samedi, 30 mars 2024
UNE AVENTURE DE SANTÉ
Je viens de vivre une aventure de santé brutale, dangereuse et débilitante. Je ne m'en vante pas. Je tente de revenir en bon état de cet aléa vital. Pour le reste, je ne change rien à mes sujets de prédilection. En voici, j'espère, une preuve convaincante. On admirera l'inventivité, la créativité de Bianca Castafiore quand elle est mise en présence du nom du capitaine Haddock. J'adore pour ma part "Harrock'n roll, Madame Castafiole". On voudra bien excuser le désordre.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, tintin, hergé, georges rémi, l'affaire tournesol, les bijoux de la castafiore, coke en stock, tintin et les picaros
lundi, 03 janvier 2022
2022 SERA DUPONDT OU NE SERA PAS
09:38 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, bande dessinée, meilleurs voeux 2022, hergé, tintin, les aventures de tintin et milou, coke en stock, capitaine haddock, les dupondt
samedi, 01 janvier 2022
2022 SERA CASTAFIORE OU NE SERA PAS
08:23 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, voeux 2022, hergé, tintin et milou, capitaine haddock, madame castafiore, coke en stock, bande dessinée
samedi, 26 juin 2021
LES BLANCS ET L'ESCLAVAGE
Horrible Européen négrier marchand d'esclaves (il faut dire "marchand de bois d'ébène"). Photo prise par François Bourgeon autour de 1780 au comptoir de Juda, dans son reportage "Les Passagers du vent" (éditions Glénat, 1980).
Honnête commerçant arabe se livrant au commerce du "coke". Photo prise en 1958 par Hergé à bord du cargo Ramona, dans son reportage "Coke en stock" (éditions Casterman).
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Allons, Victor Schoelcher peut dormir tranquille.
A moins que .... ??
En pensant aux 6500 Philippins, Indonésiens, Malaisiens qui sont morts au Qatar, ce pays de tous les bonheurs, pour que puisse se tenir en 2022 la formidable Coupe du Monde de Football, qui va réunir l'humanité entière dans un magnifique élan de fraternité sans arrière-pensées.
En pensant aussi à des pays que le monde entier envie parce qu'ils ont su préserver leurs merveilleuses traditions immémoriales : le Niger, la Mauritanie et autres contrées sublimes où l'on est esclave de pères en fils ou de mères en filles, où le couteau prélève sur ces dernières le petit bout de chair qui risquerait de leur conférer un fantôme de virilité.
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Honte sur nous, Européens blancs et autres maudits Oxydantaux, les vrais, les seuls, les derniers Sauvages à peupler la planète.
10:15 Publié dans L'ETAT DU MONDE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, françois bourgeon, les passagers du vent, hergé, tintin, coke en stock, esclavage, qatar fifa
mardi, 09 février 2021
COVID : LE VARIANT MELENCHON
Jean-Luc Mélenchon, à la tribune de l'Assemblée Nationale, s'adresse indirectement au Président de la République Emmanuel Macron pour lui dire — en termes choisis et avec toute la sobriété qui s'impose en de tels lieux — ce qu'il pense de la désorganisation de sa politique de santé et de son absence de cohérence et de stratégie dans la lutte contre la pandémie du Covid-19. François Ruffin, lui aussi député de La France Insoumise, reconnaissable à sa houppe, le ramène à un peu de réalisme en une phrase pleine de lucidité.
09:00 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : covid-19, sars-cov-2, coronavirus, pandémie, jean-luc mélenchon, tintin, hergé, coke en stock, bande dessinée, humour, emmanuel macron, françois ruffin, la france insoumise, assemblée nationale, politique
mercredi, 23 novembre 2016
HERGÉ, TINTIN ET MOI
Si je n’ai pas été baptisé à coups de bandes dessinées, très tôt l’eau m’en a coulé sur le front et j’en ai précocement goûté le sel sur ma langue. Tout a commencé avec Tintin : c’est avec Tintin que je suis né à la BD. La collection à peu près incomplète (il y en avait plusieurs encore à venir, je vous parle d'un temps ...) en était sagement rangée au rez-de-plancher d’un placard, dans la chambre de l’oncle, encore futur médecin à l'époque (comme son père), tout au bout du long couloir, au troisième étage du 39, cours de la Liberté (tél. MOncey 17-25). L’appartement des grands-parents faisait l’angle de la rue de la Part-Dieu.
