement cyniques vous font croire que d'accortes houris vous attendent.
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mardi, 17 octobre 2023
ISRAËL - HAMAS - HEZBOLLAH - IRAN
Le Hamas est une grosse saloperie humaine, et cela pour deux raisons. La première est d'être capable de concevoir, de mettre au point et d'exécuter une opération consistant à zigouiller le plus de gens possible appartenant au camp de ses ennemis, quels que soient leur âge, leur sexe ou leur profession.
La seconde est plus sournoise et, disons-le, carrément diabolique : elle consiste à mettre en œuvre cette opération en sachant pertinemment quelle sera la réponse de l'ennemi. Je veux dire que la mort des milliers d'habitants de la ville de Gaza sous les tonnes de bombes israéliennes entre telle quelle dans les plans du groupe terroriste.
La saloperie humaine, c'est d'être capable de tenir aux Gazaouis le raisonnement suivant : nous avons calculé tout à fait rationnellement que votre population, en mourant et en subissant l'atrocité des bombardements, remplit à merveille la mission que nous, Hamas, lui avons assignée : ensevelir les cadavres des ennemis que nous avons tués sous les monceaux de vos cadavres écrasés dans leurs maisons, sous les immeubles détruits par ces ennemis, en réponse aux assassinats que nous aurons commis.
Il est évident qu'il ne faut pas confondre raisonnement (implicite) et discours (officiel) : la dite population a été soigneusement tenue dans l'ignorance des pensées secrètes et des projets mortels à son égard du "mouvement" islamiste qui fait régner la terreur sur la bande de Gaza depuis sa violente prise de pouvoir aux dépens de "l'autorité palestinienne" et de ses dirigeants fantoches et corrompus.
La population vivante de la bande de Gaza n'est qu'un instrument, un pion dans la stratégie des chefs de la secte fanatique : plus il y aura de dégâts, de morts et de souffrances dans ses rangs, plus l'Etat d'Israël s'attirera les critiques et les condamnations de la "communauté internationale", plus cette dernière oubliera les meurtres délibérés commis par le Hamas, et plus celui-ci sortira grandi et renforcé de l'opération.
L'Etat israélien, de victime agressée, se se transformera comme par magie en la figure exécrable, odieuse, haïssable du bourreau.
C.Q.F.D.
***
Note : Je comprends que tous les gens raisonnables, musulmans compris, soient horrifiés par la mort de milliers de civils palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza. Mais il m'est totalement incompréhensible, s'agissant du massacre des juifs par des commandos du Hamas, que celui-ci n'ait pas fait l'objet de la répulsion, officielle et sur la place publique, des communautés ou des autorités musulmanes. Pourquoi les musulmans se sont-ils tus face à ces faits ignobles ? Pour mieux hurler contre les atrocités commises par l'aviation et l'artillerie israéliennes ? Qu'est-ce qu'ils attendent pour crier :
« NOT IN MY NAME !!! » ?
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jeudi, 12 octobre 2023
ISRAËL EST UN PAYS EN GUERRE ...
... DEPUIS QU'IL EXISTE.
Cette B.D. (Business blues, n°4 de la série Largo Winch, de Philippe Francq et Jean Van Hamme) date de 1993. Je me refuse à entrer de nouveau dans le débat de savoir pour qui il faut prendre parti. Pas que je renvoie les deux camps dos à dos. Pendant longtemps irréconciliable avec les Arabes - auxquels la création de l'Etat d'Israël piquait du territoire, l'Etat désormais juif (du fait de Netanyahou) a su pacifier ses relations avec quelques voisins et pays plus éloignés (Egypte et Jordanie puis, récemment, le Maroc, l'Arabie Saoudite, le Qatar, ...). Ce serait donc possible, si .........
Si seulement Israël ne faisait pas face à quelques ennemis irréductibles qui ne rêvent que de l'anéantir, à commencer par l'Iran, pour qui il fait figure de "Petit Satan", augmenté de quelques tentacules qu'il se charge d'armer et de former (Hezbollah, Hamas, Djihad islamique). Dans les derniers événements, je vois un très savant calcul inspiré par l'Iran à ses feudataires : faire en sorte que l'énorme opération montée par le Hamas, qui se solde par un massacre aveugle (quoique pas si aveugle que ça), attire une réplique de l'armée israélienne tellement disproportionnée que c'est elle qui s'attire maintenant toutes les réprobations de la "communauté internationale". Opération réussie, apparemment.
