Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 08 octobre 2017

ILS SONT FOUS CES CATALANS

Bon, les Catalans ne veulent plus être espagnols : ils veulent redevenir des Catalanistes pur sucre pour restaurer la grande identité nationale catalaniste. Plus catalanissime qu’eux, tu meurs. Eh bien nous voilà beaux ! Je trouve que si l'idée n'est pas drôle du tout, c'est quand même une drôle d'idée. En fait, je n'ai jamais compris la manie séparatiste, d'où qu'elle vienne (les Slovaques d'avec les Tchèques, les Ecossais d'avec les Anglais, les Britanniques d'avec les Européens, les Lombards d'avec les Italiens, etc.).

La revendication identitaire m'est totalement incompréhensible, du seul fait qu'elle nécessite de s'élever contre quelque chose ou quelqu'un. Cela fait belle lurette que s'affirmer Français ne présuppose plus la haine de l'Allemand. Mais pour être "pour" sans être "contre", il faut rester sur une ligne de crête difficile à tenir. C'est pourquoi il faut être bien sûr de la solide consistance de soi. Quelle arrogance, après tout, cette façon d'imposer aux autres sa personne identitaire. Dans le temps, ça s'appelait "rouler les mécaniques". Se rendent-ils compte que tout ça ne m'intéresse pas, et même aurait plutôt tendance à m'énerver ? 

Me viendrait-il jamais l'idée de brandir mon drapeau d'une improbable "République croix-roussienne" (quoique chez nous sévisse une très folklorique "République des canuts") ? En France, il y a les Corses et les Basques, ensuite les Bretons et les Alsaciens sur un mode mineur, plus loin les Savoisiens, etc, jusqu'à l'entité matricielle : Clochemerle ? Avant l’ultime et logique « reductio a minima », selon la loi dialectique et maoïste du petit livre rouge "un se divise en deux" : moi, moi, moi seul. Et encore : aurons-nous longtemps envie de cohabiter avec nous-même ? Il y a des jours comme ça, en effet, où je m'insupporte gravement. A ce train-là, il y aura bientôt autant de nations que d'individus : vous imaginez sept milliards de nations représentées à l'ONU ? Et sait-on où peut s'arrêter cette logique de la scissiparité ? Sept milliards d'indiviDIEUX ?

Car le mot d’ordre qui semble se généraliser à tous les étages des sociétés ressemble à ceci : tous les liens sont des chaînes. J'ai bien dit : tous les liens, qu’ils soient conjugaux, familiaux, sociaux, politiques. Tout ce qui nous attache à quelque chose ou à quelqu'un est un obstacle à la libre expression de notre moi profond, de notre être essentiel. Dès lors, brisons toutes les chaînes qui nous lient et soyons enfin pleinement nous-mêmes. Enfin libres. Pleinement nous-mêmes, vraiment ? Libres, vraiment ?

Ce fantasme n'amène aucune "destruction créatrice", ce concept imbécile inventé par l'économiste Joseph Schumpeter (calqué sur ce qui est observable dans la nature : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, "imbécile" en ce qu'il transpose dans la sphère proprement humaine, dont la perspective est a priori "ouverte" et créatrice de nouveau à tout moment (on appelle ça l'Histoire), ce qu'il y a de cyclique, répétitif et déterminé dans la nature), c'est une maladie incurable : cette quête ne peut avoir de fin. 

Moi, ça me fait doucement rigoler, cette folie de vouloir se tricoter une identité plus petite que la grande, une identité somme toute plus ringarde, plus particulière, plus restreinte. Sans aller jusqu'à la fusion dans "le grand tout universel", il doit y avoir moyen de s'entendre sur un moyen terme. Mais "se tricoter" n'est pas tout à fait exact : ce serait plutôt "repriser", comme grand-mère faisait les chaussettes. C'est plutôt du genre "restauration à l'ancienne", "retour aux origines, aux vraies racines" et toutes sortes de blablas. Les Catalanistes, je les vois un peu comme ces militants matagrabolisés de la cervelle (voyez Rabelais) qui, se considérant comme seuls au monde et détenteurs d’une Vérité qui leur est propre, montent à l’assaut de l’injustice atroce qui leur est faite au seul motif qu’ils sont dans le seul Vrai qui vaille : le leur. Il y a du pathétique dans cette demande impérative de reconnaissance, qui lance à tout le monde (Europe comprise) cette commination : aimez-moi pour ce que je vous dis que je suis, ou je fais un malheur.