L’état de santé des albums témoignait de la place importante, passion paisible, qu'ils occupaient dans la maison, qui les feuilletait sans cesse. Quelques éditions originales devaient se trouver parmi ceux-ci mais, comme on sait, une E.O. qui ne vous serait pas présentée « à l’état de neuf » (comme disent les marchands) a une médiocre valeur vénale. Ils avaient été maniés par tant de mains, le temps leur avait fait subir tant d'avanies que, encore à peu près entiers et lisibles, ils étaient rigoureusement invendables. Autant en prendre son parti, après avoir un instant rêvé, en voyant les cotes hallucinantes atteintes aujourd'hui par les volumes, les planches et les dessins originaux, dans le BDM et les salles de ventes (commentaire d'un spécialiste de ces ventes, après celle de la planche 26 de On a Marché sur la lune : « Le marché se structure »).
Vous remettez la planche en N&B. Maintenant, aboulez les 1,55 millions.
A défaut de spéculer, la famille entière s'était imprégnée (entre autres) d’une solide culture tintinophile, ce qui donnait parfois lieu à des joutes avec un mien cousin, pour trancher la question de savoir qui de nous deux était le plus érudit. Rien de tel qu'une compétition pour vous inciter à lire avec la plus grande précision et à mémoriser, par exemple les prénoms de l’obligeant « Cartoffoli dé Milano » (« Arturo Benedetto Giovanni Giuseppe Pietro Archangelo Alfredo »), qui a pris en stop Tintin, Haddock et Milou qui sont « A la poursouité dé Tournésolé mio » (L’Affaire Tournesol). Cela fait un moment que je ne me livre plus à ce genre de concurrence des vanités, mais il m’en est longtemps resté quelque chose, et il m’arrive encore d’étonner tel ami par le détail que je suis en mesure de citer.
Retrouvant très régulièrement le dit cousin pour les vacances dans le haut Beaujolais ou quelque part en Haute-Loire, nous passions des journées à courir les bois, les champs, ou à rendre visite aux vieux « Joseph et Marie » (tels ils se prénommaient), chez qui j’ai appris à traire l’une des six vaches, à boire le « lait bourru », à regarder fonctionner l’écrémeuse ou à gober un œuf tout juste pris « sous le cul de la poule ».
Il y avait aussi le père Pic, qui cuisait un énorme pain une fois par semaine (par mois ?), nous réservant, à François et moi, quand nous étions là, deux boules fourrées de raisins secs. Nous l’aidions (?) à porter la soupe aux deux cochons qui épanouissaient leur lard dans l’enclos de pierres sèches. Il fallait les voir se jeter avec force « gruik » les pieds dans la mangeoire. Mais trêve de réminiscences.
Je voulais seulement dire combien l’univers d’Hergé était présent à l’esprit de toute la famille : François et moi passions tellement nos journées ensemble qu’on nous avait en effet surnommés « les Dupondt ». Lequel était « d », lequel « t », peu importait, et l’attribution fluctuait d’autant mieux que nous étions alors, et pour un bon moment, dépourvus de moustaches.
Pour en finir avec Tintin, inutile d’insister – l’expérience étant largement partagée – sur les moments palpitants vécus au gré des aventures de ce héros, certes incolore, inodore, lisse et sans âge, mais indéracinable de l’imaginaire de ceux qui s’y sont plongés (d'ailleurs peut-être, précisément, à cause de ça). Me revient à l’occasion l’épisode où les Dupondt participent, bien malgré eux, à un concours de voltige aérienne, dont ils remportent d’ailleurs la coupe (« à l'unanimité » du jury, s'il vous plaît, mais dans quel état) (L’Île noire). C’est cet album dont je regrette encore que les studios Hergé aient publié une version redessinée et soi-disant « modernisée », trouvant un charme quasi-exotique à la première.
