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jeudi, 28 juillet 2016

UNE PHOTO POUR L'ÉTÉ

Ceci n'est pas une page Fesse-bouc, mais un

"AUTOPORTRAIT AU FOUR".

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Photographie Frédéric Chambe (juillet 2016).

La vitre du four se présente "en l'état".

Je précise que l'appareil a été placé à l'intérieur du four.

mercredi, 27 juillet 2016

UNE PHOTO POUR L'ÉTÉ

Dans la série "Verroteries".

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Photographie Frédéric Chambe (juillet 2016).

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J'ai déconnecté. Néanmoins, quelques échos du monde extérieur me parviennent. Ce que j'entends m'afflige, me révolte, mais ne me surprend pas. Et me décourage de me reconnecter.

1 - La France (mais aussi l'Allemagne, et d'autres) nourrit en son sein une innombrable armée de criminels potentiels, petits délinquants, loubards et autres, prêts à sortir les couteaux, à semer la mort dans leur environnement, pour la gloire d'Allah, contre les « Croisés ». Aux yeux de Daech, nous autres Français, catholiques ou non, nous sommes tous des Croisés. 

2 - Pendant ce temps, les serpillières qui se font passer pour nos responsables politiques épongent à qui mieux mieux la boue des égouts et des caniveaux en s'y vautrant avec délectation. Avec, je dois le reconnaître, une prime à la bassesse, à la veulerie et à la surenchère pour les Estrosi, Sarkozy et consort, qui se comportent comme s'ils étaient des lance-flammes ou des criminels de guerre.

Les immondices prennent la parole. Elles se moquent bien de mettre de l'huile sur le feu.

Où sont-ils, les hommes « à la hauteur de la France » ? 

mardi, 26 juillet 2016

UNE PHOTO POUR L'ÉTÉ

Dans la série "Verroteries".

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Photographie Frédéric Chambe (juillet 2016).

dimanche, 24 juillet 2016

UNE PHOTO POUR L'ÉTÉ

Dans la série "Verroteries".

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Photographie Frédéric Chambe (juillet 2016).

lundi, 18 juillet 2016

UNE PHOTO

CORBEYSSIEU, 1994

photographie

 

mercredi, 13 juillet 2016

UNE PHOTO

LYON, 2014

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lundi, 11 juillet 2016

UNE PHOTO

PARIS, 2014

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Au musée du quai Branly.

dimanche, 10 juillet 2016

DEUX PHOTOS

BRETAGNE, 2006.

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TIRANT CIBLE.jpg

NATURES MORTES

samedi, 11 juin 2016

CRISTALLISATION

EN GUISE DE "FAN-ZONE" FOOTBALLISTIQUE

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Avant, j’étais l’entracte,

Je défaisais un caramel

Bref comme un effleurement.

 

Avant, j’étais l’étincelle,

Là-bas au fond du corridor,

J’étais une peur qui criait.

 

Avant, je faisais taire avec vigueur

Les animaux du dedans.

 

Avant, d’être fermé,

C’était copeau, le temps présent.

 

Avant, je faisais tenir

L’être qui bouge,

Comme l’enduit sur la peau des momies.

 

J’étais vivant.

mardi, 17 mai 2016

TCHERNOBYL ET APRÈS

LA SUPPLICATION,

de SVETLANA ALEXIEVITCH

 

ALEXIEVITCH SVETLANA SUPPLICATION.jpg2/3

Beaucoup de passages du livre laissent le lecteur sans voix, mais parmi les plus éprouvants, figure celui ou une mère, Larissa Z., évoque le cas de sa fille, née sans anus, sans vagin et sans rein gauche. Peut-on vivre, dans cet état ? Apparemment oui : « A la naissance, ce n’était pas un bébé, mais un sac fermé de tous les côtés, sans aucune fente » (p.95). Et puis : « Mais elle n’est pas morte, parce que je l’aime » (ibid.). Et puis : « J’ai tout raconté au pope. Il dit qu’il faut prier pour expier ses fautes. Mais dans notre famille, personne n’a commis de crime … De quoi serais-je coupable ? » (p.96). Un des témoins affirme qu'il y eut deux cent mille avortements en Biélorussie en 1993.

Le plus grand malheur immédiat des populations habitant autour de Tchernobyl (en dehors du fait que plusieurs interlocuteurs de l’auteur disent des choses de ce genre : « La prédestination de notre peuple pour n’importe quel malheur », p. 214), ce fut dit à l’époque, c’est d’abord le mensonge dans lequel on les a fait vivre, et le cynisme muet des autorités, encore soviétiques à l’époque. Comme le dit un ingénieur : « Nous n’avions plus besoin de la vérité » (p.238) On en a fait évacuer une partie (combien ?). Des centaines de villages ont été, purement et simplement, enterrés.

