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mardi, 19 décembre 2023

UN AN DE FOOTBALL A LYON ...

... A LA UNE DU PROGRÈS.

Bon, je tiens à prévenir : je ne suis pas un vrai supporter. Et même pas un supporter du tout. Je goûte le football de très loin, mais il se trouve que je suis un Lyonnais natif (pour ne pas dire "de souche") qui a très longtemps vécu sur les pentes de la Croix-Rousse à l'époque sale gosse dont je garde de formidables souvenirs (dont deux ou trois cuisants). Du quai Lassagne au quai Saint-Vincent, l'Annonciade, la place Sathonay, les billards de la salle Rameau, la rue des Capucins, la place Croix-Paquet, la ficelle avec son truck, l'école Michel Servet, l'église Saint-Polycarpe, la montée de la Grand'Côte, la rue Pouteau, les traboules (non verrouillées à l'époque), enfin bref, tout le paysage.

Nous avions vue sur les levers de soleil sur le Rhône, entre le pont de Lattre de Tassigny (témoin à distance de son inauguration par De Gaulle) et le pont Morand (celui où des ahuris n'avaient pas encore eu l'idée de faire passer un métro). Né à Lyon de pas mal de générations de Lyonnais, j'entends donc au fond de moi tinter une petite corde ancrée dans une fibre enracinée dans un humus riche en musique de bistenclaque-pan (où "pan" représente le coup de battant sur le bois du métier), en andouillettes, en tabliers de sapeur, en quenelles Nantua, en poêlées de gras-double et en pots de Saint-Amour. 

Tout ça pour dire que, sans être adepte de cette sorte de rugby où il serait interdit de mettre la main au ballon (tiens, dites ça au Françoué qui soutient le bar de toutes ses forces), les noms de Di Nallo, Combin, Lacombe et quelques autres me sont familiers. Cela remonte à l'époque archéologique (et ringarde vue d'aujourd'hui) où les joueurs des équipes défendaient les couleurs de la ville dont ils étaient originaires. Impensable ! 

Ce n'est que beaucoup plus tard, lorsque les clubs furent devenus des grosses machines à suer du fric par tous les pores et que les meilleurs buteurs ou prodigieux numéro 10 furent en mesure de stocker dans leurs garages les Lamborghini "Diablo", les Ferrari F40 et les Maserati "Granturismo", qu'il y eut à Lyon des gens comme Sonny Anderson, les sept couronnements d'affilée de notre bon vieux Lugdunum et la gloire pour le président Aulas.

Bien que non supporter, je m'y connais un tout petit peu, et je n'aurai garde d'oublier le miraculeux "coup de pied arrêté" de Master Juninho, vous savez, celui qui conduisait la balle tout en haut de la cage à droite, hors de portée des gants du gardien, après une trajectoire tellement invraisemblable et un contournement si mirobolant du "mur" qu'il fallait se frotter les yeux pour y croire. Même moi, je n'en revenais pas, pour vous dire.

Je garde donc peut-être un vieux reste de chauvinisme, mais si léger qu'il me fait paraître les vrais supporters purs et durs comme des bizarreries. Cette fois, je me suis amusé à souder en une seule image la plupart des "unes" que le journal Le Progrès a consacrées à notre équipe locale. Il y en a ici trente-deux (cinq fois six plus deux), échelonnées sur toute l'année, été compris. Je trouve que ça commence à faire beaucoup, mais bon, ils ont peut-être des sous dans l'affaire.

Je me garde de commenter les heurs et malheurs qui ont conduit l'O.L. à la dernière place du championnat après la cession des parts de Jean-Michel Aulas à l'homme d'affaires américain John Textor. En plus de ça, j'ignore tout de ce qui se passe et se dit dans l'équipe, dans le cercle dirigeant, dans les coulisses, etc.  J'imagine que le changement de "staff", de "manadgeur" et de "direccheun tiime" a tant soit peu déstabilisé tout ce petit monde, et je ne me pose guère de questions à ce sujet. Il se trouve que les deux dernières journées (en plus gros, tout en bas) ont tourné à l'avantage de l'O.L. et remonté par là même le moral des vrais amateurs. Eh bien je vais vous dire : je suis bien content pour eux !

