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lundi, 24 novembre 2014

PAS PHOTOGRAPHE, MAIS ...

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dimanche, 23 novembre 2014

PAS PHOTOGRAPHE, MAIS ...

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C'est à Lyon.

samedi, 22 novembre 2014

PAS PHOTOGRAPHE, MAIS ...

PÊCHERIE 2.JPG

C'est à Lyon.

mercredi, 05 novembre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

Je répare ici une injustice : quelques artistes de la photo ont été évincés des lieu et place qui leur revenaient dans l'ordre alphabétique, et ce pour la raison ô combien futile de quelques vaines vitupérations tonitruées à l'encontre de M. Arcon, depuis les profondeurs d'un crétinisme assumé et revendiqué. Qu'on se rassure, l'art contemporain s'en est déjà remis.

Pour le choix des clichés, c'est toujours mon goût personnel qui en assume tranquillement le total arbitraire.

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EDWARD S. CURTIS

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FRANK HORVATH

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FELIX TOURNACHON, DIT "NADAR"

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CHARLES NÈGRE

La tête supportant le haut-de-forme est celle d'Henri Le Sercq, autre photographe. La gargouille est signée Viollet-le-Duc.

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ALFRED STIEGLITZ

 

samedi, 01 novembre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

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JEANLOUP SIEFF

vendredi, 31 octobre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

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AUGUST SANDER

mercredi, 29 octobre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

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BERNARD PLOSSU

lundi, 27 octobre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

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Allez, j'avoue, ma préférée entre toutes, elle est signée

JOSEF KOUDELKA.

Je dirais bien pourquoi, mais mon commentaire ne saurait se hisser à la hauteur de ce monument de force, d'humour, de simplicité, de familiarité, de noblesse, de légèreté, de mystère ...

samedi, 25 octobre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

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BOB HUDAK

vendredi, 24 octobre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

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ERNST HAAS

mardi, 21 octobre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

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PAUL EDWARDS.

lundi, 20 octobre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

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EDWARD SHERIFF CURTIS

dimanche, 12 octobre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

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LUCIEN CLERGUE

 

Note : je suspends pour quelques jours (six) la parution de cet "album égoïste", le temps de me reporter par la pensée, par le verbe et par l'image, cent ans avant ce jour, au temps où commençait la guerre de 1914-1918, pour en célébrer à ma manière le centenaire. On verra que, si je ne le fais pas sur des bases inédites (y a-t-il encore du neuf à apporter sur le fond de l'affaire ?), je publie néanmoins quelques documents d'époque qui n'avaient encore jamais quitté leur grenier.

mardi, 07 octobre 2014

UN ALBUM EGOÏSTE

A présent que j’ai bien déballé et commenté les photos que je portais dans mon sac avec une bonne partie de ce qui allait avec, je peux bien passer aux aveux : j’aime les photos des grands photographes. Pas toutes, pas toujours, pas forcément. De toutes façons, qu'est-ce qu'on dit,  quand on dit « J'aime la photo » ? Alceste répondrait : « L'ami du genre humain n'est pas du tout mon fait ». Tout le monde a ses préférences, d'abord parce que c'est bien "normal" et "humain", ensuite parce qu'on ne peut pas faire autrement.

Enfin, quand je dis "tout le monde", ce n'est pas vrai. Don Juan est l'exception. Il n'a pas de préférences ! Il les veut toutes ! Leporello chante à Dona Elvira : « Non si picca se sia ricca, Se sia brutta, se sia bella, Purche porti la gonella, Voi sapete quel che fa » (Riche, laide, belle, peu importe : pourvu que ça porte un jupon, vous savez ce qu'il fait). C'est dans l'air "du catalogue". Quelle absence de goût ! Un aristocrate si raffiné !

En matière de femmes, Don Juan est dépourvu de préférences : on n'est pas plus niais, ni plus rustre. Ah, ça vous fait penser à Nafisatou Diallo ? Au Fond Monétaire International ? A trois consonnes initiales (dont l'une vaut cher au scrabble) désormais passées à la postérité pour des raisons tellement poétiques ?  « Voi sapete quel che fa », on vous dit.

