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jeudi, 15 juillet 2021

HUMEUR DU MOMENT

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samedi, 03 juillet 2021

LES BONHEURS DE L'ENFANCE

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Photo de Georges Vermard.

ACCROCHE-TOI AUX ÉCHELLES !!!

J'AI ENLEVÉ LES PINCEAUX !!!

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Photo de Georges Vermard prise à la Foire de Lyon.

lundi, 28 juin 2021

LA LANGUE DES BANLIEUES EN 1987

Une vespasienne à Corbas.

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Le texte (aussi bon que le dessin) :

« les coboy de corbas « les cocus » les hommes qui ne veau PAS un pé de lapin il tirent par la peure »

Photographie de Claude Essertel. Inutile de dire que la langue des banlieues a "bien" (enfin, façon de parler) évolué depuis ce temps quasiment préhistorique.

Ci-dessous les destinataires du message.

humour,yon,corbas,photographie,claude essertel,vespasienne

Photographie de Marcos Quinones.

Bon, c'est vrai, on est en 1992 à Pierre Bénite, mais.

lundi, 21 juin 2021

CONTRE L'ABSTENTION UN SEUL REMÈDE ...

........ LE DROIT DE VOTE A DOUZE ANS.

ELECTIONS 1969 04 27 G VERMARD.jpg

dimanche, 02 mai 2021

ALORS ÇA VIENT, LE MONDE D’APRÈS ?

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Dessin de GDB (pour Gueule De Bois ?) piqué sur Fesse-de-bouc.

La réponse à la question posée par le légume ci-dessus qui s'impatiente au fond de son fauteuil club, tout le monde en a maintenant une idée assez claire. Je n'insiste pas : ce sera JAMAIS.

La preuve : même les syndicats (en ordre dispersé — parfois par la police) ont recommencé comme autrefois, à l'occasion du 1er Mai, à faire visiter quelques centres-villes aux radios et télés du pays — qui rappliquent en masse dès qu'elles reniflent (espèrent) qu'il va y avoir de la castagne et des vitrines brisées (autrement dit du spectacle, de l'audience et du fric).

Le président, lui, n'a pas cessé d'emballer des discours dans de jolies boîtes à bonbons enrubannées de rose ou de menacer son peuple d'une fessée magistrale, pendant que les personnels hospitaliers, dégoûtés, quittent l'hôpital pour changer de métier ou arrachent leurs derniers cheveux en des gestes convulsifs de rage impuissante, en attendant la "quatrième vague" annoncée.

Et dans le même temps, le journal Le Monde nous apprend qu'un rapport fondé sur des centaines d'études scientifiques alerte (mais alerte qui, au fait ?) sur la folie de l'humanité, qui continue à déverser dans tous les océans de la planète des quantités monstrueuses de toutes sortes de gentillesses chimiques ou autres, issues de l'industrie pour être consommées, puis transformées en autant de déchets que la même humanité met à l'abri dans les profondeurs marines, et qui tournent leur pouvoir de nuisance sur les capacités de reproduction des êtres végétaux ou animaux qui vivent dedans, quand ils ne les tue pas (pour que ça aille plus vite, sans doute).

Il serait temps qu'on se mette à la rédiger, la Déclaration Universelle des Limites Humaines. Cela ferait au moins une belle affiche de plus à apposer aux murs des établissements d'enseignement du monde entier — et que personne ne lirait. J'ai essayé de lire dans le temps la Déclaration Universelle des Droits de l'Enfant. J'ai renoncé tellement ça suinte la bonne intention et les grands principes, que ça les rend antipathiques et presque nauséabonds.

Quant aux autres légers problèmes que se crée l'humanité — financiarisation de l'économie, y compris de l'immobilier, surarmement de beaucoup de nations agressives, réchauffement climatique ... (je cite pour l'anecdote) — mettons qu'on n'en parlera pas. Pour ne pas désespérer complètement le légume qui s'impatiente au fond de son fauteuil club.

dimanche, 04 avril 2021

LA LIBÉRATION DE LA PAROLE ...

