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jeudi, 15 décembre 2016

LUMIÈRES

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Photographie Frédéric Chambe.

mercredi, 14 décembre 2016

LUMIÈRE DU DEDANS

Mon art abstrait.

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Photographies Frédéric Chambe.

 

dimanche, 11 décembre 2016

ÇA FAISAIT DES BULBES …

Qui peut dire où vont les fleurs ?


Moignon d'amaryllis (non, pas ci-dessus !).

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Photographie Frédéric Chambe.

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PERMIS DE TUER

Il paraît que des féministes manifestent en ce moment, au nom de toutes les femmes, disent-elles, en faveur de Jacqueline Sauvage, meurtrière de son mari. Elles ont envoyé au chef de l'Etat (un certain François Hollande) une lettre dans laquelle elles lui réclament une grâce totale pour la condamnée. Hollande lui en avait déjà octroyé une, mais partielle. Cela ne suffit pas : les féministes veulent voir Jacqueline Sauvage sortir de prison séance tenante. Elles considèrent que la détention fait subir une injustice à toutes les femmes. On se demande où elles vont chercher ça.

C'est entendu, monsieur Sauvage était un sauvage. Pendant quarante ans il a battu sa femme Jacqueline, et j'imagine ce qu'il a fait à ses filles. Elle a enduré au-delà de ce qu'on peut se représenter. Au bout de quarante ans de souffrances, Jacqueline en a eu assez : elle a tué monsieur Sauvage.

Pour dire le vrai, je n'ai pas suivi le procès. Sur le peu d'informations dont je dispose, je ne peux que rester perplexe. Moi, ce qui m'impressionne, c'est cette expression : "quarante ans", qui revient en boucle. Je me dis que ce n'est pas très raisonnable de passer quarante ans auprès d'un mec violent et abusif. Quoi, Jacqueline Sauvage, en quarante ans, n'a pas eu un seul moment creux pour se plaindre à quelqu'un ? Une voisine ? Une assistante sociale ? Un employé de mairie ? Quoi ? En quarante ans, elle n'a pas eu une seule fois l'idée de pousser la porte d'un commissariat pour déposer une "main courante" ? Pour déposer plainte ? Qui peut croire ça ? Ce que je retiens, c'est que Jacqueline Sauvage, pendant quarante ans, a fermé sa gueule. C'est aussi simple que ça. Les sociologues et psychologues peuvent bien débarquer avec leurs explications, supputations et suppositions, ils n'excuseront rien. Entre comprendre et justifier, il y a un fossé que comblent allègrement les bonnes âmes militantes.

Car il reste qu'elle a tué son mari. Au bout de quarante ans. Moi, ce qui m'interpelle, c'est donc cette durée : quarante ans. Pourquoi ça ? Parce que c'est cette durée qui sert d'argument à un groupuscule de féministes pour introduire une demande de grâce totale auprès de la présidence de la République pour Jacqueline Sauvage. Qu'est-ce qu'elles demandent, ces femmes, en réalité ? Elles exigent que soit accordé un permis de tuer aux femmes qui ont fait l'erreur d'épouser un homme violent, un homme qui se venge sur elles, pendant quarante ans, des humiliations et frustrations que lui fait subir la société.

Ce qui me laisse tout effaré, c'est que, dans les éléments de langage des féministes qui poussent des hurlements de louves jusque dans les médias pour obtenir une grâce totale pour Jacqueline Sauvage, c'est ce "quarante ans" qu'elles utilisent comme argument pour faire valoir une "légitime défense" totalement imaginaire, une "légitime défense" qui exonérerait la condamnée de tout crime. Car on ne peut pas sortir de là : ce que Jacqueline Sauvage a commis s'appelle un crime. Que monsieur Sauvage ait commis des délits de violences sur sa femme ou sur ses filles, sans doute des crimes sexuels, ne change rien au fait qu'il est mort et que c'est sa femme qui l'a tué. A la limite, on pourrait reprocher à celle-ci une "non-dénonciation de crime", parce que quarante ans, cela s'appelle de la complicité. Je ne sais pas quels sont les arguments de l'accusation qui ont le plus porté, mais je me dis qu'un jury d'Assises a décidé de la condamner. Cela veut au moins dire que les débats n'ont pas tourné en sa faveur. Les féministes peuvent-elles tenir compte de ça ?

Qu'on le veuille ou non, il y a du consentement au mal dans le silence de quarante ans de Jacqueline Sauvage.

Voilà la cause ahurissante que défendent les féministes qui réclament la grâce totale pour Jacqueline Sauvage : il y a de l'appel au meurtre dans cette demande. Et si la grâce lui est accordée, bien des femmes risquent de se sentir autorisées à y voir un permis de tuer. 

samedi, 10 décembre 2016

LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

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Photographie Frédéric Chambe.

 

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PLANÈTE

La France va mieux, ça on le savait de source sûre (François Hollande, surnommé "la bocca della verita", vous savez : "si je mens, je vais en enfer"). La planète, quant à elle, va de mieux en mieux. Elle pète le feu, la santé, la forme et la joie de vivre.