Chez Molière, ce n'est pas mieux : « Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute la terre; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses ». Heureusement, personne n'est Don Juan, quoi qu'en pense la psychanalyse. Ceux qui veulent tout finissent très mal. La préférence est dans la nature de l'homme. Or la préférence c'est la liberté ; or être libre, c'est choisir ; or choisir c'est éliminer ; or éliminer, c'est Contrex. Euh non ! Erreur d'aiguillage. Je prie le monde civilisé de m'excuser. Je reviens à la photo.

Je suis donc un admirateur inconditionnel de photos qui ont été réalisées par des gens qui portent à bon droit le titre de "grands photographes". Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai : ce n'est pas le nom du bonhomme qui tire mon attention du sommeil, c'est un objet précis, une photo particulière. Je ne sais pas comment font les gens, mais moi, je privilégie certaines images qui sont à mes yeux dotées de la parole. A mes yeux, mais surtout aux oreilles de mon esprit : des photos qui s'adressent à moi, ce qui n'est pas le cas, loin de là, de toutes les photos d'un même bonhomme.

Entendons-nous : pas à moi en exclusivité, mais des images qui me parlent, me disent quelque chose à moi. Les autres font ce qu'ils veulent. Mais rien ne permet de penser que mon cas est unique. Alors, au fil du temps, je me suis constitué un album, j'ai rassemblé une anthologie de clichés qui, plus que d’autres, tendent la main à mon esprit, à ma sensibilité, à mon histoire, quoi encore ?

A présent que j’ai découpé mon gâteau personnel en les vingt-huit parts qui viennent de paraître, je voudrais partager avec qui voudra quelques images qui ont compté pour moi. Le visiteur repèrera aisément au fil et au hasard des pages (j’ai opté pour l’ordre alphabétique), parmi les photographes présents, le fou de peinture, le graveur, l’architecte, l’ethnographe, le paysagiste, et toute cette sorte de choses.

Certains photographes, certains clichés sont très connus, d’autres beaucoup moins. Il y a de la couleur et du N&B. Il y a des femmes, des paysages, des scènes, des moments. Il y a des « anciens » et des « modernes » : mon désaccord est total avec cet étrange ami qui me déclarait, péremptoire et monté sur ses ergots, que les photographes d'aujourd'hui sont infiniment et fatalement meilleurs que les anciens. Il n'y a pas de progrès en art. Mais je ne sais pas si nous parlions de la même chose.

 

Je n’en tire aucune conclusion.

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ANSEL ADAMS, 1947

 

L'album qui vient est précaire. Ce n'est pas le même que celui que j'aurais constitué avant-hier ou après-demain, car s'il y a des constantes, il y a aussi des variantes, en plus ou en moins. Je les livre sans commentaire. Parmi les constantes (que l'habitué de ce blog reconnaîtra, car j'ai déjà donné), il y en a une à laquelle je prête un pouvoir tout à fait spécial. Celle-là, je la commenterai peut-être le moment venu. Pour cela, il faudra attendre la lettre K de l'alphabet (le 26 octobre, pour être précis). 

Un délai raisonnable.

Voilà ce que je dis, moi.

dimanche, 13 juillet 2014

PALEONTOLOGIE ?

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Fossile remontant à l'ère népomucène inférieure, période ikéa, trouvé lors de fouilles dans des couches marneuses profondes des grandes plaines arides et quasi-désertiques de la Barbarie occidentale. L'exemplaire est unique. Les chercheurs s'interrogent.

lundi, 07 juillet 2014

VIALATTE MIEUX QUE GUY DEBORD

 

SOUS VERRE.JPG

Très vilaine peinture sous verre achetée à Bucarest en 1990, pour quelques virgules de porte-monnaie.