Je note l’extraordinaire indulgence des médias français, qui présentent Mariano Rajoy et le roi Felipe VI comme ayant tous les torts, comme des gens autoritaires et fermés à tout dialogue, et les indépendantistes comme des gens pacifiques présentant avec humilité de modestes revendications, alors même que les Catalans vivent dans un régime régi par la constitution espagnole, c’est-à-dire un texte qui définit la légalité. Je suis estomaqué de la connotation des termes employés par les journalistes français que j’ai entendus, qui légitiment avant tout examen les « aspirations » du « peuple catalan », alors même que, s’ils crient beaucoup plus fort que tous les autres réunis, les indépendantistes n’en restent pas moins minoritaires en Catalogne, et qu’ils compensent par le bruit des casseroles, les vociférations hypnotiques et les intimidations menaçantes. Il y a du putschiste dans toute cette attitude. Du bolchevique. Les médias français aiment peut-être les putschistes, mais seulement quand ça se passe ailleurs que chez eux.

Mais je note aussi l'incroyable bêtise politique du premier ministre espagnol Mariano Rajoy d'avoir offert sur un plateau le thème des "violences policières" aux séparatistes. Ce bas de plafond, au lieu de traiter l'affaire comme la bulle de savon qu'elle est en réalité, a trouvé le moyen de renforcer le camp des indépendantistes en allant faire entendre à Barcelone des bruits de bottes et donner au camp adverse l'occasion de diffuser sur tous les réseaux sociaux l'image des visages ensanglantés. Mariano Rajoy est à coup sûr, dans les choses d'un peu d'envergure, un nain politique et un grand niais.

Il n'empêche que, si la Catalogne devient un Etat indépendant, Carles Puigdemont, l'exalté fauteur de troubles en chef, devra inventer une monnaie (retour au peso en attendant l'éventualité d'une adhésion à l'Union européenne), constituer une armée, développer une diplomatie autonome lui permettant d'envoyer des ambassadeurs dans les pays qui l'auront reconnu officiellement, etc. Je lui souhaite bon courage.

lundi, 11 septembre 2017

VU À LA CROIX-ROUSSE

A.JPG

Que reste-t-il du temps où il y avait des

SERVICES PUBLICS en France ?

Voici ce que m'évoque (de très loin, mais quand même) le relief du badigeon.

photographie,lyon,croix-rousse,ptt,postes télégraphe téléphone,petit travail tranquille

Comment l'artiste a-t-il su à ce point poser un tel drapé sur les seins, sur le ventre, sur les cuisses ?

lundi, 04 septembre 2017

VU À LA CROIX-ROUSSE

UN GRAFFITI AMÉLIORÉ

003 2.JPG

003 3.JPG

dimanche, 18 juin 2017

DÉTAIL

001.JPG

Faïence de la belle déco de la Brasserie des Brotteaux, où l'honorable duo rognons/ris de veau ne vaut cependant pas celui mitonné - avec son (autrefois superbe) gratin de pennes - par le chef du Grain de Folie (mais c'est à la Croix-Rousse).

dimanche, 16 avril 2017

AQUARIUM

Comme dit Paul Jorion : « Le dernier qui s'en va éteint la lumière ».

002.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

jeudi, 30 mars 2017

DRÔLE DE VITRE

S4 1.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

lundi, 20 mars 2017

ÉPITAPHE A L'EMBRASURE

001.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

****************************************

Je ne sais plus si j'ai déjà cité le très court texte qui clôt les Contes et nouvelles en vers de La Fontaine, et j'ai la flemme de vérifier. Ces six petites lignes rimées me sont si plaisantes que je ne résiste pas.

