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samedi, 02 septembre 2023

UN SCOOP SENSATIONNEL DU « MONDE »

Ci-dessous la (presque) Une du journal Le Monde daté 1er septembre 2023.

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Nos reporters se tiennent à l'affût pour informer les lecteurs sur les suites de l'événement, qui ne peuvent manquer de passionner la population. Vous pouvez, quoi qu'il arrive, faire confiance au journal Le Monde. pour maintenir très haut et fièrement l'étendard d'un fact-checking intransigeant.

vendredi, 01 septembre 2023

SÉGOLÈNE, CANDIDATE D'UNION A GAUCHE ?

MIEUX VAUT EN RIRE !

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Avec Hanouna.

Ségolène dans le rôle des nouilles ? L'idée me réjouit fort. Et qu'on ne vienne pas se plaindre du menu : « Quoi, des Nouilles enCore ? »

Candidate "de gauche" — je me gausse ! — qui va faire le guignol chez Cyril Hanouna et Bolloré : permettez-moi de me gondoler.

***

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Avec Mélenchon.

A observer dans les détails !

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Avec Olivier Faure (je précise : du Parti Socialiste, hi hi hi !!!).

« En avant vers d'autres victoires ! », comme le clamait Ségolène après sa déculottée bourrée de "bravitude" en 2007.

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En mission diplomatique.

"Ambassadrice des pôles", c'était bien une fonction digne de ses qualités, de ses compétences, et même de ses ambitions ! Il faudrait lui conseiller d'aller se remettre au frais, non ?

***

Moralité : si Ségolène Royal est adoubée, ce sera bien le signe qu'il n'y a plus de forces organisées de gauche en France. Cette gauche "unie" est bien partie cette fois pour faire un magnifique 1,5% aux élections européennes !

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Note : Dessins parus dans Le Canard enchaîné du 30 août 2023, signés dans l'ordre Diego Aranega, Kiro, Dutreix et Lama.

jeudi, 31 août 2023

C'EST (PRESQUE) ÉCRIT SUR LE JOURNAL

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Ça serait-y pas des fois Pauline Julien, la Québécoise, qui chantait la chanson « C'est marqué su'l'journal ! » ?


mardi, 11 juillet 2023

LES HOMMES DE BONNE VOLONTÉ

TOUT VA BIEN, DORMEZ TRANQUILLES.

Le Progrès, 4 juillet 2022.

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Le Monde, 4-5 juin 2023.

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Le Monde, 8 juin 2023.

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Le Monde, 8 juin 2023.

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Le Monde, 13 juin 2023.

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Le Monde, 13 juin 2023.

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Le Monde, 22 juin 2023.

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Le Monde, 28 juin 2023.

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Le Monde, 28 juin 2023.

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On sait tout. Maintenant, tout le monde sait. On a aussi compris que savoir ne sert à rien. Les défenseurs de l'environnement se cassent le nez sur la muraille de la forteresse Économie.

vendredi, 23 juin 2023

DARMANIN, SOULÈVEMENTS, BLACK BLOCKS

Petit additif au billet paru hier ici même.

Il va de soi que la dissolution des Soulèvements de la terre n'a aucun sens, étant donné que ce "mouvement" n'a aucune structure, si ce n'est celle de la juxtaposition purement horizontale de groupements et d'individus infiniment divers, voire dépareillés, et dont la seule et unique motivation pour figurer sous l'étiquette qui vient d'être "dissoute" par Darmanin est de se préoccuper d'une infinité de manières différentes de l'avenir de la planète et de l'humanité.

A ce propos, un petit mot sur les Black Blocks (certains disent LE Black Block, pourquoi pas). Il me semble évident de constater que l'action de ces anonymes (peut-être pas anonymes pour tout le monde, après tout) s'est mise objectivement au service de la politique gouvernementale, et qu'ils offrent à Darmanin, Borne, Macron et consort une AUBAINE pour rayer d'un trait de plume — autrement dit sur le papier — et faire disparaître de leur paysage mental tout ce qui apparaît comme une intolérable opposition à la politique "équilibrée", "juste" et "constructive" qu'ils entendent mettre en œuvre. 

C'est pourquoi il importe de considérer les Black Blocks — quoi qu'ils puissent en dire !!!— comme des ennemis du combat environnemental (et pas seulement), un gang de saboteurs d'une grande cause, une clique de casseurs de perspectives, une mafia de bousilleurs d'espoir, bref : comme une forme de banditisme au service des puissants de ce monde, auxquels ils offrent sur un plateau l'occasion rêvée de persister dans le déni des menaces qui pèsent sur notre avenir. A cause de ces malfaiteurs, c'est sur le profond mouvement de fond d'une société, voire d'une civilisation, que retombe l'entier du discrédit.