... CHEZ LES PEUPLES OPPRIMÉS.

Morris a inventé le personnage de Lucky Luke en 1946. Goscinny a apporté sa patte inimitable aux scénarios à partir de 1957 (Des Rails sur la prairie). En 1958, dans Lucky Luke contre Joss Jamon, apparaît le personnage des peuples opprimés sous les traits de Joe le Peau-Rouge. Les seules interventions de ce personnage aux allures de Grand Sachem énigmatique dans les dialogues se limitent à proférer invariablement le sobre monosyllabe « Ugh ! » à toutes les sollicitations extérieures.

Mais soudain, à la page 41, face au chef des "méchants" qui menace de mort les méchants de la bande qui se laisseraient lâchement effleurer par le désir de se rendre aux représentants de la loi légale, voilà-t-il pas que les vannes s'ouvrent, et font découvrir au lecteur, derrière le mutisme obstiné du "sauvage", tous les raffinements rhétoriques d'un redoutable orateur. C'est très moral, tout ça : le "sauvage" n'est pas celui qu'on croyait. Goscinny et Morris avaient le sens du contraste.

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Les initiés feront évidemment le lien avec un autre personnage — littéraire celui-là —, inventé par Alfred Jarry pour servir de valet, de serpillière, de victime-à-tout-faire et de double ignoble à l'excellentissime Docteur Faustroll : le « Grand singe Papion Bosse-de-Nage, lequel ne savait de parole humaine que "Ha Ha" » ("monosyllabe tautologique") dans son entreprise de navigation "de Paris à Paris par mer". Mais contrairement à Joe le Peau-Rouge, Bosse-de-Nage n'accèdera jamais à la libération de sa parole, irrémédiablement compendieuse.

vendredi, 02 avril 2021

EFFETS DE LA PROPAGATION D'UN VIRUS ...

... SUR LES STRUCTURES, LES INSTITUTIONS ET L'ORGANISATION POLITIQUES, ÉCONOMIQUES ET SOCIALES D'UN GRAND PAYS CIVILISÉ.

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En un mot : c'est la merde au carrefour de la mairie, de la place du monument aux morts, de la rue Victor Hugo et de la rue du Commerce (tout cela figure dans l'image). La mairie pour tout ce qui est institutionnel. Le monument aux morts pour tout ce qui touche à la mémoire, à la nation et à ses rituels civils ou militaires. Victor Hugo pour tout ce qui concerne la vie culturelle d'un peuple. Le commerce pour tout ce qui est réinvestissement de l'épargne privée et accroissement des échanges marchands en vue de la prospérité générale.

Hergé est un digne héritier de Dubout.

La salacité en moins.

mercredi, 31 mars 2021

COMMENT SE RÉPAND UN VIRUS

Modeste contribution aux études épidémiologiques les plus actuelles.

Hypothèse de départ : Hergé avait tout compris. Il suffit de relire L'Affaire Tournesol pour s'en convaincre. Quand on a lu toute la séquence, on sait : la propagation d'un virus est due à la négligence des gens qui en sont porteurs et à leur mépris de la présence d'autrui à leurs côtés. Merci Hergé !

J'explique. A la page 28, Tintin et le capitaine Haddock viennent d'échapper à l'explosion de la maison du professeur Topolino. A partir de là, Haddock porte sur le nez un magnifique sparadrap. Il a oublié qu'il en était porteur (on dit "asymptomatique", tout le monde le sait maintenant). Le virus est un peu décollé à la page 45. C'est là l'erreur fatale, un geste aux conséquences incalculables : le capitaine l'enlève.

C'est là que les ennuis commencent. Nous sommes, au début de cette patiente et passionnante reconstitution, dans le bus qui conduit nos héros à l'aéroport. Leur but est juste de se jeter dans le piège tendu par les infâmes sbires du dictateur Plekszy-Gladz qui règne sur la Bordurie, à la tête desquels on trouve l'infâme Colonel Sponsz. Mais laissons parler les images captées par les caméras de surveillance, et reprenons au départ, ou presque.