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« Voilà pourtant où va la civilisation. Elle ne vit plus qu’en état de guerre. Dès qu’un homme d’Etat parle de paix, on sait que c’est pour lui faire la guerre. Il y a toujours quelque Corée, quelque Tibet ou quelque Irak où on la garde à la glacière ; c’est la guerre froide ; ou alors sur le coin du fourneau ; c’est la guerre tiède ; on la retire à moitié, on la remet, on l’enlève, on la réchauffe un peu ; plus elle est vieille, meilleure elle est, comme le civet ; quand elle réduit, on lui ajoute un petit oignon, un verre de vin, un brin de laurier, un filet d’eau bouillante, et ça se remet à faire des bulles. Voilà pourtant la vie que nous menons. La civilisation est couverte de plaies. Qu’on entretient en les grattant ; comme l’eczéma ».

 

Je cite de nouveau ces quelques lignes de Profitons de l’ornithorynque, d’Alexandre Vialatte, qui terminaient la note parue hier, pour montrer que la littérature est supérieure à n’importe quelle théorie, qu’elle soit scientifique, politique, économique, sociologique et tout ce qu’on voudra. Pour une raison finalement très simple : elle les contient toutes, parce que c’est elle qui reste seule humaine, où que soit située sa qualité sur l’échelle des valeurs. Les théories, en détruisant la liberté individuelle (en traduisant l'homme en statistiques et en moyennes), détruisent l’humanité.

 

Et pour montrer qu’Alexandre Vialatte sait tout ce qu’il faut savoir pour expliquer les choses du monde dans lequel il vit mieux que Guy Debord, et sans prendre la pose du penseur en usant de termes théoriques et de concepts compliqués, et en dédaignant de professer des vérités du haut d’une chaire, voici toute la fin de la chronique citée hier. Elle est intitulée « Eva Peron ». On finissait sur l’eczéma. Je ne peux m’empêcher de trouver ça remarquable d’acuité et de perspicacité.

 

*******

 

Et qui les gratte ? C’est surtout la radio, le cinéma, la publicité. Ils font les vedettes en tous domaines. Et non seulement les vedettes, mais la pièce, l’événement. Ils ont fait Hitler, le nazisme, Mussolini, Nasser et tous les dictateurs. D’une bataille perdue au pas de course, ils ont fait à Nasser une guerre victorieuse aux yeux de tous les Orientaux. Ils commandent le rire et les larmes, ils dirigent les admirations. Ils remplacent la pensée, ils remplacent le cerveau. Ils installent l’opinion là où ils veulent la mettre. Ils ont fait Peron et Eva, Eva Peron, l’idole de l’Argentine. D’une fillette sans dons, armée de son seul toupet et de sa fureur d’être applaudie, de sa rage de se venger de tout ce qu’elle n’avait pas, la radio a fait quelque chose d’intermédiaire entre le Bon Dieu et la Sainte Vierge, qui a disposé de l’armée de tous les syndicats, des tueurs des abattoirs, des producteurs de films, qui a fait un dictateur et des révolutions, qui a symbolisé l’Argentine, qui a failli être canonisée, qui a eu de son vivant ses rues, ses villes, ses timbres (avec défense de les oblitérer, pour ne pas altérer son profil !), en faisant de la charité un spectacle publicitaire, en adoptant pour hygiène quotidienne, à la radio, un numéro de striptease du cœur qui hallucinait les ménagères. Et le cœur sec comme un coup de trique ! Du néon à la place du cœur ! Lisez cette histoire étonnante : Eva Peron, de Sylvain Reiner ; vous verrez comment l’Argentine n’a été pendant des années qu’une aventure publicitaire. Vous apercevrez au passage des personnages extrêmement pittoresques, comme ces vieilles dames de la pampa qui sont coiffées d’un chapeau melon, armées d’une pipe et couvertes d’un châle, ou comme ce chef de la police dont le nom a l’air d’être sorti du délire d’un enfant de sept ans : Aristoboulo Mittelbach. Ce qui est peu sérieux pour un roi des gendarmes.

         A côté d’Eva, Juan Peron : une sorte de Tino Rossi qui aurait pris Goering pour modèle ; une réclame de pâte à rasoir ; un dictateur qui sent la savonnette. Je ne crois pas l’ouvrage impartial : le tigre lui-même oublie parfois de se rappeler sa férocité, Néron lui-même avait ses moments de gentillesse, l’Eva de Sylvain Reiner n’oublie jamais son rôle. Car cette histoire d’une vie n’est que l’histoire d’un rôle (mais parce que cette vie ne fut qu’un rôle ; le cabotinage est une seconde nature ; et une seconde nature ne s’oublie peut-être pas).