***

Note : je ne m'attarde pas sur la question piégée de la "violence" : je fais la différence entre la clé à molette utilisée pour déboulonner je ne sais quelles installations contestées (mettons Sainte-Soline) et la barre de fer ou la boule de pétanque, dont on ne sait pas trop a priori ce qu'elles viennent faire dans une manifestation de protestation résolument pacifique.

jeudi, 22 juin 2023

LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE

Ainsi, notre valeureux ministre de l'Intérieur, monsieur Gérald Darmanin, a fini par le débusquer, le redoutable ennemi public de notre bien-aimée République Française. Les têtes pensantes de ce groupuscule de dangereux activistes s'appellent par exemple Philippe Descola, obscur et détestable anthropologue à la bibliographie universitaire longue comme le bras.

On trouve aussi, parmi ces individus louches qui menacent la paix de nos foyers tout en s'apprêtant sans aucun doute à « égorger nos fils et nos compagnes », des gens aussi peu recommandables que le nommé François Jarrige, qui se dit historien pour avoir co-écrit La Contamination du monde - Une histoire des pollutions à l'âge industriel (Seuil, 2017), redoutable brûlot anti-progressiste.

On trouve enfin et surtout toute une nébuleuse de groupes, organisations et autres rassemblements qui osent s'élever contre l'audacieuse et intrépide volonté d'inaction climatique du président français, de sa première ministre et de son gouvernement.

Quoi qu'il en soit, il n'en menait pas large, notre ministre de l'Intérieur, quand il s'est aventuré, pour annoncer leur dissolution immédiate, dans la tanière où ont coutume de se rassembler les comploteurs avant de s'abattre en rangs serrés, comme un nuage de criquets pèlerins, sur les fertiles champs de nos généreux agriculteurs — je veux parler de ces patrons des industries agro-alimentaires réunis au sein de la F.N.S.E.A., vivier où bouillonnent les innombrables innovations qui permettront - n'en doutons pas un seul instant, voyons ! - à tous les Français de se nourrir au moindre coût et dans le respect absolu des normes environnementales en vigueur.

 

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vendredi, 02 juin 2023

ÇA ? LA PRÉTENDANTE ?

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Non mais vraiment ? Vous auriez envie de voter pour quelqu'un qui arbore un sourire aussi forcé ? Aussi grimaçant ? Aussi faux-cul, vous ?

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Photo (un tantinet "recadrée") d'Alain Robert, agence Sipa, parue dans Le Progrès du 1er juin 2023.

vendredi, 26 mai 2023

IN MEMORIAM CARÈNE MÉZINO

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L'équipe des soignants du C.H.U. de Reims rend hommage à Carène Mézino, leur collègue tuée dans l'exercice de ses fonctions d'infirmière, pour des raisons obscures et en tout cas insupportables, par un paraît-il "déséquilibré-qui-avait-des-comptes-à-régler-avec-les-professions-soignantes".

Si l'état de délabrement de l'hôpital public en France n'est ici pas à mettre directement en cause, le personnel hospitalier dans sa totalité semble ne plus attendre d'Emmanuel Macron qu'il finisse par tenir sa promesse faite le 25 mars 2020 à l'hôpital de Mulhouse. Mais si, vous savez bien !

Vous ne vous rappelez pas ces fortes paroles prononcées après une visite dans l'enceinte de l'établissement aux installations militaires et provisoires où gisaient des malades du Sars-Cov-2 en pleins ravages de la pandémie ? « Un plan massif d'investissement pour l'hôpital public », ça s'appelait. Ça y est ? Ça vous revient ?

Poussé par l'émotion à prononcer ces paroles imprudentes, possible que Macron avait été un peu chamboulé par le spectacle des malades qu'il venait de voir et que, la raison lui revenant après-coup, il s'en était mordu les doigts (oui : les doigts, sûr que le président ne s'est jamais mordu la langue, un muscle infatigable chez lui).

Moyennant quoi, dans la foulée, cela n'a pas empêché les services comptables de l'État (les vrais maîtres des "politiques publiques") de continuer à supprimer des lits et des postes, et à "contenir" les dotations en matériel. Combien de fois a-t-on entendu ces derniers temps — et pas seulement à propos de l'hôpital : justice, éducation, etc. — des fonctionnaires dire : « De toute façon, nos services sont sous-dotés ! » 

(Photo parue, entre autres, dans Le Progrès du 24 mai 2023).

dimanche, 21 mai 2023

POUR UNE COÏNCIDENCE ....... !!!

Ci-dessous un titre d'article tiré du journal Le Progrès (pages 2 et 3, 19 mai 2023), puis un autre tiré du journal Le Monde (en "une", 20 mai 2023). Drôles d'endroits pour une rencontre, non ?