Deux informations pour confirmer la bonne nouvelle : 

1 - Gilles Bœuf, spécialiste de la biodiversité, nous apprend que 100 % des records de pêche en termes de taille et de poids des prises datent d'avant 1950, et que la masse des poissons ramenés par les navires-usines a durablement cessé d'augmenter malgré les investissements colossaux : ça stagne, et même ça baisse. Les poissons sont de plus en plus petits, c'est-à-dire de plus en plus jeunes (car ils ne cessent de grandir et grossir au cours de leur existence), donc de plus en plus immatures. Ne parlons pas du chalutage profond, qui va chercher des espèces dont certaines n'atteignent la maturité sexuelle et l'aptitude à se reproduire que très tardivement (jusqu'à quinze ans pour l'empereur, je crois). Résultat : Gilles Bœuf réfute la disparition des espèces océaniques ("Il y a un seul océan", dit-il, "et il n'est pas possible de démontrer qu'une espèce n'existe pas quelque part"), mais il s'alarme de "l'effondrement des populations" (c'est son expression) : pas le nombre des espèces, donc, mais le nombre des individus de chacune.

2 - Le Monde, journal quotidien, nous apprend qu'entre août 2015 et juillet 2016, 8000 km² de forêt amazonienne ont été rasés au Brésil, en progression de 29 % sur l'année précédente.

Et tout cela sans même évoquer le réchauffement climatique, bien connu désormais de monsieur tout-le-monde. Tout cela va dans une seule et même direction : le suicide.

Heureusement que l'humanité ne cesse de prendre de bonnes résolutions : qu'est-ce que ce serait dans le cas contraire !!! 

On pourra bientôt prendre au sérieux ce qui, sous la plume d'Alexandre Vialatte, n'était qu'une boutade : « On n'arrête pas le Progrès : il s'arrête tout seul ». On peut mettre la phrase au futur : le progrès s'arrêtera tout seul. La boutade se fait prédiction. N'en doutons pas.

Gilles Bœuf ajoute une chose intéressante (et à méditer) : l'humanité ne va pas dans le mur, car il n'y a pas de mur. Simplement, ce qui va arriver, c'est que les hommes vont souffrir de plus en plus.

 

vendredi, 09 décembre 2016

LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

L'atelier de reliure.

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Détail.

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Photographie Frédéric Chambe.

jeudi, 08 décembre 2016

LA LUCARNE TOUT EN HAUT

Entrée de la rue d'Austerlitz, le 7 décembre, juste pour la petite fenêtre éclairée, tout en haut du mur (presque) aveugle, sous les toits.

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Photographie Frédéric Chambe.

mercredi, 07 décembre 2016

A VUE D’ŒIL

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Photographie Frédéric Chambe.

mardi, 06 décembre 2016

LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

La buée sur la baie vitrée du restaurant : c'est qu'il ne fait pas chaud dehors, et que le cuistot prépare la tortore. Il paraît que ce qu'on y mange est plutôt végétal. Peut-être pour ça que je n'ai pas essayé.

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Photographie Frédéric Chambe.

samedi, 03 décembre 2016

VIEUX CHAUDRON

Voici comment se présente, vue de près, la surface du vieux chaudron en cuivre, où la grand-mère, pleine d'alacrité, voire épineuse à l'occasion, fabriquait ses gelées et confitures de groseilles, cassis, etc.

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Photographies Frédéric Chambe.

jeudi, 01 décembre 2016

LA VIE DANS LA VITRE APRÈS LA FERMETURE

Le Chesterfield.

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Photographie Frédéric Chambe.

« Ce ne sera pas vraiment la fortune. Ils [Jérôme et Sylvie] ne seront jamais présidents-directeurs-généraux. Ils ne brasseront jamais que les millions des autres. On leur en laissera quelques miettes, pour le standing, pour les chemises de soie, pour les gants de pécari fumé. Ils présenteront bien. Ils seront bien logés, bien nourris, bien vêtus. Ils n'auront rien à regretter.

Ils auront leur divan Chesterfield, leurs fauteuils de cuir naturel souples et racés comme des sièges d'automobile italienne, leurs tables rustiques, leurs lutrins, leurs moquettes, leurs tapis de soie, leurs bibliothèques de chêne clair.

Ils auront des pièces immenses et vides, lumineuses, les dégagements spacieux, les murs de verre, les vues imprenables. Ils auront les faïences, les couverts d'argent, les nappes de dentelle, les riches reliures de cuir rouge.

 

Ils n'auront pas trente ans. Ils auront la vie devant eux ».

 

On trouve ça dans les dernières pages de Les Choses, de Georges Perec, le mémorable "prix Renaudot" 1965.

A comparer avec les derniers mots du Soumission de Michel Houellebecq : « Un peu comme cela s'était produit, quelques années auparavant, pour mon père, une nouvelle chance s'offrirait à moi ; et ce serait la chance d'une deuxième vie, sans grand rapport avec la précédente.

Je n'aurais rien à regretter ».

