mardi, 18 avril 2023
MACRON A CAUSÉ DANS LE POSTE
SUR L'ANALYSE, TOUT LE MONDE EST D'ACCORD.
1
LE PRÉSIDENT N'A PLUS RIEN A DIRE AUX FRANÇAIS.
A sa décharge, de bons esprits (genre docteur Kilikil) soutiendront peut-être qu'il est prisonnier du personnage qu'il s'est lui-même forgé, comme on le voit ci-dessous.
2
DE LEUR CÔTÉ, A FORCE D'AVOIR PENDANT UN TEMPS CRU EN LA VÉRITÉ DES BONIMENTS PROFÉRÉS PAR LE PRÉSIDENT, LES FRANÇAIS NE VEULENT PLUS RIEN ENTENDRE, ET QUAND IL SE PRÉPARE A OUVRIR LA BOUCHE, ILS FERMENT LES ÉCOUTILLES.
Et cela malgré les exhortations les plus pressantes venues des rangs serrés de la gent journalistique spécialisée en politique.
3
LE PRÉSIDENT S'ÉCHAPPE AU-DESSUS DE LA MÊLÉE : L'UNIVERS DANS LEQUEL IL RÊVE DE SE MOUVOIR EST TELLEMENT PLUS ÉLEVÉ QUE TOUTES LES BASSES CONTINGENCES AUXQUELLES LES GENS TROP ORDINAIRES SEMBLENT SI FORT ATTACHÉS !!!!
Cependant, je ne dirai pas — comme Baudelaire a pu en émettre l'hypothèse à propos d'un autre genre de drôle d'oiseau — que « ses ailes de géant l'empêchent de marcher » : il n'est pas un albatros (et voir plus bas).
***
MORALITÉ : LE DIAGNOSTIC TOUCHANT LE PSYCHISME - ET PAR CONSÉQUENT - LA RELATION D'EMMANUEL MACRON AVEC LA RÉALITÉ ORDINAIRE DES GENS ORDINAIRES EST IMPITOYABLE.
Ayons une pensée un peu compatissante pour cet homme qui doit se sentir bien seul, une fois retombées ses bouffées de mégalomanie.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, bande dessinée, franquin, spirou et fantasio, qrn sur bretzelburg, docteur kilikil, uderzo, goscinny, astérix gladiateur, assurancetourix, hergé, les aventures de tintin et milou, l'oreille cassée, perroquetrodrigo tortilla tu m'as tué, emmanuel macron, élection présidentielle, politique, france, société, dialogue social, poésie, baudelaire, les fleurs du mal, élévation
dimanche, 08 janvier 2023
LES FRANCAIS N'ONT PLUS CONFIANCE ...
... EN LA PAROLE POLITIQUE !!!
Pour les curieux, CECI remonte à octobre 2017.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, humour, astérix, obélix, assurancetourix, cetautomatix, goscinny, uderzo, emmanuel macron, président de la république, france, société, politique
dimanche, 28 avril 2019
GAFFOPHONE
Curieusement, j'ai été très surpris, dans l'ensemble des aventures de Gaston Lagaffe, par le petit nombre des planches dont le thème principal est le gaffophone, ce terrible monstre antédiluvien censé produire des sons musicaux (la sensibilité auditive de Gaston a quelque chose à voir avec la voix d'Assurancetourix – « Non, tu ne chanteras pas ! » –, le célèbre barde gaulois), mais qui en réalité produit des effets comparables aux pires machines de guerre sorties d'un cerveau humain (on pense un peu (pas plus) au moment où Assurancetourix peut enfin donner toute la mesure de son "talent" face à la tribu des féroces Normands, venus là pour apprendre à voler en apprenant la peur, au motif que « la peur donne des ailes »).
J'ai dénombré une vingtaine de gags en tout et pour tout. Au fond, c'est terriblement peu quand on se réfère à la résonance stratosphérique de la trouvaille. Car cette invention qui tient d'une harpe XXL additionnée d'un gros tambour et d'un énorme tam-tam africain pour la "résonance", capable de produire des vibrations comparables à la puissance d'une éruption volcanique ou à un séisme de magnitude 10, issue du cerveau prolifique de Gaston par la médiation de celui de Franquin, son interprète, son mage, son prêtre terrestre, est capable, en plus de résister aux termites traîtreusement introduits dans l'instrument par le malveillant Lebrac, de faire retourner en une fraction de seconde le camion qui le transporte à l'état d'inventaire intégral des pièces détachées nécessaires à sa fabrication (ce que les fabricants de pistolets, revolvers et autres joyeusetés appellent un "éclaté", – noter que Gaston rejette la faute sur le choix du camion par Fantasio) ;
de remplacer au pied levé (et gratuitement) toute une équipe de spécialistes de la démolition des cheminées d'usine ;
d'opérer en un clin d’œil la démolition de la dite rédaction de Spirou (aidé en cela, pour cette fois, par les instruments de Jules-de-chez-Smith-en-face, de Bertrand Labévue et de l' "Anglais", et attention les yeux quand les lascars les auront électrifiés), sûrement pour que celle-ci soit reconstruite en plus beau ;
de perturber les manœuvres de l'aviation de chasse, voire d'en faire éclater les cockpits « ... et tous les cadrans du tableau de bord et même le verre de ma montre » ;
de faire fuir pour le compte de Greenpeace les baleines loin des horribles navires baleiniers, harponneurs de cétacés ;
de "simuler un tremblement de terre" pour empêcher une fois de plus M. de Mesmaeker de signer un contrat avec les éditions Dupuis ;
de débarrasser Gaston lui-même de l'enduit aux aiguilles de sapin dont le produit miracle qu'il avait inventé devait débarrasser l'arbre de Noël et qui l'ont "habillé" d'un revêtement pour le moins piquant ;
de chasser toutes les taupes des terres de l'ami paysan, mais aussi hélas, et par la même opération, de faire de son troupeau de vaches une nouvelle espèce migratrice ;
de terroriser l'agent Longtarin lors d'un transport nocturne et pédestre ;
et de briser la carrière et d'envoyer clochardiser sous les ponts le malheureux Fantasio, le jour où l'idée saugrenue et irréfléchie lui prend de couper une à une les cordes du gaffophone, jusqu'à ce que la grosse branche dont il est fait (et que Gaston a eu le plus grand mal à plier) se détende pour écraser brutalement le magnifique service de Limoges de 118 pièces que M. Dupuis a eu la très mauvaise idée de faire entreposer à proximité immédiate.
Je ne connais aucun autre cas, dans toute la bande dessinée que je connais, d'une trouvaille aussi formidable qui, en un nombre aussi réduit de mises en scène, parvient à produire un effet aussi démesuré. C'est sûr, l'imagination débordante et proliférante de Gaston doit tout à celle de son créateur, mais aussi à son trait virtuose, dont l'expressivité magistrale réussit à donner vie, force et crédibilité à tout ce qu'il dessine. On constate ci-dessous que Franquin va jusqu'à concevoir son gaffophone comme un écosystème à part entière, où la vie animale et végétale s'affirme avec énergie : une nature à lui tout seul.
09:01 Publié dans BANDE DESSINEE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, andré franquin, spirou, éditions dupuis, gaston lagaffe, astérix et les normands, assurancetourix, gaffophone