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mercredi, 02 décembre 2020

ANNE SYLVESTRE ET VIOLENCES POLICIÈRES

Anne Sylvestre (Beugras de son vrai nom, ça ne s'invente pas, et ça explique le pseudo : dans la Bible, il me semble qu'on sait ce qui arrive au bœuf gras au retour du fils prodigue, non ? – Oui, je sais, ce n'est pas « léger comme du duvet ») est morte, paraît-il. Ben oui, et alors ? Pourquoi en faire une affaire ? Je vais vous dire : j'ai rarement entendu une voix (je parle exclusivement du timbre et de mon oreille à moi) respirant à ce point-là la bêtise. Dans mon entourage immédiat, pas toujours très charitable, j'ai entendu souvent "niaise", "gnan-gnan" et toute cette sorte de choses. C'est subjectif et assumé comme tel.  Je ne parle pas du reste.

Je préfère écouter les propos éminemment sensés et pondérés que quelques connaisseurs ont échangés à propos de la police française : Anthony Caillé, syndicaliste CGT ; Valentin Gendrot, journaliste infiltré dans un commissariat du 19ème arrondissement de Paris, auteur de Flic (éditions Goutte d'or). Cela se passait mardi 1er décembre dans l'émission Les Matins (cliquer) de Guillaume Erner sur France Culture (39 minutes).

Le troisième invité serait plutôt un intrus : Alain Bauer est criminologue à ce qu'on dit, mais il était (est toujours ?) copain comme cochon de Stéphane Fouks (pub et com') et Manuel Valls, tous anciens poulains préférés de Michel Rocard. Bauer, par-dessus le marché, fut un temps Grand Maître du Grand Orient de France et, à l'époque de Sarkozy, était arrivé à se voir offrir sur un plateau, taillée sur mesure, une chaire universitaire de professeur de criminologie, au grand scandale de quelques-uns, plus légitimes. Oui, tout ça est vrai, mais il se trouve que ce matin-là il a dit des choses plutôt de bon sens.

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Bauer, Rocard, Valls, Fouks.

Au total, j'ai trouvé en Caillé, Gendrot, et même Bauer, non des militants défendant mordicus une cause à coups de langue de bois d'un côté, de propagande de l'autre et d'omerta d'un troisième, mais des gens plutôt raisonnables, et surtout très informés.  Et ça, ça fait du bien, parce que ça vous redresse la comprenette. Oui, il y a des cinglés de la matraque, de la baffe et du coup de poing dans les rangs de la police. Oui, la hiérarchie tend à couvrir les abus, ou à la rigueur ferme les yeux (une anecdote dans le livre de Gendrot : une commissaire ouvre la porte d'une pièce où un gardé à vue est en train d'en prendre plein la figure : « Holà, je repasserai »). Oui, le temps de formation est très insuffisant. Non, les policiers de base n'ont pas "peur" des images.

Une bonne émission.

Bien mieux qu'une petite chanteuse qu'on essaie aujourd'hui de faire passer pour une grande.

jeudi, 17 mars 2016

HARO SUR LE CARDINAL

C'est entendu, la pédophilie est répugnante. Immonde, la main baladeuse (et plus si affinités) du curé dans la culotte de l'enfant de chœur. Ignoble, le geste du confesseur qui détourne à son plaisir la pénitence qu'il prescrit à la pénitente. Repoussant, l'usage de l'autorité, par l'aumônier, pour tirer une basse satisfaction personnelle de la confiance que l'enfant ou l'adolescent accorde spontanément à celui qui s'occupe du groupe.

Je note à ce propos que le journal Libération a retourné sa veste pour coller à l'ambiance d'ordre moral qui régente l'époque : il fut un temps, en effet, où il regardait avec attendrissement et complaisance certains adultes qui ne se cachaient pas, voire se vantaient d'éprouver du désir amoureux pour les enfants (Guy Hocquenghem, Gabriel Matzneff, Tony Duvert, Daniel Cohn-Bendit, ...). Comme par hasard, à peu près l'époque des faits que la clameur publique reproche au cardinal Barbarin d'avoir ignoblement couverts. Avant le spectaculaire retournement de tendance, disons-le, un singulier consentement couvrait certaines pratiques de son approbation, muette ou non.