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Sergueï Vassilievitch Sobolev : « C’est là qu’on a enterré la "forêt rousse" abattue sur cent cinquante hectares autour du réacteur (dans les deux jours qui ont suivi la catastrophe, les sapins et les pins sont devenus rouges, puis roux » (p.151). Il fallait même « enterrer la terre » dans des fosses profondes, les « sépulcres ». Ivan Nicolaïevitch Jmykhov, ingénieur chimiste, déclare : « Nous soulevions la terre et l’enroulions comme un tapis. (…) Des centaines de kilomètres de terre arrachée, dénudée, stérile » (p.171). L’humus, la partie vivante du sol, avec les insectes et les vers, avait disparu : il ne restait plus que le sable.

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Les « liquidateurs » ? Les autorités les ont envoyés laver le toit. Ils ne devaient pas y rester plus de quarante-cinq secondes, protégés par des plaques de plomb qui ne protégeaient pas de grand-chose. Il y en eut même un qui, quelques jours après l’explosion, reçut l’ordre d’aller y fixer un grand drapeau rouge. Qu'est-il resté du bonhomme ? Un mois après, le drapeau, complètement cuit, était tombé en poussière, et il fallut répéter l’opération. Combien de fois ?

Combien de « liquidateurs » ont laissé leur peau à Tchernobyl ? Mon ami F., qui croit dur comme fer au nucléaire, parle de cinq cents mille, mais en ajoutant que ça ne pouvait se passer qu’en Russie. Le même Sobolev donne un chiffre : « Et les soldats qui ont travaillé sur le toit du réacteur ? Au total, deux cent neuf unités militaires ont été envoyées pour liquider les conséquences de la catastrophe. Cela fait près de trois cent quarante mille hommes. Un véritable enfer pour ceux qui ont nettoyé le toit » (p.145). Mais il faut aussi compter les mineurs, envoyés pour creuser sous la centrale pour congeler le sol à coups d’azote liquide, pour empêcher le réacteur de « s’enfoncer dans les eaux souterraines » (p.149).

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Qui est Sergueï Vassilievitch Sobolev ? Un spécialiste des fusées, du combustible pour fusées, qui travaillait sur la base de Baïkonour. Au moment de l’entretien avec l’auteur, il dirige un musée: « Mais mon œuvre véritable, c’est le musée. Le Musée de Tchernobyl. (Il se tait) Et parfois j’ai l’impression que ce n’est pas un musée, mais un bureau de pompes funèbres. Je travaille dans les pompes funèbres ! » (p.145). Il raconte encore : « Les robots téléguidés refusaient souvent d’exécuter les ordres, ou faisaient autre chose que ce qui leur étaient demandé : leurs circuits électroniques étaient détruits par les radiations. Les soldats étaient plus sûrs. On les a surnommés les "robots verts" à cause de la couleur de leur uniforme » (p.146).

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Et que penser du sacrifice, parfois tout à fait conscient et volontaire, des pilotes d’hélicoptères qui ont multiplié les rotations pour jeter des centaines de tonnes de sable dans le réacteur en feu ? Etait-il un héros, le colonel Vodolajski, comme l'image à laquelle l’homme russe est très souvent invité à s'identifier ? Toujours est-il que, après avoir reçu la dose maximale, il n’a pas voulu être évacué : « Il est resté pour apprendre la technique à trente-trois équipages supplémentaires. Il a fait lui-même cent vingt vols et balancé sur la centrale entre deux cents et trois cents tonnes de sable. Quatre à cinq vols par jour. A trois cents mètres au-dessus du réacteur, la température dans la carlingue atteignait soixante degrés. Vous pouvez vous imaginer ce qu’il en était en bas, pensant la durée de l’opération. La radioactivité atteignait 1800 röntgens par heure. Les pilotes avaient des malaises en plein vol » (p.149).

Je vous laisse deviner ce qu’il en est aujourd’hui du colonel Vodolajski. 

