samedi, 29 avril 2023
DES NOUVELLES DE L'ARCON...
...TEMPORAIN.
Saluons la belle et louable initiative de la direction du Musée d'Arcon de Lyon : pendant que monsieur Quidam se faisait arrêter par la gendarmerie — sur dénonciation d'une bonne citoyenne, n'en doutons pas — au motif qu'il faisait dans le plus simple appareil une petite bronzette sur un ponton en bord de Saône (j'ai lu ça dans le journal Le Progrès), la dite direction a invité par voie de presse les visiteurs à venir contempler les œuvres exposées après avoir dépouillé au vestiaire l'intégralité de leurs effets vestimentaires, pour pouvoir circuler d'une salle à l'autre en étant enfin débarrassés de toutes ces sortes d'étoffes et d'accessoires qui alourdissent en temps ordinaire l'individu dans les sociétés de surconsommation.
C'est ainsi que l'on a pu voir, jeudi 27 avril dans la soirée, deux cent cinquante Lyonnais déambuler sous les cimaises du musée après avoir revêtu le pimpant costume qui fut celui d'Adam et Eve au Paradis avant qu'une main vengeresse les en ait chassés au nom de l'ordre public. C'est de cette expérience ô combien instructive que rend compte le journal Le Progrès du vendredi 28 avril, photos à l'appui.
On regrettera au vu de ces images que l'article ne précise pas si les visiteurs ont dû subir l'épreuve du pesage avant d'être autorisés à entrer, mais indéniablement, le M.A.C. (musée d'art contemporain) vient d'asséner la preuve que l'humanité offre encore une réserve de chefs d'œuvre supérieure en qualité à tout ce que l'Arcon est capable de produire. Indéniablement, le Progrès ne cesse faire des progrès. Jusqu'où s'arrêtera-t-il ?
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mardi, 18 avril 2023
MACRON A CAUSÉ DANS LE POSTE
SUR L'ANALYSE, TOUT LE MONDE EST D'ACCORD.
1
LE PRÉSIDENT N'A PLUS RIEN A DIRE AUX FRANÇAIS.
A sa décharge, de bons esprits (genre docteur Kilikil) soutiendront peut-être qu'il est prisonnier du personnage qu'il s'est lui-même forgé, comme on le voit ci-dessous.
2
DE LEUR CÔTÉ, A FORCE D'AVOIR PENDANT UN TEMPS CRU EN LA VÉRITÉ DES BONIMENTS PROFÉRÉS PAR LE PRÉSIDENT, LES FRANÇAIS NE VEULENT PLUS RIEN ENTENDRE, ET QUAND IL SE PRÉPARE A OUVRIR LA BOUCHE, ILS FERMENT LES ÉCOUTILLES.
Et cela malgré les exhortations les plus pressantes venues des rangs serrés de la gent journalistique spécialisée en politique.
3
LE PRÉSIDENT S'ÉCHAPPE AU-DESSUS DE LA MÊLÉE : L'UNIVERS DANS LEQUEL IL RÊVE DE SE MOUVOIR EST TELLEMENT PLUS ÉLEVÉ QUE TOUTES LES BASSES CONTINGENCES AUXQUELLES LES GENS TROP ORDINAIRES SEMBLENT SI FORT ATTACHÉS !!!!
Cependant, je ne dirai pas — comme Baudelaire a pu en émettre l'hypothèse à propos d'un autre genre de drôle d'oiseau — que « ses ailes de géant l'empêchent de marcher » : il n'est pas un albatros (et voir plus bas).
***
MORALITÉ : LE DIAGNOSTIC TOUCHANT LE PSYCHISME - ET PAR CONSÉQUENT - LA RELATION D'EMMANUEL MACRON AVEC LA RÉALITÉ ORDINAIRE DES GENS ORDINAIRES EST IMPITOYABLE.