Cela dit, je ne peux pas m'empêcher de m'interroger au sujet de la stupéfiante offensive que les médias lyonnais (plusieurs doubles pages dans Le Progrès ces derniers temps) mènent contre l'Eglise catholique, bientôt relayés par les médias nationaux (Le Monde s'y est mis à son tour), au point que tout le monde connaît ces jours-ci le nom du cardinal Barbarin, primat des Gaules. Même une ministre de l'Education, même le premier parmi ceux-ci participent à la curée contre les curés. Voilà un nom jeté en pâture, de quoi faire une belle chantilly, de quoi faire saliver les téléspectateurs. 

Loin de moi l'intention de défendre la soutane et la calotte, mais je trouve que cette soudaine montée en mayonnaise d'un "scandale" sent mauvais, pour ne pas dire qu'elle pue, et a quelque chose de tout à fait suspect. Pour commencer, comment se fait-il qu'une "association" dont personne n'avait entendu parler ("La Parole libérée") se soit fait, du jour au lendemain, une telle place dans le journal local ? Qu'est-ce qui a poussé Le Progrès à donner un tel écho à ses deux fondateurs ? Qu'est-ce qui a pu leur ouvrir les colonnes du journal ? Qu'on m'excuse, mais la foudre journalistique qui s'abat en ce moment sur les turpitudes supposées du cardinal Barbarin me laisse perplexe. Et même dubitatif.

Ensuite, je trouve incroyable que Valls et Vallaud-Belkacem soient descendus en personne dans l'arène pour y jouer les fauves. Valls, surtout. C'est alors que me revient à l'esprit le lien que Manuel Valls entretient avec les milieux francs-maçons. Me revient aussi l'amitié qui unissait, sous la houlette de Michel Rocard, trois jeunes loups de la politique et de la communication : Manuel Valls, Alain Bauer, Stéphane Fouks. Ci-dessous une photo de quand ils étaient jeunes.

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De gauche à droite : Alain Bauer, Michel Rocard, Manuel Valls, Stéphane Fouks.

Manuel Valls, n'en parlons pas. Stéphane Fouks est le communicant de la bande. Quant à Alain Bauer, en dehors de ses magouilles avec Sarkozy pour devenir quelque chose dans l'université française au mépris de toutes les règles en la matière, on se rappellera qu'un des couronnements de sa carrière eut lieu quand il fut élu Grand Maître du Grand Orient de France. Valls et Fouks, sans être montés aussi haut, sont restés ses "frères", à ce qu'il me semble. Je veux dire francs-maçons.

Je continue à raisonner : lors du vote de la loi scélérate sur le mariage homosexuel, grâce aux aboiements de madame Christiane Taubira, qui appartient à la même confrérie (elle est GdS - ne me demandez pas - de la Grande Loge De France), le cardinal Barbarin n'a pas été le dernier à monter au créneau pour défendre une conception traditionnelle (catholique) de la famille. Et voilà, deux ans plus tard, qu'est déclenchée une offensive sans précédent contre le prélat. On sait la dent que les francs-maçons aiguisent jour après jour pour la planter dès qu'ils le peuvent dans les mollets du catholicisme.

Je ne veux pas tomber dans le complotisme, mais je ne peux m'empêcher de faire le lien : les "frères" ne pardonnent pas. Je l'ai dit : cette affaire sent très mauvais. Pour ne pas dire qu'elle pue.

Voilà ce que je dis, moi. 

vendredi, 29 janvier 2016

VU A LA CROIX-ROUSSE 17

Dans la série "Le Monde derrière la vitre".

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L'atelier intermittent.

Photo Frédéric Chambe, prise le 6 janvier 2016.

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CHRISTIANE TAUBIRA DÉGAGÉE

Christiane Taubira quitte le gouvernement. Je dis juste : "BON DÉBARRAS !". A mon avis, François Hollande attendait pour la lourder une "fenêtre de tir" médiatique, je veux dire communicationnelle. Aussi communicationnelle que la raison de sa présence et de sa durée dans l'équipe gouvernementale. Puisqu'il n'y a plus de gauche sociale, de gauche économique ou de gauche politique, Christiane Taubira a figuré la nouvelle gauche, la gauche SOCIÉTALE, cette espèce de mollusque gluant qui vit sur le mensonge et la manipulation. 

