mardi, 29 novembre 2016
APRÈS LA FERMETURE
Le Riad (coiffure), sans lumière ni reflets ajoutés.
Photographie Frédéric Chambe.
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lundi, 28 novembre 2016
VU DE LA TABLE DU FOND
Photographie Frédéric Chambe.
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dimanche, 27 novembre 2016
HALLOWEEN CHEZ LE FLEURISTE
On n'a pas trop forcé sur la déco.
Photographie Frédéric Chambe.
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samedi, 26 novembre 2016
UN JOUR DE FERMETURE
Après la "vogue des marrons", La Voguette.
Photographie Frédéric Chambe.
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jeudi, 24 novembre 2016
LUMIÈRES DE LA VOGUE DES MARRONS
LYON, CROIX-ROUSSE, 1 octobre - 11 novembre MMXVI
"Le Palais sucré."
Photographie Frédéric Chambe.
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samedi, 19 novembre 2016
DE JOUR / DE NUIT
Ce satané double vitrage !
Un chantier, rue Dumont.
Photographies Frédéric Chambe.
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mercredi, 09 novembre 2016
AVANT L'OUVERTURE
Photographies Frédéric Chambe.
L'installation est pour très bientôt.
Les points clairs en bas à droite (un vert, un rouge) ne sont pas des parasites ou des saletés.
Quelques reflets inopportun à cause du double vitrage.
Pour l'instant, l'accès à la mezzanine semble un peu problématique, sinon compromis. Je me demande si la CHSCT (Commission Hygiène Sécurité et Conditions de Travail) avalisera l'usage de l'échelle télescopique. Cela m'étonnerait un peu.
Ci-dessous la dernière mouture, autrement éclairée, telle qu'elle se présente aujourd'hui même.
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dimanche, 30 octobre 2016
LE MONDE DANS LA VITRE ...
... ET LA VIE DERRIÈRE LA VITRE
(les deux, mon général !).
La boulangerie en train de fermer.
Photographie Frédéric Chambe.
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mercredi, 26 octobre 2016
LE MONDE DANS LA VITRE
Photographie Frédéric Chambe.
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Les facéties de l'actualité.
Au printemps, Nuit debout repeint le monde aux couleurs de la révolution.
A l'automne, voilà que c'est au tour de la police de faire sa Nuit debout.
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mercredi, 19 octobre 2016
APRÈS LA FERMETURE
Photographie Frédéric Chambe.
Lors de la réfection des locaux, avant l'agrandissement de la boulangerie (c'était une boutique de sapes). Voir 17 octobre.
09:05 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, fournil des artistes
lundi, 17 octobre 2016
DES VIES DERRIÈRE LA VITRE
Ça turbine très fort, y compris le samedi soir, avant la réouverture de la boulangerie, agrandie et embellie. Sa « formidable clientèle » [sic], qui a pris son mal en patience pendant les travaux, se prépare pour l'assaut.
Photographie Frédéric Chambe.
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dimanche, 21 août 2016
VU A LA CROIX-ROUSSE
Photographie Frédéric Chambe, 19 août 2016.
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jeudi, 09 juin 2016
LYON SANS VOITURES
LYON DANS LE JOURNAL DES VOYAGES 2/2
AUTOUR DE 1880
Là, pas besoin de faire les présentations : ça n'a pas changé, ou si peu. Ah si : le machin sur la colline.
Non, je ne parlerai pas de l'occupation intégrale et quotidienne de la place Bellecour par 20.000 décérébrés. Non, je ne veux pas parler de football. Non, je refuse de parler de la « Fan-Zone ». Zut, trop tard !
Le Journal des voyages faisait travailler l’imagination, activité philanthropique s’il en est. Mais il arrive, avec le temps, que l’esprit critique du lecteur s’aiguise, et ne gobe plus aussi facilement des histoires racontées par des parleurs à l’imagination trop fertile.
Pentes, presqu'île, confluent : pour voir ainsi de telles boucles du Rhône en aval, le poste d'observation du dessinateur devait être vraiment à très haute altitude. Pour ce qui est des méandres, il avait aussi un peu d'imagination : le premier après le confluent est à peu près fictif, dans le creux du deuxième, on apercevrait Givors, mais il faudrait une très bonne (longue-)vue. L'artiste n'a pas osé placer Vienne (30 km) dans le paysage, mais on sent qu'on est passé pas loin.