Ayons une pensée un peu compatissante pour cet homme qui doit se sentir bien seul, une fois retombées ses bouffées de mégalomanie.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, bande dessinée, franquin, spirou et fantasio, qrn sur bretzelburg, docteur kilikil, uderzo, goscinny, astérix gladiateur, assurancetourix, hergé, les aventures de tintin et milou, l'oreille cassée, perroquetrodrigo tortilla tu m'as tué, emmanuel macron, élection présidentielle, politique, france, société, dialogue social, poésie, baudelaire, les fleurs du mal, élévation
lundi, 17 avril 2023
MACRON VA CAUSER DANS LE POSTE
Les journalistes sont incorrigibles, et ça finit par être d'une grande drôlerie. Ils n'ont pas attendu que Macron s'adresse au peuple à une heure de grande écoute pour supputer ou essayer de deviner la teneur du baratin que le président s'apprête à tenir. Et que je t'analyse, et que je te dissèque, et que je t'interprète des phrases même pas encore prononcées. Et on entend ça sur France Culture ce lundi matin. Guillaume Erner devait manquer de sujets.
Mais peu importe ce qu'il dira face caméra : nous sommes en mesure de révéler — en exclusivité mondiale — le vrai contenu des pensées de notre président. Ainsi, notre reporter à la houppe a été assez malin pour se glisser incognito dans l'entourage immédiat du chef de l'Etat et pour enregistrer quelques-unes de ses confidences « ex cathedra ». Voici un assez bel extrait de ces propos qui auraient dû rester secrets et que nous avons pu nous procurer.
Nul doute que les Français qu'on voit s'étonner sur notre photo sauront tirer la conclusion qui s'impose après la révélation d'un tel discours. Ci-dessous l'image anticipée de quelques événements à venir, où l'on découvre qu'Elisabeth Borne, à la course, est plus rapide que le président.
Note : J'ai à peine bidouillé la vignette de la page 26 ci-dessus, mais je n'ai pas touché, ci-dessous, à celle de la page 27.
09:02 Publié dans BANDE DESSINEE, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, bande dessinée, tintin, tintin au congo, hergé, emmanuel macron, réforme des retraites, discours de macron, élection présidentielle, france culture, guillaume erner
samedi, 15 avril 2023
L'OBSCÈNE CYNISME DE MACRON ...
... ET L'INFERNAL CULOT D'ÉLISABETH BORNE.
Ci-dessous l'image exacte de ce que pensent le Président Emmanuel Macron, sa première Ministre Elisabeth Borne et quelques autres membres du gouvernement quand ils déclarent qu'ils « entendent les plaintes des Français », qu'ils « sont à l'écoute », que leur « porte est ouverte », qu'ils veulent « renouer le dialogue social », qu'ils veulent « remettre le pays sur le chemin de la concorde » et autres misérables fadaises qui sont autant de foutages de gueule.
Par exemple, faut-il une explication de texte pour dire aux gens comment comprendre cette phrase de la mère Borne : « Il n'y a ni vainqueurs, ni vaincus », au moment où le gouvernement, ayant déjà pris la pose, la botte sur le cadavre encore chaud des syndicats, s'apprête à sabrer le champagne à l'abri des regards ?
Photo de Stéphane Mahé (agence Reuters) parue dans Le Monde daté 15 avril : au fond, l'entrée du ConsCons (repaire des 9 singes — oh pardon : sages — du Conseil Constitutionnel).
On ne dira jamais assez que ce genre de ConsCons livrera aux Français la même mascarade impudique en guise de surveillance scrupuleuse des textes constitutionnels, aussi longtemps que ses membres seront issus pour l'essentiel des milieux politicards dont ils font ici semblant de contrôler le travail. Ecoutez pour vous en convaincre Dominique Rousseau, authentique constitutionnaliste, lui, ou alors lisez le livre de Lauréline Fontaine La Constitution maltraitée (Editions Amsterdam, 2023).
***
Note : Dans Le Canard enchaîné du 12 avril 2023 — article d'Hervé Martin en page 3 —, on apprend que chacun des membres du ConsCons gagne 15.000 euros nets par mois, à la suite de diverses acrobaties, embrouilles et entorses (que j'engage le lecteur à découvrir en lisant le Palmipède si ce n'est déjà fait) où tout un monde de complicités diverses se ligue pour empêcher le sort ordinaire des gens ordinaires de s'abattre sur d'aussi augustes personnages.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal le monde, réforme des retraites, emmanuel macron, élisabeth borne, olivier dussopt, gérald darmanin, conseil constitutionnel, gendarmes mobiles, répression, dominique rousseau, professeur de droit constitutionnel, lauréline fontaine la constitution maltraitée, france, politique
mardi, 11 avril 2023
DILBARJIN : DE L'ART SATELLITAIRE
C'est juste une photo satellite, et encore : imprimée sur du papier journal (Le Monde daté vendredi 7 avril 2023, excellente enquête de Jacques Follorou) ! Mais quel effet esthétique superbe ! Vous ne trouvez pas ? Selon moi, Antoni Tapies aurait pu signer cette photo comme étant une de ses œuvres : sable aggloméré, technique mixte, enfin vous voyez à peu près. Je me suis permis de tenter de rendre à cette photo sa virginité, je veux dire que j'ai tant bien que mal supprimé les indications en surimpression (telles qu'on les voit sur la photo du bas).