Si j’ai bien longtemps ignoré les aventures de Quick et Flupke, je prisais fort celles de Jo, Zette et Jocko, vécues par Hergé, si je me souviens bien, comme un pis-aller alimentaire et provisoire, et dont les volumes résidaient au même rez-de-plancher. Je pense à l’image très forte de la barque perdue dans le brouillard, vide de ses occupants, et à l’ « opération marchand de sable », qui permet aux bandits du sous-marin de faire main basse sur la cargaison d’or et les objets précieux des passagers fortunés (Le Manitoba ne répond plus). Au gavage des deux héros par les sauvages de l'île dans l’intention d'en faire bientôt un bon méchoui (L’Éruption du Karamako).
A l’incroyable vie de M. Pump, chronométrée à la seconde parce qu’il est littéralement obsédé par la vitesse et l’exigence d’augmenter la productivité de chaque instant de sa vie. Mal lui en prend : il se tue au volant de son bolide (Le Testament de M. Pump : en français monsieur Pompe). A la séance des dames réunies autour d’une table : « Esprit de mon mari, êtes-vous là ? », et au surgissement du singe Jocko, dans le même uniforme que celui du mari, dont le portrait peint est suspendu au mur, au grand dam de la dame qui se pâme (Destination New York).
Si je voulais évoquer, de la même manière, les aventures de Tintin, je n’en finirais pas. Je pourrais citer la scène de Tintin en Amérique où, le chauffeur de taxi ayant verrouillé les portes, on retrouve le héros au bord de la route, avec à la main la scie (trouvée où ?) qui lui a permis de fausser compagnie à son geôlier. Je pourrais citer, dans Objectif Lune, celle où le professeur Tournesol, amnésique, pète les plombs en retrouvant violemment la mémoire, quand Haddock le traite de « Zouave ».
Je pourrais citer, de Coke en Stock, la réponse du capitaine Haddock à la Castafiore, au moment où elle vient saluer les quatre naufragés, recueillis à bord du Shéhérazade, le superbe yacht du marquis di Gorgonzola (alias l’infâme Rastapopoulos) : « ’n roll, Madame Castafiole … Harrock’n roll ! ». Je pourrais citer, dans L’Affaire Tournesol, la penderie dans la loge de la Castafiore, où sont cachés Haddock et Tintin, qui en profite pour rafler, dans les poches du colonel Sponsz, les papiers autorisant la mise en liberté du cher Tryphon.
Je pourrais encore citer l’écharpe jaune de Tchang coincée dans un rocher, dans Tintin au Tibet, le « Toung Si Nan Peï » chanté par l’envoyé de monsieur Wang dans Le Lotus bleu, quand il est frappé par la fléchette au radjaïdjah, le poison-qui-rend-fou, le « Sur la mer calmée … » entonné par Philémon Siclone dans Les Cigares du pharaon[1], bref : la liste serait interminable. Au reste, tout le monde a la sienne propre. Je préfère m’arrêter : il est en général assez vain de prêcher des convaincus. Et ceux qui ne le sont pas ont autre chose à faire que d’écouter des harangues.
Voilà ce que je dis, moi.
[1]Si quelqu’un est en mesure de révéler la solution de l’énigme figurant dans Les Cigares du Pharaon, il est le bienvenu. Que se disent Tintin et Philémon Siclone quand, chacun dans son sarcophage, ils tentent de communiquer ? Mystère (c’est en page 11). Trois vignettes, trois séquences rigoureusement incompréhensibles : « …té…oua…our…pa…ote…ère… », « …elle…ière…son… », « …ou…pa…pa…é…or…a…er…opel…a… ». J’ai abdiqué.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, bd, hergé, georges rémi, les aventures de tintin et milou, tintin au tibet, coke en stock, le lotus bleu, les cigares du pharaon, objectif lune, l'affaire tournesol, tintin en amérique, jo zette et jocko, le testament de m. pump, new york, le manitoba ne répond plus, l'éruption du karamako, l'île noire, les dupondt, on a marché sur la lune, bdm, tintin éditions originales, tintin ventes aux enchères, artcurial