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samedi, 30 décembre 2023

DES FEMMES FORTES ...

... EN SITUATION.

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On ne présente plus la Calamity Jane de Goscinny et Morris (1967). Mais il arrive une aventure une peu cousine au pianiste Arno Firenze, héros de la trilogie du Pique Rouge, créée sous le crayon de Juillard et la plume de J. Martin en 1984. Je précise que l'armure du soldat cache un corps féminin du plus bel effet. On constate que, de Lucky Luke à Arno, les commissions de censure des "publications pour la jeunesse" ont mis beaucoup d'eau dans leur vin.

jeudi, 28 décembre 2023

GLOIRE A DEPARDIEU !!! ...

... ET MERDE À TOUTE LA MEUTE QUI PLANTE SES DENTS AIGUISÉES DANS SES MOLLETS EN ACIER !!!

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Indécrottable. Je n'arriverai jamais à hurler avec les loups. La chasse à l'homme n'est pas pour moi. Je deviens muet quand il s'agit de crier avec la foule : « A mort ! » : je trouve ça un tantinet répugnant, et même carrément ignoble. C'est peut-être une infirmité. C'est comme ça. J'énonce un fait. Je n'y peux rien. Pas besoin d'arguments.

Portrait par Mulatier.

samedi, 23 décembre 2023

MA "UNE" A MOI

DANS MON (presque) JOURNAL

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A chacun son lumignon.

mardi, 19 décembre 2023

UN AN DE FOOTBALL A LYON ...

... A LA UNE DU PROGRÈS.

Bon, je tiens à prévenir : je ne suis pas un vrai supporter. Et même pas un supporter du tout. Je goûte le football de très loin, mais il se trouve que je suis un Lyonnais natif (pour ne pas dire "de souche") qui a très longtemps vécu sur les pentes de la Croix-Rousse à l'époque sale gosse dont je garde de formidables souvenirs (dont deux ou trois cuisants). Du quai Lassagne au quai Saint-Vincent, l'Annonciade, la place Sathonay, les billards de la salle Rameau, la rue des Capucins, la place Croix-Paquet, la ficelle avec son truck, l'école Michel Servet, l'église Saint-Polycarpe, la montée de la Grand'Côte, la rue Pouteau, les traboules (non verrouillées à l'époque), enfin bref, tout le paysage.

Nous avions vue sur les levers de soleil sur le Rhône, entre le pont de Lattre de Tassigny (témoin à distance de son inauguration par De Gaulle) et le pont Morand (celui où des ahuris n'avaient pas encore eu l'idée de faire passer un métro). Né à Lyon de pas mal de générations de Lyonnais, j'entends donc au fond de moi tinter une petite corde ancrée dans une fibre enracinée dans un humus riche en musique de bistenclaque-pan (où "pan" représente le coup de battant sur le bois du métier), en andouillettes, en tabliers de sapeur, en quenelles Nantua, en poêlées de gras-double et en pots de Saint-Amour. 

Tout ça pour dire que, sans être adepte de cette sorte de rugby où il serait interdit de mettre la main au ballon (tiens, dites ça au Françoué qui soutient le bar de toutes ses forces), les noms de Di Nallo, Combin, Lacombe et quelques autres me sont familiers. Cela remonte à l'époque archéologique (et ringarde vue d'aujourd'hui) où les joueurs des équipes défendaient les couleurs de la ville dont ils étaient originaires. Impensable ! 

Ce n'est que beaucoup plus tard, lorsque les clubs furent devenus des grosses machines à suer du fric par tous les pores et que les meilleurs buteurs ou prodigieux numéro 10 furent en mesure de stocker dans leurs garages les Lamborghini "Diablo", les Ferrari F40 et les Maserati "Granturismo", qu'il y eut à Lyon des gens comme Sonny Anderson, les sept couronnements d'affilée de notre bon vieux Lugdunum et la gloire pour le président Aulas.

Bien que non supporter, je m'y connais un tout petit peu, et je n'aurai garde d'oublier le miraculeux "coup de pied arrêté" de Master Juninho, vous savez, celui qui conduisait la balle tout en haut de la cage à droite, hors de portée des gants du gardien, après une trajectoire tellement invraisemblable et un contournement si mirobolant du "mur" qu'il fallait se frotter les yeux pour y croire. Même moi, je n'en revenais pas, pour vous dire.

Je garde donc peut-être un vieux reste de chauvinisme, mais si léger qu'il me fait paraître les vrais supporters purs et durs comme des bizarreries. Cette fois, je me suis amusé à souder en une seule image la plupart des "unes" que le journal Le Progrès a consacrées à notre équipe locale. Il y en a ici trente-deux (cinq fois six plus deux), échelonnées sur toute l'année, été compris. Je trouve que ça commence à faire beaucoup, mais bon, ils ont peut-être des sous dans l'affaire.