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Oui, ayons de la gratitude envers Hergé, ce grand savant qui, dans les éprouvettes de son laboratoire, avait prévu la catastrophe qui touche aujourd'hui le monde entier.

Blague à part, on peut admirer le découpage, la construction de la page 45, l'agencement des vignettes qui alterne en réalité le voyage du sparadrap et la communication téléphonique entre le tandem des flics bordures et le colonel Sponsz.

mardi, 30 mars 2021

FÉMINISME VAINCRA

Grâce à Reiser.

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1976. Notez que c'est (pas tout à fait) ce que pratiquait Béatrice Dalle dans le film Trouble every day (2001).

Mais il reste d'autres options : ci-dessous celle proposée par le professeur Choron dans Hara Kiri mensuel d'août 1976.

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Quelle longévité accorderiez-vous aujourd'hui à une revue qui publierait une telle couverture ? Autre façon de poser la même question : qui oserait aujourd'hui s'afficher comme bête et méchant ?

jeudi, 18 mars 2021

LA FRANCE CONFINÉE ......

...... ÇA ME RAPPELLE LE SERVICE MILITAIRE.

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On trouve évidemment ce petit bijou (un peu "arrangé" par mes soins) dans La Rubrique-à-brac de l'indispensable Marcel Gotlib. La double page est intitulée "Ah... c'était le bon temps", mais porte le sous-titre "Le réjimant de Papa". Elle est tirée du journal intime de l'élève Chaprot, qui raconte que son père est un homme sérieux qui cause toujours sérieusement quand son ami Monsieur Raffray vient à la maison. « Y'a qu'un truc c'est quand ils se mètent à causer du réjimant. Pasque c'est des copains de réjimant. Sa veut dire qui-z-ont fais le réjimant ensemble. Alors la, quand ils causent du réjiment, ils z arrèttent pas de s'écroulé de rire. "Ha s'étais le bontant" qui disent ». 

Je me plais à imaginer que, dans quelques décennies, une certaine génération — qui aura donc connu cette période de la pandémie désormais plus longue que le dernier service militaire — n'arrêtera pas à son tour de s'écrouler de rire au souvenir des bons tours qu'elle aura joués aux représentants de l'autorité, en organisant des fêtes clandestines, des raves parties sauvages, des clusters illégaux, des festins prohibés ou des beuveries non-réglementaires.

Et que la même génération aura refoulé au plus profond tout ce qu'il y avait de brimades adjudantesques imbéciles dans les mesures de confinement, les couvre-feux et autres trouvailles infantilisantes inventées par le pouvoir, ne gardant en mémoire que la forte impression qu'elle aura vécu en ce temps-là une période intense, enviable et jouissive (comme un certain nombre de ceux qui ont vécu les années de guerre 40-45), quoi qu'en professent très doctement aujourd'hui les maîtres en "cognition sociale" (j'ai appris hier l'existence de cette spécialité professionnelle), et savantasses en quelques sciences humaines et autres pantoufles à cervelles pusillanimes et conceptualisantes.

mardi, 16 mars 2021

CELUI QUI REPEINT SON PLAFOND

Tu connais pas l'histoire de celui qui ... ? C'est un certain monsieur Macron (surnommé Achille Talon) qui repeint le plafond du salon de son pavillon de banlieue. Son voisin Jean Castex (surnommé Hilarion Lefuneste), qui a besoin de son échelle, survient. Et voici ce qui arrive.

