dimanche, 07 février 2021
LES DISCOURS DE MACRON
Monsieur le Président de la République Française, Emmanuel Macron, s'apprête à prononcer un de ces discours flamboyants dont il a le secret aux Français prosternés qui boivent ses paroles comme des oracles.
09:00 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, politique, société, emmanuel macron, président de la république, humour, tintin, tintin au tibet, hergé, georges rémi, bande dessinée
dimanche, 24 janvier 2021
LA VÉRITÉ SUR L'HYDROXYCHLOROQUINE
Où l'on voit le professeur Didier Raoult s'apprêter à injecter avec sa grosse seringue une dose massive d'hydroxychloroquine à un malade du Covid-19 en phase terminale.
Attention, c'est une seringue à barillet : on voit les doses !
Note : merci, pour l'illustration, à l'inoubliable Jean Giraud.
09:00 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : covid-19, humour, didier raoult, hydrochloroquine, marseille, pandémie
dimanche, 10 janvier 2021
CABU ET DIEU
Parce que y a pas que Mahomet dans la vie.
Cabu, ou l'art de montrer sans montrer tout en montrant.
Pas mal, il y a de ça, je veux dire : pour ce qui est d'être drôle (image trouvée récemment sur fesse-bouc).
09:00 Publié dans RELIGIONS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabu, bande dessinée, hara kiri, charllie hebdo, jésus christ, mahomet, caricature, christianisme, humour
mardi, 21 avril 2020
PAGES FESSE-BOUC
Je ne suis pas un praticien de Facebook, que le Sheîtan m'étouffe si je mens, mais j'ai un accès privilégié à quelques pages par-ci par-là. Et j'avoue que, si je me rase en général en voyant s'étaler les dégoulinades du moi de gens qui croient celui-ci intéressant, il m'arrive de goûter de temps en temps les facéties parfois mirobolantes dont certains esprits libres et inventifs nourrissent leur espace mental et visuel.
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Deux exemples.
1
Construction assez convenue mais rigolote, élaborée par Alexandre Durand, qui appartient à un groupe d'intervention surréaliste (je ne savais pas que ça existait encore).
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2
Là, j'ai éclaté de rire.
Essayez pour apprécier la performance ; je suppose que la photo a été précédée d'un sévère entraînement.
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Ce n'est évidemment pas aux habitués et aux fervents de ce "réseau social" que ce billet est destiné.
09:00 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, alexandre durand, surréalisme
lundi, 20 avril 2020
FRANCE INTER, FAUTE DE MIEUX
En attendant que ma chaîne d'information (France Culture) retrouve les conditions d'un exercice normal, je branche mes antennes, faute de mieux, sur France Inter. Les séances en compagnie de Nicolas Demorand et Léa Salamé ont beau être frustrantes parce que peu élevées de plafond (ah, ces questions niaises aux invités, pourtant la "bio" de Demorand montre des possibilités d'élévation) j'avoue que j'y trouve des choses intéressantes.
Je m'explique : cette chaîne de radio « grand public » donne souvent la parole aux auditeurs. Certains peuvent même penser que France Inter passe son temps à, donner la parole aux auditeurs, au détriment d'un contenu qui lui serait propre. Je n'aime pas trop quant à moi l'argument de l'identification comme moyen de fidéliser.
Mais cette seule caractéristique permet de se faire une idée un peu plus précise que d'habitude de l'état d'esprit qui prévaut dans une partie non négligeable de la population, comme une forme de sondage permanent de "l'opinion publique". Comme une "prise de température", une "captation d'ambiance". En d’autres termes, cela permet de me sentir plus proche de ce que ressentent nombre de mes concitoyens.
Comme j’ai en plus l’impression que France Inter a mis sérieusement en veilleuse la diarrhée publicitaire habituelle, l’agitation ordinaire des plateaux de la chaîne me paraît à peu près supportable, si j’excepte les « créneaux » offerts à quelques « humoristes » qui ont conservé intact le don de m’exaspérer (mention spéciale pour l'exécrable Daniel Morin et la veulerie des rieurs qui l'entourent - à bonne "distance sociale").
Je préfère de loin l’humour fourni gratuitement par des contributeurs involontaires qui façonnent, dans la spontanéité des étourderies suscitées par les interviews et le direct, des perles de culture à l’aspect aussi satiné que délectable en est la saveur.