« ÉPITAPHE DE M. DE LA FONTAINE,

faite par lui-même.

 

Jean s'en alla comme il était venu,

Mangeant son fonds après son revenu ;

Croyant le bien chose peu nécessaire.

Quant à son temps, bien sut le dépenser :

Deux parts en fit, dont il soulait passer

L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire. »

 

Note : "souler", c'est proprement "avoir l'habitude", "avoir pour agréable".

samedi, 11 mars 2017

PENDANT LES TRAVAUX

Ce qui fut historiquement le premier local de l'association Agend'arts (de l'histoire ancienne : maintenant, ils sont au large). 

AGEND2.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

Aujourd'hui (décembre 2017), c'est une boutique qui vend du très beau papier.

jeudi, 09 mars 2017

L'ATELIER

002 2.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

mardi, 07 mars 2017

AU CAFÉ

SOIE.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

lundi, 06 mars 2017

FRICHE CROIX-ROUSSIENNE

003.JPG

L'escalier (assez sinistre, à vrai dire) monte vers les courts de tennis désaffectés, dont la gestion était, me semble-t-il, associative (je me trompe peut-être).

006 1.JPG

Le terrain, théoriquement encore sous l'emprise de l'INRAP (vous savez, ce machin de l' "Archéologie Préventive", concession faite par les bétonneurs au patrimoine culturel collectif, dont je n'ai jamais vu un seul membre sur le terrain), est promis au béton. Un beau jardin avec des bancs, une pelouse, un espace pour les crottes de chien, un espace pour les jeux des enfants, le tout étant délicieusement ombragé par de vrais arbres en bois d'arbre ? Voyons, vous n'y pensez pas ! Soyons sérieux !

GOGOL ILOT BOUSSANGE.jpg

La friche occupe, comme on le voit, le cœur de cet îlot, compris entre une bribe du boulevard (en bas), la place de la Croix-Rousse (à gauche), la rue d'Austerlitz (en haut) et la rue Boussange (à droite). Le rectangle en bas est le toit de l'ancien centre de formation de la Poste, qui a été récemment transformé en immeuble de très grand standing (on appelle ça la "gentryfication"), du haut duquel le panorama sur la ville doit être splendide. Derrière les façades de la place (à gauche), on voit le rectangle bistre du terrain de boules où les habitués descendent (c'est, au bas d'une vingtaine de marches, un des restes de l'ancien fossé du fort de la Croix-Rousse, quelques autres rectangles un peu sombres, en-deçà des immeubles, indiquent les autres restes) faire leur pétanque et s'imbiber le gosier. Les petits vernis qui avaient vue sur la verdure bénéficieront bientôt d'un paysage plus "moderne". Hors des jardins privés bien établis, on pensera peut-être à sauver quelques arbres.

Photographies Frédéric Chambe.

samedi, 04 mars 2017

LA SUBVERSION FILLON

Table très recommandable.

Mais pourquoi avoir voulu coincer à tout prix des rafales de bouquins sur des rayons manifestement trop pas faits pour ça ?

MR EDGAR3.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

***********************************************************

Nicolas Sarkozy, président de la République, avait comparé les juges à des boîtes de petits pois alignées sur un rayonnage. François Fillon, candidat à la présidence de la République, a fait un pas de plus en direction de la destruction de l'institution judiciaire. Que des personnes qui exercent la plus haute fonction des institutions de l'Etat ou qui aspirent à le faire puissent contester la légitimité d'une de ces institutions est proprement sidérant. François Fillon a mis bas le masque sur sa conception profonde de l'exercice du pouvoir, une conception autocratique. Il voudrait créer une situation insurrectionnelle qu'il ne s'y prendrait pas autrement. J'espère que ce n'est pas dans ses intentions, bien que ses propos ressemblent furieusement à ceux que tient Marine Le Pen. Drôle d'endroit pour une rencontre. Je dirais même : inquiétant. 