Bon, il faut savoir qu'ainsi se présente, vu du ciel, le site de Dilbarjin (Afghanistan) en février 2021 : à l'analyse du cliché, on constate qu'il a été allègrement pillé de ses trésors antiques, par les vandales de l'Etat Islamique, qui n'ont pas lésiné sur les moyens pour remplir ses coffres avec le fruit de ses rapines et de ses trafics. Tout en détruisant avec un grand soin et un grand esprit de méthode un emplacement unique, qui ne demandait qu'à livrer de nouveaux témoignages d'une civilisation qui a précédé l'avènement somme toute tardif de l'islam. Ci-dessous le même site, tel qu'il se présentait en septembre 2016, dans un état encore à peu près intouché par les bulldozers de Daech.
09:00 Publié dans ART, DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : état islamique, afghanistan, dilbarjin, art, photo satellite, archéologie, trafic d'oeuvres d'art, journal le monde, jacques follorou
dimanche, 09 avril 2023
PÂQUES EN ALSACE
Là-bas, on appelle ça le "Lammala" (l'agneau).
D'abord le moule (Friedmann à Soufflenheim).
Ci-dessous, c'est démoulé.
Bon, le moule n'était peut-être pas assez beurré, l'aspect est un peu rugueux, mais je vous assure que ça sera mangé, et pas seulement par les petits.
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samedi, 08 avril 2023
LES FARCEURS DU CONSCONS....
..... OU : LES "CAVALIERS LÉGISLATIFS".
Dessin de Diego Aranega paru dans Le Canard enchaîné du 5 avril 2023, en illustration de l'article d'Hervé Liffran "Macron se montre très cavalier avec le Conseil Constitutionnel".
Dans Le Canard enchaîné cette semaine, un article tout à fait intéressant et révélateur de la comédie que nous jouent les gouvernants, les députés-et-sénateurs actuels, ainsi que les différents acteurs qui s'agitent autour de la question, à propos des recours adressés au Conseil Constitutionnel (que j'abrège en ConsCons, ne pas confondre avec Couscous, quoique) par "l'Opposition" (je pouffe) au sujet de la loi "retraites".
D'un côté du ring, le ConsCons, très à l'aise dans son rôle de juge impartial chargé d'entériner ou de jeter à la corbeille les lois adoptées au Parlement. De l'autre, le gouvernement, très sûr de lui et confiant dans l'impartialité de ces juges impartiaux. Et d'autant plus sûr de lui que les petits malins qu'il compte dans ses rangs ont persuadé Macron et Borne de laisser passer ce qu'en langage parlementaire on nomme cavalièrement des "cavaliers législatifs".
Qu'est-ce que s'passe-t-il ? C'est quoi, ces bestioles bizarres ? Eh bien ce sont des "gâteries" (terme employé par Hervé Liffran, auteur de l'article) uniquement destinées à permettre au ConsCons de plastronner sur le devant de la scène dans son costume chamarré de "Gardien de la Constitution" (je m'esclaffe), en lui offrant sur un plateau quelques gibiers de basse-cour que ses carabines constitutionnelles n'auront aucun mal à dézinguer, sans dommages collatéraux pour personne.
Les "cavaliers législatifs" sont, nous dit Hervé Liffran, "des dispositions qui n'ont aucun rapport avec le sujet traité dans le texte en cause et sont destinées à finir dans les poubelles des gardiens de la Constitution". Cela revient à un petit jeu de "je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette", que tous les acteurs de la farce ont à cœur de jouer avec le plus grand sérieux du monde. Liffran cite l'exemple de "l'index senior" (me demandez pas, allez voir) et du "contrat de travail senior". Censurer ces deux intrus à cheval revient, selon Liffran, à « tirer l'oreille au gouvernement. Sur le thème : va pour cette fois, mais ne recommencez plus, chenapans ! ».