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On dirait que ces deux-là s'entendent comme larrons en foire. Mais attention, les cocos : en saturant les espaces médiatiques, vous prenez le risque de soûler les Français. Accessoirement, on serait presque tenté d'ajouter une syllabe "-id-" après la première de "...prés-ence" pour débusquer peut-être des arrière-pensées. Mais bon, on ne va pas se mettre à chercher des poux sur les pouilleux (mais non, voyons ! Pas ceux que vous croyez ! Je veux évidemment parler des journalistes qui ont trouvé ces titres !).

vendredi, 19 mai 2023

UNE BELLE DIVISION DU TRAVAIL

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Le Canard enchaîné, 17 mai 2023, titre d'un dessin de Lefred-Thouron (voir hier).

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Journal Le Monde, 18-19 mai 2023, titre d'article en page 10.

***

On voit bien le sens de tout ça : à l'une le sale boulot, à l'autre les tâches nobles et utiles. Accessoirement, on se dit aussi que l'impératif de renouer ne se présente qu'après qu'il y a eu rupture. Ça interroge. 

lundi, 08 mai 2023

3 - PRESSER LE CITRON ...

... JUSQU'AU DERNIER JUS.

FLORILÈGE ET PÊLE-MÊLE.

Le Monde, Le Progrès, Le Canard enchaîné.

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Le Progrès, 16 mars 2023.

Là, ça se passe à Lyon, dans la presqu'île, Ainay, Bellecour, Carré d'Or, etc.

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Le Progrès, 22 mars 2023.

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Le Monde, 22 mars 2023.

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Le Canard enchaîné, 29 mars 2023.

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Le Progrès, 30 mars 2023.

***

Fin de la présente série, mais pas de la rubrique, appelée à s'enrichir, à croître et à multiplier, au rythme des profits financiers et de la mainmise des actionnaires sur l'existence des populations — avec les encouragements et la complicité enthousiaste des pouvoirs.

dimanche, 07 mai 2023

2 - TONDRE LE MOUTON ...

... JUSQU'A LA DERNIÈRE LAINE.

FLORILÈGE ET PÊLE-MÊLE.

Le Monde, Le Progrès, Le Canard enchaîné.

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Le Monde, 14 février 2023. 

Et bon voyage de Saint-Valentin à tous les amoureux !!!

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Le Monde, 18 février 2023.

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Le Monde, 22 février 2023.

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Le Monde, 25 février 2023.

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Le Monde, 10 mars 2023.

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Le Canard enchaîné, 3 mai 2023.

samedi, 06 mai 2023

1 - PLUMER LA VOLAILLE ...

... JUSQU'A LA DERNIÈRE PLUME.

FLORILÈGE ET PÊLE-MÊLE.

Le Monde, Le Progrès, Le Canard enchaîné.

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Le Monde, 23 novembre 2022.

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Le Canard enchaîné, 4 janvier 2023.

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Le Monde, 27 janvier 2023.

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Le Monde, 9 février 2023.

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Le Progrès, 5 avril 2023.

COCORICO !!!!

samedi, 15 avril 2023

L'OBSCÈNE CYNISME DE MACRON ...

... ET L'INFERNAL CULOT D'ÉLISABETH BORNE.

Ci-dessous l'image exacte de ce que pensent le Président Emmanuel Macron, sa première Ministre Elisabeth Borne et quelques autres membres du gouvernement quand ils déclarent qu'ils « entendent les plaintes des Français », qu'ils « sont à l'écoute », que leur « porte est ouverte », qu'ils veulent « renouer le dialogue social », qu'ils veulent « remettre le pays sur le chemin de la concorde » et autres misérables fadaises qui sont autant de foutages de gueule.

Par exemple, faut-il une explication de texte pour dire aux gens comment comprendre cette phrase de la mère Borne : « Il n'y a ni vainqueurs, ni vaincus », au moment où le gouvernement, ayant déjà pris la pose, la botte sur le cadavre encore chaud des syndicats, s'apprête à sabrer le champagne à l'abri des regards ? 

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Photo de Stéphane Mahé (agence Reuters) parue dans Le Monde daté 15 avril : au fond, l'entrée du ConsCons (repaire des 9 singes — oh pardon : sages — du Conseil Constitutionnel).

On ne dira jamais assez que ce genre de ConsCons livrera aux Français la même mascarade impudique en guise de surveillance scrupuleuse des textes constitutionnels, aussi longtemps que ses membres seront issus pour l'essentiel des milieux politicards dont ils font ici semblant de contrôler le travail. Ecoutez pour vous en convaincre Dominique Rousseau, authentique constitutionnaliste, lui, ou alors lisez le livre de Lauréline Fontaine La Constitution maltraitée  (Editions Amsterdam, 2023).