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Deux exemples.
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18 avril 2020 à 6h37 : On apprend que le Conseil d’Etat a annulé l’arrêté pris par Philippe Laurent, maire de Sceaux, pour rendre obligatoire le port du masque dans la rue, au motif qu’un élu local ne peut pas prendre de mesures plus restrictives que celles prises par le gouvernement. Réaction du maire : « On verra que les maires ont eu raison avant l’Etat. Dire que les masques sont inutiles est une énormité. Cette absurdité est à marquer d’une pierre indélébile ». Il voulait peut-être dire "encre blanche", le maire de la ville de Sot ?
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Le même jour à 9h 04. Un étudiant de 3ème année en médecine, volontaire comme aide-soignant en hôpital : « Il faut nettoyer chaque chambre après départ d’un malade. C’est très fatigant : il faut puiser dans nos retranchements ». Mais lui, il a toutes les excuses.
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Merci à eux de venir mettre un peu de gaieté dans la suite sombre de nos journées confinées.
09:00 Publié dans UNE EPOQUE FORMIDABLE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france culture, france inter, nicolas demorand, guillaume erner, philippe laurent, maire de sceaux, daniel morin, humour, humoristes
samedi, 18 avril 2020
TENTATIVE DE DÉCONFINEMENT
BANDE DESSINÉE : QUELQUES RÉPLIQUES MÉMORABLES
POUR FAIRE COMME TONTON GEORGES (BRASSENS !) :
« En rigolant,
Pour faire semblant
De n'pas pleurer ».
(C'est dans Mon Vieux Léon).
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3 - GOSCINNY
Supposant assez connues d'un public normalement cultivé les bandes dessinées sorties des plumes de René Goscinny et Albert Uderzo, j'ai jugé inutile, oiseux et superfétatoire d'indiquer de quel album était tirée chaque vignette.
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Ci-dessus et ci-dessous, simples clins d’œil en passant (bleu de Prusse, soutient mordicus). A propos de Jeux olympiques, je ne suis pas mécontent de la tournure prise par les événements actuels.
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GAROVIRUS
Et si j'ajoute l'image suivante, ce n'est pas à cause de la réplique, mais évidemment à cause du nom du gouverneur de Condate (Rennes), lié aux circonstances. On trouve GAROVIRUS dans Astérix chez les Helvètes. Et je garde précieusement le nom du "traiteur romain" de Garovirus : Fellinus en "traiteur pour orgies", je ne suis pas sûr que Federico Fellini n'aurait pas aimé..
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, humour, goscinny, uderzo, astérix, obélix, les aventures d'astérix, astérix et cléopâtre, le tour de gaule d'astérix, astérix le domaine des dieux, astérix et les goths, astérix le bouclier arverne, astérix en hispanie, astérix aux jeux olympiques, astérix chez les helvètes, federico fellini, georges brassens, brassens mon vieux léon, coronavirus, covid-19, sars-cov-2, pandémie, confinement
vendredi, 17 avril 2020
FENÊTRE DE DÉCONFINEMENT ...
... VIRTUELLE.
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BANDE DESSINÉE : QUELQUES RÉPLIQUES MÉMORABLES
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2 - ANDRÉ FRANQUIN (Greg au scénario).
Le Prisonnier du Bouddah
QRN sur Bretzelburg ("dumm", en allemand, ça veut dire "idiot").
QRN sur Bretzelburg.
QRN sur Bretzelburg : pour comprendre la blague, il faut savoir que les bus de Krollstadt, capitale du Bretzelburg, ne sont pas motorisés, mais mus par les passagers qui, en s'asseyant, trouvent devant eux des pédaliers genre cycliste qu'ils doivent actionner pour que le bus avance : il arrive à certains conducteurs de faire la course avec un autre, et dans la montée ! Un batteur donne le rythme au son de la caisse claire. Il y a peu de touristes pour visiter la capitale.
QRN sur Bretzelburg.
QRN sur Bretzelburg : Fantasio vient de s'évader de la "cuisine" du Dr Kilikil, où il vient de vivre des moments d'abord éprouvants, puis culinaires (« Coupez à contrefil ») – au grand dam du docteur et de l'hercule qui lui sert d'assistant : « Mais ce furent les puissants coups droits du marsupilami, très régulier au fond du court, qui brisèrent à la longue le rythme de l'équipe bretzelbourgeoise ». Le souffle de l'épopée !