En d'autres temps, on aurait appelé toute cette comédie du passage "obligé" par le filtre "objectif" et "impartial" des "sages" de la rue de Montpensier : "FAIRE L'ÂNE POUR AVOIR DU SON". Aujourd'hui, tout le monde (syndicats compris, car comment remettre en question la légitimité du ConsCons ?) fait semblant d'attendre dans une fièvre ardente le verdict de ces sages en mie de pain.
Bilan, moralité et conclusion : la réalité du rôle et de la fonction du ConsCons commence à être connue au-delà des frontières des professions juridiques. Attention, Fabius ! Attention Juppé ! Les masques tombent, è finita la commedia !
Note : Je n'en ai peut-être pas fini avec le ConsCons et ses éminents guignols.
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jeudi, 06 avril 2023
BONJOUR ! C'EST NON !
BONJOUR ! C'EST NON !
Dessin de Lefred-Thouron paru dans Le Canard enchaîné du 5 avril 2023.
BONJOUR ! C'EST NON !
Voilà, en un jus concentré et percutant, un excellent résumé synthétique et compendieux de la méthode appliquée par le clan bornéo-darmaniaco-dussopto-matraquo-macroniste dès qu'il s'est agi dans leur bouche de "NÉGOCIER", de "DISCUTER" et de "SE CONCERTER" avec les travailleurs de France représentés par quelques-unes de leurs principales figures syndicales.
BONJOUR ! C'EST NON !
Voilà comment ce gouvernement — qui s'écorche la bouche avec sa rengaine de "VOLONTÉ DE DIALOGUE" et qui ne cesse de boni-mentir avec une effarante effronterie à longueur de discours — envisage de se "METTRE À L'ÉCOUTE DES FRANÇAIS".
BONJOUR ! C'EST NON !
Voilà un dessin à montrer à tous les "braves" citoyens qui se précipitent pour être tirés au sort lorsqu'est annoncé un "GRAND DÉBAT CITOYEN", que ce soit sur le climat (je pouffe) ou, dernièrement, sur la fin de vie (là, ce n'est pas que je me gausse, mais la manœuvre de diversion est tellement évidente !).
BONJOUR ! C'EST NON !
Voilà donc l'affiche que les dirigeants et militants syndicaux devraient s'imprimer dans le crâne : il ne sert à rien d'essayer de montrer sa "bonne volonté" en acceptant de répondre aux "invitations" sous les ors des palais de la République, fussent-elles premier-ministérielles, voire présidentielles, puisque c'est pour se voir opposer d'inflexibles refus de toute remise en question.
Les décisions sont prises, circulez !!!
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dimanche, 02 avril 2023
POÉSIE D'UN LIEU VIDE
Photographie prise le 1er avril, l'objectif touchant la baie vitrée, jamais nettoyée durant tout le temps de l'occupation des lieux.
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse
samedi, 01 avril 2023
DÉMOCRATIE EN PAPIER (SUITE)
Je n'y peux rien : moi qui dénonçais ici-même (30 mars) la farce boursouflée qu'est par sa nature le Conseil Constitutionnel, voilà que, lisant le journal Le Monde daté 28 mars, je tombe sur l'interview conduite par l'excellente journaliste Anne Chemin de Lauréline Fontaine, professeure de droit public et constitutionnel à la Sorbonne Nouvelle (sous le titre "Le Conseil Constitutionnel n'est pas un contre-pouvoir"), et que je trouve confirmation de ce que je ne faisais que pressentir.
Et voilà que l'opinion hasardeuse, brumeuse et intuitive que j'exprimais dans mon billet se trouve confortée de façon éclatante par les propos très informés, très professionnels d'une spécialiste de la chose. Et là pardon, mais la dame n'y va pas avec le dos de la cuillère, en particulier à propos du manque d'impartialité et d'indépendance des "conseillers".
Le petit commentaire ajouté par Anne Chemin en fin d'entretien est lui aussi d'une clarté suffisante : le Conseil Constitutionnel est un "MACHIN" au service du pouvoir, et une "institution" dans laquelle les citoyens ordinaires, aveuglés par les formes écrites auxquelles la République est assujettie, ont le grand tort de se fier comme à un dernier recours salvateur.