C'est d'ailleurs curieux comme cette réplique me fait penser à la méthode des Américains pour triompher (croient-ils, les benêts) de leurs ennemis (Vietnam, Afghanistan, Irak, ...) : le tapis de bombes, qui ne sait pas distinguer un combattant d'un civil. L'opération meurtrière du Hamas en territoire israélien suscite mon horreur (ne parlons pas des prises d'otages, y compris des gosses de 12 ans et des mémés de 80 ans).
Mais je regrette que la réponse d'Israël manque à ce point de discernement. Quand on ne parle que de « détruire » le « monstre » qui est en face, on se gargarise de propagande, et on a toutes les chances de rater l'objectif. Car je n'imagine pas que pendant tout le temps passé à mettre au point son attaque jusque dans le moindre détail, le Hamas n'a pas anticipé la réaction d'Israël et préparé tout ce qu'il faut de béton, de souterrains fortifiés et d'armement pour recevoir une probable offensive terrestre. Tout est prêt de ce côté, n'en doutons pas. On peut déjà s'attendre à un carnage épouvantable, si cette offensive a lieu.
Je remarque que dans les médias français, il est parlé autant, si ce n'est davantage, du malheur qui s'est abattu sur les habitants de Gaza, que sur les kibboutzim et localités proches de cette frontière. Si ce que je perçois n'est pas complètement absurde, il faut alors reconnaître que les fous de dieu du Hamas — et avec eux l'Iran — ont marqué un sacré point.
***
Alors dans tout ça, le Hamas, terroriste ou pas terroriste ? Récapitulons.
Il s'agit d'une action violente par surprise, destinée à semer une terreur immédiate, sans préjuger des calculs à plus long terme.
Il s'agit d'un ensemble massif de meurtres indiscriminés commis à l'encontre non de guerriers professionnels, mais de civils, c'est-à-dire de non-belligérants, c'est-à-dire d'innocents.
Il s'agit de prises d'otages indifférenciées.
Il s'agit au surplus d'un groupe qui, sur le territoire qu'il contrôle, fait régner la terreur sur la population qui lui servira, le cas échéant, de bouclier : les habitants de la bande de Gaza ont-ils les moyens ou l'envie d'ouvrir la bouche, d'élever la voix, de s'insurger, de protester contre les conditions de vie que leur fait le jusqu'au-boutisme imbécile des autorités du Hamas ?
Il s'agit enfin d'une milice formée de fous de dieu fanatiques et qui se fiche comme de sa première chemise du sort des Palestiniens, et dont le but ultime, le Graal en quelque sorte et l'unique raison d'être consiste en la destruction de l'Etat d'Israël.
Alors oui, les tueurs du Hamas peuvent à très bon droit être qualifiés de terroristes. N'en déplaise à l'olibrius Mélenchon et aux sbires qui l'entourent.
« Car on accepte à la rigueur d’être accusé d’avoir tué son père, on ne peut pas s’exposer au reproche d’être moins "à gauche" que son voisin. Même s’il faut pour cela soutenir l’assassinat : l’assassinat n’est pas la guerre ; on peut assassiner en restant pacifiste ; l’assassinat ne devient blâmable que pratiqué par des méchants. » Alexandre Vialatte, dans Le Spectacle du monde en 1962.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autorité palestinienne, bande de gaza, cisjordanie, mahmoud abbas, bande dessinée, franck bd, largo winch, business blues, israël, hamas, juifs, musulmans, islam, islamisme, jean van hamme, alexandre vialatte, terroristes, mélenchon, lfi mélenchon mathilde panot
dimanche, 08 octobre 2023
LA PHRASE BONNE À DIRE TOUT, ...
... SON CONTRAIRE, ET N'IMPORTE QUOI.
Tout le monde a entendu cette phrase au moins une fois dans sa vie. Cette même phrase, beaucoup, chez les gens qui essaient de se tenir informés par le moyen des médias traditionnels, en ont les oreilles régulièrement assaisonnées. Et tous ceux (ou plutôt toutes celles) qui adhèrent au crédo féministe le plus originaire et le plus radical se couvrent tous les matins au petit déjeuner le corps et les neurones de cette crème aux vertus universelles, tout en psalmodiant ce refrain après l'avoir biberonné dès le plus jeune âge. J'espère que tout le monde a deviné à quelle destination nous mène cette introduction.
« ON NE NAÎT PAS FEMME : ON LE DEVIENT ».
