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mardi, 20 février 2024

LES COULISSES DU CONSEIL CONS

CHEZ LES SAGES DE LA RUE DE MONTPENSIER.2024 02 16 FABIUS.jpg

Laurent Fabius est un homme courtois, civil, affable. La preuve ? Vous voulez découvrir dans quelles conditions sont élaborées les décisions du Conseil Constitutionnel (dont il est le président) ? Rien de plus facile : il vous invite à visiter le vaste atelier des machines où les lois relevant de sa compétence sont examinées.

Sur la photo ci-dessus, il présente les augustes membres du Conseil ainsi que les petites mains qui œuvrent dans l'ombre et s'affairent anonymement pour débroussailler le chemin et permettre aux titulaires de prendre leurs décisions en toute connaissance de cause. Il n'hésite d'ailleurs pas à "mettre-les-mains-dans-le-cambouis" lorsqu'il aperçoit la moindre anicroche. 

Le visiteur peut constater par lui-même avec quel soin méticuleux les machines sont entretenues et avec quel souci de perfection les lieux sont maintenus dans un excellent état de propreté. Ainsi acquiert-il la certitude qu'aucune poussière, aucune impureté, aucun élément adventice ne viennent souiller la majesté de ses arrêts et jeter le plus petit doute sur leur légitimité. Le visiteur en ressort rassuré.

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La société Daimler Truck a fourni la photo au journal Le Monde du 16 février, où je l'ai piquée . J'ai eu l'idée saugrenue de voir une certaine ressemblance (voir ci-dessous) entre le vieux politicard français et Michael Brecht, président du conseil des salariés de l'usine de Gaggenau (Bade-Wurtemberg). Je me suis dit qu'entre présidents de quelque chose, il y avait motif à permutation, y compris à ma façon rudimentaire.

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samedi, 15 avril 2023

L'OBSCÈNE CYNISME DE MACRON ...

... ET L'INFERNAL CULOT D'ÉLISABETH BORNE.

Ci-dessous l'image exacte de ce que pensent le Président Emmanuel Macron, sa première Ministre Elisabeth Borne et quelques autres membres du gouvernement quand ils déclarent qu'ils « entendent les plaintes des Français », qu'ils « sont à l'écoute », que leur « porte est ouverte », qu'ils veulent « renouer le dialogue social », qu'ils veulent « remettre le pays sur le chemin de la concorde » et autres misérables fadaises qui sont autant de foutages de gueule.

Par exemple, faut-il une explication de texte pour dire aux gens comment comprendre cette phrase de la mère Borne : « Il n'y a ni vainqueurs, ni vaincus », au moment où le gouvernement, ayant déjà pris la pose, la botte sur le cadavre encore chaud des syndicats, s'apprête à sabrer le champagne à l'abri des regards ? 

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Photo de Stéphane Mahé (agence Reuters) parue dans Le Monde daté 15 avril : au fond, l'entrée du ConsCons (repaire des 9 singes — oh pardon : sages — du Conseil Constitutionnel).

On ne dira jamais assez que ce genre de ConsCons livrera aux Français la même mascarade impudique en guise de surveillance scrupuleuse des textes constitutionnels, aussi longtemps que ses membres seront issus pour l'essentiel des milieux politicards dont ils font ici semblant de contrôler le travail. Ecoutez pour vous en convaincre Dominique Rousseau, authentique constitutionnaliste, lui, ou alors lisez le livre de Lauréline Fontaine La Constitution maltraitée  (Editions Amsterdam, 2023).

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Note : Dans Le Canard enchaîné du 12 avril 2023 — article d'Hervé Martin en page 3 —, on apprend que chacun des membres du ConsCons gagne 15.000 euros nets par mois, à la suite de diverses acrobaties, embrouilles et entorses (que j'engage le lecteur à découvrir en lisant le Palmipède si ce n'est déjà fait) où tout un monde de complicités diverses se ligue pour empêcher le sort ordinaire des gens ordinaires de s'abattre sur d'aussi augustes personnages.