***

Note : Dans Le Canard enchaîné du 12 avril 2023 — article d'Hervé Martin en page 3 —, on apprend que chacun des membres du ConsCons gagne 15.000 euros nets par mois, à la suite de diverses acrobaties, embrouilles et entorses (que j'engage le lecteur à découvrir en lisant le Palmipède si ce n'est déjà fait) où tout un monde de complicités diverses se ligue pour empêcher le sort ordinaire des gens ordinaires de s'abattre sur d'aussi augustes personnages. 

mardi, 11 avril 2023

DILBARJIN : DE L'ART SATELLITAIRE

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C'est juste une photo satellite, et encore : imprimée sur du papier journal (Le Monde daté vendredi 7 avril 2023, excellente enquête de Jacques Follorou) ! Mais quel effet esthétique superbe ! Vous ne trouvez pas ? Selon moi, Antoni Tapies aurait pu signer cette photo comme étant une de ses œuvres : sable aggloméré, technique mixte, enfin vous voyez à peu près. Je me suis permis de tenter de rendre à cette photo sa virginité, je veux dire que j'ai tant bien que mal supprimé les indications en surimpression (telles qu'on les voit sur la photo du bas).

Bon, il faut savoir qu'ainsi se présente, vu du ciel, le site de Dilbarjin (Afghanistan) en février 2021 : à l'analyse du cliché, on constate qu'il a été allègrement pillé de ses trésors antiques, par les vandales de l'Etat Islamique, qui n'ont pas lésiné sur les moyens pour remplir ses coffres avec le fruit de ses rapines et de ses trafics. Tout en détruisant avec un grand soin et un grand esprit de méthode un emplacement unique, qui ne demandait qu'à livrer de nouveaux témoignages d'une civilisation qui a précédé l'avènement somme toute tardif de l'islam. Ci-dessous le même site, tel qu'il se présentait en septembre 2016, dans un état encore à peu près intouché par les bulldozers de Daech.

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samedi, 08 avril 2023

LES FARCEURS DU CONSCONS....

..... OU : LES "CAVALIERS LÉGISLATIFS".

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Dessin de Diego Aranega paru dans Le Canard enchaîné du 5 avril 2023, en illustration de l'article d'Hervé Liffran "Macron se montre très cavalier avec le Conseil Constitutionnel".

Dans Le Canard enchaîné cette semaine, un article tout à fait intéressant et révélateur de la comédie que nous jouent les gouvernants, les députés-et-sénateurs actuels, ainsi que les différents acteurs qui s'agitent autour de la question, à propos des recours adressés au Conseil Constitutionnel (que j'abrège en ConsCons, ne pas confondre avec Couscous, quoique) par "l'Opposition" (je pouffe) au sujet de la loi "retraites".

D'un côté du ring, le ConsCons, très à l'aise dans son rôle de juge impartial chargé d'entériner ou de jeter à la corbeille les lois adoptées au Parlement. De l'autre, le gouvernement, très sûr de lui et confiant dans l'impartialité de ces juges impartiaux. Et d'autant plus sûr de lui que les petits malins qu'il compte dans ses rangs ont persuadé Macron et Borne de laisser passer ce qu'en langage parlementaire on nomme cavalièrement des "cavaliers législatifs".

Qu'est-ce que s'passe-t-il ? C'est quoi, ces bestioles bizarres ? Eh bien ce sont des "gâteries" (terme employé par Hervé Liffran, auteur de l'article) uniquement destinées à permettre au ConsCons de plastronner sur le devant de la scène dans son costume chamarré de "Gardien de la Constitution" (je m'esclaffe), en lui offrant sur un plateau quelques gibiers de basse-cour que ses carabines constitutionnelles n'auront aucun mal à dézinguer, sans dommages collatéraux pour personne.

Les "cavaliers législatifs" sont, nous dit Hervé Liffran, "des dispositions qui n'ont aucun rapport avec le sujet traité dans le texte en cause et sont destinées à finir dans les poubelles des gardiens de la Constitution". Cela revient à un petit jeu de "je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette", que tous les acteurs de la farce ont à cœur de jouer avec le plus grand sérieux du monde. Liffran cite l'exemple de "l'index senior" (me demandez pas, allez voir) et du "contrat de travail senior". Censurer ces deux intrus à cheval revient, selon Liffran, à « tirer l'oreille au gouvernement. Sur le thème : va pour cette fois, mais ne recommencez plus, chenapans ! ».

En d'autres temps, on aurait appelé toute cette comédie du passage "obligé" par le filtre "objectif" et "impartial" des "sages" de la rue de Montpensier : "FAIRE L'ÂNE POUR AVOIR DU SON". Aujourd'hui, tout le monde (syndicats compris, car comment remettre en question la légitimité du ConsCons ?) fait semblant d'attendre dans une fièvre ardente le verdict de ces sages en mie de pain. 