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A noter qu'Achille Talon ne risquait absolument rien, vu qu'il avait confondu, dans sa précipitation, le pot de peinture acrylique avec le pot de colle à prise rapide. 

dimanche, 14 mars 2021

LE SALUT DANS VIALATTE

« Le mouton est célibataire ; par contrainte et par vocation ; il a des goûts extrêmement paisibles, des habitudes de vieux garçon. Il paît ; la brebis l'accompagne ; le bouc, sur un talus, éternue, l'air dédaigneux, avec le profil de Moïse. Un fil d'argent lui pend à la narine (on ne voit jamais que des boucs enrhumés du cerveau). Pendant que le mouton paît, l'homme n'a plus rien à faire. Il s'assied sous un chêne et joue du chalumeau. Or le mouton ne cesse jamais de paître. C'est pourquoi les bergers connaissent un long bonheur. Ils organisent des concours de pipeau, de madrigaux et de poèmes classiques qui célèbrent les végétaux. Leur goût s'affine. Il devient délicat. Ils font leur cour aux bergères, en sonnets. Les bergères les paient en ballades. C'est ainsi qu'ils deviennent des vases de savoir-vivre et des urnes de belles manières, bref des puits de bonne éducation. Il n'y a qu'à lire Honoré d'Urfé pour s'en convaincre. Ils en oublient d'orienter le courant d'air pour mûrir le fromage à points bleus. Si bien qu'ils sont bien moins bergers par une occupation précise que par une disposition générale de l'esprit, une vocation congénitale qui les porte à trouver le bonheur dans l'élégance, le flirt, de longs loisirs et le raffinement mondain. Un berger sommeille en tout homme ; l'homme est un berger qui s'ignore ; de loin en loin il se rappelle sa vocation et il soupire : c'est un berger déchu qui se souvient de l'Age d'Or.

Le bonheur est donc sur une pelouse. Il en est né une mystique du pique-nique, une religion du bonheur par l'œuf dur, qui survit aujourd'hui dans la tradition scoute et le "barbecue" du Texan, encore que dans le pique-nique texan l'œuf dur soit fait d'un bœuf entier cuit sous la cendre, parce que le cow-boy manque de poules : il ne pourrait pas les garder à cheval.

Résumons-nous : le bonheur est bâti sur le fromage ; et même plus spécialement le fromage de brebis. Le yaourt en fait sa réclame : c'est à lui, nous dit-il, qu'on doit le centenaire bulgare, qui est bulgare par naissance mais centenaire par yaourt ; l'Age d'Or est à base de laitage. »

Alexandre Vialatte, Dernières nouvelles de l'homme, Fayard, 1978.

***

Je ne suis pas sûr que, si l'on donnait à lire ce morceau de prose de l'excellent Vialatte à un de ces bergers qui viennent de déposer devant la préfecture de Dijon des cadavres de leurs brebis égorgées — sans doute par des loups — ces hommes en seraient enchantés. A commencer par le portrait qu'il fait de leurs mœurs et de leur métier, et ne serait-ce que parce que l'auteur fait du bouc au lieu du bélier le mâle de la brebis. Probablement une étourderie : je n'ose croire à une méconnaissance.

Remarquez que Tonton Georges, dans une chanson que je ne citerai pas pour ne pas effaroucher les enfants des villes (ceux des campagnes savent à quoi s'en tenir sur les mœurs des animaux), opère entre les deux un rapprochement qui, sait-on jamais, peut induire en erreur quelques esprits légers ou inattentifs : « [passage censuré] comme un bouc, un bélier, une bête, une brute, je suis hanté [passage censuré] ». Après réflexion, il n'est pas impossible qu'en cherchant bien, on finisse par dénicher le reste des paroles dans la chanson intitulée "Le Bulletin de santé". Attention, qu'on n'aille pas se méprendre : je dis ça, mais je n'ai rien dit, à vous de voir. 

mercredi, 10 mars 2021

DES DÉLITS COMME S'IL EN PLEUVAIT

L'atmosphère devient de plus en plus difficilement respirable.

1 - On apprend que deux professeurs de l'IEP Grenoble sont accusés d'islamophobie, un des grands mots à la mode, devenu à la fois un slogan et un étendard, brandis pour faire taire et punir. 