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Le Voyageur du mésozoïque (et ci-dessous). Même dans l'improvisation, le maire de Champignac-en-Cambrousse reste un « orateur de toute première force », qui fait l'admiration de tous ses administrés – et la joie des lecteurs des Aventures de Spirou et Fantasio.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, andré franquin, humour, gaston lagaffe, spirou et fantasio, le prisonnier du bouddah, qrn sur bretzelburg, le voyageur du mésozoïque, maire de champignac
lundi, 13 avril 2020
POUR LA "DISTANCIATION SOCIALE" ...
... ET LES GESTES BARRIÈRES :
PORTEZ UN MASQUE !
Ce modèle perfectionné a été fabriqué et façonné par un artisan anonyme du Libéria.
Mais certains pourront préférer le modèle ci-dessous, jugé plus seyant par plusieurs voix autorisées.
On les préférera en tout état de cause au modèle ci-dessous, dont le façonnage "en dentelle" manque visiblement de sérieux sur le plan sanitaire en termes de "distanciation sociale".
09:00 Publié dans ART | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arts primitifs, art africain, masques africains, humour
dimanche, 12 avril 2020
IL N'Y A PAS QUE LE CONFINEMENT
BANDE DESSINÉE : QUELQUES RÉPLIQUES MÉMORABLES
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1 - MAURICE TILLIEUX (Gil Jourdan)
Les Cargos du crépuscule.
Libellule s'évade.
Libellule s'évade.
Libellule s'évade.
L'Enfer de Xique-Xique. On constate que l'inspecteur Crouton (Annibal de son prénom) est un contributeur généreux de répliques mémorables, Libellule n'étant que l'auteur de plein de jeux de mots débiles.
L'Enfer de Xique-Xique (si Libellule rit, c'est qu'une grenade au gaz hilarant a été lancée par erreur sur les fugitifs. Le juge militaire va se venger : le journal titrera le lendemain : « Au cours d'une tribunal-party en cent relances, un espion gagne un séjour de 10.000 ans dans l'enfer de Xique-Xique »).
L'Enfer de Xique-Xique (les deux vignettes se suivent, Gil Jourdan vient de placer quelques balles dans le réservoir d'eau).
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jeudi, 02 avril 2020
TECHNIQUES DE LA PANDÉMIE, OU ...
... GASTON LAGAFFE ET LE CONFINEMENT (2/2).
Prunelle,
Lebrac,
Moiselle Jeanne,
Fantasio,
avec Gaston, tout le monde y passe.
Le vecteur du virus est apparemment immunisé.
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mercredi, 01 avril 2020
TECHNIQUES DE LA PANDÉMIE, OU ...
... GASTON LAGAFFE ET LE CONFINEMENT (1/2).
Ce qui est sûr, c'est que Lagaffe est contagieux et que, de toute évidence, il n'a pas son attestation dérogatoire.
Et qu'il a exclusivement des bonnes intentions.
Et qu'il se fait du souci pour la vie d'autrui.
Malheureusement, il ne pense pas à tout.
Heureusement, nous, on a les "gestes-barrière".
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dimanche, 23 février 2020
L’ŒIL ET LA MAIN DE REISER
TOUT UN MONDE SANS PAROLES
Pas besoin de paroles, en effet : on a tout compris.
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Dans Hara Kiri n°211, avril 1979.
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vendredi, 21 février 2020
LE GÉBÉ DE BERCK
Gébé (1929-2004, Georges Blondeaux à l'état-civil) est un génie, mais un génie difficile, un génie à part. Il le savait, mais il s'en foutait. La preuve, c'est qu'il a publié un volume intitulé "Il est trop intellectuel" (Editions du Square, 1972). Mais ce n'était pas un "intellectuel". C'était juste un artiste qui exposait en images ses inquiétudes métaphysiques. Personne plus que lui ne fut préoccupé du sens de la vie, et même, disons-le, du sens que nos sociétés marchandes et industrielles prétendent donner à nos vies. Non, Gébé n'était pas un intellectuel : par les images qu'il faisait naître, il savait donner un corps à ses interrogations.