C'est-à-dire la gauche qui a abdiqué la gauche : celle qui, convaincue que l'ordre des choses ne peut plus être changé (défaite du communisme oblige), s'est rabattue sur la révolution des "valeurs", dont l'instauration du mariage entre homosexuels et entre lesbiennes est le plus beau fleuron. Taubira (accompagnée par le chœur unanime des « Associations ») a monté en chantilly l'argument selon lequel c'était un "progrès". L'ordre des choses a triomphé, et la gauche avoue : "Oui, c'est vraiment lui le plus fort". Elle avoue son impuissance, son défaitisme, son renoncement à proposer un avenir meilleur. Mais elle n'a pas renoncé à promouvoir l'idée de "progrès", alors elle s'est rabattue sur des objectifs moins ambitieux. Plus à sa portée. Appelons ça la gauche sociétale.

La gauche a fait, du beau langage d'espoir qu'elle apportait à l'espèce humaine, cette novlangue infecte qui transforme en leurs contraires toutes les valeurs qu'elle prétend promouvoir. Puisqu'on ne peut pas changer les choses, il est nécessaire de s'adapter si l'on veut avoir une chance d'exercer le pouvoir. Puisqu'on ne peut pas changer les choses, changeons les mots : faisons dire aux mots autre chose que ce qu'ils signifient. Si c'est ça, être de gauche, alors oui, je suis de droite.

Christiane Taubira, entre les crocodiles qui pleurent et les gens « degôche » qui honnissent la ligne hollando-vallsienne, on l'oublie un peu trop, avant d'être cette icône paradoxale, a voté en 1993 en faveur du gouvernement Balladur. Elle fut un copine de Bernard Tapie. Et ces deux faits en disent long. Dans le fond, sa carrière n'est pas plus crapuleuse que celle de celui-ci. Je me demande en fin de compte la nature du chantage qu'elle a pu exercer sur François Hollande : pour quelle obscure raison la craignait-il ? Pour quelle raison a-t-il eu besoin d'elle ? Juste le mariage homo, vraiment ?

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Comme dit le capitaine Haddock : « No sé ».

Voilà ce que je dis, moi.

jeudi, 29 novembre 2012

UNE SORTE DE MAFIA SOCIALISTE

Pensée du jour :

« C'est ainsi qu'à la suite de traités "culturels", ou commerciaux, avec la Chine, nous allons recevoir des morts. On ne peut guère offrir que ce qu'on a. Il ne faut pas attendre de Pékin du chevreton ou de la fourme à points bleus. En revanche, nous aurons des "pièces anatomiques". (...) Nous aurons donc des cadavres chinois. Malheureusement, nourris exclusivement de riz, ils ont les os extrêmement frêles. C'est une constatation que tous les médecins ont faite depuis la guerre russo-japonaise : le mangeur de riz a l'os cassant. On l'enverra en "colis fragile". Les petits cadeaux entretiennent l'amitié ».

 

ALEXANDRE VIALATTE

 

C’est vrai, je le reconnais, je l’avoue, depuis quelque temps, j’ai tendance à délaisser ici ce qui se passe autour de nous, à commencer par les feuilletons en cours en Syrie, en Israël-Palestine, ailleurs sûrement. Tiens, au fait, ça fait très longtemps qu’on n’a pas entendu parler de monsieur ROBERT MUGABE.

 

 

Peut-être qu’il ne s’y passe rien, au Zimbabwe, depuis qu’il a lancé la chasse aux blancs, enfin, la chasse aux terres cultivées par les blancs, au motif que c’était de l’accaparement hérité des colonies, et depuis que ces terres, après le départ de leurs « propriétaires » (on n’ose plus dire ça), sont tombées en friches et devenues improductives, obligeant constamment le pays à demander l’aide internationale d’urgence. Plus simplement, c’est sans doute qu’aucun organe de presse n’estime intéressant d’envoyer un journaliste à Harare.