         Cette aventure a mal fini pour Eva. Elle est morte en voyant des poules qui venaient picorer sur son lit, dans sa chambre et sur son cadavre. Il n’est pas drôle au moment de mourir de voir sa chambre envahie par les poules. Surtout en rêve.

         Juan Peron, vêtu avec soin, promène à Saint-Domingue, où il s’est retiré, ses quatre caniches tous les matins. Il réclame le corps d’Eva. Le cadavre est publicitaire. La loi dit qu’il lui appartient.

          

           Au Portugal, deux cents moutons viennent d'être mangés par des loups.

            A Paris, à la suite d'une réanimation (on a remis en mouvement par le moyen de massages le cœur d'une fillette qui ne battait plus), un savant professeur a dit aux journalistes : "Un homme n'est réellement mort que lorsque ses fonctions vitales ne sont pas seulement suspendues mais définitivement arrêtées".

             C'est à peine si on ose y croire.

             Mais c'est ainsi qu'Allah est grand.

 

 

Alexandre Vialatte, Profitons de l’ornithorynque, Eva Peron, La Montagne, 12 avril 1960.

 

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Que dit-il de plus, Guy Debord, dans La Société du spectacle ? Des choses finalement bien compliquées.

 

Ayons les complicateurs en horreur. La vraie vie est peut-être ailleurs, comme disait l'autre, mais elle est surtout plus simple.

 

Voilà ce que je dis, moi. 

 

jeudi, 03 juillet 2014

L'OMBRE D'UN DOUTE

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La vie est plus vaine une image

Que l'ombre sur le mur.

 

PAUL-JEAN TOULET

mercredi, 02 juillet 2014

L'OMBRE D'UN DOUTE

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Je vais à la musique les yeux fermés, et je la laisse en moi agir et me toucher ; je ne connais pas la musique, c'est elle qui me connaît mieux que moi-même.

FRANÇOIS MAURIAC

samedi, 24 mai 2014

LE MONDE DANS LA VITRE

 

 

DEUX PHOTOS D'UN DES ANCIENS KIOSQUES DE FLEURISTES DE LA PLACE BELLECOUR (avant destruction)

RAYER LA PHOTO INUTILE

 

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Reportage intéressant d'Omar Ouamane sur France Culture ce vendredi soir. On est en Libye. C'est où, la Libye ? Alfred Jarry, avant la première représentation d'Ubu roi, déclarait : « Quant à l'action, qui va commencer, elle se passe en Pologne, c'est-à-dire Nulle Part ». S'agissant de la Libye aujourd'hui, on ne saurait mieux dire.

Ce qui s'est passé en Pologne après la fuite d'Ubu n'a sûrement rien à voir avec ce qui se passe en Libye depuis la mort de Khadafi, ce dernier n'ayant absolument aucun trait en commun avec la marionnette du père de la 'Pataphysique ! Nul n'en doute, j'espère !

C'est donc le moment d'entonner l'hymne d'action de grâce à l'adresse de Nabot-Léon Sarkozy, qui partage avec un Anglais la responsabilité de la situation actuelle. Pour quelle extatique raison ? Mais parce que les Libyens lui doivent une fière chandelle. Et pas seulement les Libyens, mais les Tchadiens, les Tunisiens, les Algériens, les Nigériens et, un peu plus loin, les Maliens et les Centrafricains.

Ben oui, Khadafi, en plus d'être un abominable dictateur, accaparait injustement tout ce qui se faisait en matière d'armes. Il confisquait abusivement le monopole de la détention et du commerce des armes dans toute la région. Que c'en était écoeurant, ce monopole d'Etat. Ah l'Europe a bien raison, vous savez, d'avoir obtenu de la France qu'elle détruise les siens (SNCF, EDF, GDF, ...).