C'est ainsi qu'il donne un jour naissance à une créature immonde, infiniment plastique et qui reste une énigme insondable quant à sa signification : BERCK. On peut se demander si le personnage n'est pas pour Gébé un simple moyen pour engendrer, grâce à un trait impeccable, des images fortes qui soient autant d'atteintes à notre réalité ordinaire : faire surgir, au cœur de la banalité quotidienne, une sorte de folie qui pose une vraie question au sujet de la façon dont nous vivons. Pour nous dire peut-être que, à côté de nos lassitudes et de nos routines, toutes sortes d'autres réalités sont possibles.
Pour l'auteur de L'An 01, à tout moment, il convient de s'attendre à tout, parce que, à tout moment, une autre réalité est possible.
Notez la chèvre.
Notez la chèvre.
Double page parue dans le mensuel Hara Kiri n°127, en avril 1972.
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jeudi, 20 février 2020
UN ISLAMOPHOBE
Extrait d'une longue BD (une cinquantaine de vignettes) parue dans Charlie Hebdo le 22 mars 1979, intitulée "A l'américaine". Le professeur Choron y expose une solution à la "crise" : il propose tout bonnement d' "aller casser la gueule aux Arabes". Et face aux objections de ses deux amis, il énonce la seule manière d'arriver à cette fin : y aller "à l'américaine". Choron explique ensuite que cette méthode consiste à "zigouiller tout le monde".
Georges Bernier (alias professeur Choron) avait sûrement de grandes qualités – ne serait-ce que pour avoir laissé un nom qui sonne encore très fort –, mais ce n'était pas un expert en géostratégie. La preuve, c'est que les Américains, après le 11 septembre, sont effectivement allés "casser la gueule" aux Afghans du mollah Omar (qui ne sont pas des Arabes), aux Irakiens de Saddam Hussein, et qu'ils rêvent encore de faire de même avec les Iraniens de l'ayatollah Ali Khamenei (qui ne sont pas non plus des Arabes, mais Trump a-t-il accès aux nuances ?). On en voit le résultat : le monde actuel déguste encore, jour après jour, les conséquences catastrophiques de l'aveuglement et de l'arrogance des Américains.
J'ajoute que Choron avoue pour finir qu' "il débloque" et qu' "il est bourré", autrement dit qu'il n'est pas sérieux. Est-ce une raison suffisante pour en conclure que George W. Bush "débloquait" et "était bourré" quand il a attaqué l'Afghanistan, puis l'Irak ? Ne parlons pas de l'état de Donald Trump qui, même quand il est à jeun, donne l'impression de "débloquer" et "d'être bourré".
En présence, de gauche à droite : Cavanna, Reiser, Choron.
Au trait : Jean-Marc Reiser.
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Il semblerait que le professeur Choron, en "débloquant" et en étant "bourré", était, sinon dans son état normal, du moins dans son état ordinaire.
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Voilà, à ma connaissance, un des rarissimes exemples où Reiser met en scène ses copains de Hara Kiri et Charlie. Ci-dessous, la fine équipe (ils sont tous les six aux places assises) : Gébé, Reiser (qui tient le manche à balai du "Concorde"), Cabu, Wolinski, Choron, Cavanna.
09:00 Publié dans RELIGIONS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, humour, professeur choron, cavanna, reiser, arabes, islam, musulmans, américains, george w bush, donald trump, bande dessinée, bd
vendredi, 14 février 2020
CLAIRE BRETÉCHER
Pour moi, le grand oeuvre de Claire Bretécher se trouve dans Les Frustrés. Ci-dessous une planche intitulée La Bohême, où l'avachissement physique et moral du "Bobo" se lit sans peine.
N°25 de Pilote, juillet 1976.
Je n'oublie pas que Bretécher a fondé L'Echo des savanes en compagnie de Gotlib et Mandryka. Ci-dessous, les trois fondateurs dans un petit roman-photos où les deux hommes se disputent les faveurs de la femme. Peine perdue : c'est un troisième larron (Gébé) qui emportera la jolie proie.
Ci-dessous, quelques vignettes d'un "hommage" (aux petits oignons) de Gotlib à sa complice : "l'intervieweur" interroge la dessinatrice sur ses goûts cinématographiques.
Ci-dessus, observer le "lancement" des deux lentilles de contact.