***
Autre motivation pour acheter l'ouvrage de Lauréline Fontaine : c'est l'impeccable Alain Supiot, auteur (entre autres) de La Gouvernance par les nombres, qui a écrit la préface.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conseil constitutionnel, lauréline fontaine, anne chemin, journal le monde, démocratie, france, société, politique, emmanuel macron, loi sur les retraites, réforme des retraites, alain supiot, la gouvernance par les nombres, la constitution maltraitée
jeudi, 30 mars 2023
FRANCE : DÉMOCRATIE EN PAPIER
CONSEIL CONSTITUTIONNEL ?
C'EST QUOI, CETTE CHOSE ?
Intro. : La démocratie française va bien. Il faut que cela soit dit. A l'élection présidentielle, Emmanuel Macron s'est normalement qualifié pour le deuxième tour, ayant obtenu environ 1,5 million de voix de plus que Marine Le Pen, arrivée deuxième et pareillement qualifiée. C'est le premier qui a été élu. Il n'y a rien à dire, rien à redire, rien à reprocher : son élection est incontestable.
Après un an d'exercice du pouvoir, Emmanuel Macron tenait à ce que soit votée au Parlement une loi portant réforme des retraites et repoussant en particulier à 64 ans l'âge légal de départ. C'est chose faite, et de façon tout à fait légale, il faut que cela soit dit. Le processus s'est déroulé de façon incontestable.
Conclusion : 1 - Que M. Macron ait été finalement élu par un peu plus de 18 millions de voix (sur 48 millions d'électeurs inscrits) n'enlève strictement rien à la légalité de son élection. 2 - Que la réforme des retraites soit passée à coups d'astuces légales, de "trucs" réglementaires ou de ruses parfaitement constitutionnelles (49.3, 47.1, 44.3 et autres) ne change rien à l'affaire : la loi a été adoptée. Il n'y a rien à dire, à redire ou a reprocher. Tout ce qui est écrit et entériné selon les règles de la République a été respecté. C'est qu'on ne plaisante pas avec les formes écrites de la République.
Que le peuple français dans sa grande majorité, le peuple de chair, d'os et de sang ait exprimé sa réprobation (sondages, manifestations, etc.), cela ne compte pas, et même, cela n'a aucune existence, puisque cela n'est régi par aucun texte officiel et aucune loi républicaine.
Corollaire : sur le papier, toutes les formes ont été respectées. J'ai bien dit : sur le papier. La démocratie française est devenue une démocratie de papier. Une démocratie de pure forme : de même qu'il suffit d'un électeur inscrit sur cinq (un peu plus de 20%) pour valider la présidence Macron. En filigrane et en creux, toutes les déclarations d'Elisabeth Borne et d'Olivier Dussopt, impavides devant micros et caméras, sont une confirmation de cette évolution : la démocratie française va bien, à condition que l'on ne considère que la lettre, que les formes, que les textes, que le PAPIER.
Si l'on en reste à cet aspect des choses, Macron a parfaitement raison. Mais s'il dit respecter la lettre à la lettre, curieusement, jamais l'ancien élève du philosophe Paul Ricœur n'invoque l' "esprit des lois", et jamais les bonshommes dont le papier adopté va modifier les conditions d'existence en profondeur. Conclusion : Emmanuel Macron est un président en papier. Et à ses yeux, les Français sont des figures en papier, ils n'ont pas plus d'existence que des personnages de dessin animé.
Même chose pour le présent recours incantatoire aux délibérations, à la réflexion et aux décisions du CONSEIL CONSTITUTIONNEL.
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On nous dit, on nous serine, on nous bassine, que dis-je : on nous méga-bassine avec la loi de réforme des retraites, jamais votée par les députés, mais qui entrera très légitimement en vigueur à la rentrée si rien ne s'y oppose sur le plan légal. C'est pourquoi tout le monde — Elisabeth Borne, Emmanuel Macron, Olivier Dussopt, Gérald Darmanin (lui, c'est au nom de la matraque, du gaz lacrymogène, de la grenade de désencerclement et du célèbre L.B.D.), Philippe Martinez, Laurent Berger et tutti quanti — attend fiévreusement la délibération et la décision du Conseil Constitutionnel de valider ou non la loi en tout ou en partie.
