samedi, 28 mars 2015
UNE GUEULE BIENVEILLANTE
QUELQUES FIGURES (PRESQUE) HUMAINES 2
Barong est un bon dieu : il combat éternellement la déesse du Mal. Elle s'appelle Rangda. Mais ça date de bien avant l'arrivée de George W. Bush, vous savez, ce cinglé qui s'est mis à la tête de la « Croisade » contre « L'Axe du Mal ».
Et puis par ailleurs, je pose la question : qu'attendent les féministes (vous savez, ces combattantes de L'Empire du Bien selon Philippe Muray) pour monter à l'assaut de ces traditions balinaises, odieuses, archaïques, dépassées, patriarcales, et pour tout dire sexistes et machistes (pour faire bonne mesure), qui osent faire d'une femme le principe du Mal ? Il faut en finir avec les hommes primitifs. Qu'attend la Civilisation pour y mettre bon ordre ?
La femme tant aimée, à laquelle Baudelaire adressait ce compliment :
« Oui, telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements ».
Il est vrai que c'est le même qui écrivait ailleurs : « La femme est bien dans son droit, et même elle accomplit une sorte de devoir en s'appliquant à paraître magique et surnaturelle ; il faut qu'elle étonne, qu'elle charme ; idole, elle doit se dorer pour être adorée. Elle doit donc emprunter à tous les arts les moyens de s'élever au-dessus de la nature pour mieux subjuguer les cœurs et frapper les esprits ».
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, barong, bali, tradition, féminisme, l'empire du bien, philippe muray, baudelaire une charogne, baudelaire le peintre de la vie moderne, george w. bush
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