Et regardez maintenant : liberté totale en Libye, mon frère ! Dans la joie, la bonne humeur et l'anarchie bienheureuse. Bakounine ne disait-il pas : « L'anarchie, c'est l'ordre de la vie » ? Eh bien qu'est-ce que ça vit, mon frère, en ce moment en Libye ! Et dans toute la région ! Ça vit énormément, que ce soit au Mali, en Centrafrique. Jusqu'à Boko Aram qui bénéficie de cette nouvelle liberté de circulation des moyens létaux.

Bon, évidemment, à propos de moyens létaux, qu'est-ce que ça meurt aussi ! Ah ça, pour mourir, on ne peut pas dire que les Libyens font les choses à moitié. J'ai entendu dire que les Centrafricains font ça très bien aussi. Tiens, et aussi les Maliens. Mais ça, on dira que c'est vachement collatéral.

La voilà, la fière chandelle qu'ils lui doivent, à Nabot-Léon Sarkozy, les Libyens, les Tchadiens, les Tunisiens, etc. Soit dit en passant, si le chaos règne à Tripoli comme dans tout le pays et s'il n'y a plus vraiment d'Etat, c'est à Benghazi que les islamistes ont pris le pouvoir. Et c'est vers Benghazi que Khadafi avait lancé ses colonnes blindées que les Rafale de Sarkozy ont arrêtées. Ironie, vous avez dit ?

Parodiant Louis XV, Sarko pourrait lancer fièrement : « Après moi le Chaos ! ». Hélas il n'est pas mort ! Et le roquet qui s'est vêtu d'une défroque aux dents aussi longues que le loup qu'il n'est pas, qui n'a donc pas dit son dernier mot, semble avoir l'intention de revenir, dans l'espoir sans doute de faire encore mieux.

NB : je prie le lecteur de pardonner l'emprunt que j'ai fait à Jean-Marie Le Pen, qui avait surnommé Nabot-Léon le dissident du FN, Bruno Mégret, qui aurait voulu se faire aussi gros que le bœuf. Si je l'ai fait, c'est que je trouve le jeu de mot aussi congru qu'approprié à la personne que je vise. Je ne le ferai plus. Enfin, je tâcherai.

 

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Et n'oublions pas, en ce 24 mai 2014,la soirée et la nuit du 24 mai 1968 à Lyon, sur le pont Lafayette, et un certain commissaire Lacroix, qui paya de sa vie la malencontreuse idée de vouloir arrêter un camion jaune, sur l'accélérateur duquel un pavé avait été posé. 

 

vendredi, 23 mai 2014

LE MONDE DANS LA VITRE

 

L'ENTREE D'IMMEUBLE VUE DANS LA VITRINE DE L'ANTIQUAIRE

jeudi, 22 mai 2014

LE MONDE DANS LA VITRE

Merci aux 649 qui ont visité ce blog hier.

 

mardi, 20 mai 2014

LE MONDE DANS LA VITRE

 

 

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« Charles-André Merda, dit Méda, 1773-1812. Plus tard colonel et baron d'Empire. Tué à la bataille de la Moskowa.

Dans la nuit du 9 au 10 Thermidor de l'an II (27 au 28 juillet 1794), Merda est un des premiers à pénétrer dans la salle de l'Hôtel de Ville de Paris où se sont réfugiés Robespierre, Saint-Just, etc. Arrêté dans la nuit, la mâchoire fracassée par un coup de pistolet, Robespierre fut guillotiné sans jugement le 10 Thermidor. »photographie,littérature française,georges perec,je me souviens,roland brasseur,je me souviens de je me souviens,théâtre mogador,sami frey,universitaire,le castor astral éditions,pol éditeur,

On trouve ce souvenir de fait divers dans Je me Souviens de Je me souviens, Le Castor Astral, 1998, l'ouvrage que Roland Brasseur avait, vingt ans après, écrit « à l'usage des générations oublieuses », pour célébrer le Je me Souviens de Georges Perec (POL, 1978). photographie,littérature française,georges perec,je me souviens,roland brasseur,je me souviens de je me souviens,théâtre mogador,sami frey,universitaire,le castor astral éditions,pol éditeur,

Dans le livre de Georges Perec, on trouve exactement, au n° 193 (p.54) : « Je me souviens que Robespierre eut la mâchoire fracassée par le gendarme Merda, qui devint plus tard colonel ». 