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dimanche, 23 juin 2019

LYONNAISERIES

« Tout l'monde peuv'nt pas êt'de Lyon : il en faut ben d'un peu partout. » (Catherin Bugnard, dans La Plaisante sagesse lyonnaise).

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Le trio d'inséparables créé par Laurent Mourguet (1769-1844) : de g. à d. Gnafron sans son pot de beaujo, Madelon et son bonnet, Guignol et sa tresse de canut, mais sans la "racine d'Amérique" qui lui sert à rosser le gendarme.

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La vraie Grand'Côte, avant l'inqualifiable (l'urbaniste fou a sauté directement du populo authentique au touristo frelaté). Les dessins sont du grand Lyonnais Joannès Drevet (le papa de Joanny). Je maudissais l'immeuble ci-dessus, celui qui finit en biseau entre la Grand'Côte et la Bon-Pasteur, qui me bouchait la vue quand j'habitais au dernier du 24 de la rue des Pierres-Plantées. Maintenant, ah maintenant, je préfère ne rien dire.

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Clair Tisseur, ici revêtu de son "alias", immortel auteur du "Littré" en rapport avec les deux photos de dessus. Et de dessous, pour ceux qui se demandent bien ce qu'on peut bien manger, quand on a beaucoup d'appétit, dans les vrais "bouchons" lyonnais (avis à ceusses qui se vantent et qui, de vrai, ne savent foutrement rien). Je crois bien que c'est un menu de la Saint-Sylvestre. A noter que le beaujolais, avant d'être vendu à prix d'or aux Japonais, était un "petit pinard" vendu en "pots" de 46 cl., et fut très longtemps le vin des ouvriers, des canuts et des comptoirs.

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Je n'idolâtre pas la "sagesse lyonnaise" : un jour à venir, je pourrai montrer ici même qu'en fait de sagesse populaire, on trouve beaucoup de niaiseries et de truismes dans les "gandoises", "gognandises" et autres "choses de dire et de faire". Mais la cuisine, alors là pardon, j'adhère. J'aurais toutefois ajouté au menu ci-dessus la "poêlée de gras-double" à la Mounier de la bonne époque (mais ça a bien changé, mon pauv'meussieur). 

dimanche, 26 mars 2017

FRAPADINGUE ET VEGAN ...

... SONT DES MOTS QUI VONT TRÈS BIEN ENSEMBLE.

(Pardon aux Beatles).

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« Lait = viol », « Stop souffrance »,

« Lait = meurtre », « Stop, go vegan ».

Toutes ces belles inscriptions sont signées ALF. Il paraît que le sigle signifie (en anglais) Animal Liberation Front. En français : Front de Libération des Animaux. La fromagerie ainsi décorée se trouve à Lyon, dans le quartier Saint-Georges. Trois autres fromageries (on disait "crèmeries" - ou crémeries - dans les autrefois) lyonnaises ont subi le même sort, autour du 19 mars. On trouve l'information en divers lieux, entre autres dans Le Progrès du 24 mars.

Je ne m'attarderai pas outre-mesure à commenter la chose. Je me dis quand même que la santé mentale fait rage, et que, parallèlement à la montée du Front National, d'autres pathologies progressent jour après jour, aussi irrésistiblement, quoiqu'avec une moindre publicité. Ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas près de consommer le fromage (rien à voir avec notre « cervelle de canut » lyonnaise : fromage blanc, crème, échalote, oignon, persil, ciboulette, ail, huile d'olive) qui tient lieu de cerveau à des zozos qui, comme tout djihadiste qui se respecte, érigent leur monomanie en vérité universelle, en dogme absolu, en doctrine obligatoire, sous peine de. Leur objectif est celui des djihadistes : convertir l'humanité entière à leur religion. Car ils savent de source sûre ce qui est bon pour les autres, dont ils ont décidé de prendre le destin en main et d'assurer le salut, y compris dans l'au-delà. Et y compris contre leur gré (cf. les anti-corridas). Du genre "démoulé à chaud", comme on ne dit peut-être plus.

