vendredi, 08 décembre 2017
FIDÈLE MALGRÉ TOUT
Trop de vent ce soir pour le tremblotement de nos flammes.
Le 8 décembre (et seulement le 8 décembre, et non le long week end dont les Lyonnais subissent les hordes de touristes qui rendent toute la presqu'île absolument infréquentable), le 8 décembre, donc, pour un Lyonnais de souche, passe par le lampion, et si possible dans son verre cannelé, à l'exclusion de tout autre moyen de fêter la lumière. L'effet des lampions alignés sur les fenêtres, ça avait tout de même une autre gueule que les actuelles débauches de technologies lumineuses à prétentions créatrices. Ci-dessous, en 1959 : c'est banal, c'est simple et c'est pas cher : ça vient des gens qui habitent là. C'est la population en personne qui existe.
Le verre cannelé, multiplicateur de flamme (voir plus haut) : pas sûr qu'on en trouve encore dans le commerce. Chez les brocanteurs, peut-être ? Ici, garni de son lumignon.
19:46 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, illuminations du 8 décembre, fête des lumières lyon, fourvière, cathédrale saint-jean