Oui, tel que ! On a reconnu l'immortelle formule inventée par une certaine Simone de Beauvoir, paraît-il, dans son ouvrage Le Deuxième sexe (1949). La particularité, avec cette citation qu'un certain nombre de gens se débrouillent pour placer à tout bout de champ dès qu'il est question du statut de la femme dans la société, c'est qu'on peut la mettre à toutes les sauces, y compris les plus inattendues, voire les plus incongrues. La preuve m'en a été apportée dernièrement par le titre d'un article du journal Le Progrès du 26 septembre 2023 (je précise que je me suis contenté de remaquetter l'intitulé pour mieux le faire entrer dans le présent cadre, sans rien changer d'autre).
Les "Mères lyonnaises" sont ces patronnes d'excellents restaurants (Brazier, Vittet, Fillioux, etc;) qui ont fait la grandeur de la gastronomie lyonnaise. Arlette Hugon a décidé tout récemment de prendre sa retraite, et le MAIRE (je corrige un peu tard) du 6ème arrondissement vient de baptiser un square du nom de la mère Fillioux-alias-Fayolle (Le Progrès du 7 octobre 2023).
On sait donc que la formule mise au point par Simone de Beauvoir dans son laboratoire a connu un succès ébouriffant, et même dévastateur. Dans la bouche des féministes, elle est devenue une arme très puissante, au point de désarmer l'adversaire et la contradiction : que voulez-vous en effet répliquer à ce qui est finalement d'une grossière évidence. Je ne critique pas la philosophe : à elle revient le mérite de l'invention.
Certes, Beauvoir aurait pu et dû se rendre compte, si elle avait appartenu à l'élite de la pensée, qu'on pouvait remplacer le mot "femme" par n'importe quel autre vocable du dictionnaire, à condition qu'il ait quelque chose à voir avec la condition humaine, les civilisations humaines, les fonctions humaines dans les sociétés. A commencer pas le mot "homme" : « On ne naît pas homme, on le devient » est exactement aussi pertinent que la formule made in Beauvoir.
Mais passons. Je critique quant à moi les perroquets et perroquettes, tous ceux qui, venus après l'inauguration de la formule, ont sauté dessus pour en faire un alpha et un oméga d'argumentation destiné à clouer le bec aux audacieux qui auraient persisté à identifier chez l'homme et chez la femme des caractéristiques, certes différentes et complémentaires, mais surtout attribuées à chacun par la nature.
J'admets que Beauvoir, quand elle a couché cette formule sur le papier, a mis un doigt moderne sur un très vieux débat. Car si l'on ne peut nier le rôle de la Nature dans l'élaboration nettement différenciée, irrécusable et définitive du masculin et du féminin, on est par ailleurs obligé de reconnaître que l'être humain naît tellement inaccompli, inapte et bredouillant qu'il mourrait s'il n'était intégralement pris en charge dans la très longue durée. C'est ce lent façonnage de la personne humaine qu'on a pris coutume d'appeler "Construction Sociale".
C'est finalement le seul mérite de Simone de Beauvoir : avoir appliqué au cas particulier du statut conféré par la société aux êtres de sexe féminin la grille de lecture héritée de siècles de débats, qu'on retrouve par exemple chez Blaise Pascal : « La coutume est une seconde nature ». Nous y voilà ! Ah, la lutte fratricide "Nature / Culture" ! Voilà ce que les prêchi-prêcheuses de la religion féministe envoient dans les dents de la masculinité arrogante, dominatrice — et toxique, faut-il le préciser.
Alors, "Nature" ou "Culture", l'être humain ? Eh bien les deux, mon général, évidemment et comme d'habitude. Car il est clair qu'en façonnant très longuement et patiemment les nouveaux arrivants de la naissance à l'âge adulte, les sociétés humaines déterminent les individus à jouer un rôle, à perpétuer l'espèce, à occuper une fonction, à exercer un métier, bref : à rendre à la collectivité où ils sont nés et en se rendant utiles à celle-ci, ce qu'ils en ont reçu. En gros : ce qu'on appelle les devoirs. Et cela s'apprend. En cela, nous tous êtres humains devenons. Le problème des révisionnistes de la culture, de quelque obédience qu'ils se réclament et à quelque chapelle qu'ils soient affiliés, c'est qu'ils ne sont pas encore arrivés à extirper le dernier bout de la racine que la grande Nature a inscrite tout au fond de l'être humain.