J'ai un peu honte de poster un tel billet le jour même du cent-quatre-vingt-dixième anniversaire de la mort du grand Ludwig van. Puissent ses mânes avoir la mansuétude de me le pardonner. En pénitence et en guise de prière, je me réciterai à genoux tout l'adagio de l'opus 106 (Hammerklavier, 1819), avec son miraculeux "la-do" initial ajouté in extremis, au grand dam de l'éditeur, qui a fini par trouver ça génial (noires pointées, la croche à 92), et ses prodigieuses et récurrentes remontées vers la lumière, depuis le fond des catacombes du piano (à la main gauche, évidemment). Puissé-je être encore vivant quand on sonnera le bicentenaire ! Qu'est-ce, après tout, que dix ans ?

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dimanche, 22 janvier 2017

RUE D'IVRY 2

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Photographie Frédéric Chambe.

Il y a du fil, du métier, ... bon dieu, mais c'est bien sûr, c'est ...

mercredi, 10 février 2016

LA MAISON DES CANUTS

 

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L'atelier, après la fermeture.

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L'administration, après la fermeture.

(Photo prise par-dessus la maquette du métier Jacquard.)

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L'espace de visite, après la fermeture.

Note : le volet roulant métallique, hélas, m'interdit de donner une idée de l'espace d'accueil. Le fait que le dit volet ait été amplement décoré par des graffeurs n'est pas une consolation.

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Entendu dans un bulletin d'information : la mairie de Marseille est en dessous de tout. Ses écoles primaires sont à l'abandon : beaucoup ont des fenêtres sans vitres, des classes sans chauffage, des toilettes sans papier. Quoi, vous avez dit "sans papier" ? Qu'attend la police pour agir ?

vendredi, 28 août 2015

LYON EN 1961

« Cherches-tu femme fidèle et douce

Prends la ficelle pour la Croix-Rousse.

Si te la veux vive et gentille,

Prends le tramevet de la Guille.

Si te l'espères sage et pas fière,

Grimpe de pied jusqu'à Fourvière.

Mais si tu veux bonheur et paix,

Remplis ta cave de beaujolais. »

 

La Plaisante sagesse lyonnaise

 

Note : la "Guille", c'est la Guillotière, quartier du sud-est de la ville (7ème arr., rive gauche du Rhône).

Je suppose que "tramevet" n'a pas besoin d'éclaircissement.

Quant à la "ficelle", c'est bien entendu, conformément à l'étymologie et à l'origine italienne (du latin "funiculus" : petite corde, ficelle, cordon), le funiculaire. Pour monter à la Croix-Rousse, il y avait la "Ficelle Croix-Paquet" (aujourd'hui métro à crémaillère) et la "Ficelle de la rue Terme" (maintenant "voie directe Croix-Rousse"). Reste deux vraies "ficelles" au départ de Saint-Jean : Les Minimes-Saint-Just et Fourvière.

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LA GARE DE LA MOUCHE

On voit vaguement, découpant un pan de la partie gauche de l'image, le virage de la voie ferrée vers Part-Dieu, Brotteaux, Paris, la planète Mars.

 

  Ci-dessous, vue plongeante sur les deux cimetières de la Guillotière, l'ancien et le nouveau. On voit aussi mentionné l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu, où Stanilas Rodanski (La Victoire à l'ombre des ailes) a fini ses jours.

 

jeudi, 27 août 2015

SAINT-FONS EN 1959

« Dans tout cuchon de monde, que ce soye à la Chambre ou à la vogue, y a toujours plus de pieds que de cervelles. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

Note : un "cuchon" est un amas. "Cuchon familial" était une expression banale pour désigner les grandes réunions rituelles.

Il faut aussi préciser que chez nous, on appelle "vogue" ce que, chez les autres, on appelle "fête foraine". Manquablement, tout le monde ici connaît la "Vogue de la Croix-Rousse" (de début octobre au 11 novembre), appelée aussi "Vogue des marrons", bien que ceux-ci ne se vendent plus guère. Ne pas oublier d'offrir des "chiques" (il faut de bonnes dents).

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SAINT-FONS : UN GRAND TERRAIN VAGUE, DES USINES, QUELQUES MAISONS

On est dans la banlieue sud-est de Lyon.

 

 Le résultat : ça doit être ça, le progrès. 