La quatrième de couverture du livre de Roland Brasseur nous apprend qu'il avait assisté, le 20 janvier 1989, à la représentation du théâtre Mogador, où Sami Frey récitait, assis sur une bicyclette, les 480 numéros (en fait, c'est ça, les Je me souviens) que comporte le livre de Georges Perec. Je le dis tout net : l'ouvrage de Roland Brasseur est utile mais éminemment regrettable.

Car le principal motif qui pousse le lecteur, dans Je me Souviens, n'est certes pas le désir de trouver les références exactes d'un décor qui fut familier à ses seuls contemporains, mais le bain d'imaginaire poétique et le climat incertain de lointaine et enfouie fraternité dans lesquels l'auteur le plonge par l'accumulation de ses propres souvenirs et par la simple répétition d'une formule qui en devient quasi-sacramentelle, comme le « priez pour nous » des vieilles Litanies des Saints. Même si, du point de vue religieux, alors là, c'est raté.

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Roland Brasseur, en réduisant le livre à son contenu purement informationnel, fait semblant de vouloir servir l'écrivain. En fait, il le démolit. Car il fait semblant de croire au "Ding an sich" de Kant, alors que Perec est dans le Schopenhauer de la "Volonté" et de la "Représentation". Cela s'appelle proprement perdre l'esprit pour s'accrocher à la lettre. Comme un vulgaire mollah prenant le Coran au pied de la lettre et se mettant en tête d'appliquer la Charia. Sa Charia à lui. Et sans commencer par se l'appliquer à lui-même, évidemment.

Au fond, Roland Brasseur prend Georges Perec au sérieux. Avec raison. Mais il a tort.

Voilà ce que je dis, moi.

 

 

lundi, 19 mai 2014

LE MONDE DANS LA VITRE

 

 

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Jérôme Kerviel est sans doute un petit salaud. Son métier était de faucher tout le blé possible et imaginable qui poussait sur les fertiles plaines de la finance mondialisée. Il le faisait comme il se doit : salement. Il était payé pour ça par la Société Générale. Son seul tort est d'avoir été un gros maladroit, poussé par le stress appelé "loi du maximum". C'est évidemment lui qui a été condamné. La Société Générale, elle, a été blanchie.

Je ne pleurerai pas sur Kerviel, qui n'est, à tout prendre, qu'un pauvre diable. Je me dis juste que les bandits qui lui donnaient des directives précises, non seulement ont été blanchis, mais aussi, en 2008, en compagnie de tous leurs semblables, ont fait les poches du peuple français. Merci à tous les bandits ! Merci au "High Frequency Trading" !

Les bandits ? Tous ceux qui font que, par exemple sur les bourses de matières premières, le volume exclusivement financier des échanges correspond à quarante-sept fois le volume concret des dites matières. Sans que celles-ci aient parcouru le moindre kilomètre. Pour croître et embellir, la finance a inventé la matière virtuelle. 

Kerviel en prison, ma foi, je n'y vois pas d'inconvénient. A condition que tous ses congénères voleurs de grands chemins le rejoignent dans son cachot. Ce qui n'est pas pour demain.

Et je me marre en voyant les innombrables caméras et micros braqués sur le pauvre diable, pendant que tous ses congénères qui s'ébattent toujours en toute liberté - en toute impunité - continuent leurs invraisemblables moissons d'argent sur les territoires où les magiciens de la finance le font pousser. Circulez, y a rien à voir.

Pendant ce temps, ceux qui se déclarent "anti-système" se font traiter de fachos. Circulez, y a rien à voir.

 

dimanche, 18 mai 2014

LE MONDE DANS LA VITRE

 

LE DRÔLE DE REGARD DU MANNEQUIN PIERRE CARDIN SUR LES MUSES DU DRÔLE D'OPÉRA IMAGINÉ PAR UN CERTAIN JEAN NOUVEL

dimanche, 11 mai 2014

OMBRE SUR LE MUR

 

TELLE QUELLE : BIZARRE, NON ?