Mais c'est quoi, cette sorte de Haute Autorité qui veille à la conformité des textes de loi à la Constitution ? On a l'impression que cette instance est doté d'une sorte d'infaillibilité. Or, si l'on regarde de près la façon dont elle est constituée (je veux dire : dont les membres sont nommés), et le C.V. de chacun de ses neuf membres, on est amené à se poser des questions. Entendons-nous : l'image complaisamment véhiculée par les médias, les journalistes et les institutions elles-mêmes est celle d'une instance complètement indépendante, autonome, voire totalement neutre. Ben moi, je dis : MON ŒIL !!!
D'abord parce que les dignes personnalités qui composent le Conseil Constitutionnel sont nommées soit par le Président de la République, soit par le Président de l'Assemblée Nationale, soit par le Président du Sénat. Si l'on voulait faire douter avant tout examen de la neutralité de ce "Conseil", on ne s'y serait pas pris autrement : que des autorités politiques pour décider de qui siégera autour de la table des "gardiens de la Constitution", est-ce bien sérieux ?.
Ensuite parce que, parmi les membres actuels, on ne compte déjà pas moins de cinq politiciens, figures plus ou moins célèbres et à la carrière plus ou moins fulgurante : Jacques Mézard, François Pillet, Alain Juppé (photo : n° 2, 3 et 5 au deuxième rang), Jacqueline Gourault (la grosse dame sur la photo) et bien sûr le trop connu Laurent Fabius. Corinne Luquiens n'est pas une politicienne à proprement parler, mais elle connaît les dessus, les dessous, les dedans et les arrière-boutiques de la vie politique française, puisqu'elle navigue dans l'Administration de l'Assemblée Nationale depuis 1975, dont elle a grimpé tous les échelons jusqu'à en devenir la cheftaine.
Allons vite : les trois derniers — Michel Pinault, François Seners, Véronique Malbec — sont des hauts fonctionnaires, dont les carrières, on s'en doute, sont fortement tributaires de ceux qui exercent le pouvoir au sein des Administrations où ils sont nommés. Comme l'écrit Henri Laborit quelque part dans Eloge de la fuite : ceux qui atteignent le sommet d'une hiérarchie sont presque forcément ceux qui ont donné tous les gages possibles pour légitimer cette hiérarchie. Ce qui jette un drôle de jour sur cette "Autorité" soi-disant "indépendante".
Une observation globale : pas un seul vrai spécialiste de "Droit Constitutionnel" pur et dur, genre Guy Carcassonne ou Dominique Rousseau. Cela me fait exactement penser à la façon dont est composée l'instance chargée de contrôler l'action de policiers, dont tous les membres ont à voir de près ou de loin avec les corps de la police, et dont l'indépendance peut à bon droit être contestée quand il est question de violences policières.
Grosso modo, le Conseil Constitutionnel comme l'I.G.P.N. fonctionnent en vase clos. Si j'étais tendancieux, j'irais peut-être jusqu'à comparer à la façon dont fonctionne une mafia : on reste entre soi, et malheur à qui se met en travers. Mais à Dieu ne plaise, loin de moi l'idée de suggérer de telles hypothèses, je reste calme et objectif, vous pensez bien, et je n'insiste pas.
Faisons donc confiance à l'I.G.P.N. pour examiner en toute objectivité les plaintes déposées contre les policiers pour "violence avec arme par personne détentrice d'une autorité". Sur le papier, soyons sûrs qu'il n'y aura rien à dire, à redire, à reprocher. Nul doute aussi que le Conseil Constitutionnel avalisera pour l'essentiel la loi sur les retraites.
Macron s'accroche au papier qui l'a nommé Président : Macron est un président en papier. La démocratie française s'accroche aux papiers qui l'affirment en tant que démocratie. La démocratie française sera sauvée.
SUR LE PAPIER.
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dimanche, 26 mars 2023
EXPLOSION A BEYROUTH
INCROYABLE !!!
Dès 1988, une bande dessinée prédisait une énorme explosion à Beyrouth. Tout le monde savait et personne n'a fait quoi que ce soit pour empêcher ça. Un vrai scandale !
On trouve cette époustouflante prévision prédictive, augurale et divinatoire dans Opération du 3ème type, album mettant en scène des personnages totalement déjantés, dessiné par Frémond et paru en 1988.
(Dans le B.D.M. à l'article "Jo Engo".)
