vendredi, 24 mars 2023
MACRON ESSUIE SES GROLLES ...
... SUR LES FRANÇAIS.
Je n'y peux rien : le propos du patron de la C.G.T. me semble aveuglant de vérité. Si Emmanuel Macron voulait se faire HAÏR (et à travers lui la fonction présidentielle et jusqu'aux institutions politiques les plus solides), il ne s'y prendrait pas autrement. Et s'il s'en rendait compte (on peut rêver), je ne suis pas sûr que ça le pousserait à changer de trajectoire, de "méthode", de langage. Visiblement, cet homme souffre d'une drôle de maladie.
(Titre pris dans Le Monde daté 23 mars 2023.)
jeudi, 23 mars 2023
LES DISCOURS DE MACRON
Visiblement, tous les canaux de communication sont désormais coupés entre le président Emmanuel Macron et les Français. Il ne reste que les bombes au métomol du comte de Champignac pour donner un espoir que s'amollisse la volonté de fer de ce moderne Jupiter (en mie de pain). Passons sur le fait que, selon toute apparence, à voir l'état de son uniforme, Emmanuel Macron est passé sous le char d'assaut des Black Blocks.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : emmanuel macron, politique, france, société, président de la république, réforme des retraites, manifestations, black blocks, bande dessinée, humour, andré franquin, spirou et fantasio, le dictateur et le champignon.comte de champignac, bombes au métomol, jupiter
dimanche, 22 août 2021
LI-BER-TÉ ! LI-BER-TÉ ! LI-BER-TÉ !...
... MAIS POUR QUOI FAIRE ?
J'irais volontiers manifester avec tous ces soi-disant braves gens, contrefaits "gilets jaunes", antisémites brevetés, adeptes confirmés de Florian Philippot, d'Eric Zemmour, du Rassemblement National ou du professeur Raoult, anti-vaccin ou anti-pass sanitaire qui, avec une unanimité finalement très fragmentaire (quatre défilés à Paris le 21 août), se promènent dans les rues de nos villes au cri de « Li-ber-té ! Li-ber-té ! ». Oui, j'irais bien. Seulement voilà : à force de raisons valables d'être en colère, on ne sait plus à quelle colère adhérer. Du coup, dans ce salmigondis disparate, l'idée même de colère en a pris un coup.
Car j'aurais bien aimé, de la part des révoltés qui extériorisent des mécontentements aussi diaprés et chatoyants que polymorphes, quelque soulèvement bruyant lorsque, par exemple, il n'y a pas si longtemps, plusieurs mesures exceptionnelles de l'état d'urgence mis en place sous le gouvernement de François Hollande après les attentats de 2015 ont été insérées sans trop de vagues ni de récriminations dans le droit commun (en particulier les transferts de compétences de la sphère judiciaire à la sphère administrative, entre autres "perquisitions" rebaptisées je crois "visites domiciliaires" ou "administratives").
De même, il semblerait qu'Emmanuel Macron, après avoir décrété l'état d'urgence sanitaire, en ait fait à son tour insérer dans le droit commun plusieurs mesures exceptionnelles par sa majorité aux ordres, et cela sans trop de tapage. Et je passe sur le paquet de lois sécuritaires ou antiterroristes votées pendant le règne de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur puis à la Présidence de la République (on se souvient : un fait divers tragique = une loi). Des lois dont aucune, considérées une à une, n'avait un air attentatoire à quoi que ce fût mais qui, prises dans leur ensemble et mises bout à bout, deviennent autant de clous fichés dans le cercueil de nos libertés fondamentales.
Le pass sanitaire, vu dans cette perspective, n'est qu'un pas de plus dans la direction d'une société de surveillance et de contrôle des individus. Ce que je reproche aux actuels manifestants, c'est donc de ne réveiller leurs ardeurs combatives qu'au moment où l'on touche, par de nouvelles restrictions de liberté (censées se justifier par le bien de tous), à leur envie personnelle de bouger, à leur petit besoin de festoyer, à leur fringale de divertissement. Où le pouvoir ose s'en prendre à la petite tasse dans laquelle ils touillent leurs petits plaisirs.
Au fond, je vais vous dire le fond de ma pensée : les manifs d'aujourd'hui - antivax et anti-pass sanitaire - ne sont en aucun cas des manifs de citoyens conscients et responsables (appartenance à une collectivité), mais des manifs (monômes ?) d'enfants gâtés, de gosses de riches qui pensent que la Liberté n'est plus cette figure grandiose capable de guider tout un peuple vers la Grande Emancipation (qui reste après tout à définir), mais une liberté au petit pied et au tout petit périmètre qui fournit un Nord exclusif à la boussole de leurs désirs tyranniques.
Qu'ils appellent "dictateur" le président Macron serait comique si ce n'était dérisoire. Qu'il vienne, le dictateur, et ils verront ce que ça veut vraiment dire. Ces manifestants m'apparaissent aujourd'hui comme des clowns pas drôles.
Voilà ce que je dis, moi.
vendredi, 28 mai 2021
A QUOI SERT UNE MANIF ?
LA PREUVE PAR LE NOMBRE ET LE DÉSORDRE
(et ce n'est qu'une toute petite sélection).
Les riverains de l'aéroport contre les vols de nuit.
Contre la réforme des retraites.
Les biochimistes contre les suppressions d'emplois de chercheurs chez Aventis.
Les pompiers.
Contre la destruction du théâtre Eldorado.
Les étudiants infirmiers.
Contre Charles Millon.
Les écoles de Bron et Lyon.
Les fonctionnaires de la région Rhône-Alpes.
Les commerçants et artisans.
Les gendarmes (!).
Lors de la "Fête" du Travail.
Contre le plan Fillon de réforme des retraites.
Les artisans taxis.
Les intermittents du spectacle.
Les médecins spécialistes.
Contre Monsanto et les OGM.
Les handicapés.
Contre la modification du square Delestraint.
Les paysans.
La Fédération des motards en colère.
Contre Bruno Gollnisch.
Pour Bruno Gollnisch.
Contre le stationnement payant à la Croix-Rousse.
Les fonctionnaires d'Etat.
A noter : pas l'ombre à l'horizon d'un ninja "black block" ou d'un casque répressif. Mais était-ce le bon temps pour autant ? Entre promenade apéritive et entraînement à la marche, mon cœur balance.
***
Moralité : faites vos jeux, messieurs, faites vos jeux ! Rien ne va plus !
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Toutes ces photos ont été prises par Marcos Quinones.
09:00 Publié dans DEMORALISATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestations, manif, lyon, photographie