J'ai appris incidemment que cette femme issue de la bonne bourgeoisie nantaise avait épousé l'immense constitutionnaliste Guy Carcassonne.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, claire bretécher, revue pilote, humour, bd, gotlib, mandryka, l'écho des savanes
mercredi, 05 février 2020
TERRORISME DES « SENSIBILITÉS »
DICTATURE DES MINORITÉS
TOTALITARISME DES IDENTITÉS
Théocratie des intouchables
DESPOTISME DES SUSCEPTIBILITÉS
HÉGÉMONIE DES PARTICULARITÉS
OPPRESSION DES GROUPES DE PRESSION
TYRANNIE DES SPÉCIFICITÉS
(Ne rayez rien : il n'y a pas de mention inutile.)
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L'ÉPOQUE ACTUELLE A L’IDENTITÉ TRÈS DOUILLETTE ET HORRIBLEMENT CHATOUILLEUSE : CETTE « SENSIBILITÉ »-LÀ EST DEVENUE LE MOTEUR DE L’INTOLÉRANCE RÉGNANTE.
Dans le titre du dessin, j'ai juste corrigé une étourderie de Cabu.
Et Cabu publiait ce dessin dans Charlie Hebdo en 1977 (le 10 mars) !!!!!!! De quoi se plaignait-il ? On n'était alors qu'au début du processus de régression. Le nouveau mot d'ordre : « Pas touche à mon identité ! » Chacun, bien installé au fond du bastion de son identité, s'intronise "nombril du monde", prêt à pilonner les contrevenants à coups de Code Pénal. On ne se tanne plus réciproquement le cuir dans des empoignades mémorables : on a la chair de poule et l'épiderme délicat de gallinacés frileux (élevés en batterie). La société est devenue un poulailler (industriel). Elle ne cesse à aucun moment de « heurter » la mienne, de « sensibilité ». Assez de raisons pour rendre les coups, non ?
Ci-dessous, une petite bande datant de 1975, où l'on sent déjà, sous les propos du gauchiste, planer la menace de l'esprit de sérieux qui caractérise la police de la pensée.
S'interroger sans cesse sur son identité ("qui suis-je ?"), c'est partir à la conquête du Grand Rien du Tout. C'est s'appliquer à soi-même la définition pascalienne de l'infini ("le centre est partout et la circonférence nulle part"). Non : il vaut mieux faire.
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lundi, 03 février 2020
LEÇON DE POLITIQUE
Cours Magistral de Politique Intérieure Française par Monsieur le Professeur Georges Wolinski, publiée dans l'hebdomadaire Charlie Hebdo, le 30 septembre 1976 : le Président Giscard d'Estaing explique à Monsieur Raymond Barre la raison pour laquelle ses décisions suscitent une levée de tous les boucliers.
La question qui me vient à l'esprit est la suivante : « Emmanuel Macron aurait-il malgré tout raison, puisqu'on voit justement se lever tous les boucliers ? ». Autrement dit : « Quand on gouverne, faut-il attendre que tous les boucliers se soulèvent pour savoir qu'on est dans le vrai ? ». La réponse, dans les années 1950-1960, aurait été : « Certes, il y a des classes sociales, mais au-dessus, il y a le sentiment d'appartenance au peuple français ». Ce qui produit le plus souvent des conclusions qui satisfont tout le monde à moitié.
Aujourd'hui, il n'en est rien : le peuple français s'est scindé en une multitude d'îlots qui forment un archipel (Jérôme Fourquet, L'Archipel français) : le Président de la République élu en 2017 essaie de nous faire croire qu'il est autre chose qu'un directeur d'hypermarché soucieux de satisfaire jusqu'aux plus infimes compartiments de sa clientèle.
Toujours Wolinski, dans Charlie Hebdo du 17 juin 1976.
Emmanuel Macron en revient aux rodomontades politiques, étant entendu que vouloir faire de la politique aujourd'hui revient à se livrer à de simples rodomontades, puisque l'économie a définitivement relégué la politique au rang de simple remorque de son char triomphal.
C'est en tant que P.-D. G. de l'entreprise "France" – et directeur du service comptabilité – que monsieur Macron a entrepris une réforme du système de retraite dont la principale finalité est de faire des économies (sur le dos des futurs retraités).
Mais quelle prescience dans le regard de Wolinski : n'est-ce pas précisément Macron qui a parlé de "start-up nation" ? Et ce n'était pas il y a un demi-siècle, il me semble !
mardi, 28 janvier 2020
2020 : LE FRANÇAIS VU PAR WOLINSKI
Petit florilège de répliques venues semaine après semaine sous la plume du grand Georges Wolinski, cueillies dans Charlie Hebdo.