Voilà ce que je dis, moi.

mardi, 26 avril 2016

TCHERNOBYL, TRENTIÈME

On commémore le trentième anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl. La plupart des gens pensent que la catastrophe a eu lieu une fois pour toutes. Que, l’événement étant arrivé, ça y est, c’est fini. Pauvres gens, en vérité, s’ils savaient … La catastrophe, c’est tous les jours depuis trente ans. Alors bien sûr, elle fait moins de morts. D’abord, les « liquidateurs », c’est fini, s’ils ne sont pas tous morts, ces gens qui sont intervenus directement sur les lieux tout de suite après l’explosion du réacteur n°4 (combien ? 60.000 ? 100.000 ?), cela ne vaut guère mieux. 

TONDEUR 3 LIN.jpgMoins de morts aussi parce qu’une bonne part de laTONDEUR 10 BYRSONIMA.jpg population du coin (« zone d’exclusion ») a été virée de chez elle (les 50.000 habitants de Pripiat, la ville spécialement construite en 1974 pour les travailleurs du site nucléaire), qu’à part quelques vieux revenus parce qu’ils voulaient « mourir chez eux », seuls quelques touristes (si, si !) et les nettoyeurs et autres constructeurs du sarcophage définitif s’aventurent autour de la centrale. Enfin, il paraît que bien des gens sont tentés à leur tour de revenir « chez eux », et qu’il y aurait un mouvement depuis quelque temps dans ce sens. Mais il paraît aussi que 700 villages ont été "enterrés" (je me demande ce que ça peut vouloir dire concrètement), et que, pendant les travaux, les enterrements continuent. Ma foi, allez savoir.

Moins de morts donc, mais des conséquences sanitaires, ça c’est sûr. Les atteintes de la thyroïde ont été multipliées par cinq. Il paraît que les médecins ont beaucoup de maladies cardio-vasculaires à soigner. Divers handicaps et malformations touchent les nouveau-nés : « A Brahine, un petit centre pour invalides accueille des enfants handicapés moteurs ou retardés. Ils sont huit en ce début avril autour d’une table, occupés à faire des poupées russes en origami. Ils connaissent un chant qui vous serre la gorge : "La vie est pleine de röntgens" [ancienne unité de mesure de l’exposition à la radioactivité] » (Isabelle Mandraud, dans Le Monde daté 26 avril 2016). Bref sur le plan sanitaire, ce n'est pas la joie. Et ce n'est pas fini.

TONDEUR 7 MONADELPHIA.jpgLa catastrophe continue parce que la radioactivité continue, tout simplement, cette
TONDEUR 12 ESPECE INCONNUE.jpg chose invisible, inaudible, inodore, impalpable. Au point que des artistes s’intéressent à ce qui se passe encore aujourd’hui sur le terrain. C’est ainsi que l'artiste Anaïs Tondeur vient de réaliser toute une série de « rayogrammes » en se servant des plantes de la région frontalière entre Ukraine et Biélorussie dont un spécialiste a étudié l’évolution et les mutations génétiques après la catastrophe. Esthétiquement, le résultat est très surprenant.  

TONDEUR 6 GERANIUM.jpgLe photographe surréaliste Man Ray a beaucoup pratiqué (s'il ne l'a pas inventé) leTONDEUR 14 DOLICHOS.jpg rayogramme, qui consiste à disposer sur une feuille de papier photo divers objets, puis d’exposer un certain temps le tout à une source lumineuse :

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c’est vrai que l’image qui apparaît dans le révélateur a de quoi surprendre et séduire un esprit aussi avide d’expérimentation que l’était Man Ray.

Anaïs Tondeur, elle, a fait la même chose, mais avec des végétaux trouvés autour du site de Tchernobyl. Et plus fort que Man Ray, qui se passait déjà de l’appareil photo, elle se passe de toute source lumineuse : elle laisse le papier avec sa plante dans le noir. C’est la radioactivité qui se charge du reste (elle indique que le rayonnement est mesuré à 1,7 microsievert/heure). On en voit ici quelques exemples (dans le désordre : lin, géranium, monadelphia, dolichos, byrsanima, espèce inconnue). Elle a appelé son travail (avec Michael Marder ou Damien McDonald, je n’ai pas bien compris la répartition des rôles) Chernobyl herbarium. 

Le travail accompli par le photographe Alain-Gilles Bastide est tout différent. Lui, il est allé se balader du côté de Pripiat et du village de Tchernobyl pour en saisir, si possible,  « l’invisible ». Il montre les photos qu’il a ramenées de là-bas dans une exposition intitulée « Tchernobyl forever ».

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Le livre qui les rassemble, sous-titré "Carnet de voyage en enfer", montre l’image d’une tête de poupée vue sur place, qui donne une idée de la curieuse ambiance qui doit régner par là-bas. 