Bilan, moralité et conclusion : la réalité du rôle et de la fonction du ConsCons commence à être connue au-delà des frontières des professions juridiques. Attention, Fabius ! Attention Juppé ! Les masques tombent, è finita la commedia !

Note : Je n'en ai peut-être pas fini avec le ConsCons et ses éminents guignols.

jeudi, 06 avril 2023

BONJOUR ! C'EST NON !

BONJOUR ! C'EST NON !

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Dessin de Lefred-Thouron paru dans Le Canard enchaîné du 5 avril 2023.

BONJOUR ! C'EST NON !

Voilà, en un jus concentré et percutant, un excellent résumé synthétique et compendieux de la méthode appliquée par le clan bornéo-darmaniaco-dussopto-matraquo-macroniste dès qu'il s'est agi dans leur bouche de "NÉGOCIER", de "DISCUTER" et de "SE CONCERTER" avec les travailleurs de France représentés par quelques-unes de leurs principales figures syndicales.

BONJOUR ! C'EST NON !

Voilà comment ce gouvernement — qui s'écorche la bouche avec sa rengaine de "VOLONTÉ DE DIALOGUE" et qui ne cesse de boni-mentir avec une effarante effronterie à longueur de discours — envisage de se "METTRE À L'ÉCOUTE DES FRANÇAIS".

BONJOUR ! C'EST NON !

Voilà un dessin à montrer à tous les "braves" citoyens qui se précipitent pour être tirés au sort lorsqu'est annoncé un "GRAND DÉBAT CITOYEN", que ce soit sur le climat (je pouffe) ou, dernièrement, sur la fin de vie (là, ce n'est pas que je me gausse, mais la manœuvre de diversion est tellement évidente !).

BONJOUR ! C'EST NON !

Voilà donc l'affiche que les dirigeants et militants syndicaux devraient s'imprimer dans le crâne : il ne sert à rien d'essayer de montrer sa "bonne volonté" en acceptant de répondre aux "invitations" sous les ors des palais de la République, fussent-elles premier-ministérielles, voire présidentielles, puisque c'est pour se voir opposer d'inflexibles refus de toute remise en question.

Les décisions sont prises, circulez !!!

 

samedi, 01 avril 2023

DÉMOCRATIE EN PAPIER (SUITE)

Je n'y peux rien : moi qui dénonçais ici-même (30 mars) la farce boursouflée qu'est par sa nature le Conseil Constitutionnel, voilà que, lisant le journal Le Monde daté 28 mars, je tombe sur l'interview conduite par l'excellente journaliste Anne Chemin de Lauréline Fontaine, professeure de droit public et constitutionnel à la Sorbonne Nouvelle (sous le titre "Le Conseil Constitutionnel n'est pas un contre-pouvoir"), et que je trouve confirmation de ce que je ne faisais que pressentir.

Et voilà que l'opinion hasardeuse, brumeuse et intuitive que j'exprimais dans mon billet se trouve confortée de façon éclatante par les propos très informés, très professionnels d'une spécialiste de la chose. Et là pardon, mais la dame n'y va pas avec le dos de la cuillère, en particulier à propos du manque d'impartialité et d'indépendance des "conseillers".

Le petit commentaire ajouté par Anne Chemin en fin d'entretien est lui aussi d'une clarté suffisante : le Conseil Constitutionnel est un "MACHIN" au service du pouvoir, et une "institution" dans laquelle les citoyens ordinaires, aveuglés par les formes écrites auxquelles la République est assujettie, ont le grand tort de se fier comme à un dernier recours salvateur.

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Autre motivation pour acheter l'ouvrage de Lauréline Fontaine : c'est l'impeccable Alain Supiot, auteur (entre autres) de La Gouvernance par les nombres, qui a écrit la préface.

 

jeudi, 30 mars 2023

FRANCE : DÉMOCRATIE EN PAPIER

CONSEIL CONSTITUTIONNEL ?

C'EST QUOI, CETTE CHOSE ?

Intro. : La démocratie française va bien. Il faut que cela soit dit. A l'élection présidentielle, Emmanuel Macron s'est normalement qualifié pour le deuxième tour, ayant obtenu environ 1,5 million de voix de plus que Marine Le Pen, arrivée deuxième et pareillement qualifiée. C'est le premier qui a été élu. Il n'y a rien à dire, rien à redire, rien à reprocher : son élection est incontestable.

Après un an d'exercice du pouvoir, Emmanuel Macron tenait à ce que soit votée au Parlement une loi portant réforme des retraites et repoussant en particulier à 64 ans l'âge légal de départ. C'est chose faite, et de façon tout à fait légale, il faut que cela soit dit. Le processus s'est déroulé de façon incontestable. 