3 septembre 1973
13 mars 1972
1 mai 1972
19 juin 1972
Une phrase qui n'a l'air de rien, mais ... la suite ci-dessous.
23 avril 1973
3 septembre 1973
14 janvier 1974
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, charlie hebdo, wolinski, humour, france, français, racisme
lundi, 27 janvier 2020
2020 : "POLE DANCE" ET VENT EN POUPE !
La civilisation progresse. C'est dans Le Progrès daté 26 janvier 2020 (hier).
La "pole dance" fait fureur. La "pole dance" est sortie des boîtes érotiques offrant le spectacle lascif de femmes plus ou moins prostituées serrant un poteau entre leurs cuisses en prenant des airs extatiques, pour le plus grand plaisir de mâles frustrés venus là pour mater et se faire des impressions. Cela ne fait qu'un domaine de plus où la France vassale copie les mœurs de son suzerain américain.
Le titre ci-dessus a quelque chose d'hallucinant : le journal du peuple lyonnais envisage sans ciller, sans sourciller et sans frissonner d'horreur de faire entrer dans les mœurs de tout le monde des pratiques naguère réservées aux amateurs de pornographie "soft" à la petite semaine.
Quelle belle activité, n'est-ce pas ?
Je suggère à toutes les personnes de sexe féminin, dans leur désir de se perfectionner dans l'art de se coller un poteau entre les cuisses (une tige, un mât, une vergue, une hampe, à la rigueur un vermicelle de contrebande), de ne s'accrocher qu'à des valeurs nationales sûres et reconnues.
En couverture du Charlie Hebdo paru le 7 janvier 1974.
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dimanche, 26 janvier 2020
2020 : ALSACE TOUJOURS RACISTE ?
Il paraît qu'en Alsace, le vote Front National (pardon : Rassemblement) se maintient à des taux inquiétants. Si c'est vrai, ce que je n'ai pas songé à vérifier, je dirai juste que ce n'est pas d'hier. Je me réfère pour cela à un reportage effectué par Cabu dans la capitale alsacienne en 1973 et publié dans le n°147 de Charlie Hebdo, le 10 septembre. Je connais quelques personnes, entre Mulhouse et Wissembourg, qui se sentiront atteintes dans leur honneur en retrouvant cette ambiance désagréable où les opinions sont trop tranchées pour refléter la réalité du terrain. Cabu tire tout vers la caricature, c'est entendu, et son Maghrébin ressemble trop à l'agneau sacrificiel : il subit les regard méprisants, il est jeté par la fenêtre, le tavernier aurait voulu lui faire traverser le Rhin en jouant aux boules, etc. C'est la faiblesse de l'exaltation partisane : on devient soi-même une caricature. Ce n'est pas une des meilleures pages de Cabu, mais j'en parle parce que ça risque de parler aussi à quelques personnes que je connais par là-bas. Là encore, je demande : qu'est-ce qui a changé, en bientôt cinquante ans ?
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Même Duduche dégueule sa choucroute : c'est sûr, Cabu exagère. Je ne suis pas sûr de l'impartialité du reporter, je suis même sûr du contraire. Il se fera pardonner en donnant quelques années plus tard une autre image de la ville, en mettant au centre de son reportage le désormais incontournable Roger Siffer.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, cabu, strasbourg, humour, racisme, grand duduche, roger siffer, la choucrouterie
samedi, 25 janvier 2020
2020 : UN PATRONAT MODERNE !
Cavanna le dit dans Bête et méchant : c'est dans Hara Kiri (puis Charlie Hebdo) que Cabu, Gébé, Reiser et Wolinski ont inventé une nouvelle forme de reportage (ou de pamphlet, ou ce qu'on voudra). Il appelle cette forme le « récit dessiné ». Une forme qui tient de la bande dessinée, mais délivrée de l'obligation du découpage en cases (vignettes) nettement délimitées.