On ne voit plus Tchernobyl, on n’en entend plus parler si ce n’est aux « anniversaires ». C’est ce que les journalistes appellent « marronnier » dans leur jargon. Mais Tchernobyl continue son travail invisible. 

A cet égard, le titre Tchernobyl forever est excellent.

Voilà ce que je dis, moi.

jeudi, 14 avril 2016

UNE PHOTO : MON ART ABSTRAIT

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Photo Frédéric Chambe.

dimanche, 03 avril 2016

PHOTOGRAPHIE

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"TU ES PETRUS"

("Tu es pierre")

La même pierre au cou d'un corps en berne : 

la forteresse de l'homme n'en finit pas de s'engloutir.

La même pierre a creusé l'amnésie dans les opulences.

La même pierre désemplit les reflets trop obéissants.

La même pierre déloge la foule trop instable des signes

à la surface intense des impératoires.

La même pierre prémédite la première cervicale :

peut-être la colonne du sens verra de nos erreurs ingénieuses

la forme élaborée d'une prison vivable.

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Pure coïncidence : ce matin, au programme de "Sacrées musiques", l'émission de Benjamin François, plusieurs œuvres portant le titre "Tu es petrus" : Mendelssohn, Fauré, Duruflé, ... Je n'en tire aucune conclusion. Benjamin François diffuse ensuite l'oratorio Historia der Auferstehung Jesu Christi, chef d'œuvre de Heinrich Schütz, dans diverses interprétations. Celle dont je dispose (35 francs à la Fnac) est dirigée, en 1980, par Louis Devos, à la tête de "Musica polyphonica". Kurt Widmer est l'Evangéliste. Sur la pochette, La Résurrection d'Albrecht Bouts (à ne pas confondre avec Dieric). Cette version me donne toute satisfaction, bien que Benjamin François ne l'ait pas inscrite à son programme. Et malgré le ton condescendant de la notice du "Guide" de Diapason : la Tribune des critiques de disques fait toujours ses ravages : je me rappelle parfaitement le 2° concerto de Rachmaninov, la première fois que je l'ai entendu. C'était par un certain Léonard Pennario. Qui connaît ce grand pianiste ?

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samedi, 02 avril 2016

PHOTOGRAPHIE

Ne serait-ce pas ici quelque improbable "templum" que,

du bout de mon bâton d'augure égaré,

j'aurais dessiné dans l'espace nocturne pour capter,

saisi du rayonnement de quelque astre ignoré,

les augustes limites d'un futur quadrilatère sacré,

dans lequel des foules dévotieuses viendraient un jour brûler un peu d'encens ?

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Photo Frédéric Chambe.

Ce qui est sûr, c'est que, un soir de 19 janvier, la mise au point s'est effectuée sur une surface réduite de l'image. Aux yeux de combien cette photo paraîtra-t-elle réussie ? Ratée aux yeux de combien ? Quoi qu'il en soit, ratée ou réussie, même parcourue de fantômes, cette photo est.

vendredi, 01 avril 2016

LES CHOSES ET LEURS OMBRES

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Photo prise le 21 novembre 2015.

Photo couleur Frédéric Chambe.

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Le retour des couleurs dans leur nid lavera nos obscurités.

 

samedi, 26 mars 2016

APRES LA FERMETURE

ARCHEOLOGIE

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Photo Frédéric Chambe.

La particularité de cette image est la suivante : les locaux, à l'abandon depuis longtemps, voient parfois leur surface vitrée couverte d'une peinture blanche, plus ou moins dense, destinée à masquer ce qui se trame là. Il arrive cependant que la surface peinte soit grattée de l'intérieur (l'archéologue aussi fait des trous) et que, dès lors, l'objectif de l'appareil photo puisse se plaquer contre la vitre, pour une sorte de prise en flagrant délit de la déshérence du lieu, sous la surface des apparences.

Je me dis qu'il n'est pas jusqu'à la déshérence d'un lieu dont on ne puisse goûter le charme. 

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Demain, jour de Pâques, j'écouterai la Passion selon Saint Jean, de Jean-Sébastien Bach. Dans la version de René Jacobs. Aujourd'hui, j'écouterai le quatuor n°15 opus 132, de Ludwig van Beethoven (47'13"). Dans la version des Italiano. Beethoven est mort un 26 mars. C'était en 1827.

jeudi, 24 mars 2016

LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

KOLIBRI.JPG

L'atelier de reliure.

Photo Frédéric Chambe.

Ci-dessous : détails.