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samedi, 25 mars 2023
USAGES DE LA BOULE DE PÉTANQUE
Les gendarmes ont saisi, paraît-il, entre autres instruments dits "contondants", des boules de pétanque sur des individus qui se préparaient à manifester à Sainte-Soline (c'est dans les Deux-Sèvres) contre l'établissement de "mégabassines", vous savez, ces bassins remplis de l'eau remontée des nappes phréatiques anonymes et protectrices pour qu'elle puisse enfin, une fois confisquée par des intérêts privés, s'évaporer et disparaître à l'air libre. Les joueurs de pétanque en question, arbitrairement privés de leur passe temps préféré, réagissent avec une certaine mauvaise humeur. On les comprend.
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vendredi, 24 mars 2023
MACRON ESSUIE SES GROLLES ...
... SUR LES FRANÇAIS.
Je n'y peux rien : le propos du patron de la C.G.T. me semble aveuglant de vérité. Si Emmanuel Macron voulait se faire HAÏR (et à travers lui la fonction présidentielle et jusqu'aux institutions politiques les plus solides), il ne s'y prendrait pas autrement. Et s'il s'en rendait compte (on peut rêver), je ne suis pas sûr que ça le pousserait à changer de trajectoire, de "méthode", de langage. Visiblement, cet homme souffre d'une drôle de maladie.
(Titre pris dans Le Monde daté 23 mars 2023.)
jeudi, 23 mars 2023
LES DISCOURS DE MACRON
Visiblement, tous les canaux de communication sont désormais coupés entre le président Emmanuel Macron et les Français. Il ne reste que les bombes au métomol du comte de Champignac pour donner un espoir que s'amollisse la volonté de fer de ce moderne Jupiter (en mie de pain). Passons sur le fait que, selon toute apparence, à voir l'état de son uniforme, Emmanuel Macron est passé sous le char d'assaut des Black Blocks.
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samedi, 18 mars 2023
UNE MENACE QUI FAIT TREMBLER ...
... VLADIMIR POUTINE.
Notre reporter a pu saisir la réaction de Vladimir Vladimirovitch Poutine quand on lui a appris que la Cour Pénale Internationale (C.P.I.) avait lancé un mandat d'arrêt contre lui. Il a pu entendre, de la bouche même du président russe, entre deux hoquets d'hilarité : « Encore ! Encore ! ».
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vendredi, 17 mars 2023
PORTRAIT DE MACRON ...
... EN MÉCHANT GARNEMENT.
Emmanuel Macron, calculant qu'une motion de censure a très peu de chances d'aboutir, a finalement opté pour la manière forte en envoyant sa Première Ministre au casse-pipe à l'Assemblée Nationale pour "engager la responsabilité du gouvernement" et faire adopter à tout prix et sans vote la loi réformant les retraites à grands coups de 49-3. Cette femme intrépide ne s'est pas dérobée.
Toute cette "séquence politique" illustre avec assez de vraisemblance et de pertinence ce qu'il y a de plus haïssable dans les moments où le méchant garnement qui nous gouverne a décidé de faire un caprice, comme le montre le dessin ci-dessus, où l'on voit le dit garnement Emmanuel Macron apposer le mot "FIN" à la dernière (ou presque) péripétie en date de l'histoire politique de la France. Enfin, c'est ce qu'il espère, n'est-ce pas, celui qui appartient à la catégorie des "enfants obstinés" (comme dit la chanson traditionnelle : "Voilà le sort des enfants obstinés").
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samedi, 11 mars 2023
CARNAGE AUX TÉMOINS DE JÉHOVAH
Un ancien des Témoins de Jéhovah semble ne pas avoir pardonné à ses anciens coreligionnaires les longues séances d'endoctrinement et de manipulation mentale qu'il a subies au sein de la secte. Il tient visiblement à en tirer vengeance, ce à quoi les dits coreligionnaires tentent tant bien que mal de se dérober.
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jeudi, 09 mars 2023
LA RÉFORME DES RETRAITES
Avec un grand courage et une immense énergie —et sans attendre une éventuelle panthéonisation de ses restes mémorables —, Gisèle Halimi, la grande féministe, proteste à sa façon contre le recul de l'âge légal de la retraite à 64 ans, suite au vote par les sénateurs de l'article VII de la loi voulue par le président Macron et le gouvernement de Mme Borne, fidèlement assistés par Les Républicains de M. Retailleau et consort, nouveaux godillots du pouvoir auquel ils s'opposaient encore farouchement quelques jours auparavant.
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jeudi, 02 mars 2023
C'EST LUI-MÊME QUI L'AFFIRME ...