Oui, nous sommes d'accord, nul n'échappe à cette loi : qui que nous soyons, nous devenons, dans la mesure où notre personne est le résultat d'une "fabrication" longue et laborieuse. A cet égard aussi, aucune fonction n'échappe à cette autre loi : chaque groupe humain décide de celles qui lui seront utiles ou nécessaires pour assurer sa survie. A cet égard enfin, on comprend que la phrase de Simone de Beauvoir « On ne naît pas femme, on le devient » ne reste d'une justesse imparable que si l'on oublie qu'elle s'applique indifféremment à tous les êtres humains, dans tous les groupes humains et à toutes les fonctions sociales.
C'est donc une phrase d'une grande niaiserie. Une niaiserie épaisse dans laquelle se vautrent complaisamment toutes les pauvres féministes qui glapissent contre les « stéréotypes de genre », tempêtent contre la « domination masculine » et se mettent à hurler dès qu'elles perçoivent chez les messieurs des traces de « virilisme », des tendances au « machisme » ou un soupçon de « masculinité toxique ». Sans se rendre compte, soit dit en passant, qu'ainsi faisant elles instaurent le règne de nouveaux « stéréotypes » tout aussi caricaturaux que ceux qu'elles combattent.
Aussi me suis-je proposé de divertir les amateurs en leur suggérant de remplacer, dans le formulaire ci-dessous, les petits points par le vocable de leur choix. Par où l'on se rendra compte que ce choix se révèle tellement vaste qu'on se retrouve très vite dans l'embarras.
Et pour corser la situation, on peut même imaginer l'exercice réciproque tel qu'il se présente ici.
On va s'amuser comme des petits fous !!! La vie est belle !!!
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, féminisme, simone de beauvoir, on ne naît pas femme on le devient, mères lyonnaises, mère brazier, mère vittet, mère fillioux, arlette hugon, bouchon lyonnais, chez hugon, lyon
dimanche, 01 octobre 2023
« IL FAUT ! » POUSSEZ PAS !!!
Y EN AURA POUR TOUT LE MONDE !!!
Bon, alors, qu'est-ce c'est, qu'il faut ?
On va vous dire ça.
***
AGIR
CONTINUER (1)
CONTINUER (2)
ENGAGER
ENTRER
IMPLIQUER
METTRE (1)
METTRE (2)
PRODUIRE
PROTÉGER
RÉDUIRE
RÉMUNÉRER
TRANSFORMER
***
ET Y EN A POUR TOUS LES GOÛTS !!!
Si tout ça finit par produire une impression de salmigondis indigeste, je n'y suis (presque) pour rien. Je ne comprends pas que des gens supposés sérieux tiennent mordicus à cette expression. Peut-être croient-ils ainsi participer au Grand Débat Démocratique ? A la Grande Conversation ? Pour ma part, j'ai le sentiment que "il faut" fait partie des bagages obligés quand on appartient au camp des "solutionnistes". Car on ne m'ôtera pas de l'idée qu'affirmer qu'"il faut transformer le système agricole" (ci-dessus) a quelque chose de profondément risible. J'ai juste envie de demander à la personne qui profère cette ânerie si pleine de bonnes intentions : « Dis, patate, COMMENT ON FAIT ? »
***
Note : Tous ces titres ont été piqués dans le journal Le Monde et le journal Le Progrès entre le 9 avril 2022 et le 19 septembre 2023. Je n'ai rien changé aux textes. Rappellerai-je que l'expression fatidique "il faut" signifie que celui qui la prononce éprouve un manque, une absence à propos du sujet dont il parle ?
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, journalistes, journal le monde, journal le progrès, projet manhattan
lundi, 04 septembre 2023
GRÉGORY DOUCET : « MAIRE DE LYON ...
... C'EST PAS UNE SINÉCURE ».
Séance mouvementée au dernier Conseil Municipal de Lyon, présidé par Monsieur Grégory Doucet, maire écologiste de notre bonne cité, qu'il aura très bientôt, en quelques vigoureux coups de cravache, de knout et de nerf de bœuf donnés de concert avec Bruno Bernard président de la Métropole de Lyon, débarrassé de l'automobile et des pauvres qui avaient la faiblesse d'encore choisir les véhicules les plus polluants pour se rendre au travail, faute de moyens suffisants pour acheter une Tesla.
Le sujet principal de la grande réunion publique portait sur la place des policiers municipaux dans les divers dispositifs en place touchant l'ordre public, et la meilleure manière dont on pourrait améliorer leurs conditions de travail dans la pratique de leur métier. On verra ci-dessous que toutes sortes de questions ont été posées à l'édile municipal (pardon pour le pléonasme, mais je crois bon de préciser). On verra aussi que le public est tout à fait sensible à tout ce qui touche à la sécurité des personnes et des biens. La population — en particulier les commerçants de la Presqu'île — n'a pas oublié en effet les graves événements qui se sont produits au début de l'été.