Autre différence : sorti début janvier 2015 (je l'ai acheté le 6, la veille de), c'était trop tard pour le Renaudot (ou trop tôt, c'est selon).

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Rions un peu.

Entendu le soir de la victoire de Fillon à la primaire, un juppéiste de la plus belle eau (qui ?) déclarant : « Il va de soi que tous les amis d'Alain Juppé se rassemblent dès maintenant pour se ranger devant ... euh ... derrière François Fillon ».

Comme le chantait Claude Nougaro : « Les p'tits bruns et les grands blonds, Quand ils sont entre garçons, Les p'tits bruns et les grands blonds Rient comme des fous, sont comme des frères ».

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Pour compléter la photo ci-dessus.

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mercredi, 30 novembre 2016

APRÈS LA FERMETURE

Les caisses de Carrefour city (ou comment qu'il se nomme, market, matou, matraque ou quoi), avec leur lecteurs de cartes bancaires cacochymes et désarticulés.

 Rien d'affriolant : c'est juste pris sans reflet intempestif de la rue.

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Photographie Frédéric Chambe.

Me reviennent les paroles d'une petite chanson : quand j'avais rencontré Guy Prunier (cette fois, je vous parle d'il y a vraiment très longtemps), elle n'était pas définitivement au point. Le refrain disait : « Si ça te dit, samedi on ira à Carr'four, c'est chouette l'amour ».

Faire rimer Carrefour et amour, c'était plus original que le sempiternel amour / toujours, et somme toute annonçait assez bien la divinisation démoniaque de la marchandise et de l'univers spectaculaire dont la société de consommation (titre d'un bouquin mémorable de Jean Baudrillard) a su l'entourer pour mieux y enfermer l'esprit des gens.

mardi, 29 novembre 2016

APRÈS LA FERMETURE

Le Riad (coiffure), sans lumière ni reflets ajoutés.

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Photographie Frédéric Chambe.

lundi, 28 novembre 2016

VU DE LA TABLE DU FOND

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Photographie Frédéric Chambe.

dimanche, 27 novembre 2016

HALLOWEEN CHEZ LE FLEURISTE

 

On n'a pas trop forcé sur la déco.

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Photographie Frédéric Chambe.

samedi, 26 novembre 2016

UN JOUR DE FERMETURE

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Après la "vogue des marrons", La Voguette.

Photographie Frédéric Chambe.

jeudi, 24 novembre 2016

LUMIÈRES DE LA VOGUE DES MARRONS

LYON, CROIX-ROUSSE, 1 octobre - 11 novembre MMXVI

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"Le Palais sucré."

Photographie Frédéric Chambe.

samedi, 19 novembre 2016

DE JOUR / DE NUIT

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Ce satané double vitrage !

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Un chantier, rue Dumont.

Photographies Frédéric Chambe.

dimanche, 13 novembre 2016

APRES LA FERMETURE DEFINITIVE

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DÉDIÉ AUX VICTIMES DU 13 NOVEMBRE 2015

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Le lieu est resté vide.

Photographie Frédéric Chambe.

(Plus maintenant, 4 décembre 2017 : y officient un chiropracteur et un psychothérapeute, quand on vous dit que la Croix-Rousse se "boboïse", se "gentrifie".)

mercredi, 09 novembre 2016

AVANT L'OUVERTURE

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Photographies Frédéric Chambe.

photographie

L'installation est pour très bientôt.

Les points clairs en bas à droite (un vert, un rouge) ne sont pas des parasites ou des saletés.

Quelques reflets inopportun à cause du double vitrage.

Pour l'instant, l'accès à la mezzanine semble un peu problématique, sinon compromis. Je me demande si la CHSCT (Commission Hygiène Sécurité et Conditions de Travail) avalisera l'usage de l'échelle télescopique. Cela m'étonnerait un peu.

Ci-dessous la dernière mouture, autrement éclairée, telle qu'elle se présente aujourd'hui même.

photographie,lyon,croix-rousse

 

lundi, 07 novembre 2016

APRES LA FERMETURE

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Photographie Frédéric Chambe.

samedi, 05 novembre 2016

QUELQUES NUANCES DE GREY

Mon art abstrait.

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Photographies Frédéric Chambe.

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jeudi, 03 novembre 2016

FLEUR DE BOIS

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Photographie Frédéric Chambe.

mardi, 01 novembre 2016

COMPOSITIONS NUANCÉES

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Photographies Frédéric Chambe.

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Pas du jaune, pas du rose, pas du gris : des surfaces, des cloisonnés de nuances.

« Car nous voulons la Nuance encor,

Pas la Couleur, rien que la Nuance ! ».

P. V.

dimanche, 30 octobre 2016

LE MONDE DANS LA VITRE ...

... ET LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

(les deux, mon général !).

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La boulangerie en train de fermer.

Photographie Frédéric Chambe.

mercredi, 26 octobre 2016

LE MONDE DANS LA VITRE

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Photographie Frédéric Chambe.

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Les facéties de l'actualité.

Au printemps, Nuit debout repeint le monde aux couleurs de la révolution.

A l'automne, voilà que c'est au tour de la police de faire sa Nuit debout.