Cet homme est dangereux.

vendredi, 03 mars 2017

ITINÉRAIRE BELGE

004 1.JPG

Derrière la baie vitrée de l'ancienne plomberie, l'inscription qui justifie le titre abracadabrant du billet figure en toutes lettres (illisible ici) sur la planchette tout en haut à droite de l'édifice livresque (il y a aussi des DVD). J'ai l'impression (ce n'est qu'une impression) que le livre sur Lyon (tout en bas au milieu), ainsi que le jeu de Monopoly (édition de Lyon, en haut à droite) sont là pour faire croire que. Cela sent l'implantation récente.

mardi, 28 février 2017

ON REDÉMARRE

LA SOIERIE.JPG

Avant, puis après le nettoyage des vitres.

002.JPG

Reste quelques finitions. Et une serpillière à passer. Et les tables à installer (aux dernières nouvelles, c'est fait).

Photographies Frédéric Chambe.

vendredi, 24 février 2017

L’ÉGALITÉ FILLES-GARÇONS

Allez, voilà que Le Monde remet  ça ! Il nous refait le coup de l' "égalité filles-garçons". C’est dans le numéro du 23 février sous le titre : « Education : le modeste bilan de la formation à l’égalité filles-garçons ». L’égalité filles-garçons, ce thème favori de la gauche molle, de la gauche sociétale, de la gauche de discours, un discours purement idéologique, doublé d’un énorme mensonge par omission. Car derrière la propagande aimablement diffusée dans les médias, se cache une drôle de vérité.

On ne me fera pas croire que, dans toutes les écoles de France, dans tous les collèges et dans tous les lycées, il y ait besoin d’une telle « formation à l’égalité ». Dans la plupart des établissements scolaires, en effet, une égalité de fait et de droit règne sans problème entre les filles et les garçons.

Je précise que je ne parle pas des résultats et des orientations, seulement du quotidien des élèves. Le problème, malheureusement, c’est qu’on ne peut pas mettre « tous les élèves » dans un seul sac. Car c’est seulement chez un certain nombre d’entre eux que le problème de l’égalité se pose. Et plus précisément dans un certain nombre d’établissements, caractérisés par leur situation géographique et urbanistique. La silhouette du problème commence à se dessiner, j’espère.

Appelons les choses par leur nom : chez les élèves de tradition ou de confession musulmane, et dans les établissements situés dans des lieux où elle est consistante, voire majoritaire, le problème se pose en effet, et souvent de façon criante. J’ai par exemple vu de mes yeux, un soir de ramadan, en pleine Croix-Rousse, un gamin ramener sa sœur adolescente à la maison, manu militari : il hurlait de colère, elle criait qu’elle voulait aller retrouver ses copines. Ses copains à lui n’étaient pas loin, comme on l’a vu quand un passant est intervenu. Alors à coups de gifles et de vociférations, il a rendu sa sœur docile, forcée d’aller « rompre le jeûne » en famille.

Autre constatation : dans les établissements scolaires qu'il m'est arrivé d'observer de l'intérieur, curieusement, il m'est très exceptionnellement arrivé de voir assis côte à côte un Maghrébin et une Maghrébine, encore moins un couple "basané-blanche" ou "basanée-blanc". Mieux : chez les blancs, filles et garçons cohabitaient en fonction des affinités personnelles ou des amours du moment, alors que chez les basanés, la séparation des sexes semblait tellement évidente qu'elle ne posait même pas question.

Voilà à qui il faut l’adresser, la fameuse formation à l’ « égalité filles-garçons » : aux musulmans qui vivent sur le territoire français. Le malheur, c’est que la gauche baratineuse ne l’entend pas de cette oreille. Au motif que l’égalité est un principe universel, il est impossible pour le gouvernant ou le législateur de destiner des mesures à une portion nommément citée de la population.

Pensez, ce serait une « discrimination ». Ceux qui le feraient se rendraient coupables de « stigmatisation en raison de la religion ». Pire : ils avoueraient officiellement leur « islamophobie ». Résultat, il est formellement interdit aux responsables d’appeler un chat un chat et d’expliquer les véritables raisons qui ont poussé le gouvernement à lancer le thème.