La pertinence de ces questions n'échappera, soyons-en sûrs, à personne. Chacun pourra, en découvrant les questions le plus souvent posées, en juger par le fidèle relevé de ces interrogations légitimes effectué par les reporters du journal Le Progrès admis à couvrir l'événement. La balle est maintenant dans le camp de Grégory Doucet qui, n'en doutons pas, n'aura pas de plus grand souci que de prendre ses responsabilités et d'apporter des réponses à même de satisfaire les attentes de tous nos concitoyens. Voici, par ordre décroissant de fréquence :
Les connaisseurs ne s'étonneront peut-être pas que la population se préoccupe au premier chef du confort des pieds de nos policiers municipaux. Certains regretteront en revanche que la lecture n'occupe dans ces préoccupations qu'un rôle finalement secondaire. Quoi qu'il en soit, il va de soi que nous souhaitons bien du courage et une détermination sans faille à Monsieur Grégory Doucet pour opérer les choix les plus judicieux et prendre les décisions les plus adéquates.
***
Note : j'ai voulu savoir ce que donnait la méthode S + 7 (Luc Etienne, membre éminent de l'Ou.Li.Po.) j'ai trouvé le mot "pralin", en comptant "pouvoirs" + 7 (Petit Larousse Illustré 2002). Ce n'est pas si mal. J'ai même essayé d'améliorer. Voici ce que ça donne. Après tout, ça ne manque pas de pertinence, sachant les divers sens dont le mot "praline" peut se revêtir..
Ci-dessous, l'original (Le Progrès, 31 juillet 2023).
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, mortiers d'artifice, police municipale, journal le progrès, maire de lyon, conseil municipal, automobiles tesla, métropole de lyon, grégory doucet, bruno bernard, romanée-conti, oulipo, luc étienne, méthode s+7
dimanche, 03 septembre 2023
LES SOCIALISTES SUR LA BONNE VOIE ?
On sait que ce qui fut un jour le Parti Socialiste, parti jadis hégémonique et régnant, n'a plus d'existence que virtuelle, résiduelle et larvaire, pour avoir un jour décidé, sous la houlette de crânes d'œuf issus de grandes écoles, habillés de costumes trois pièces et d'attachés cases, de déserter le terrain des luttes sociales pour celui des conquêtes sociétales (j'espère que vous voyez la différence), jugées électoralement plus rentables.
Cet abandon en rase campagne de la défense et promotion des travailleurs, les dits travailleurs l'ont fait payer au centuple au déserteur, se jetant de plus en plus, faute de mieux, dans les bras des illusions frontnationalistes et protofascistes proposées par la famille Le Pen et la constellation de ses satellites.
Du coup, les pelés et tondus qui se baladent encore avec, collée au front, l'étiquette « Socialiste », se retrouvent tout moroses, perdus au milieu de nulle part, sur un morceau d'iceberg qui fond à vue d'œil sous les coups conjugués du réchauffement climatique et de la glaciation de la société civile. Ces pauvres errants sont partis, tels Perceval et Galaad, en quête d'un nouveau Graal, d'une Bible revigorée, je veux dire de slogans publicitaires plus racoleurs.
Il se trouve que s'il leur restait un tant soit peu de jugeote, ils trouveraient dans la presse la solution à tous leurs maux. J'en veux pour preuve un article tout récent.
Un titre (presque) trouvé dans le journal Le Progrès du 2 septembre 2023 (voir aussi le même organe au 30 juin dernier).
Si Olivier Faure et ses camarades sont intéressés, je peux leur indiquer de très bons coins à morilles. Pour la girolle, le pied de mouton ou la trompette de la mort, je peux aussi les recommander auprès de quelques connaisseurs.
Alors, les socialos, qu'est-ce qu'on dit à ces bénévoles qui viennent gratuitement à votre secours ?
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samedi, 02 septembre 2023
UN SCOOP SENSATIONNEL DU « MONDE »
Ci-dessous la (presque) Une du journal Le Monde daté 1er septembre 2023.
Nos reporters se tiennent à l'affût pour informer les lecteurs sur les suites de l'événement, qui ne peuvent manquer de passionner la population. Vous pouvez, quoi qu'il arrive, faire confiance au journal Le Monde. pour maintenir très haut et fièrement l'étendard d'un fact-checking intransigeant.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal le monde, presse, journalistes, humour, gabon, niger, afrique
vendredi, 01 septembre 2023
SÉGOLÈNE, CANDIDATE D'UNION A GAUCHE ?