Le Journal des voyages, qui était très à l’écoute de son lectorat, sut magnifiquement prendre le virage de la vraisemblance familière et du paysage connu, et proposa des plongées dans des contrées moins exotiques. C’est ainsi qu’il envoya ses reporters dans les contrées reculées du beau pays de France.
Schéma de fonctionnement de la ficelle de Saint-Just. Notez la drôlerie : l'illustration place "Fourvières" (sic) entre "Lyon" et "Saint-Just". La station intermédiaire s'appelle "Les Minimes".
C’est ainsi que Lyon apparut comme une destination digne d’intérêt. On n’évite certes pas les cartes postales, du genre de celles qu’on voit encore sur les « lieux emblématiques », ces haltes obligatoires pour les cargaisons de touristes armés de leurs mitraillettes à souvenirs. Mais on trouve aussi une spécificité locale connue localement sous le nom de « ficelles », funiculaires à grimper les collines. Vous savez, ces wagons alternativement tirés et retenus par un câble, qui permettent d'économiser l'énergie dans la traction, grâce à leur mouvement en quelque sorte pendulaire.
Là oui : ça monte à Fourvière (sans "s"). Le numéro du Journal des voyages est daté du 30 novembre 1884.
A Lyon, il y eut cinq ficelles au total (il en reste deux). Trois pour monter à la « colline qui prie » : entre Saint-Jean et Saint-Just ; entre Saint-Jean et Fourvière ; entre Saint-Paul et Fourvière-Loyasse (la "ficelle des morts", par laquelle les cercueils étaient conduits au cimetière). Deux pour la « colline qui travaille », qui desservaient la Croix-Rousse, d'une part depuis la rue Terme, d'autre part depuis la place Croix-Paquet.
La Ficelle Croix-Paquet, sur la place du même nom, tel que c'était avant le métro à crémaillère (pas si longtemps, en fin de compte). Ce n'est pas dans Le Journal es voyages, évidemment.
La dernière a été ouverte pour faire concurrence (tarif divisé par deux), et a permis, lors du creusement du tunnel, de mettre au jour le « Gros-Caillou ».
"Le déménagement à risque du "Gros-Caillou" à la Croix-Rousse".
Voilà ce que devient le "Gros-Caillou" sous la patte de Plonk et Replonk (une commande du musée Gadagne).
Si les lieux ont bien changé, les voitures, à Saint-Just et Fourvière, continuent bravement à se croiser à l’exact milieu de la ligne (415 mètres pour celle de Saint-Just), où la voie se dédouble momentanément. Les lignes de la Croix-Rousse bénéficiaient dès l’origine de deux voies.
Ficelle de la rue Terme. Le dessinateur a fait attention aux détails techniques, en s'efforçant de rendre les roues-guides qui maintiennent le câble dans l'axe.
"Notre route est droite, mais la pente est forte" (Jean-Pierre Raffarin, dans un jour inspiré).
On a fermé la ligne de la rue Terme en 1967 pour en faire un tunnel routier ("Croix-Rousse direct", pour faire ronfler les gros moteurs). Croix-Paquet est devenu la station intermédiaire de la ligne C du métro à crémaillère.
Ce qui m’intéresse dans quelques images, ce n’est pas la nostalgie (fi donc !) : c’est la jalousie. Oui, je suis jaloux des piétons de l’époque : je rage quand, dans ma pauvre rue du Mail, je dois remonter précipitamment sur l’étroit trottoir encombré de "potelets" disgracieux et d'un tas de concurrents à pied, pour éviter la voiture qui m’arrive dessus. Et je ne vous parle pas des jours de parapluie.
Voilà ce que je dis, moi.
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mercredi, 08 juin 2016
LYON SANS VOITURES
LYON DANS LE JOURNAL DES VOYAGES 1/2
Le Journal des voyages, hebdomadaire fondé en 1876 (ma collection court jusqu’à 1899), faisait voyager son lecteur en fauteuil et pantoufles dans le monde entier, si possible dans les endroits, les climats, les altitudes les plus inhospitaliers possibles, le mettait aux prises avec les éléments déchaînés ou les peuplades les plus féroces, et le confrontait aux bêtes les plus dangereuses.