 

 

Autrefois, les informations, ça s’appelait « les actualités ». Et c’était déjà de la propagande. Aujourd’hui que la hiérarchie des valeurs a été passée à la moulinette télévisuelle, et à la rubrique des « étranges lucarnes » (dans Le Canard enchaîné), le pire côtoie sans pudeur le meilleur, avec néanmoins une préférence marquée pour le premier des deux. Mais je ne vais pas faire mon Don Quichotte et me lancer dans une énième (et vaine) offensive contre la « machine à mouliner du vent » qu’est la télévision.

 

 

Devenue un véritable mode de vie, la télévision constitue une sorte de pilier, qui structure l’existence d’une part non négligeable de la population humaine de la planète, y compris dans les pays musulmans, où elle a été admise comme sixième pilier de l’Islam, avec Al Jazira. Je ne vais pas me faire que des amis, mais c’est vrai ça : je ne vois pas pourquoi quelques milliards de musulmans n’auraient pas droit au déluge de propagande qui s’abat sur l’humanité souffrante par le biais de ce que beaucoup de naïfs persistent à considérer (et tous les pouvoirs à présenter) comme un « merveilleux outil d’éducation et d’information ».

 

 

L’actualité aujourd’hui ? C’est cette envoyée spéciale qui passe toute une journée devant la porte d’un juge bordelais en train d’auditionner un certain NICOLAS SARKOZY et qui, n’ayant rien à dire, puisqu’il ne se passe rien, se contente d’avoir froid devant la caméra. C’est aussi La Course du rat (excellente BD de LAUZIER), où JEAN-FRANÇOIS COUILLON et FRANÇOIS FRAPPÉ veulent s’asseoir à la place du calife, en vue de devenir le Sultan (rien de moins) en 2017. Je me dis que le fromage doit avoir un goût délectable.

 

 

L’actualité aujourd’hui ? On en apprend, du joli, sur la mafia politique qui nous gouverne en lisant un excellent article sur une des plus vieilles amitiés politiques qui soude trois lascars (dans l'ordre, MANUEL VALLS, ALAIN BAUER, STEPHANE FOUKS), dont l’un est assis dans le fauteuil de ministre de l’Intérieur, dont l’autre, longtemps plus en retrait, s’est fait bombarder (par son alors récent copain NICOLAS SARKOZY, et, évidemment dirons-nous, au mépris des procédures habituelles et au grand dam des universitaires, ça vous étonne ?) professeur à une chaire de criminologie après avoir présidé aux destinées du Grand Orient de France, et dont le troisième, à la surface de notoriété médiatique encore moins vaste (coprésident de Havas quand même !), s’est dès longtemps spécialisé dans la « communication politique ».

 

Le premier fait parler de lui presque tous les jours dans les cercles qui le croyaient « de gauche », et qui découvrent sans cesse que plus il agit en tant que ministre, moins il l’est, « de gauche ». C’est évidemment MANUEL VALLS. Monsieur ALAIN BAUER a très tôt formé le projet de devenir Grand-Maître du Grand Orient, le top de ce qui se fait en matière de mafia franc-mac. Quant à STEPHANE FOUKS, il ferait presque pâle figure, sauf qu’en matière de com’, il s’y connaît, et l’on peut dire qu’il se sent là, tout de suite, comme un poisson dans l’eau : responsable étudiant, il savait comme personne remplir une salle. C’est peut-être un talent, après tout.

 

 

Tout de suite, ils se partagent le marché politique, comme savent le faire des « parrains » qui jugent la paix préférable pour la prospérité des affaires. Tout de suite comme des vieux routiers. Ont-ils vingt ans, quand ils se retrouvent à la cafétéria de Tolbiac ? « Moi, je rêve un jour d’être grand maître ». « Moi je ne veux pas forcément faire de la politique mon métier ; j’aime la communication ». « Moi, j’aime la France, j’aimerais bien devenir président de la République ». Vous les avez reconnus ? C’est un certain JULIEN DRAY qui témoigne, vous savez, celui qui a récemment fâché SEGOLENE ROYAL en invitant DOMINIQUE STRAUSS-KAHN à son anniversaire.

 

 

JEAN-CHRISTOPHE CAMBADELIS y va aussi de son témoignage : « Chacun des trois avait déjà un morphotype : communicant, agitateur politique et, au choix, flic ou homme de réseaux. (…) Aux Jeunesses Socialistes, ils ont chacun une tâche : Manuel, la politique et la vie publique ; Bauer, la tactique et les manœuvres d’appareil ; Stéphane la communication ». Ces messieurs sont convenus de ne pas se marcher sur les pieds.