Je me garde de commenter les heurs et malheurs qui ont conduit l'O.L. à la dernière place du championnat après la cession des parts de Jean-Michel Aulas à l'homme d'affaires américain John Textor. En plus de ça, j'ignore tout de ce qui se passe et se dit dans l'équipe, dans le cercle dirigeant, dans les coulisses, etc.  J'imagine que le changement de "staff", de "manadgeur" et de "direccheun tiime" a tant soit peu déstabilisé tout ce petit monde, et je ne me pose guère de questions à ce sujet. Il se trouve que les deux dernières journées (en plus gros, tout en bas) ont tourné à l'avantage de l'O.L. et remonté par là même le moral des vrais amateurs. Eh bien je vais vous dire : je suis bien content pour eux !

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dimanche, 17 décembre 2023

PETIT TOUR AUX OUBLIETTES

LE MOIS DE JANVIER 2023 COMME SI VOUS Y ÉTIEZ (ENCORE).

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Je me suis amusé à scanner les titres de "une" que le journal Le Monde a consacrés à l'actualité brûlante du mois de janvier 2023. Il en manque deux ou trois mais, grosso modo, le panorama est à peu près complet (et dans l'ordre des dates). On se souviendra de la frénésie d'alors autour des retraites (sept occurrences), loin devant l'Ukraine (trois apparitions). A chacun de voir ce que tout ça est devenu et ce qu'il faut en penser. Je propose trois options.

a - Et tout le reste est littérature.

b - On pourrait dire, ô dieu, bien des choses en somme.

c - Le temps s'en va, le temps s'en va, ma Dame,
Las ! le temps non, mais nous nous en allons.

Je refuse de donner les noms des auteurs.

vendredi, 15 décembre 2023

iL GARDE LE MORAL !!!

... ET LE SENS DE L'HUMOUR !!!

Ce gars-là, il est atteint de la maladie de Charcot. Adepte des jeux de raquettes, il a constaté au fil du temps qu'il avait de plus en plus de mal à faire usage de ses bras. Et puis le verdict est tombé. D'abord les bras, et peu à peu le reste a suivi. Lucide, il envisage la fin, y compris celle qu'il aura décidée lui-même. C'est dire que. Et vous savez, le gus, ce qu'il sort au micro de France Culture, en ce vendredi 15 décembre 2023, entre 7 heures 25 et 7 heures 30 ? Un truc de grand humoriste, mais du genre féroce puisque c'est à ses propres dépens (la citation est textuelle).

« C'est pas parce que ma femme est végétarienne que je veux finir en mode légume ».

Alors là, dans un humour comme celui-là, j'entre chapeau bas. Desproges n'est pas loin. Merci Monsieur pour cette leçon de savoir-vivre et savoir-mourir.

jeudi, 14 décembre 2023

PETIT RECUEIL DE BÊTISES ...

... PARSEMÉ DE QUELQUES VÉRITÉS.

ou ... les plus courtes sont les meilleures (c'est du vrac).

Un critique américain, sur Amériques d'Edgar Varèse : « Symphonie pour voiture de pompiers et marteau-piqueur ».
Contrepèterie : Le Quai des brumes.
Entendu à la radio le 27 juin 2022 à 8 h. 38 : « Si vous avez été enceinte ou enceint ».
Mon petit, je vais te chanter une perceuse.
Alger vous faire voir.
Contrepèterie : Les ponts et les quais de Lyon.
Ne pas confondre la sauce islandaise et la saucisse landaise.
Dicton paysan : « C'est à la fin du marché qu'on compte les bouses ».
De Quentin Laffay, un samedi matin sur France Culture le 9 septembre 2023 : « Le Tombereau de Couperin de Ravel ».
Putsch au Gabon : Gabon Banania.
Le Molnupyravir bloque la polymérase virale.
Météo du 1 octobre 2023 : il fera 7 à Troyes.
27 octobre : on a vu des crocodiles nager dans les rues d'Acapulco frappé par l'ouragan Otis.
Maladie d'Alzheimer : le cerveau des Danaïdes.
24 octobre 2020 : Quartararo est champion du monde en moto GP. Le journaliste : « Historique, le mot n'est pas trop faible ! »
Ah, visiter Paris en bateau moche !
La paquebeau et le coquelaid (fable).
Contrepèterie (régulière dans le journal) : Ni fleurs ni plaques.
11 janvier 2021, France Culture, infos de 12h. 30 : « Les violences conjugales pendant le deuxième confinement ont connu une véritable explosion par rapport à la normale ».
« Tu sais même pas c'que ça veut dire, être amoureux. — Ben si ! Ça veut dire qu'on a un cœur ! » G. ♂ et N. ♀ (8 et 5 ans) en train de jouer.
Contrepèterie : L'huile ou la caisse. 
Les faux steaks hachés : les faussetés cachées.
Plus de 20.000 meurtres chaque année aux Etats-Unis : le dérèglement crimatique.

mercredi, 13 décembre 2023

ISLAM : ÇA FINIRAIT-Y PAR BOUGER UN PEU ???