Aux Cordeliers, vus vers l'ouest. Saint-Bonaventure à gauche, Fourvière tout au fond sur la colline, avant l'éléphantesque basilique. La scène (reconstitution d'après gravure de quelle époque ?) date de bien avant la restructuration de la presqu'île.
Le lecteur était même, à l’occasion, invité à frissonner jusqu’aux tréfonds de lui-même en revivant les aventures incroyables d’explorateurs courageux qui découvraient, à Madagascar, une espèce d'arbre cannibale,
Légende de la photo (d'époque, dans le numéro 61 du 8 septembre 1878 : en ce jour de la Nativité de la Vierge, Alfred Jarry fêtait ses cinq ans) : "L'arbre anthropophage : ce fut une épouvantable orgie". L'article ainsi annoncé, qui se voudrait à teneur ethnologique, est hallucinant. On peut cliquer ICI pour en lire un résumé impeccablement objectif, preuves et citations à l'appui (mon billet du 16 juillet 2013).
capables de dévorer des hommes condamnés par leur tribu parce qu’ils avaient enfreint la loi ;
Cordeliers modernes, vus vers l'est. Saint-Bonaventure à droite. A gauche le machin de la Bourse (où sont organisés chaque année les "Quais du polar"). A gauche, on distingue vaguement les anciennes halles, genre "Baltard". Au fond, le pont La Fayette.
des arbres insectivores capables d’engloutir le bras du voyageur insouciant ;
Légende : "A travers l'Australie : L'arbre insectivore".
ou qui racontaient une chasse au Moâ (alias Dinornis, mot à mot « oiseau terrible »), oiseau coureur de 3,6 mètres de haut, mais oiseau paléontologique, disparu depuis longtemps.
Le pont autrefois de "Tilsitt", Saint-Jean (avec son toit très pentu), Fourvière, nantie de sa basilique éléphantesque.
Mais Alfred Jarry saura quoi faire de ce fossile découvert par des gravures, puisqu’il en fait usage dans L’Amour absolu, sous le nom de "diornis".
Pont La Feuillée, passerelle Saint-Vincent, Quai de la Pêcherie, qui méritait alors bien son nom.
On l’a compris, si les auteurs qui écrivent dans le Journal des voyages n’inventent pas tout, on trouve dans l’hebdomadaire des espèces animales et végétales qu'on ne trouve que là, rigoureusement inconnues des zoologues et des botanistes.
L'imagination promet à l'esprit des ailleurs combien plus affriolants que nos platitudes quotidiennes.
Voilà ce que je dis, moi.
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dimanche, 01 mai 2016
LA VOIX DE JOHNNY CASH
Johnny Cash est mort en 2003. Sa discographie (55 albums) est impressionnante. Aux Etats-Unis, une institution, un monument. En 2000, il enregistre « American III : solitary man ». Ce n’est pas le dernier, mais pas loin. La voix, d’insolente, joyeuse, presque arrogante qu’elle était, est devenue caverneuse, grave, presque sombre. Exactement le genre de voix qui a ma préférence : pas un terrain plat, mais creusé, raviné, accidenté. Une voix sur laquelle les orages de la vie sont passés.
Celle de Johnny Cash s’est dotée de vibrations, comme une espèce de tremblement, presque une fêlure qui la fait résonner dans un registre mélancolique, propre à la nostalgie de quelqu'un qui se retourne sur tout le chemin parcouru, et qui semble regretter d'être bientôt au bout. La version qu’il donne de « Nobody » (Egbert Williams) est tout simplement saisissante.
Pour faire bonne mesure, on peut écouter dans la foulée celle qu'il donne de « Oh come, angel band » (Jefferson Hascall), air popularisé en leur temps par les Stanley brothers, qu’on entend dans le drôle de film (comme d'habitude) des frères Cohen O brothers, where are thou ? (2000).
On dira ce qu'on voudra des Amerloques, de leur foutue Holy Bible et de leur infernale piété envers Dieu et l'argent, mais pour ce qui est d'harmoniser les voix et de chanter en chœur, alors là, les paroissiens de Saint-Denis de la Croix-Rousse peuvent toujours s'aligner, avec leurs chevrotements moroses, comme s'ils avaient honte d'être là. Comme s'ils ne tenaient pas à ce qu'on les entende.