Il me semble me souvenir qu'il s'était passé la même chose au moment de l'instauration des nouvelles cartes d'identité : si les photos doivent respecter un cahier des charges aussi strict qu'abracadabrant (la photo d'une fillette de 3 ans recalée pour cause de bouche ouverte et de mèche tombante, j'ai assisté à la scène à un guichet de mairie), la cause est à chercher du côté du voile islamique, qui oblige tous les Français à se plier, par un imprévu choc en retour, à une contrainte qui ne les concerne en aucune manière. Sur ce point, c'est l'islam qui a imposé ses exigences sur le territoire français.

Et résultat du résultat : on bombarde soixante et quelques millions de gens que ça ne concerne plus depuis lurette de salades et de tartines de moralisation généralisante à outrance. Et l’on est obligé, pour faire passer le soi-disant « droit » de la minorité musulmane titulaire de la carte d’identité française, d’enfermer tous les hommes dans une culpabilité originaire, intrinsèque et fatale à l’égard des femmes. L’inénarrable « lutte contre les stéréotypes » passe par la nécessité de « former les enseignants à identifier les stéréotypes sexistes » (Mattea Battaglia, auteur de l’article) : je signale « sexiste », mis en lieu et place de « sexuel », par lequel tout effort de différenciation est déclaré par avance « discrimination ».

On comprend dans ce contexte que les bataillons de militantes féministes et les commandos de militants homosexuels (« les associations » en langage journalistique) se soient engouffrés dans cette brèche conceptuelle, où tout ce qui favorise la dissolution des critères est le bienvenu. On comprend pourquoi les grenouilles catholiques et les crapauds tenants de la « Manif pour tous » se sont lancés à l’assaut : c’était en toute méconnaissance de cause. Ils n’ont pas vu (ou ont fait semblant de ne pas voir) l’énorme chiffon rouge.

Abusés jusqu’au trognon par le tour de passe-passe, ils ont fait croire, par leur réaction, que sur ce thème pouvait se reconstituer l’archaïque antagonisme droite-gauche, qui restituait leurs points de repère à tous les croyants de toutes les causes. Le plus drôle (façon de parler !) dans l’histoire, c’est que l’opération a permis de présenter dans un packaging œcuménique les trois causes (homosexuels, femmes, musulmans) qui, coalisées, ont acquis un poids politique tel que personne n’ose affronter ce qui est devenu une force. Une force trinitaire qui n’hésite pas à recourir aux tribunaux pour faire régner son ordre.

On ne s’étonne pas qu’une péronnelle bombardée « ministre de l’éducation nationale » (corps de logis et dépendances), après avoir lancé la lumineuse idée des « ABCD de l’égalité », soit assez gonflée pour répondre, à une question de « journaliste » sur l’hypothèse d’une présidence de la république : « inch’allah », et de finir sur un message en langue berbère. Une ministre de la République française capable de faire profession de foi musulmane : décidément, on n’arrête pas le merdier.

On ne s’étonne pas non plus qu’un candidat (« socialiste », ou ce qu’il en reste) à la présidence de la même République ose affirmer, imperturbable, dans le JDD, que la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat : « protège aussi bien la fille habillée en short que celle qui veut librement porter le foulard » (« Le mur du çon » du Canard enchaîné du 22 février). Il fait semblant de ne pas savoir que le "foulard" dont il parle est l'arme de propagande massive mise en avant par l'islam pour étendre son influence, tout en douceur, sur des territoires anciennement chrétiens.

J’attends fébrilement de voir le sort qui attendrait la première fille ou femme voilée qui oserait sortir « librement » en short et les jambes nues dans sa cité des 3000 à Aulnay-sous-Bois ou au Val-Fourré de Mantes-la-Jolie. J’aimerais savoir combien de temps il faudrait pour qu’elle reçoive un déluge de pierres. Je crains bien que sa première photo de célébrité sur les réseaux sociaux ne soit aussi sa dernière. Benoît Hamon est décidément un sinistre irresponsable. Quel écervelé peut sérieusement désirer le voir au second tour ?