 

mercredi, 26 août 2015

LA DUCHERE AVANT LA DUCHERE

Prière à dire avant de se mettre à table, appelée le "Bénédicité de Craponne" (orthographe d'origine respectée à la lettre) :

« Prions Dieu qu'ivienne personne

Nous sons assez grands garçons

Pour manger tout ce que nous ons. »

La plaisante sagesse lyonnaise.

 

Dans le même genre, il existe aussi "Les Grâces de Brindas" :

« Mon Diu je vos remarcie de ce repâs !

Faites que l'autre ne târde pâs.

A tôt le moins que se retârde que ne manque pas ».

 

Tout cela est recueilli par Justin Godart, alias Catherin Bugnard.

Note : Craponne et Brindas sont des communes de l'ouest "lyonnais", en direction des monts du même nom.

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LA PREMIÈRE BARRE DE LA DUCH' EST EN PLEINE CONSTRUCTION

(photo non datée, vraisemblablement autour de 1960)

 

On tourne le dos à la colline de la Croix-Rousse.

Plusieurs barres de la "Grande Muraille" de La Duchère ont aujourd'hui été détruites dont, tout récemment, la "barre des 200". 

 

 

mardi, 25 août 2015

LE RHÔNE EN 1959

« Au travail, on fait ce qu'on peut, mais à table, on se force. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

Justin Godart, alias Catherin Bugnard, fondateur de l'Académie des Pierres Plantées.

Justin Godart fut grand résistant et protecteur des juifs pendant la seconde guerre mondiale.

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LES LÔNES, A LA HAUTEUR DE FEYZIN,

commune encore située en Isère à l'époque, avant qu'on parle de "couloir de la chimie", bien qu'une ébauche existe visiblement, et déjà sur la rive gauche. Dans les lônes, j'avais l'impression qu'il n'y avait que des poissons-chats.

 

Le Rhône a été façonné, dompté, organisé : il ne se ressemble plus. Les lônes ont disparu : on ne peut pas tout avoir. On se console : sur la droite, l'autoroute compense largement.

 

 

dimanche, 23 août 2015

LYON EN 1961

« S'il y a un Bon Dieu, d'où vient le mal ? Oui, mais si y en a pas, d'où vient le bien ? »

La Plaisante sagesse lyonnaise

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HÔPITAL GRANGE-BLANCHE

Un hôpital pour les piétons et les ambulances. Aujourd'hui, le moindre centimètre de trottoir à l'intérieur de l'enceinte est encombré par la bagnole. 

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Autrement dit, rien n'a changé. Ou si peu. Si : la piste pour hélicoptère sur le toit d'un bâtiment.

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samedi, 22 août 2015

LYON EN 1961

« Te peux faire la bouame tant que te fréquentes, mais après la noce, tiens tati. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

Note : "tiens tati" = tiens bon ! Puitspelu ignore "bouame" (pourtant je me souviens d'avoir entendu, dans la bouche d'un honorable prêtre : "Il est tout bouâme !", avec triple accent circonflexe), mais on devine à peu près. Ce prêtre était un vrai Lyonnais : j'ai donné (sous sa direction et en sa compagnie) quelques pièces de Guignol dans un castelet familial, parmi lesquelles La Racine d'Amérique, de mémorable mémoire.

On y parlait de "petit balancement" et de "grand balancement". Une pièce que vomiraient les féministes, si elles savaient qu'elle existe ("Femme, connais-tu la racine d'Amérique ?"). Et je ne vous parle pas du Sarsifi petafiné, au sujet peu convenable aux jeunes oreilles. "Cette pièce ne sera jamais rééditée", était-il noté, par précaution. Une pièce qui prouve que la première greffe de membre viril (celui de Guignol en personne) a eu lieu à Lyon, et nulle part ailleurs. J'ai vu un exemplaire à 150 euros sur l'internet.

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PORT EDOUARD-HERRIOT ET STADE DE GERLAND (on ne dirait pas, mais le stade y est, bien au centre de la photo, tout raplapla : c'est l'époque d'un sport modeste et ouvrier, du sport comme simple divertissement). Au fond, mont Cindre, mont Thou et mont Verdun (de droite à gauche).