... MÉLENCHON !!!
Dessin (un peu arrangé par mes soins) de Delambre, paru dans Le Canard enchaîné du 22 février 2023.
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mardi, 14 février 2023
POÈTES MÉDIATIQUES ...
... INVOLONTAIRES ?
« Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire ».
Ce petit bijou est offert par le consultant Philippe Manière, fondateur de la société Vae Solis ("Malheur aux gens seuls", sans doute en référence au mot de Diderot à propos de Jean-Jacques Rousseau : "Il n'y a que le méchant qui vit seul"). On a pu l'entendre formulé le 30 janvier dernier à l'antenne de France Culture autour de 8 heures 38.
« Quand on coupe la poire en deux et qu’on multiplie par quatre ».
Quant à cette petite gourmandise de gourmet, nous la devons à une invitée (dont j'ai oublié de noter le nom) de l'émission La Terre au carré (France Inter, 13 février dernier autour de 14 heures 19), qui traitait de l'échouage des dauphins sur nos plages de l'Atlantique.
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mercredi, 08 février 2023
QUEL RÉCHAUFFEMENT ?
Mais non, on vous dit, tout va pour le mieux !!! Vous voyez bien que le célèbre slalom géant d'Adelboden peut encore avoir lieu !!! Bon, c'est vrai, on est un peu obligé d'y aller au canon (à neige), mais c'est le résultat qui compte, non ? Et s'il le faut, on skiera sur l'herbe, cela s'est déjà vu. L'avenir sera futur ou ne sera pas !!!
Photo Jean-Christophe Bott dans Le Monde daté 7 janvier.
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lundi, 23 janvier 2023
IL COUINE ENCORE, L'ARCON ...
... TEMPORAIN.
L'innovation fait rage, dans l'arcon comme dans les sciences et les techniques, y a pas de raison. Le duo "Art Orienté objet", que célèbre ci-dessus le journal Le Monde et son missionnaire-propagandiste Harry Bellet, a imaginé, du fond de son laboratoire de recherches avancées, cette improbable prothèse destinée à une dépouille de cerf hors d'état de se défendre.
La prothèse est composée d'éléments de cornemuse, pour que ce qui restait du bel animal puisse faire semblant d'avoir encore des pattes et de pouvoir encore écouter un peu de musique écossaise à ses moments perdus. L'argumentaire développé dans l'article (paru le 18 janvier) révèle les plus hautes et les plus nobles intentions de la part des inventeurs, pour qui la défense de l'intégrité de la nature et la lutte pour la cause animale constituent à la fois une doctrine, une morale et une philosophie.
Histoire de paraître un peu sérieux, les deux auteurs ont intitulé le résultat de leur travail "CORNEBRAME". On sent que tout cela est intensément pensé.
Des esprits chagrins pourraient ne voir ici que l'événement créé par la touillette dans le gobelet en plastique, au moment de la pause devant la machine à café — vous savez, ces plaisanteries le plus souvent sottes et grenues qu'on lance dans les moments de détente et de bonne humeur parce qu'on n'a rien à dire.
VIVE L'ART MORT-VIVANT !!!
VIVE L'ART ZOMBIE !!!
09:00 Publié dans ART | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal le monde, harry bellet, art contemporain, art orienté objet, humour
vendredi, 20 janvier 2023
LA PLANÈTE DES TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS ...
... TRÈS TRÈS
RICHES
Excellent dessin (et surtout excellent texte) de Lama (Lara ?) à la une du Canard enchaîné du 18 janvier 2023.
Pendant que les pelés, galeux et autres tondus protestent en usant leurs semelles et leurs cordes vocales contre la réforme des retraites, et que le gouvernement affirme unanimement et crânement qu'il ne va pas changer de bases pour si peu (tout en mentant effrontément sur sa capacité d'écoute et de négociation), le vrai gouvernement du monde continue, imperturbable, sur sa lancée.
Belle analyse et belle synthèse, d'une impeccable pertinence.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, journal, journalistes, dessin de presse, journal le canard enchaîné, canard enchaîné
mercredi, 11 janvier 2023
NOTRE PRÉSIDENT, CE HÉROS ...
... AU SOURIRE SI FLOU !
Dessins de Victor Hubinon, maladroitement piratés par mes soins.
Mes excuses à un autre Victor H. pour l'emprunt approximatif.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, humour, buck danny, victor hubinon