EH BEN ÇA S'RAIT PAS TROP TÔT !!!

Il paraît que le préfet a mis fin au contrat qui liait le lycée Averroès de Lille à l'Etat français. Et il a fallu tout ce temps pour que les autorités prennent conscience que ce lycée, comme la plupart des structures musulmanes établies en France, n'est que la tête de pont d'une offensive générale d'un islam qui, depuis qu'il s'est réveillé en Iran (1979), est devenu conquérant partout où il y a du territoire à grignoter.

Je ne parle pas ici des musulmans qui se contentent de vivre paisiblement en compagnie d'une religion pas trop intrusive, et qui a un impact et des exigences modérés dans leur vie quotidienne, dans leurs petits plaisirs ou dans les menues infractions conviviales aux lois mesquines du Coran qu'ils commettent parce qu'après tout la vie n'est pas faite pour qu'on passe son temps à s'emmerder sur cette Terre.

Je parle de ces structures parfaitement organisées, infiniment courtoises au-dehors, mais au-dedans dûment disciplinées, activement mobilisées et discrètement financées qui tentent d'établir leur emprise politico-religieuse dans notre pays mécréant quoique de culture chrétienne ancienne, solide et profonde. Entre les Frères musulmans, les wahabites et diverses entités moins visibles et souvent moins pacifiques, ces structures alignent depuis lurette leurs troupes sur le territoire français en s'appuyant sur la neutralité religieuse de notre Etat, dans l'ombre protectrice de laquelle elles prospèrent.

Le préfet des Hauts-de-France a donc fait œuvre salutaire, en prenant une décision à même de mettre une bonne fois à nu, disons, pour ne fâcher personne, le "modèle économique" qui a permis à cet établissement d'atteindre l'excellence aux dépens du contribuable tout en faisant profession à peine dissimulée d'enseigner à la jeunesse le chemin de la mosquée. Si le financement est irréprochable, comme le clament ses défenseurs, la logique veut qu'il soit obligé de fermer boutique. Le préfet a d'autant plus de mérite que sa décision intervient dans un contexte de quasi-unanimité propalestinienne.

J'ai par ailleurs relevé dans le journal Le Progrès (27 novembre) une autre décision qui chiffonnera aussi quelques turbans d'imams. 

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Bon, on me dira que tout cela n'est pas grand-chose et que ça ne dit rien des grands mouvements de fond (et de fonds) actuels et à venir. Certes, c'est sans doute vrai, mais je me permets de ne pas dédaigner les plaisirs procurés par ces chiquenaudes appliquées au nez des contempteurs de la laïcité, si prompts à entonner le cantique de l'islamophobie, celui qu'on aime tant chanter dans un certain entourage mélanchonard. 

mardi, 12 décembre 2023

TROIS B.D. REMARQUABLES 3

III

2003-2004, deux volumes aux éditions Glénat.
EUROPA, par TOMAZ LAVRIC TBC au dessin et au scénario.

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Un des plus terribles récits en bandes dessinées que j'aie jamais lus.

La Brique prend en charge Mordu, le neveu de maître Mïlé (ci-dessous), le cerveau qui dirige un réseau mafieux redoutable spécialisé dans la prostitution et la drogue : un monde de l'entreprise, certes, mais où la rudesse de la concurrence fait pas mal de morts dans les rangs du personnel, et une bonne dose de corruption dans ceux des fonctionnaires chargés de la répression des trafics.

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Au centre du récit, le personnage que l'on suit dans tous ses aléas, ses ratages, ses illusions et ses désespoirs, c'est le Mordu. D'où il vient (ex-Yougoslavie), il a déjà vécu des horreurs. Il est tellement animé par la haine, augmentée d'une solitude plus dure que la pierre, qu'il ne connaît que la force, la brutalité, la violence. La Brique, quant à lui, reste un comparse, une petite main, un coursier de la drogue et des filles à livrer. Le Mordu, quant à lui, ne connaît qu'un seul mouvement : la fuite en avant. Et sa trajectoire elle-même aura les traits accusés de son visage.

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Les seules douceurs qu'il va croiser au cours de sa brève aventure lui sont procurées par Sladjana, une prostituée prise dans le réseau et qui a pris l'escogriffe en affection. Tout ça finira évidemment très mal, avant même qu'il puisse se venger de maître Milé, son "cher tonton". Et tout cela servi par un dessin sec comme un coup de trique, net, sans bavure, sans tendresse et sans concession.