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La cathédrale sportive (ce n'est quand même pas Maracana !), ci-dessous : on ne peut pas la manquer.

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vendredi, 21 août 2015

LYON EN 1961

« Ben sûr, c'est pas drôle d'avoir des embiernements, mais c'est toujours ça qu'on peut raconter à ses amis, à qui ça fait tant plaisir. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

Note : Nizier du Puitspelu, dans Le Littré de la Grand'Côte, ignore "embiernements". Mais à "embierne" (le mot figure dans des pièces de Guignol), il écrit : « Embierne, s. f. - Embarras, ennui, difficultés de toutes sortes. Un Parisien dirait emm...ment (les étymologies concordent) ».

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GARE DE VAISE

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Tout à fait en haut de l'image ci-dessous, on distingue l'entrée (à peu près au milieu) et la sortie (en haut tout à gauche) du tunnel (avec le viaduc d'accès) qui fut percé pour permettre aux transports en commun, depuis la nouvelle gare routière, de gagner rapidement le plateau de la Duchère, en "site propre", pour éviter la circulation automobile. Certains immeubles de Balmont ont vu apparaître quelques lézardes sur les murs lors du percement.

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mercredi, 19 août 2015

VENISSIEUX EN 1961

« Avise un peu, gone. T'as deux yeux, deux oreilles et qu'une bouche. A donc c'est qu'il faut parler à cha peu, voir et écouter à regonfle. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

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UN PEU AVANT LA CONSTRUCTION DES "MINGUETTES"

(construction commencée en 1963)

Vénissieux est encore une commune assez rurale (plus pour longtemps, quoiqu'il subsiste des champs cultivés).

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Ci-dessous, orientation de l'image non garantie.

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lundi, 17 août 2015

LYON EN 1961

« Quand on te mènera à Loyasse, t'auras beau avoir ramassé tant et plus et même davantage, te n'emporteras que ce que t'auras donné. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

Note : Loyasse est un des cimetières de Lyon.

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LE QUARTIER DES ABATTOIRS (abattoirs qui sont devenus "Halle Tony Garnier")

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vendredi, 14 août 2015

LYON EN 1959

« Si te veux pas être pris pour un cogne-mou, quand t'as voulu, ne va pas rien dévouloir. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

Note : on devine aisément le sens de "cogne-mou", je pense.

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LE PORT RAMBAUD

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Il faut désormais parler du "quartier de la Confluence" (son Conseil Régional, sa "Sucrière", son centre commercial, sa "darse", son musée, ...). Lyon vole à tire d'ailes vers son avenir radieux.

Ci-dessous, on voit que les bâtiments du marché-gare ont à peu près disparu (côté Rhône).

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jeudi, 13 août 2015

LYON EN 1959

« T'as beau gabouiller la bassouille, t'en feras pas rien des œufs à la neige. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

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LA BANLIEUE-EST ET L'AÉRODROME DE BRON

Pas le désert, mais ! Les deux hangars sont toujours visibles, identiques dans un environnement un tout petit peu (à peine !) modifié. 

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On est presque étonné, ci-dessous, qu'il reste une telle surface non construite.

La borne routière qui séparait, jusqu'au 1er janvier 1969 (création de la C.U.L., pardon, de la CO.UR.LY., Communauté Urbaine de Lyon), les départements du Rhône et de l'Isère se situait à peu près à hauteur des hangars.

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mercredi, 12 août 2015

LYON EN 1959

« C'est au moment de payer les pots qu'on sent qu'on n'a plus soif. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

Note : dans les anciens bistrots lyonnais (au temps où le beaujolais était un "vin de comptoir", autrement dit une piquette pour les prolétaires), on raconte (?) qu'au cours  d'une soirée bien arrosée entre amis, on alignait les pots (46 cl.) sur le comptoir au fur et à mesure, que l'on payait "au mètre".

Aaah, qu'elle est délicieuse, l'histoire du pari du Tony et du Glaudius, un soir de "charipe de brouillard", vous savez, de ces brouillards jaunes où vous ne saviez plus où étaient vos pieds : ils avaient parié de boire "un mètre" et de descendre les escayers de la rue Pouteau, raides comme la justice, jusqu'à la place des Terreaux : ils s'étaient retrouvés à la Doua !