 

 

Ces trois-là viennent de fêter leurs 150 ans (sic ! Ils sont nés en 1962, sauf FOUKS ?) en « privatisant » les deux étages du restaurant Drouant (celui du Goncourt), et en invitant une bonne centaine de personnes : « Des patrons, des pontes du renseignement, des politiques, autant de cercles qui s’emmêlent tandis que sur les tablées le bon vin abolit les frontières ». « On offre des livres rares, des alcools forts millésimés ». Dans le trio qui invite, la personnalité la plus « intéressante » est peut-être celle d’ALAIN BAUER.

 

 

Le site wikipédia le présente comme un « consultant en sécurité » (on n'est pas plus pudique). Né en 1962, il est socialiste à 15 ans. Trente ans plus tard, il devient conseiller de SARKOZY. Sa spécialité ? La police. Plus précisément, les relations dans la police. Devenu vice-président de Paris-I-Tolbiac (en 1982, tiens, tiens), il suscite ce commentaire admiratif : « Quand on a vu Bauer arriver à la fac avec sa voiture et son chauffeur, on s’est dit que, là, il avait des réseaux qu’on n’aurait jamais, même à 50 ans ». En 1982, il avait 20 ans. Entre parenthèses, ça en dit long sur le Parti Socialiste de FRANÇOIS MITTERRAND, et bien avant sa victoire de 1981.

 

 

Le plus « intéressant » dans cette carrière « intéressante » me semble être le fait que monsieur ALAIN BAUER illustre à merveille une notion très à la mode : le RÉSEAU. Avec ALAIN BAUER, si vous additionnez le réseau FRANC-MAÇON, le réseau JUIF, le réseau POLICIER et le réseau SOCIALISTE, vous obtenez un « carnet d’adresses » épais comme un Bottin de Paris dans les années 1950 (minimum 15 cm sur papier fin). ALAIN BAUER est à lui seul une incarnation du concept de RÉSEAU. Sa personne est un LOBBY. C'est très fort.

Cet homme est à lui seul une agence d’influence. Et je vais vous dire : les idées politiques, franchement, il n’en a rien à cirer. Et je vais vous dire mieux, il ne faut pas chercher ailleurs les "idées" (si par hasard ce sont des idées, et non de simples moyens de gouvernement) que MANUEL VALLS met en application maintenant qu’il est ministre : ALAIN BAUER, son vieil ami, enseigne à l’EOGN (officiers de gendarmerie) et à l’ENSP (cadres de la police). J’avoue que je n’ai pas lu les ouvrages de monsieur ALAIN BAUER. Honnêtement, quand ils ont paru, je faisais autre chose, j’étais en plongée sous-marine, sans doute.

Merci à ARIANE CHEMIN, pour la qualité de son article du Monde. Alors ça, oui, c'est ce que j'appelle du journalisme !

 

 

Voilà ce que je dis, moi.

samedi, 15 octobre 2011

LE TROU DU CUL DE LA PRESIDENTIELLE

Ah on en a croûté, de la « primaire socialiste », jusqu’à plus faim : « Allô, j’écroûte ! Qui est à l’appareil ? – C’est pour un sondage. Alors vous, c’est AUBRY ou HOLLANDE ? – Je veux bien répondre, mais combien ça croûte ? – Le maximum, madame. – Alors j’en veux pas ». Moi non plus. Ça vous donne envie, à vous, le choix entre le pot à tabac et le directeur d’école primaire ?

 

 

De toute façon, vous voulez que je vous dose (dose, parfaitement !) mon sentiment ? Le Grand Orient de France a voté (et fait voter) HOLLANDE. La preuve, c’est que GERARD COLLOMB, quand il a vu qu’à Lyon, c’était AUBRY, il a piqué sa crise, soufflé dans les bronches à son personnel et remonté les bretelles à son équipe. Et c’est bien connu : GERARD COLLOMB, il est un « Grand Orient ». Sans ça, est-ce qu’il aurait été maire de Lyon ? C’est au pied du mur électoral qu’on voit le franc-maçon, non ? Ou plutôt qu’on ne le voit pas. Vous avez déjà vu un « trois points » avouer qu’il « en était », vous ? C’est comme la « jaquette » dans un autre temps : ça se sait, mais ça ne se dit pas.