Non, en dehors de l’épiphénomène qu’est la récupération du thème par les cercles féministes et homosexuels, la « formation à l’égalité filles-garçons » lancée à grand bruit par les instances dirigeantes ne concerne pas la totalité des Français. Une écrasante majorité d’entre eux est sortie du moyen âge et de l’obscurantisme, même si des frustrations dommageables tendent à faire croire qu'elles perdurent.

Elle concerne presque exclusivement cette partie de la population pour qui une fille qui sort en jupe dans la rue est une « pute ». Cette partie de la population pour laquelle une fille, au-dehors, ne saurait être vêtue que de « vêtements amples », pour ne pas susciter la concupiscence. Une population qui fréquente (ou non) les mosquées, de plus en plus endoctrinée par les imams et les « traditions » arabo-musulmanes, qui n’a rigoureusement rien à foutre de l’égalité homme-femme. Et qui crache de plus en plus ouvertement sur la nation qui l'a accueillie.

Il est juste interdit de dire cette vérité.

L’universalisme a bon dos. 

Voilà ce que je dis, moi.

jeudi, 23 février 2017

JARDIN A LA CROIX-ROUSSE

GOUZOU TESTUD.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

mercredi, 22 février 2017

LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

TARGE.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

lundi, 20 février 2017

LE FEU DU PROJECTEUR

photographie,lyon,croix-rousse,la voguette,rue de belfort

Cela valait vraiment le coup d'être mis en pleine lumière.

LE FEU DU PROJECTEUR.JPG

Photographies Frédéric Chambe.

photographie

samedi, 18 février 2017

LA SOIERIE EN TRAVAUX

Derrière la peinture blanche appliquée sur les vitres pendant la durée du chantier.

LA SOIERIE.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

lundi, 13 février 2017

RUE DUMENGE 3

002.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

dimanche, 12 février 2017

RUE DUMENGE 2

DUMENGE 4.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

 

jeudi, 09 février 2017

TRAVAUX À L'AGENCE

IMMO.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

***********************************************

(Au sujet du texte suivant, on peut se reporter à son "exposé des motifs" à la date du 3 février, qui ferme une porte définitive sur quoi, qui était peut-être une œuvre.)

11/11

 

C'est au fort de toi que je donne

le cru, le pauvre, avec des ouvertures.

Avec toi, qui me déplaces,

j'apprends le dru, le très formé,

le fort du lisse avec lumière.

Qui j'ai voulu, c'est dans l'aveu,

ce toi, ça vient du cœur du fond.

Dans le poids du travail ourdi

(c'est un réseau de voix rusées),

c'est devenu le vrai, ce ventre,

le compris de la source.

Le nénuphar est une antenne

tendue vers le silence.

Si je comprends ce qui s'efforce,

c'est en-deçà que ça bourgeonne.

Très confondu avec mon livre,

je te fais des mains croustillantes.

 

FIN

 

F.C.

(Livre traduit d'un pur de langue, fragment, p. 83.) 

mardi, 07 février 2017

APRÈS L'HÔPITAL ... ?

001 1.JPG

Photographie Frédéric Chambe.

Le cabinet du docteur (avec le jovial "Oscar" des carabins pour donner courage).

************************************************

(Au sujet du texte suivant, on peut se reporter à l' "exposé des motifs" à la date du 3 février.)

10/11

C'est dans le dur de moi :

Je bats à coups de bruits

Mon cœur défait du pire.

Dans le couteau de moi,

Ça fait de la peau pure.

C'est dans le gros de ça

Qu'on sent le sel qui coule.

C'est fort de goût le sûr.

 

Dans le cousu du sac de peau,

Je suis le ruminé complice,

Le réservoir inclus.

La photo dépolie,

Ça fait une entrée double.

Je me disjoins, je sors.

Je cherche un bruit : le pur.

La fenêtre à venir.

 

Je livre au corps secret

Mon verre avec ma lèvre.

Hésité jusqu'au noir,

J'ai convaincu l'air pur.

Dans l'induit, ça passe outre,

Et ça verse au concert.

Le décousu, le dû,

L’œil aime à son insu.

 

Dans le moi que je dis,

Ça reste tu, ça dort.