Conclusion : 1 - Que M. Macron ait été finalement élu par un peu plus de 18 millions de voix (sur 48 millions d'électeurs inscrits) n'enlève strictement rien à la légalité de son élection. 2 - Que la réforme des retraites soit passée à coups d'astuces légales, de "trucs" réglementaires ou de ruses parfaitement constitutionnelles (49.3, 47.1, 44.3 et autres) ne change rien à l'affaire : la loi a été adoptée. Il n'y a rien à dire, à redire ou a reprocher. Tout ce qui est écrit et entériné selon les règles de la République a été respecté. C'est qu'on ne plaisante pas avec les formes écrites de la République.

Que le peuple français dans sa grande majorité, le peuple de chair, d'os et de sang ait exprimé sa réprobation (sondages, manifestations, etc.), cela ne compte pas, et même, cela n'a aucune existence, puisque cela n'est régi par aucun texte officiel et aucune loi républicaine. 

Corollaire : sur le papier, toutes les formes ont été respectées. J'ai bien dit : sur le papier. La démocratie française est devenue une démocratie de papier. Une démocratie de pure forme : de même qu'il suffit d'un électeur inscrit sur cinq (un peu plus de 20%) pour valider la présidence Macron. En filigrane et en creux, toutes les déclarations d'Elisabeth Borne et d'Olivier Dussopt, impavides devant micros et caméras, sont une confirmation de cette évolution : la démocratie française va bien, à condition que l'on ne considère que la lettre, que les formes, que les textes, que le PAPIER.

Si l'on en reste à cet aspect des choses, Macron a parfaitement raison. Mais s'il dit respecter la lettre à la lettre, curieusement, jamais l'ancien élève du philosophe Paul Ricœur n'invoque l' "esprit des lois", et jamais les bonshommes dont le papier adopté va modifier les conditions d'existence en profondeur. Conclusion : Emmanuel Macron est un président en papier. Et à ses yeux, les Français sont des figures en papier, ils n'ont pas plus d'existence que des personnages de dessin animé.

Même chose pour le présent recours incantatoire aux délibérations, à la réflexion et aux décisions du CONSEIL CONSTITUTIONNEL.

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On nous dit, on nous serine, on nous bassine, que dis-je : on nous méga-bassine avec la loi de réforme des retraites, jamais votée par les députés, mais qui entrera très légitimement en vigueur à la rentrée si rien ne s'y oppose sur le plan légal. C'est pourquoi tout le monde — Elisabeth Borne, Emmanuel Macron, Olivier Dussopt, Gérald Darmanin (lui, c'est au nom de la matraque, du gaz lacrymogène, de la grenade de désencerclement et du célèbre L.B.D.), Philippe Martinez, Laurent Berger et tutti quanti — attend fiévreusement la délibération et la décision du Conseil Constitutionnel de valider ou non la loi en tout ou en partie.

Mais c'est quoi, cette sorte de Haute Autorité qui veille à la conformité des textes de loi à la Constitution ? On a l'impression que cette instance est doté d'une sorte d'infaillibilité. Or, si l'on regarde de près la façon dont elle est constituée (je veux dire : dont les membres sont nommés), et le C.V. de chacun de ses neuf membres, on est amené à se poser des questions. Entendons-nous : l'image complaisamment véhiculée par les médias, les journalistes et les institutions elles-mêmes est celle d'une instance complètement indépendante, autonome, voire totalement neutre. Ben moi, je dis : MON ŒIL !!!

D'abord parce que les dignes personnalités qui composent le Conseil Constitutionnel sont nommées soit par le Président de la République, soit par le Président de l'Assemblée Nationale, soit par le Président du Sénat. Si l'on voulait faire douter avant tout examen de la neutralité de ce "Conseil", on ne s'y serait pas pris autrement : que des autorités politiques pour décider de qui siégera autour de la table des "gardiens de la Constitution", est-ce bien sérieux ?.

Ensuite parce que, parmi les membres actuels, on ne compte déjà pas moins de cinq politiciens, figures plus ou moins célèbres et à la carrière plus ou moins fulgurante : Jacques Mézard, François Pillet, Alain Juppé (photo : n° 2, 3 et 5 au deuxième rang), Jacqueline Gourault (la grosse dame sur la photo) et bien sûr le trop connu Laurent Fabius. Corinne Luquiens n'est pas une politicienne à proprement parler, mais elle connaît les dessus, les dessous, les dedans et les arrière-boutiques de la vie politique française, puisqu'elle navigue dans l'Administration de l'Assemblée Nationale depuis 1975, dont elle a grimpé tous les échelons jusqu'à en devenir la cheftaine.