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L'HÔTEL-DIEU, sans son grand dôme (brûlé en 1944, on voit le chantier), et sans hôtel de luxe.

A propos de "payer les pots", quand les transformations seront achevées, le simple droit pour les habitants et les curieux de parcourir certaines parties de ce vaste édifice coûtera un peu moins de 80.000 euros aux contribuables.

On appelait "les bas-ports" l'espace plan qui borde la rive gauche du Rhône ("en haut", sur la photo), qui fut longtemps pavée des galets tirés du fleuve. Je vous jure, ça secoue plus fort que les pavés de "l'enfer du nord" : certaines rues étaient ainsi pavées.

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Ci-dessous, exemple scandaleux d'abandon du bien public, au profit des intérêts privés de quelques "investisseurs".

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lundi, 10 août 2015

LYON EN 1956

« Pour bien lisser le velours, faut pas rien le prendre à rebrousse-poil. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

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LE QUARTIER SAINT-GEORGES,

avec son église tenue par les catholiques qui s'en tiennent à la tradition d'avant le concile de Vatican II.

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Peu de changements, forcément.

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dimanche, 09 août 2015

LYON EN 1956

« On ramasse pas des argents à regonfle sans les tirer de la poche à quelqu'un. »

La Plaisante sagesse lyonnaise

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BELLECOUR

(avec Louis XIV par Lemot, bien sûr, mais sans les bronzes du "Rhône" et de la "Saône", et encore protégée par une clôture)

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samedi, 08 août 2015

LYON EN 1956

« Les vrais bons gones sont ceux qu'ont des défauts que ne font tort qu'à eux. » 

La Plaisante sagesse lyonnaise

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LA BOURSE, LE RHÔNE ET, ENTRE LES DEUX, LE LYCÉE AMPÈRE ET LES ANCIENNES HALLES

Au fond, les défunts ponts Vaïsse et de la Boucle. Notez que le pont Morand ne se ressemble plus du tout non plus, depuis que le métro passe dedans.

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Les anciennes halles genre Baltard ont été rationnellement converties en un magnifique parking, de la (presque) même hauteur que les immeubles qui l'entourent, que le monde entier nous envie. Quant au fameux restaurant Farge (qu'on distingue ci-dessus, à gauche des halles), il a été avantageusement remplacé par une banque (si ce n'est pas ça, c'est du même genre).

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vendredi, 07 août 2015

LYON EN 1956

 

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« Faut pas faire la besogne pour qu'elle soye faite. Faut la faire pour la faire. »

Recueilli par Catherin Bugnard.

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LA SAÔNE ET LA PRESQU'ÎLE,

avec le chevet de Saint-Jean, l'ancienne passerelle du palais de justice et, plus loin, le défunt pont du Change, devenus ...

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... la nouvelle passerelle et le pont Alphonse Juin.

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jeudi, 06 août 2015

LYON EN 1956

 

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« Pour que le vin fasse du bien aux femmes, il faut que ce soit les hommes qui le boivent. »

Recueilli par Catherin Bugnard.

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LE THÉÂTRE ROMAIN

Presque vingt ans avant la construction du musée gallo-romain, à droite du théâtre sur la photo, on note, au-dessus, la friche indisciplinée. La verdure, si vous voulez, avant les dernières fouilles archéologiques. Et avant la construction de beaux immeubles bien modernes.

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mercredi, 05 août 2015

LYON EN 1956

C'est les vacances, le droit à la paresse. J'ai programmé le pilote automatique. A partir d'aujourd'hui, on trouvera ici un coup d’œil jeté dans le rétroviseur de la ville de Lyon (et territoires circonvoisins). Tout Lyonnais de Lyon (ou d'ailleurs) sera à même, au fil des jours, de mesurer de quelle façon le temps s'est écoulé. Malheureusement, le format des photos ne m'a pas permis de les faire figurer en entier. Ces photos sont loin d'être inconnues, je le précise.