MIEUX VAUT EN RIRE !
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Avec Hanouna.
Ségolène dans le rôle des nouilles ? L'idée me réjouit fort. Et qu'on ne vienne pas se plaindre du menu : « Quoi, des Nouilles enCore ? »
Candidate "de gauche" — je me gausse ! — qui va faire le guignol chez Cyril Hanouna et Bolloré : permettez-moi de me gondoler.
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Avec Mélenchon.
A observer dans les détails !
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Avec Olivier Faure (je précise : du Parti Socialiste, hi hi hi !!!).
« En avant vers d'autres victoires ! », comme le clamait Ségolène après sa déculottée bourrée de "bravitude" en 2007.
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En mission diplomatique.
"Ambassadrice des pôles", c'était bien une fonction digne de ses qualités, de ses compétences, et même de ses ambitions ! Il faudrait lui conseiller d'aller se remettre au frais, non ?
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Moralité : si Ségolène Royal est adoubée, ce sera bien le signe qu'il n'y a plus de forces organisées de gauche en France. Cette gauche "unie" est bien partie cette fois pour faire un magnifique 1,5% aux élections européennes !
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Note : Dessins parus dans Le Canard enchaîné du 30 août 2023, signés dans l'ordre Diego Aranega, Kiro, Dutreix et Lama.
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jeudi, 31 août 2023
C'EST (PRESQUE) ÉCRIT SUR LE JOURNAL
Ça serait-y pas des fois Pauline Julien, la Québécoise, qui chantait la chanson « C'est marqué su'l'journal ! » ?
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, journalistes, journal le progrès, humour, chanson, pauline julien, québec
mardi, 11 juillet 2023
LES HOMMES DE BONNE VOLONTÉ
TOUT VA BIEN, DORMEZ TRANQUILLES.
Le Progrès, 4 juillet 2022.
Le Monde, 4-5 juin 2023.
Le Monde, 8 juin 2023.
Le Monde, 8 juin 2023.
Le Monde, 13 juin 2023.
Le Monde, 13 juin 2023.
Le Monde, 22 juin 2023.
Le Monde, 28 juin 2023.
Le Monde, 28 juin 2023.
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On sait tout. Maintenant, tout le monde sait. On a aussi compris que savoir ne sert à rien. Les défenseurs de l'environnement se cassent le nez sur la muraille de la forteresse Économie.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX, ECOLOGIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, défense de l'environnement, forêt, déforestation, culture du soja, réchauffement climatique, canada incendies, alberta incendies, nouvelle-écosse incendies, québec incendies, puits de carboe, journal le monde, journal le progrès
vendredi, 23 juin 2023
DARMANIN, SOULÈVEMENTS, BLACK BLOCKS
Petit additif au billet paru hier ici même.
Il va de soi que la dissolution des Soulèvements de la terre n'a aucun sens, étant donné que ce "mouvement" n'a aucune structure, si ce n'est celle de la juxtaposition purement horizontale de groupements et d'individus infiniment divers, voire dépareillés, et dont la seule et unique motivation pour figurer sous l'étiquette qui vient d'être "dissoute" par Darmanin est de se préoccuper d'une infinité de manières différentes de l'avenir de la planète et de l'humanité.
A ce propos, un petit mot sur les Black Blocks (certains disent LE Black Block, pourquoi pas). Il me semble évident de constater que l'action de ces anonymes (peut-être pas anonymes pour tout le monde, après tout) s'est mise objectivement au service de la politique gouvernementale, et qu'ils offrent à Darmanin, Borne, Macron et consort une AUBAINE pour rayer d'un trait de plume — autrement dit sur le papier — et faire disparaître de leur paysage mental tout ce qui apparaît comme une intolérable opposition à la politique "équilibrée", "juste" et "constructive" qu'ils entendent mettre en œuvre.
C'est pourquoi il importe de considérer les Black Blocks — quoi qu'ils puissent en dire !!!— comme des ennemis du combat environnemental (et pas seulement), un gang de saboteurs d'une grande cause, une clique de casseurs de perspectives, une mafia de bousilleurs d'espoir, bref : comme une forme de banditisme au service des puissants de ce monde, auxquels ils offrent sur un plateau l'occasion rêvée de persister dans le déni des menaces qui pèsent sur notre avenir. A cause de ces malfaiteurs, c'est sur le profond mouvement de fond d'une société, voire d'une civilisation, que retombe l'entier du discrédit.