2 - On apprend que l'élève de Samuel Paty (autre islamophobe bien connu des services de police) qui a dénoncé son prof était absente en cours lorsque celui-ci a évoqué les caricatures de Mahomet. Il en est mort. Il paraît que ce sont deux camarades qui lui ont bourré le mou. J'espère qu'elle ne se sent pas très bien aujourd'hui.

3 - On apprend que Marieke Lucas Rijneveld, citoyenne des Pays-Bas, a la peau trop blanche pour être la traductrice officielle d'Amanda Gorman, la poétesse noire qui a fait sensation lors de la cérémonie d'investiture de Joe Biden. J'en conclus que désormais seul un cheval sera autorisé à écrire un livre traitant des races équines.

4 - On apprend (mais ça, c'est tous les jours) qu'un abominable sexisme règne en France et fait peser sur les femmes une chape de plomb, un couvercle de préjugés, de stéréotypes, d'idées reçues, bref, disons le mot et tranchons la chose : d'un patriarcat totalement hors de saison.

5 - On apprend ... non, j'arrête là, ce serait trop triste.

Ras le bol !

***

J'invite tous ceux (et toutes celles) qui récriminent contre cette société qui tolère de telles injustices à faire un tour en Arabie saoudite, paradis des femmes soumises à l'ordre masculin ; au Niger, paradis des esclavagistes modernes ; à Ciudad Juarez (Mexique), où il arrive qu'au détour d'un chemin on tombe sur le cadavre sans tête d'une femme ; dans de nombreux pays où il ne fait pas bon afficher son homosexualité, sous peine de mort ; etc., etc., etc. Et à se dire, à l'instar d'un certain Machin-Truc-Chose (Talleyrand ?) : « Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console ».

Car quand j'entends le ton excité, et parfois hystérique, de certains militants, je reste sur le cul, ahuri, à me demander ce qu'est devenu mon pays : autant je me balade dans des rues tranquilles au milieu de gens ordinaires qui vaquent à leurs occupations ordinaires, autant les médias que j'écoute ou que je lis me crient dans les oreilles que rien ne va plus entre les hommes et les femmes, entre les blancs et les noirs, entre les gens normaux et les homosexuels, entre les populations de culture chrétienne et les musulmans, etc., etc., etc.

J'ajoute (11 mars) que je suis effaré par une sorte d'empressement malsain de masses de gens à revendiquer le statut de « victime », ce mot devenu un sésame qui ouvre toutes sortes de portes de plateaux médiatiques et qui ferme la bouche à toutes les critiques qui pourraient être formulées.

Marre !

***

Et qu'on se le dise, je continuerai à me marrer comme un fou en relisant l'histoire du Petit Chaperon Rouge mise à la sauce africaine par Marcel Gotlib dans sa Rubrique-à-Brac. Pensez, dans cette version qui aurait dû depuis longtemps être brûlée en place publique par tout ce que la France compte de décolonialistes et d'antiracistes, les noirs vont jusqu'à parler petit nègre.

***

LES CONTES DE CHARLES PERRAULT REVUS ET CORRIGÉS PAR GOTLIB.

(attention au défilé des stéréotypes racistes !)

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Je me demande quand même pourquoi la coccinelle pleure à la fin.

Est-ce parce que le conteur africain fait une synthèse qui lui semble hérétique des contes de Charles Perrault ?

Est-ce parce qu'elle trouve que Gotlib, cette fois, va trop loin en matière de racisme ?

Est-ce parce qu'elle plaint le crocodile (qui s'est bien fait avoir) et qu'elle mêle ses larmes aux siennes ?

Est-ce parce qu'elle n'a tout simplement rien compris au baragouin du conteur Gotlib africain ?

Ou pire : est-ce parce qu'elle entrevoit ce qu'il ne peut manquer d'arriver aux mânes de Marcel Gotllib : un procès haineux, du genre de ce qu'ont subi il n'y a pas si longtemps celles d'Hergé à propos de son immortel Tintin au Congo  ?