J'ai quand même fait l'effort, avant d'aller me reposer, d'agrémenter chaque photographie d'une sentence, choisie parmi les plus délectables qu'un certain Catherin Bugnard (à l'existence elle-même incertaine) a rassemblées au sein de sa Plaisante sagesse lyonnaise, un classique, quoique le bouquin soit vraiment minuscule, en taille et en nombre de pages. Il est riche en substance. Ça compense.

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«Tout le monde peuvent pas être de Lyon. Il en faut ben d'un peu partout.»

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LA COLLINE DE FOURVIÈRE ET LA SAÔNE

(comme on voit, il y avait encore le pont du Change, entre la place du même nom et la place d'Albon, qui butait sur l'église Saint-Nizier. Le pont Alphonse-Juin qui l'a remplacé fait face à la rue Grenette, qui traverse la presqu'île : c'est un peu plus "logique")

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Mes excuses : je ne suis pour rien dans la pollution de l'image ci-dessous par les mille petits étrons qui la souillent. L'image ci-dessus, quant à elle, est fournie sans parasites.

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samedi, 13 décembre 2014

LYON EN 1992 2/3

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Il était une fois la montée de la Grande-Côte...

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 Ce qu'on appelle encore "les pentes".

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Parce que, quand on parle de la Croix-Rousse, il ne faut pas confondre "les pentes" et "le plateau".

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Mais c'était dans les "autres fois" (comme disaient les "yonnais", les vrais de vrais) : on l'appelait à raison "la colline qui travaille".

 

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L'étape intermédiaire.

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C'est tellement mieux, hein, la ligne droite ?

 

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L'immeuble qui fait l'arrondi entre les rues J.-B. Say (à g.) et des Pierres Plantées (à d.), avec son délicieux jardin suspendu à l'arrière (n'est-ce pas, madame Tupinon ?), possède, juste sous l'avancée du toit, une fenêtre d'où la vue sur la Grande Côte était absolument imprenable. Pour la "vraie vie", il fallait attendre le soir. Je le sais : j'ai habité là.

Non, pas de nostalgie. Juste des moments remarquables.

Cette montée, Nizier du Puitspelu (Clair Tisseur de son vrai nom) l'appelait autrement, comme le prouve son "Littré" à lui.

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Sur la page de titre de l'édition originale, on aperçoit une des deux flèches de la bien nommée église Saint Nizier. 

mardi, 24 janvier 2012

ALERTE AUX CANUTS !

Alerte à la Croix-Rousse. Voilà-t-il pas que L’ESPRIT CANUT déboule dans le journal, pas plus tard qu’aujourd’hui même. C’est en page 20 du Progrès. Je parlais il y a deux jours de l’idée de musée des canuts que l’association s’efforçait de promouvoir, en laissant entendre qu’elle était loin d’être acquise.

 

 

Il en faut plus pour décourager le président, BERNARD WARIN, qui se démène comme un beau diable pour pousser l’idée dans l’esprit des décideurs. Il organise une « table ronde » à laquelle il les invite. Ça se passe à la maison des associations, rue Denfert-Rochereau. THERESE RABATEL, adjointe au maire du 4ème, a fait le déplacement. Ce n’est pas rien.

 

 

On sait maintenant que plusieurs commissions de travail planchent sur le sujet. C’est mieux que rien, même si je ne sais plus qui disait que pour enterrer une question, le mieux était de créer une commission. Ne soyons pas systématiquement négatif.

 

 

Mais c’est vrai que le Canut étant au centre de l’histoire de la ville, ça paraît un peu idiot de ne pas disposer d’un LIEU regroupant tout ce qui a trait à cet aspect précis. Aujourd’hui, on est perdu : musée Gadagne, musée des tissus, maison des canuts, soierie vivante, ça fait beaucoup, ne serait-ce qu’en distance à parcourir pour aller de l’un à l’autre.

 

 

D’autant plus que, BERNARD WARIN en tête, l’association L’ESPRIT CANUT tient beaucoup à la mise en avant de la question sociale qu’illustre parfaitement la corporation des tisseurs. Le président se veut finalement positif, en acceptant l’idée d’un « pôle muséal de la soie », composé de différents lieux. Moi je veux bien, Bernard, c’est mieux que rien. Comme les lieux existent déjà, la mairie n'a donc plus un sou à mettre là-dedans.

 

 

Voilà ce que je dis, moi.