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Note : je ne m'attarde pas sur la question piégée de la "violence" : je fais la différence entre la clé à molette utilisée pour déboulonner je ne sais quelles installations contestées (mettons Sainte-Soline) et la barre de fer ou la boule de pétanque, dont on ne sait pas trop a priori ce qu'elles viennent faire dans une manifestation de protestation résolument pacifique.
09:02 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, les soulèvements de la terre, politique, société, france, emmanuel macron, gérald darmanin, élisabeth borne, sainte soline, dissolution, violence, black blocks, casseurs
jeudi, 22 juin 2023
LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE
Ainsi, notre valeureux ministre de l'Intérieur, monsieur Gérald Darmanin, a fini par le débusquer, le redoutable ennemi public de notre bien-aimée République Française. Les têtes pensantes de ce groupuscule de dangereux activistes s'appellent par exemple Philippe Descola, obscur et détestable anthropologue à la bibliographie universitaire longue comme le bras.
On trouve aussi, parmi ces individus louches qui menacent la paix de nos foyers tout en s'apprêtant sans aucun doute à « égorger nos fils et nos compagnes », des gens aussi peu recommandables que le nommé François Jarrige, qui se dit historien pour avoir co-écrit La Contamination du monde - Une histoire des pollutions à l'âge industriel (Seuil, 2017), redoutable brûlot anti-progressiste.
On trouve enfin et surtout toute une nébuleuse de groupes, organisations et autres rassemblements qui osent s'élever contre l'audacieuse et intrépide volonté d'inaction climatique du président français, de sa première ministre et de son gouvernement.
Quoi qu'il en soit, il n'en menait pas large, notre ministre de l'Intérieur, quand il s'est aventuré, pour annoncer leur dissolution immédiate, dans la tanière où ont coutume de se rassembler les comploteurs avant de s'abattre en rangs serrés, comme un nuage de criquets pèlerins, sur les fertiles champs de nos généreux agriculteurs — je veux parler de ces patrons des industries agro-alimentaires réunis au sein de la F.N.S.E.A., vivier où bouillonnent les innombrables innovations qui permettront - n'en doutons pas un seul instant, voyons ! - à tous les Français de se nourrir au moindre coût et dans le respect absolu des normes environnementales en vigueur.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gérald darmanin, emmanuel macron, élisabeth borne, les soulèvements de la terre, dissolution, politique, société, france, philippe descola, francois jarrige, bande dessinée, les aventures d'astérix, astérix le gaulois, astérix en corse, goscinny et uderzo, jarrige la contamination du monde
vendredi, 02 juin 2023
ÇA ? LA PRÉTENDANTE ?
Non mais vraiment ? Vous auriez envie de voter pour quelqu'un qui arbore un sourire aussi forcé ? Aussi grimaçant ? Aussi faux-cul, vous ?
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Photo (un tantinet "recadrée") d'Alain Robert, agence Sipa, parue dans Le Progrès du 1er juin 2023.
12:02 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, société, extrême-droite, marine le pen, front national, rassemblement national, jean-marie le pen
vendredi, 26 mai 2023
IN MEMORIAM CARÈNE MÉZINO
L'équipe des soignants du C.H.U. de Reims rend hommage à Carène Mézino, leur collègue tuée dans l'exercice de ses fonctions d'infirmière, pour des raisons obscures et en tout cas insupportables, par un paraît-il "déséquilibré-qui-avait-des-comptes-à-régler-avec-les-professions-soignantes".
Si l'état de délabrement de l'hôpital public en France n'est ici pas à mettre directement en cause, le personnel hospitalier dans sa totalité semble ne plus attendre d'Emmanuel Macron qu'il finisse par tenir sa promesse faite le 25 mars 2020 à l'hôpital de Mulhouse. Mais si, vous savez bien !
Vous ne vous rappelez pas ces fortes paroles prononcées après une visite dans l'enceinte de l'établissement aux installations militaires et provisoires où gisaient des malades du Sars-Cov-2 en pleins ravages de la pandémie ? « Un plan massif d'investissement pour l'hôpital public », ça s'appelait. Ça y est ? Ça vous revient ?
Poussé par l'émotion à prononcer ces paroles imprudentes, possible que Macron avait été un peu chamboulé par le spectacle des malades qu'il venait de voir et que, la raison lui revenant après-coup, il s'en était mordu les doigts (oui : les doigts, sûr que le président ne s'est jamais mordu la langue, un muscle infatigable chez lui).