« "Mon papa", pour Reiser, marquait encore une autre étape. Celle du passage du dessin unique, du classique "dessin-gag", avec ou sans légende, à la suite de dessins racontant une histoire. Pas vraiment la bande dessinée avec ses cases, ses bulles et son découpage-cinéma, mais quelque chose de beaucoup plus leste, de beaucoup plus enlevé, et qui devint vite le genre maison. C'était, si l'on veut, une écriture dessinée, apparemment bâclée comme un croquis – apparemment ! – et terriblement efficace. Gébé y excella, Cabu en fit un outil de reportage où dessins et texte écrit à la main s'entremêlaient. Wolinski devait y trouver le terrain de son épanouissement » (Cavanna, Bête et méchant, Belfond, 1981, pp.207-208).
Il faut voir en effet les pages de ces gars-là : les lignes ne sont pas droites, les dessins se chevauchent, bref : c'est un joyeux bordel. Il n'en reste pas moins que leurs planches vont droit au but, et qu'elles ont plein de choses fortes à nous dire. Bien sûr, c'est inégal, il y a des coups de mou, mais dans l'ensemble, ces pages gardent une tenue de route absolument redoutable.
Le truc de Cabu, c'était le reportage : on ne compte plus les villes (Lille, Marseille, ....) ou les milieux (communauté de Taizé, d'Ardèche, ...) dans lesquels, sur ou sans invitation, il a pointé son nez, dardé son regard et promené son crayon sur son papier pour en rapporter des "impressions de voyage", jamais impartiales, souvent saisissantes, parfois impitoyables, toujours d'une précision chirurgicale quant aux trognes, aux lieux et aux problèmes.
Un fouillis ordonné.
Un aspect de la double page centrale de Cabu dans Charlie Hebdo du 30 juillet 1973 : la Côte d'Azur en général et Monaco en particulier. J'ai l'impression que les gros traits sont faits après-coup.
Celui de Wolinski n'a rien à voir : qu'il dessine deux bonshommes qui discutent à une table de café devant des petits verres, ou qu'il aborde toutes sortes de "questions de société", il développe des raisonnements complexes pour aboutir à des conclusions percutantes, mais après être passé par des mécanismes retors dans des logiques scabreuses, mais lumineuses.
Le syllogisme est souvent mis à mal : majeure en biais, mineure douteuse, conclusion à l'avenant. Wolinski était l'acrobate du paradoxe et maniait à la perfection l'art de glisser une peau de banane dans la machine bien huilée des langues de bois qu'il retournait comme un gant. Quant à son dessin, les esthètes auront beau dire que c'est n'importe quoi, le lecteur saisit d'emblée le message grâce à l'expressivité du trait. On n'en demande pas plus.
Aujourd'hui, le propos d'un haut représentant du patronat qui n'a rien perdu de ses parties (et réparties) saillantes (Charlie Hebdo, 30 avril 1973). Attention, il faut suivre (chemin de quoi en douze stations).
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Voilà le travail de Wolinski en confesseur. Wolinski était tellement retors qu'il était capable de reproduire avec la plus grande exactitude le raisonnement secret du patronat le plus pourri, mais pour mieux lui faire cracher le gros mensonge véhiculé par la langue de bois qu'il parle quand il est en public. Il avait tout compris.
Et à bien y réfléchir, qu'est-ce qui a changé ?
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vendredi, 24 janvier 2020
2020 : NI RICHESSE, NI JUSTICE !
La richesse, c'est pour les riches. Les autres, ils peuvent crever : 2153 milliardaires possèdent autant que 60% des humains (rapport Oxfam).
Ci-dessus les trois vignettes qui concluent un de ces raisonnements percutants quoique méticuleusement tarabiscotés dont Wolinski détenait le secret en quasi-exclusivité. La page a été publiée le 5 février 1973 dans Charlie Hebdo. Beaucoup de gens pouvaient à l'époque espérer améliorer leurs conditions de vie. Quand on relit ça aujourd'hui, on se dit que non seulement les conditions de vie qu'on nous annonce pour l'avenir ne vont certainement pas aller en s'améliorant, mais que de plus en plus de gens sont en train de comprendre que "la justice sociale" dont parle le petit Pompidou de Wolinski apparaît sous les traits d'une pauvresse qui se fait détrousser comme au coin d'un bois : « Croyez-moi, quand on est riche, on se fout bien de la justice sociale ! ».
Meilleurs vœux, hein ! Et bonne année, hein ! Et surtout la santé, hein, parce que la santé ...
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samedi, 18 janvier 2020
2020 : HEURTER LES SENSIBILITÉS
GAULLISTES S'ABSTENIR.
