samedi, 13 décembre 2014
LYON EN 1992 2/3
Il était une fois la montée de la Grande-Côte...
Ce qu'on appelle encore "les pentes".
Parce que, quand on parle de la Croix-Rousse, il ne faut pas confondre "les pentes" et "le plateau".
Mais c'était dans les "autres fois" (comme disaient les "yonnais", les vrais de vrais) : on l'appelait à raison "la colline qui travaille".
L'étape intermédiaire.
C'est tellement mieux, hein, la ligne droite ?
L'immeuble qui fait l'arrondi entre les rues J.-B. Say (à g.) et des Pierres Plantées (à d.), avec son délicieux jardin suspendu à l'arrière (n'est-ce pas, madame Tupinon ?), possède, juste sous l'avancée du toit, une fenêtre d'où la vue sur la Grande Côte était absolument imprenable. Pour la "vraie vie", il fallait attendre le soir. Je le sais : j'ai habité là.
Non, pas de nostalgie. Juste des moments remarquables.
Cette montée, Nizier du Puitspelu (Clair Tisseur de son vrai nom) l'appelait autrement, comme le prouve son "Littré" à lui.
Sur la page de titre de l'édition originale, on aperçoit une des deux flèches de la bien nommée église Saint Nizier.
09:00 Publié dans LYON, PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, photographie, croix-rousse, montée de la grande-côte, le colline qui travaille, canuts, c'est nous les canuts, nizier du puitspelu, clair tisseur, église saint nizier
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