Ceux qui ne sont pas convaincus qu'il faut apprendre à harmoniser les voix et à chanter en chœur avec ferveur pour devenir un bon prosélyte, peuvent écouter Alison Krauss (et al., comme on dit) dans la version qu'elle donne de « When I went down to the river to pray », choisie par les frères Cohen pour figurer dans leur film.
C'est à se demander s'il y aurait autant d'athées en France si les croyants de France avaient appris à chanter comme ça. Je veux dire avec un peu de savoir-faire, de conviction et de fierté.
Voilà ce que je dis, moi.
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samedi, 26 mars 2016
APRES LA FERMETURE
ARCHEOLOGIE
Photo Frédéric Chambe.
La particularité de cette image est la suivante : les locaux, à l'abandon depuis longtemps, voient parfois leur surface vitrée couverte d'une peinture blanche, plus ou moins dense, destinée à masquer ce qui se trame là. Il arrive cependant que la surface peinte soit grattée de l'intérieur (l'archéologue aussi fait des trous) et que, dès lors, l'objectif de l'appareil photo puisse se plaquer contre la vitre, pour une sorte de prise en flagrant délit de la déshérence du lieu, sous la surface des apparences.
Je me dis qu'il n'est pas jusqu'à la déshérence d'un lieu dont on ne puisse goûter le charme.
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Demain, jour de Pâques, j'écouterai la Passion selon Saint Jean, de Jean-Sébastien Bach. Dans la version de René Jacobs. Aujourd'hui, j'écouterai le quatuor n°15 opus 132, de Ludwig van Beethoven (47'13"). Dans la version des Italiano. Beethoven est mort un 26 mars. C'était en 1827.
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jeudi, 24 mars 2016
LA VIE DERRIÈRE LA VITRE
L'atelier de reliure.
Photo Frédéric Chambe.
Ci-dessous : détails.
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J'avais bien aimé Chirac dans le texte, livre dans lequel Yves Michaud décryptait le langage de l'ancien président. Une démarche salutaire, qu'il faudrait conseiller aux journalistes de généraliser et de systématiser, eux qui, si souvent, n'exercent pas leur métier, mais jouent les porte-voix des politiques, quand ils n'en sont pas de simples perroquets.
Le Canard enchaîné (23 mars) nous annonce la parution de Situation de la France (Desclée de Brouwer), nouveau livre du même Yves Michaud, et je dois dire que l'article de Frédéric Pagès me donne bien envie d'aller voir de plus près de quoi il retourne. Je passe sur ce que l'auteur pense du « Care » (c'était la sinistre Martine Aubry qui avait importé cette notion américaine dans la politique française), mot que Michaud traduit par "bienveillance".
Je retiens juste, pour l'instant, les propos rapportés par le journal, concernant l'islam. Attention les yeux, le philosophe n'y va pas de main morte avec le dos de la cuillère à pot : il parle en effet de l'islam, « "religion obscurantiste, intolérante et antidémocratique" qui ne reconnaît pas la "liberté d'apostasie", c'est-à-dire le droit de la quitter ».
J'approuve entièrement cette façon de considérer l'islam. J'en ai assez, après tout, d'entendre une pléiade de prétendus laïcards plaider sur tous les tons pour la liberté religieuse, pour la tolérance et contre une purement fantasmatique « islamophobie ».
J'avais eu l'impression que les agressions sexuelles contre les femmes dans la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne ressemblaient à s'y méprendre à un attentat concerté. Et j'avais été stupéfait par certaines manifestations, faisant suite à ces attentats sexuels, où ce n'était pas le machisme et le sexisme en vigueur chez les arabes qui était dénoncé, mais le racisme, la xénophobie, l'islamophobie de ceux qui avaient réagi et protesté contre les agressions. Le législateur devrait accorder à certains mots le droit de se défendre et de tirer à vue.
J'en ai assez d'entendre le chœur des loups qui hurlent contre l'écrivain Kamel Daoud, suite à la tribune parue dans Le Monde en réaction à Cologne, au prétexte qu'il y dénonce "la misère sexuelle du monde arabe".
Qu'on se le dise, il est interdit de nommer les choses et d'appeler un chat un chat : le gang des dénégateurs veille. Eh bien non : l'islam est vraiment une "religion obscurantiste, intolérante et antidémocratique". La France, par rapport à l'islam en tant que tel, est en état d'incompatibilité.