Voilà ce que je dis, moi.

mardi, 02 mars 2021

PÉNURIE DE VACCINS ?

ATTENTION : LES FRANÇAIS SE METTENT EN COLÈRE !!!

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mardi, 23 février 2021

LA PANDÉMIE VAINCUE

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Dans les bureaux de l'Elysée, Emmanuel Macron et le ministre de l' "A Votre Santé" s'apprêtent à trinquer prématurément au succès de la campagne de vaccination contre le CoVid-19. Ils ont déjà commencé à casser des bouteilles.

 

lundi, 22 février 2021

ALORS, SCIENTIFIQUE OU MILITANT ?

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Mme Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement Supérieur (à gauche sur la photo), est épouvantée par la réaction du représentant national du Syndicat des Enseignants du Supérieur (à droite), qui est lui-même révolté par les propos de la ministre sur l' "islamo-gauchisme" qui règne dans les rangs des chercheurs en sciences humaines, accusés d'être davantage des militants que des scientifiques.

Signalons en passant que, en observant la façon dont quelques papes (faut-il des noms ?) de la pensée moderne ont conçu leur "discipline" "scientifique" ; depuis que leurs travaux ont été adoptés, phagocytés et digérés par des universités américaines ; depuis que leurs pensées sont revenues en France chargées de toutes les problématiques improbables propres à la société américaine, on ne sait plus trop s'il faut voir un chercheur totalement désintéressé ou le militant acharné d'une cause dans la personne d'un sociologue, d'un historien, d'un anthropologue, etc.

Est-il un pur scientifique, analogue à ce qui se fait dans les domaines les plus "durs" (astrophysique, biologie, etc.) de la Science ? N'est-il pas plutôt l'adepte d'une cause à laquelle il consacre toute son énergie intellectuelle pour lui donner à tout prix quelque chose qui ressemble à des fondements rationnels à même de la revêtir du costume de la Science ?

Est-il un esprit libre de toute chaîne ? Ne serait-il pas plutôt un vulgaire alchimiste qui travaille dans son laboratoire à fabriquer des vérités particulières à des groupes agissants, minoritaires, identitaires (musulman, femme, homosexuel, ...), considérés comme les véritables nouvelles classes d'opprimés ? Voilà la question que l'unanimité de la vertu outragée du corps des chercheurs universitaires s'efforce de refouler dans le non-dit, le point aveugle de l'exercice du métier.

Par exemple : qu'est-ce qui fait qu'un "chercheur" porte son choix sur tel ou tel "champ" d'études, au risque parfois de grossir exagérément la portée d'un fait social marginal, par un effet de loupe dû au seul choix du sujet ? Ce choix est-il entièrement dénué de motivations très personnelles, voire inavouables ?

Il y a là de l'omerta. C'est d'ailleurs amusant (rions un peu) : les universitaires réagissent de la même manière que les policiers il n'y a pas si longtemps. On se souvient en effet de l'unanimité offensée de la Police Nationale dressée comme un seul homme après les déclarations de Christophe Castaner reconnaissant qu'on pouvait parfois parler légitimement de violences policières. 

J'en conclus que Mme Frédérique Vidal a eu raison de mettre les pieds dans le plat. Et que les universitaires détestent qu'on leur mette le doigt là où ça leur fait mal.

dimanche, 21 février 2021

EN 2080 ....

.... SUR UNE ÎLE LOINTAINE.

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vendredi, 19 février 2021

ENCORE UN MINISTRE OPTIMISTE

Le volontarisme d'Olivier Véran, ministre de la Santé, s'exprime sans fard en présence du président de la République, qui en reste ébahi.

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Ah ben là, on peut être sûrs ! Vas-y Olivier, fonce !

dimanche, 14 février 2021

LE DÉBAT DARMANIN-LE PEN

LE DÉBAT DARMANIN - LE PEN.