Allons vite : les trois derniers — Michel Pinault, François Seners, Véronique Malbec — sont des hauts fonctionnaires, dont les carrières, on s'en doute, sont fortement tributaires de ceux qui exercent le pouvoir au sein des Administrations où ils sont nommés. Comme l'écrit Henri Laborit quelque part dans Eloge de la fuite : ceux qui atteignent le sommet d'une hiérarchie sont presque forcément ceux qui ont donné tous les gages possibles pour légitimer cette hiérarchie. Ce qui jette un drôle de jour sur cette "Autorité" soi-disant "indépendante".

Une observation globale : pas un seul vrai spécialiste de "Droit Constitutionnel" pur et dur, genre Guy Carcassonne ou Dominique Rousseau. Cela me fait exactement penser à la façon dont est composée l'instance chargée de contrôler l'action de policiers, dont tous les membres ont à voir de près ou de loin avec les corps de la police, et dont l'indépendance peut à bon droit être contestée quand il est question de violences policières.

Grosso modo, le Conseil Constitutionnel comme l'I.G.P.N. fonctionnent en vase clos. Si j'étais tendancieux, j'irais peut-être jusqu'à comparer à la façon dont fonctionne une mafia : on reste entre soi, et malheur à qui se met en travers. Mais à Dieu ne plaise, loin de moi l'idée de suggérer de telles hypothèses, je reste calme et objectif, vous pensez bien, et je n'insiste pas.

Faisons donc confiance à l'I.G.P.N. pour examiner en toute objectivité les plaintes déposées contre les policiers pour "violence avec arme par personne détentrice d'une autorité". Sur le papier, soyons sûrs qu'il n'y aura rien à dire, à redire, à reprocher. Nul doute aussi que le Conseil Constitutionnel avalisera pour l'essentiel la loi sur les retraites. 

Macron s'accroche au papier qui l'a nommé Président : Macron est un président en papier. La démocratie française s'accroche aux papiers qui l'affirment en tant que démocratie. La démocratie française sera sauvée.

SUR LE PAPIER.

vendredi, 24 mars 2023

MACRON ESSUIE SES GROLLES ...

... SUR LES FRANÇAIS.

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Je n'y peux rien : le propos du patron de la C.G.T. me semble aveuglant de vérité. Si Emmanuel Macron voulait se faire HAÏR (et à travers lui la fonction présidentielle et jusqu'aux institutions politiques les plus solides), il ne s'y prendrait pas autrement. Et s'il s'en rendait compte (on peut rêver), je ne suis pas sûr que ça le pousserait à changer de trajectoire, de "méthode", de langage. Visiblement, cet homme souffre d'une drôle de maladie.

(Titre pris dans Le Monde daté 23 mars 2023.)

vendredi, 20 janvier 2023

LA PLANÈTE DES TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS ...

... TRÈS TRÈS

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Excellent dessin (et surtout excellent texte) de Lama (Lara ?) à la une du Canard enchaîné du 18 janvier 2023.

Pendant que les pelés, galeux et autres tondus protestent en usant leurs semelles et leurs cordes vocales contre la réforme des retraites, et que le gouvernement affirme unanimement et crânement qu'il ne va pas changer de bases pour si peu (tout en mentant effrontément sur sa capacité d'écoute et de négociation), le vrai gouvernement du monde continue, imperturbable, sur sa lancée.

Belle analyse et belle synthèse, d'une impeccable pertinence.

jeudi, 29 décembre 2022

DES NOUVELLES DE CHINE

Revirement brutal, donc, des dirigeants chinois au sujet de la "politique zéro-covid" : après une trop longue période de confinement total des populations à la moindre manifestation virale, tout le monde est entièrement libre d'aller travailler et même de circuler dans le monde.

Traduction de l'information en français clair : les dirigeants chinois ont décidé, en plus de nettoyer à fond leurs étages du poids mort des troisième et quatrième âges, de contaminer le monde entier avec tous les variants présents et à venir du virus SARS-Cov-2. 

Xi Jin Ping prépare à sa façon un nouveau Grand Bond en Avant.

 

 

mercredi, 28 décembre 2022

LA VÉRITÉ SUR LES RENOUVELABLES

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Rien à dire. La vérité est brutale et balaie les illusions qui pourraient encombrer les cerveaux craintifs, pusillanimes ou avides de sécurité. L'humanité n'est pas encore tout à fait à poil, mais pas loin. Le malheur, c'est qu'elle refuse de le savoir. Elle continue à croire que tout ça va s'arranger, et fredonne avec plus ou moins de conviction : « Toutes ces petites misères seront passagères Tout ça s'arrangera ».

Les quelques lignes ci-dessus sont extraites d'un entretien avec un monsieur qui a aujourd'hui 79 ans (Le Monde, 9 avril 2022) : DENNIS MEADOWS, physicien. L'entretien accordé au journal Le Monde (Audrey Garric) célèbre à sa façon le cinquantième anniversaire du rapport co-écrit en 1972 par le susnommé pour le Massachusetts Institute of Technology : Les Limites à la croissance.