Bienvenue, monsieur Yves Michaud, au club des islamophobes. Alexandre Vialatte pourrait-il encore conclure ses chroniques de son habituel : « Et c'est ainsi qu'Allah est grand » ?
Pas sûr.
Voilà ce que je dis, moi.
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mercredi, 23 mars 2016
LA VIE DERRIÈRE LA VITRE
Photo Frédéric Chambe, 22 mars 2016.
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dimanche, 13 mars 2016
APRÈS LA FERMETURE
LES DERNIÈRES CARTOUCHES, POUR CLORE LA SÉRIE.
(On peut se reporter aux 1-2 février.)
Ici l'on fait de la musique.
L'atelier de Qi-Gong.
L'escalier métallique.
La quincaillerie (articulations métacarpiennes comprises).
La salle de yoga.
La boutique vétérinaire.
Le salon d'esthétique.
Le local abandonné depuis longtemps.
Le glacier.
La voiture de police (intruse dans la série, mais).
Le local déserté.
Le local accueillant les enfants.
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samedi, 12 mars 2016
LA TERRASSE SUR LA PLACE
Photo Frédéric Chambe.
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vendredi, 11 mars 2016
LE MANÈGE SUR LA PLACE
Photos Frédéric Chambe.
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mercredi, 02 mars 2016
CABU À LYON
1/2
Je l’ai dit ici même les 25 et 26 janvier : je n’aurais peut-être pas dû lire Mohicans, de Denis Robert. Trop tard et tant pis : le mal est fait. Ce bouquin a déboulonné la statue de Cabu, que j’avais placée sur un piédestal imaginaire, qui s’est purement et simplement aboli quand j’ai appris le coup de vice qu’il a planté dans le dos de Cavanna. Cabu, t'aurais pas dû. Mais il y a aussi que le consommateur ne sait pas quel produit il achète quand il ne sait pas comment il a été produit. Appelons ça la désillusion. J'étais juste un consommateur de Charlie Hebdo. : j'achetais chaque semaine ma dose d' "esprit Charlie". Bien fait pour moi. Il est vrai que les éditoriaux de Philippe Val, vous savez, ces épaisses tartines de prose, complaisantes et indigestes, ont été très rapidement, après 1992, une force de dissuasion suffisante pour m'éloigner des kiosques.
Louis Pradel, alias "Zizi", maire de Lyon, sous le crayon de Cabu, et sur fond de naïades et de feu d'artifice. Il n'y a aucun doute là-dessus : Cabu était doué !
Ce que je ne suis pas prêt à digérer, c’est avant tout cette histoire de SCI : le pacte avec Philippe Val, Bernard Maris et X pour acheter les locaux de Charlie sous la caution bancaire de Charlie (achat promptement remboursé par la prospérité de la revue), mais surtout sans impliquer le vieux Rital dans l’actionnariat du nouveau Charlie Hebdo, et pour ne lui concéder qu’un ridicule 0,44%, au titre du propriétaire de la marque, quand le quatuor des actionnaires s’empiffrait de l’essentiel des bénéfices. Il y a des choses qui ne se font pas. Non, Cabu, tout n'est pas permis, que ce soit dans l'économie, dans la société, dans les relations personnelles.
Une des plus magistrales réalisations de Pradel, maire de Lyon : le tunnel sous Fourvière (entrée nord). Cabu n'a pas tort de se référer à Albert Speer, l'architecte d'Adolf Hitler.
J’explique ce comportement de Cabu comme une faiblesse coupable commise sous l’emprise du manipulateur Val, probablement due au long copinage entre celui-ci et Cabu du temps du duo « Font et Val », dont il dessina au moins une demi-douzaine de pochettes des disques du tandem chahuteur (Ça va chier !, date de 1987, mais il y en a d'autres). Car il fut un temps où Philippe Val, flanqué de Patrick Font (dont Leporello pourrait dire « Sua passion predominante è la giovin principiante », Don Giovanni, "air du catalogue") donnait dans la contestation anarcho-gauchiste, avant de virer sa cuti pour devenir un fervent sarkozyste soucieux d’avancement et d’enrichissement personnel. Le lien de Cabu à Val est ancien.
Le pont Morand, l'ancien (le normal) et le nouveau (avec ses deux tubes pour le métro), que Cabu baptise "pont Maginot". Note 1 : il enjambe le Rhône !!!