Tu entends les coups sourds,

La voix au fond d'ici,

Le cœur en bout de bruit.

C'est dans le tu qu'on est.

Vers tu, ça se complique :

Élaboré le pur.

 

Le moi de la fabrique

A fait son dû, parole.

L'insu de soi d'avant,

Il a de quoi porter.

Il a le devenu,

Celui qui part en bloc.

Complet de mes fantômes,

Je suis le murmuré.

 

Corps étrange à la source,

Je me rends au danger.

Ma langue, à coups de bruits,

Cherche ailleurs à combler,

C'est l'autre avec ses robes,

C'est l'autre avec ses danses.

Je vois dans l'encolure

Un beau jour émergé.

 

Le sédiment du ciel,

C'est l'autre voix du corps.

J'ai dans le pur de noir

La condition des formes.

Mur de toile au futur :

Des corps peints, des contours,

En court ça se dessine.

Ce sera bleu, qui chante.

 

En dépoli, sorti,

en étranger de bruit,

ça s'émancipe en traits.

C'est donné, la tournure.

C'est cœur d'abois, le dire.

Reste à signer l'air pur

Avec les doigts d'après,

Compteur des grains du fruit.

 

Il est dans le donné,

Le sorti, le complice,

Celui qui naît déçu.

Il a du droit, des preuves.

Il ira vers le brut,

Conduisant clair ailleurs,

limite ouverte à suites,

Bruit d'avenir voulu.

 

Il a vu ce qu'il vit.

Il sait, pour la forêt :

c'est le fort du secret

qui s'alimente au doute.

Dedans, c'est du construit.

Avec du vent vibré,

le bleu entre les tempes,

il sédimente en fruits.

 

F.C.

(Livre traduit d'un pur de langue, fragment, p. 80-82.) 

dimanche, 05 février 2017

APRES LA FERMETURE

LE BISTROT FAIT SA BROC.JPG

Le bistrot.

LE GOÛTER.JPG

Le "goûter".

Photographies Frédéric Chambe.

***************************************************

(Au sujet du texte suivant, on peut se reporter à son "exposé des motifs" à la date du 3 février.)

8/11

Mouru sans voix,

si c'est le manifeste,

si c'est le risque de l'insu,

ça fait son tort malgré le soi.

 

Le moi qui coule en tu,

c'est dur de gris d'en avoir plus.

Avec savoir, le papier reste.

 

Il a du corps vorace,

et ça frappe au vivant,

ça veut que ça revienne,

en savoir plus.

 

Mais j'ai voulu le quoi.

J'ai dur de ventre.

L'imminent fait centre.

 

Dans la cour du vrai,

ça joue du cœur,

ça devient mur de mal.

J'ai du malgré dans l'injure.

 

Quoi franchir ?

Quand on fait cœur, on fait bruit.

J'ai du cri avec mort d'avenir.

 

Du cru de moi,

qui attend, su, le soi,

le tu de toi,

l'hiver de la personne.

 

Dans le défait de moi,

ça reste en racine.

 

F.C.

(Livre traduit d'un pur de langue, fragment, p. 60.)

jeudi, 02 février 2017

LA MÊME BAIE VITRÉE

URVILLE1 2013 11 01.JPG

Photo du 1 novembre 2013.

URVILLE2 2017 01 16.JPG

Photo du 16 janvier 2017 (le restaurant en face est fermé le lundi, et il y a un échafaudage contre la façade).

Photographies Frédéric Chambe.

**************************************************************

7/11

Ce fut un coup d'aile.

Il est tout seul dans son voyage.

Il porte son corps en otage,

sable autant que sablier, ça coule en délité,

il dit son vertige.

 

Qu'il est ténu,

le fil du frein !

C'est venu dans l'apparence,

avec ses taches,

tourné vers après.

 

Mais on est dans la cage,

avec la crainte qui sévit.

L'hiver est dans la poche :

où elle va, la personne ?

 

Couvert de vie,

tout seul avec son bruit.

Il fait son cœur.

 

F.C.

(Livre traduit d'un pur de langue, fragment, p. 65.)