***

On aura peut-être noté que les trois B.D. citées dans cette série (voir Les Corruptibles, de Pendanx et Brezeaux - 13 novembre et Mister George, de Labiano, Le Tendre et Rodolphe - 15 novembre) ont paru autour de 2003. Mais je n'ai pas fait exprès, et ça ne veut sans doute rien dire.

lundi, 11 décembre 2023

CE FOU-LÁ ME PARLE

JACQUES VALLET 1939-2023 ... UN MEC UN PEU BARRÉ

Le journal Le Monde a fait mention de la disparition de Jacques Vallet dans une « Nécro » parue le 25 novembre dernier. Vu le tumulte médiatique autour de quelques guerres, cruautés et autres abominations, sa mort est passée à ce point inaperçue qu'on peut sans trop d'exagération la dire escamotée. 

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Je lui trouve une petite ressemblance avec le dessinateur Jacques Tardi (vous savez : Rumeurs sur le Rouergue, Adèle Blanc-Sec, la Commune de Paris, Léo Malet, Jean-Patrick Manchette, Daniel Pennac, le Stalag IIB, Géo-Charles Véran, avec par-dessus tout ça, la Grande Guerre, celle de 1914-1918, la première Shoah du XXème siècle).

Oh, Jacques Vallet n'est pas un grand héros. Il n'aurait garde d'y prétendre. Pour parler franchement, je ne connais pas grand-chose du parcours de vie de monsieur Jacques Vallet. J'ai découvert son nom en 1977 (et je ne l'ai pas oublié), dans l'« ours » d'une revue définitivement "inclassable" et complètement dérangée, une revue formidable et marginale et, pour tout dire, une revue trop improbable pour être restée au fronton des catalogues. Cette revue eut pour titre LE FOU PARLE.

Ci-dessous les couvertures des neuf premiers numéros.

 

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Jacques Vallet n'avait pas peur d'écrire des poèmes. 

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Métamorphose de Beaubourg 1977-1982 (peut-être un travail de Gustave Affeulpin).

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J'ai conservé précieusement des quinze numéros que j'ai achetés entre 1977 et 1984. Le Fou parle, c'était une revue sans doctrine, sans unité et même sans cohérence. Ce qui la rend irremplaçable, évidemment.

mardi, 05 décembre 2023

THE BRAND-NEW GASTON ?

"Brand-new", ça veut dire "tout neuf". Ben il paraît qu'ils ont osé, les cloportes, donner une suite au Gaston de Franquin. Vous rendez compte ? Non, messieurs-dames, cela ne se fait pas !!! Pas touche à mon Gaston !!! L'humour, faut pas plaisanter avec ça !!!

Voici comment il convient de l'accueillir, le prétendu "nouveau Gaston" !!!

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vendredi, 01 décembre 2023

ÉNERGIE FOSSILE RENOUVELABLE

journal le monde,écologie,réchauffement climatique,cop 28,qatar,sultant al jaber

Monsieur Sultan Al Jaber (ci-dessus dans Le Progrès du 29 novembre) accueille le monde entier dans son Qatar natal (je dis "son" puisqu'il en est propriétaire) à l'occasion de l'inénarrable COP 28. En validant ce magistral oxymore conceptuel par leur présence, les responsables politiques des Etats du monde entier font semblant de voir enfin résolus des problèmes tels que la quadrature du cercle, le théorème de Fermat et le mariage de la carpe et du lapin.

Et je trouve tout à fait magnifique, instructive et judicieuse la manière dont le dessinateur jordanien Emad Hajjaj, en "une" du journal Le Monde daté 30 novembre 2023, synthétise le cynisme hilarant et terrible de la situation. Peut-être même imagine-t-il ici une solution ? Allez savoir...

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De toute façon, tout semble indiquer que le grand monde des producteurs d'énergie se soit d'ores et déjà mis d'accord pour retarder le plus possible l'échéance de la fermeture des robinets à charbon, pétrole, gaz et autres joyeusetés innovantes et riches en potentiel de CO2.

Et cela d'autant plus que personne parmi les grosses têtes des fossiliens ne remet en cause la gourmandise, que dis-je : la voracité de l'humanité en énergie. Et — cerise sur le derrick — je me suis laissé dire que le déluge de batteries pour automobiles électriques que la Chine fait s'abattre sur le monde à des prix défiant toute concurrence n'est pas sans défaut.

Il paraîtrait en effet que ces batteries à (si l'on peut dire) bas prix ne sont pas réparables quand elles se mettent à tapisser de l'intérieur votre capot de voiture de délicates particules d'une belle mousse rose. Par exemple, les véhicules électriques produits par Renault fonctionnent grâce à des batteries réparables, ce qui fait grimper la facture pour le client éventuel.

C'est pas pour demain, le mariage de la carpe.et du lapin. C'est bien connu : les énergies fossiles sont renouvelables jusqu'à épuisement des stocks.