Ce débat, tour de chauffe ? Ou entretien d'embauche ?

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Note : j'ai piqué l'expression "tour de chauffe" à Juliette.

PAS DE COVID POUR ROSELYNE

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Après la cérémonie des Victoires de la Musique qui a vu le triomphe de Benjamin Biolay et où il a sévèrement mis en cause sa ministre de tutelle présente dans la salle pour sa responsabilité dans l'état catastrophique où se trouve le monde de la culture du fait des mesures injustes prises, au prétexte de la pandémie, par le gouvernement auquel elle appartient, madame Roselyne Bachelot s'apprête à passer une nuit agréable.

samedi, 13 février 2021

COVID : LES SPÉCIALISTES ....

.... SE POSENT BEAUCOUP DE QUESTIONS.

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Devant la complexité toujours plus aiguë du problème posé par la diffusion du virus SARS-CoV-2, qui semble hors de contrôle du fait de ses nombreux variants, le gouvernement (pleurant à gauche sur la photo de notre envoyé spécial G. Rémi) et les dirigeants de l'Agence Nationale de Santé (à droite au premier plan) ont fini par avouer qu'ils ne voient vraiment plus par quelles mesures ils pourraient demander aux Français de les aider à sortir de cette impasse sans issue dont ils ne savent pas comment sortir. Seul un sous-secrétaire d'Etat (en blanc, se faisant tout petit au fond, entre la robe noire de Roselyne Bachelot et et la calvitie d'Olivier Véran, on reconnaît le conseiller en épidémiologie et infectiologie) aurait une idée, mais il sait que, n'ayant pas aboi au chapitre, ses propositions seraient a priori malvenue, malsonnantes et malséantes, et il se tient dans une prudente réserve.

mercredi, 10 février 2021

COVID : LE VARIANT DARMANIN

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Le Ministre de l'Intérieur et de la Santé Publique, Gérald Darmanin, fait savoir au préfet Xi Jin Ping — qui l'écoute, on s'en doute, au garde-à-vous —, avec fermeté mais aussi toute la courtoisie en usage dans la Haute Administration, sa façon de penser suite à l'évasion de la redoutable bande des Coronavirus et de son abominable chef Sars-Cov-2, dangereux terroristes qui étaient pourtant sous très haute surveillance dans la forteresse de Wu Han.

Il a ajouté, après avoir raccroché : « Allez les rattraper, maintenant qu'ils se sont égaillés dans la nature !!! ». Personnellement, je ne donne pas cher de la peau du préfet Xi Jin Ping, comme l'a laissé entendre l'équipe d'inspecteurs de la police de l'OMS, qui a mené sur place, en toute liberté, une enquête systématique, approfondie et déterminante au sein même de la citadelle et des musées de Wu Han. La suite des événements a d'ailleurs confirmé les pires des craintes de Monsieur Gérald Darmanin : maintenant que la bande est disséminée aux quatre coins du monde pour mieux brouiller les pistes, elle montre tous les jours à quel degré s'élève son potentiel de destruction.

mardi, 09 février 2021

COVID : LE VARIANT MELENCHON

Jean-Luc Mélenchon, à la tribune de l'Assemblée Nationale, s'adresse indirectement au Président de la République Emmanuel Macron pour lui dire — en termes choisis et avec toute la sobriété qui s'impose en de tels lieux — ce qu'il pense de la désorganisation de sa politique de santé et de son absence de cohérence et de stratégie dans la lutte contre la pandémie du Covid-19. François Ruffin, lui aussi député de La France Insoumise, reconnaissable à sa houppe, le ramène à un peu de réalisme en une phrase pleine de lucidité.

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lundi, 08 février 2021

COVID : LE VARIANT SAN THEODORIEN

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Le variant san theodorien du virus SARS-Cov-2 narguant impunément les agents de laboratoire du service Recherche et Développement des laboratoires Sanofi, incapables de mettre au point un vaccin efficace.