Moyennant quoi, dans la foulée, cela n'a pas empêché les services comptables de l'État (les vrais maîtres des "politiques publiques") de continuer à supprimer des lits et des postes, et à "contenir" les dotations en matériel. Combien de fois a-t-on entendu ces derniers temps — et pas seulement à propos de l'hôpital : justice, éducation, etc. — des fonctionnaires dire : « De toute façon, nos services sont sous-dotés ! »
(Photo parue, entre autres, dans Le Progrès du 24 mai 2023).
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, société, politique, france, hôpital public, emmanuel macron, carène mézino, infirmières, chu de reims, meurtre chu reims, plan massif investissement hôpital public, pandémie, covid 19, sars cov 2, journal le progrès
dimanche, 21 mai 2023
POUR UNE COÏNCIDENCE ....... !!!
Ci-dessous un titre d'article tiré du journal Le Progrès (pages 2 et 3, 19 mai 2023), puis un autre tiré du journal Le Monde (en "une", 20 mai 2023). Drôles d'endroits pour une rencontre, non ?
On dirait que ces deux-là s'entendent comme larrons en foire. Mais attention, les cocos : en saturant les espaces médiatiques, vous prenez le risque de soûler les Français. Accessoirement, on serait presque tenté d'ajouter une syllabe "-id-" après la première de "...prés-ence" pour débusquer peut-être des arrière-pensées. Mais bon, on ne va pas se mettre à chercher des poux sur les pouilleux (mais non, voyons ! Pas ceux que vous croyez ! Je veux évidemment parler des journalistes qui ont trouvé ces titres !).
12:06 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, journalistes, journal le progrès, journal le monde, emmanuel macron, gérald darmanin
vendredi, 19 mai 2023
UNE BELLE DIVISION DU TRAVAIL
Le Canard enchaîné, 17 mai 2023, titre d'un dessin de Lefred-Thouron (voir hier).
Journal Le Monde, 18-19 mai 2023, titre d'article en page 10.
***
On voit bien le sens de tout ça : à l'une le sale boulot, à l'autre les tâches nobles et utiles. Accessoirement, on se dit aussi que l'impératif de renouer ne se présente qu'après qu'il y a eu rupture. Ça interroge.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, société, politique, gouvernement, élisabeth borne, emmanuel macron, élection présidentielle, journal le monde, le canard enchaîné, lefred-thouron, journalistes
lundi, 08 mai 2023
3 - PRESSER LE CITRON ...
... JUSQU'AU DERNIER JUS.
FLORILÈGE ET PÊLE-MÊLE.
Le Monde, Le Progrès, Le Canard enchaîné.
Le Progrès, 16 mars 2023.
Là, ça se passe à Lyon, dans la presqu'île, Ainay, Bellecour, Carré d'Or, etc.
Le Progrès, 22 mars 2023.
Le Monde, 22 mars 2023.
Le Canard enchaîné, 29 mars 2023.
Le Progrès, 30 mars 2023.
***
Fin de la présente série, mais pas de la rubrique, appelée à s'enrichir, à croître et à multiplier, au rythme des profits financiers et de la mainmise des actionnaires sur l'existence des populations — avec les encouragements et la complicité enthousiaste des pouvoirs.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, journalistes, journal le monde, le canard enchaîné, journal le progrès, lyon, lyon presqu'île
dimanche, 07 mai 2023
2 - TONDRE LE MOUTON ...
... JUSQU'A LA DERNIÈRE LAINE.
FLORILÈGE ET PÊLE-MÊLE.
Le Monde, Le Progrès, Le Canard enchaîné.
Le Monde, 14 février 2023.
Et bon voyage de Saint-Valentin à tous les amoureux !!!
Le Monde, 18 février 2023.
Le Monde, 22 février 2023.
Le Monde, 25 février 2023.
Le Monde, 10 mars 2023.
Le Canard enchaîné, 3 mai 2023.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, journalistes, journal le monde, le canard enchaîné, journal le progrès
samedi, 06 mai 2023
1 - PLUMER LA VOLAILLE ...
... JUSQU'A LA DERNIÈRE PLUME.
FLORILÈGE ET PÊLE-MÊLE.
Le Monde, Le Progrès, Le Canard enchaîné.
Le Monde, 23 novembre 2022.
Le Canard enchaîné, 4 janvier 2023.
Le Monde, 27 janvier 2023.
Le Monde, 9 février 2023.
Le Progrès, 5 avril 2023.
COCORICO !!!!
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