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J'avais bien aimé Chirac dans le texte, livre dans lequel Yves Michaud décryptait le langage de l'ancien président. Une démarche salutaire, qu'il faudrait conseiller aux journalistes de généraliser et de systématiser, eux qui, si souvent, n'exercent pas leur métier, mais jouent les porte-voix des politiques, quand ils n'en sont pas de simples perroquets.

Le Canard enchaîné (23 mars) nous annonce la parution de Situation de la France (Desclée de Brouwer), nouveau livre du même Yves Michaud, et je dois dire que l'article de Frédéric Pagès me donne bien envie d'aller voir de plus près de quoi il retourne. Je passe sur ce que l'auteur pense du « Care » (c'était la sinistre Martine Aubry qui avait importé cette notion américaine dans la politique française), mot que Michaud traduit par "bienveillance".

Je retiens juste, pour l'instant, les propos rapportés par le journal, concernant l'islam. Attention les yeux, le philosophe n'y va pas de main morte avec le dos de la cuillère à pot : il parle en effet de l'islam, « "religion obscurantiste, intolérante et antidémocratique" qui ne reconnaît pas la "liberté d'apostasie", c'est-à-dire le droit de la quitter ».

J'approuve entièrement cette façon de considérer l'islam. J'en ai assez, après tout, d'entendre une pléiade de prétendus laïcards plaider sur tous les tons pour la liberté religieuse, pour la tolérance et contre une purement fantasmatique « islamophobie ».

J'avais eu l'impression que les agressions sexuelles contre les femmes dans la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne ressemblaient à s'y méprendre à un attentat concerté. Et j'avais été stupéfait par certaines manifestations, faisant suite à ces attentats sexuels, où ce n'était pas le machisme et le sexisme en vigueur chez les arabes qui était dénoncé, mais le racisme, la xénophobie, l'islamophobie de ceux qui avaient réagi et protesté contre les agressions. Le législateur devrait accorder à certains mots le droit de se défendre et de tirer à vue.

J'en ai assez d'entendre le chœur des loups qui hurlent contre l'écrivain Kamel Daoud, suite à la tribune parue dans Le Monde en réaction à Cologne, au prétexte qu'il y dénonce "la misère sexuelle du monde arabe". 

Qu'on se le dise, il est interdit de nommer les choses et d'appeler un chat un chat : le gang des dénégateurs veille. Eh bien non : l'islam est vraiment une "religion obscurantiste, intolérante et antidémocratique". La France, par rapport à l'islam en tant que tel, est en état d'incompatibilité.

Bienvenue, monsieur Yves Michaud, au club des islamophobes. Alexandre Vialatte pourrait-il encore conclure ses chroniques de son habituel : « Et c'est ainsi qu'Allah est grand » ?

Pas sûr.

Voilà ce que je dis, moi.

mercredi, 23 mars 2016

LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

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Photo Frédéric Chambe, 22 mars 2016.

dimanche, 13 mars 2016

APRÈS LA FERMETURE

LES DERNIÈRES CARTOUCHES, POUR CLORE LA SÉRIE.

(On peut se reporter aux 1-2 février.)

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Ici l'on fait de la musique.

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L'atelier de Qi-Gong.

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L'escalier métallique.

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La quincaillerie (articulations métacarpiennes comprises).

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La salle de yoga.

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La boutique vétérinaire.

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Le salon d'esthétique.

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Le local abandonné depuis longtemps.

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Le glacier.

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La voiture de police (intruse dans la série, mais).

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Le local déserté.

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Le local accueillant les enfants.

samedi, 12 mars 2016

LA TERRASSE SUR LA PLACE

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Photo Frédéric Chambe.

vendredi, 11 mars 2016

LE MANÈGE SUR LA PLACE

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Photos Frédéric Chambe.

jeudi, 10 mars 2016

MON ART ABSTRAIT

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Ce qui se passe à la surface de l'établi, autour du trou du "valet" (anciennement "pélican"), quand on attend assez longtemps.

Photo Frédéric Chambe.

mercredi, 09 mars 2016

MON ART ABSTRAIT

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Ce qui se passe à la surface de la gelée de coing, quand on l'oublie.

Photo Frédéric Chambe.

mardi, 08 mars 2016

DES VIES DERRIÈRE LA VITRE

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La salle d'attente du cabinet médical.

En menus reflets parasites, les traces d'une voiture stationnée.

Photo Frédéric Chambe.

vendredi, 04 mars 2016

COMME INDICE, C'EST PLUTÔT MAIGRE

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Photo Frédéric Chambe.

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