L'originalité bouleversante de ce rapport consistait en la formulation d'une vérité sans doute trop brutale pour l'époque de joie et de prospérité dans la consommation, contre le mur de laquelle l'humanité se heurte aujourd'hui le front, le nez et l'avenir. Ce que susurrait le rapport Meadows et consort en 1972 est devenu un hurlement. Mais le monde a les oreilles bouchées.

Une dernière question : 

écologie,club de rome,m.i.t.,massachusetts institute of technology,dennis meadows,journal le monde,audrey garric,dérèglement climatique,the limits of growth

Quand on sait que le rapport de 1972, commandé aux savants du M.I.T. par le Club de Rome, fut un véritable best-seller à l'époque, nous voilà rassurés, cinquante ans après, sur le sort que l'humanité s'apprête à réserver aux multiples rapports, publiés par ces autres savants réunis au sein du G.I.E.C., qui se succèdent avec bonhomie et régularité sans aucun effet sur la marche du monde, alors qu'ils ne parlent, pour leur compte, que du climat.

« Il n'y a pas de solution sans une réduction drastique de nos besoins en énergie. », affirme Dennis Meadows.

Pourvu que les bons peuples n'apprennent pas ce que signifierait une telle "réduction drastique" sur la qualité de leur mode de vie !!! Déjà que leur situation est souvent des plus précaire ... !!!

« Pas d'espoir pour cette civilisation intensive en énergie et en matériaux », dit pour finir l'excellent Mr Meadows. En clair et en français : "Il faut que tout le monde s'apprête à en prendre plein la gueule". 

MAIS BONNE ANNÉE 2023, HEIN !!! 

samedi, 17 décembre 2022

LA VÉRITÉ SUR ADRIEN QUATENNENS

Adrien Quatennens n'a fait que répondre à une agression manifeste, comme le prouvent les images d'une de nos caméras de surveillance.

 

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Oui, c'est prouvé, Adrien Quatennens était au moment des faits en état de légitime défense.

vendredi, 23 septembre 2022

CEUX QUI ONT LA SOLUTION (3 et fin)

Pour en finir (provisoirement) avec l'inventaire des formules utilisées dans les journaux (principalement Le Monde) par ceux qui savent comment faire pour s'en sortir ou pour faire advenir la société dont ils rêvent, je présente aujourd'hui un dernier type d'expressions qui permettent à un rédacteur de sauter par-dessus l'obstacle du "il faut" qui fait par trop "magie-magie", tout en contournant la facilité un peu niaise offerte par le verbe "devoir" mis à toutes les sauces. Comme on peut le constater, nul besoin de ces tournures trop évidentes pour faire comprendre au lecteur toute la force de l'impérieuse injonction qu'on lui adresse.

Ces dernières locutions présentent cependant l'avantage de prendre les couleurs de l'objectivité, ou tout au moins de revêtir le déguisement de la neutralité, comme si leur utilisateur se lavait les mains de toute intention de sommation au lecteur, l'auteur de la formule disparaissant derrière elle : phrase sans verbe, ou verbe à l'infinitif, et autres issues de secours. Je note quand même la survie du mode impératif, qui en dit long sur la psychologie de celui qui tient la plume. Quoi qu'il en soit, en reniflant le derrière de toutes ces solutions, je ne peux m'empêcher de leur trouver une fragrance assez prononcée de faux-cul (malpropre).

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Je veux bien, mais l'énoncé me reste assez obscur.

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On trouve ça dans Le Progrès. La phrase est applicable en l'état à tous les festivals.

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Ça y est : le grand mot du second quinquennat d'Emmanuel Macron est lâché. On n'a pas fini de le lire, de l'entendre et d'en être gavés. Ensuite, quand on se rendra compte que la sobriété ne suffit pas, on passera au mot "restriction". En attendant mieux.

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Là, pas de mode impératif, mais c'est tout comme.

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Le genre de formule baudruche qu'une épingle bien placée suffit à rendre à sa vraie signification.

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Ouais, je vais en parler à Christiane Lambert, P.-D. G. de la F.N.S.E.A., vous savez ce clan dominé non par des paysans, mais par des chefs d'entreprises agricoles pour qui cultiver la terre ne relève pas d'une activité humaine mais d'un système industriel asservi à de merveilleux engins mécaniques comme à des intrants chimiques aux remarquables effets.

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Ce titre me laisse coi, bien qu'on lise sans peine l'injonction "il faut" en filigrane derrière "en finir".

***

MORALITÉ :

Tout ce qui ressemble, de tout près ou de très loin, à la formule "IL FAUT", est à considérer, sinon comme un mensonge, du moins comme une incantation incantatoire..