 

 

Je suis catastrophé : cinq millions de téléspectateurs pour un « débat » télévisé ; deux millions et demi de pélots qui se sont déplacés pour voter ! Normalement, demain, ils devraient être trois millions (puisque  six millions mercredi soir devant le poste). Mais ils sont tous devenus fous ! Ou peut-être que c’est pire : ils y croient encore ! Si c’était ça, ce serait dramatique. Moi, je me suis abstenu. Mais de toute façon, même si je me suis abstenu de m’inscrire au parti abstentionniste, ça ne m’empêche pas de m’abstenir à TOUS les scrutins. Avec force. C'est mon seul moment de militantisme. Quand j’entends le mot « élection », je sors ma canne à pêche.

 

 

Tous ces politiciens qui se font du gras sur le dos de leurs clients et de leurs naïfs, je leur lance un double ultimatum : je recommencerai à voter le jour où 1) – le VOTE BLANC sera un suffrage exprimé à part entière ; 2) – être en même temps maire et sénateur deviendra, au Code Pénal,  un « abus de biens sociaux ». On appelle ça le NON-CUMUL DES MANDATS.

 

 

Il y aurait une troisième condition à ajouter : que la vie d’un citoyen ne se résume pas simplement à glisser toutes les X années un message dans une fente. S’il faut la fermer le reste du temps, on peut virer le mot « citoyen » du dictionnaire. Et quand les bonshommes qui occupent les postes méprisent trois millions de bonshommes qui parcourent les belles rue de nos riantes cités pour défendre les retraites, au simple motif qu’ « ils ont été élus » pour faire ce qu’ils font, je m’étonne qu’il y ait encore, à l’élection suivante, autant de gens pour faire « chauffer les fentes » (je parle des urnes, qu’alliez-vous penser, petits fripons ?).

 

 

C’est vrai, quoi, un bonhomme élu qui exerce plus d’une fonction, toutes fonctions électives confondues, c’est un faussaire et un menteur : les journées n’ont que vingt-quatre heures, jusqu’à nouvel ordre. Si on peut être sénateur (ou maire) à mi-temps, c’est que le boulot est un P. T. T., ben si, souvenez-vous : petit travail tranquille ! Maire à temps plein + sénateur à temps plein (au nom du sacro-saint « ancrage local » évidemment !), mon œil !

 

 

Ils me font bien rire, ceux qui, la main sur le cœur, en appellent au « devoir civique ». Bien sûr que ce serait un devoir, et je m’y soumettrais de nouveau volontiers, si la politique n’était pas devenue ce « cursus honorum », où les dits honneurs sont accaparés et confisqués par un petit nombre de professionnels qui ne tiennent pas à se voir emmerdés par des amateurs qui risqueraient, avec leur honnêteté et leur absence de tout calcul, de les empêcher de faire leur beurre.

 

 

Tant que vous êtes maire de Rimbach-Zell (196 habitants dans les années 1990), vous ne faites de l’ombre à personne. En plus, c’est vous qui faites à peu près tout (courage FREDDY ! tiens bon jusqu’en 2014 !).  Non, là, je ne parle pas des 36.000 maires, en particulier de ceux de ces toutes petites communes, je parle de tous les ambitieux, petits ou grands, qui ont choisi de FAIRE CARRIÈRE dans la politique, avec Paris dans le collimateur, et de devenir, de ce fait même, un MENTEUR PROFESSIONNEL (se reporter à ma note « profession menteur », d’il y a quelque temps).

 

 

Pour revenir à la « primaire socialiste », la nouvelle mouture de la farce politique à destination des badauds ébahis, je vois un signe positif tout de même. Si deux millions et demi de Français se sont déplacés dimanche dernier, c’est que, messieurs les politiciens professionnels, il y a une attente, dans les soutes de la société. Oui, vous êtes attendus au tournant, socialistes ou quoi que vous soyez. Ce n’est pas encore le cirque des « indignados », mais ça commence à frémir à la surface de la casserole. Attention quand l’eau se mettra à bouillir !