Note 2 : "Les Équevilles, journal libre lyonnais", était publié par Jacques Glénat-Guttin qui, après quelques ennuis judiciaires avec Pradel, à propos de licences de taxis, a émigré à Grenoble, où il a fondé les éditions Glénat, vouées à la BD. Les "Équevilles", en lyonnais dans le texte, c'est tout ce qu'on jette à la poubelle.
Après un tel compagnonnage, difficile pour Cabu de rompre en visière avec son copain Val, au moment de refonder la maison Charlie, avec l’appui, qui plus est, des vieux de la vieille de la première équipe, à l’exception notable de Choron, et de DDT, qui gratifia Cabu d’une gifle méritée. Comment Cabu a-t-il pu jouer ce tour de cochon à Cavanna, ce vieux camarade des premiers temps ? Voilà ce que je n’explique pas, que j’excuse encore moins, et qui jette un sombre doute sur la sincérité du caricaturiste virtuose et génial dans le deuxième Charlie.
La montée de la Grande-Côte (aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir), vue du haut. Je me demande où Cabu a bien pu traîner ses guêtres pour avoir vu dégouliner le stupre du haut de la Croix-Rousse. Mettons ça sur le compte de la licence poétique.
Reste donc le génie graphique, que personne ne peut nier. Reste aussi que je ne saurais pardonner à ses assassins. Reste que je n’avais pas attendu le 7 janvier pour tirer un trait définitif sur le Charlie de Philippe Val et consorts (celui à partir de 1992) : ça faisait une paie que j’avais laissé tomber. Reste le Cabu du vrai Charlie, le premier, le seul, l’unique, celui qui est né le 23 novembre 1970.
La même montée de la Grande-Côte, vue par en dessous, en pleine "rénovation" pradélienne. C'étaient les Arabes qui occupaient ce quartier, incroyable fouillis de petites maisons peu salubres, mais vrai village traversé de venelles formant une sorte de labyrinthe. Les successeurs ont un peu limité les dégâts, en faisant de l'espace dégagé un grand jardin.
Il se trouve qu’en rouvrant récemment La France des beaufs, (imprimé et fabriqué un peu à la diable, l'encre bave souvent) je suis tombé sur une série de reportages qu’il a faits à Lyon vers la fin du règne de Louis Pradel sur la mairie (de 1957 à 1976). Pour dire le vrai, tout n’est pas de première bourre. Mais ce qu’il écrit sur le Lyon de Pradel (ne pas confondre avec Le Lion de Kessel) est du meilleur Cabu. A quelques détails près (allons, Cabu, le pont Morand, même rebaptisé "pont Maginot", n’est pas sur la Saône).
La façon dont il évoque les putes, les flics et les notables peut en revanche laisser sceptique ou paraître daté.
Voilà ce que je dis, moi.
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dimanche, 21 février 2016
APRES LA FERMETURE
LE RELIQUAT
(Pour explications éventuelles, voir 1-2 février 2016.)
L'atelier du fenestrier.
Le bureau du fabricant de chaussettes.
Le local d'accueil de l'école de danse.
La boutique "Holiste".
Le local administratif de la Maison des canuts, derrière son fin rideau.
Photos Frédéric Chambe, prises du 12 au 20 février 2016.
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samedi, 13 février 2016
APRES LA FERMETURE
PETIT ADDITIF
Pour les explications éventuelles, prière de se reporter aux 1 et 2 février 2016.
Photos Frédéric Chambe, prises les 5 et 10 janvier 2016.
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse
mercredi, 10 février 2016
LA MAISON DES CANUTS
L'atelier, après la fermeture.
L'administration, après la fermeture.
(Photo prise par-dessus la maquette du métier Jacquard.)
L'espace de visite, après la fermeture.
Note : le volet roulant métallique, hélas, m'interdit de donner une idée de l'espace d'accueil. Le fait que le dit volet ait été amplement décoré par des graffeurs n'est pas une consolation.
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Entendu dans un bulletin d'information : la mairie de Marseille est en dessous de tout. Ses écoles primaires sont à l'abandon : beaucoup ont des fenêtres sans vitres, des classes sans chauffage, des toilettes sans papier. Quoi, vous avez dit "sans papier" ? Qu'attend la police pour agir ?
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, canuts, maison des canuts, croix-rousse, métier jacquard