Aujourd'hui, quelque chose de très anodin, mais qui ne le fut pas toujours. Cabu se moque ici de la publicité faite par Paris-Match dans son numéro daté 29 juillet 1972 pour les objets "touristiques" vendus à Colombey-les-Deux-Eglises pour perpétuer le souvenir du Général de Gaulle.
Parmi les "vrais" objets vantés par l'hebdomadaire gaulliste (à gauche sur la planche), un mini-képi rempli de caramels à 3,50 francs (ce numéro de Charlie Hebdo est daté 14 août 1972), le coquetier en bois de Colombey à 7 francs, l'assiette où est reproduite une vue sur La Boisserie (maison de De Gaulle) à 24 francs, un ouvre-bouteille, un taste-vin, une cuiller "façon argent", des pruneaux à l'armagnac dans un bocal, etc.
Tombant sur cette page de photos publicitaires, Cabu se met à délirer et à inventer toutes sortes d'objets irrespectueux ou carrément brindezingues.
Tout y passe : le gros côlon du Général (faux-puits en faux-pneus) ; le caleçon "quand il portait sa tenue civile (mais avec un peu de kaki dans le fond)" ;
la "bouteille thermos force nucléaire française" en forme de bombe atomique ; une carte postale "soulevez ma prostate et vous verrez Colombey" ; un sablier en forme de prostate du Général "(mouvement perpétuel)" ;
Les deux étoiles sur le pot de chambre, fallait quand même avoir l'idée !
une pince à vélo en forme de croix de Lorraine ; etc. Bref : rien que du joyeusement foutraque, du gaillardement cintré, de l'hilarité délibérée. L'équipe de Charlie a dû bien se marrer en voyant la page.
La trouvaille que je retiens est cependant celle du "Moulin à café pour perpétuer le culte du Général quotidiennement", à cause de l'usage que la ménagère imaginée par Cabu fait du "nez" de cet objet improbable.
Vous comprenez pourquoi je pleure la mort de Cabu, et pourquoi je crois qu'il n'a pas été remplacé ? Parce que les actuels dessinateurs de l'actuel Charlie Hebdo NE ME FONT PAS RIRE. Je sais pas vous, mais moi, à "Oh ! Mon Charles !", JE ME MARRE. Il y a du rire dans le moindre détail des traits de Cabu (zieutez les varices). Je ne suis pas sûr que les actuels dessinateurs éprouvent seulement l'envie de se marrer.
De toute façon, qui a envie de se marrer aujourd'hui ? Qui a envie de se payer une pinte de bon sang en se foutant de la gueule des uns ou des autres ? La société actuelle étouffe sous le couvercle du sérieux. Et ce ne sont pas les pitres stipendiés qui peuplent l'antenne de France Inter qui vont me convaincre du contraire : vous les entendez, les guignols présents sur le plateau qui se bidonnent bruyamment et se tapent sur les cuisses aux grosses blagues tristes laborieusement élaborées par les Morin et compagnie ? Ce sont des rires enregistrés ! Pareil pour les armées d'humoristes qui se bousculent sur les scènes de théâtres : rien que des rires enregistrés !
A BAS LE CONFORMISME DU RIRE !
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vendredi, 17 janvier 2020
2020 : HEURTER LES SENSIBILITÉS
Aujourd'hui, les handicapés en général, et les mongoliens en particulier.
Cabu et les mongoliens (qu'on n'appelait pas encore "trisomiques"), dans Charlie Hebdo le 3 juillet 1972. Duduche n'en mène pas large face à celle qui n'est pas, hélas pour lui, la fille du proviseur.
Question subsidiaire : pourquoi Cabu met-il un béret à ses mongoliens ?
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lundi, 06 janvier 2020
2020 : HARVEY WEINSTEIN
Un tribunal américain s'apprête à juger l'ancien producteur de cinéma qui s'est servi de son pouvoir pour assouvir ses bas instincts sur plus de quatre-vingts (?) jeunes femmes qui avaient un vibrant désir de devenir de grandes actrices et qui, pour y arriver, étaient prêtes aux plus gros sacrifices. L'issue du procès, vu l'ambiance de police des mœurs qui règne actuellement aux Etats-Unis, ne fait guère de doute. Moi, j'attends le dessinateur de bandes dessinées qui nous racontera
Les Aventures de TINTIN et MITOU.
Le dessin est signé Watch.
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