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lundi, 29 juin 2015

SIMULATRICE, UN MÉTIER MÉCONNU

Ce métier, c'est "simulatrice d'orgasme".

 

"Puisque ces mystères nous échappent,

feignons d'en être les organisateurs." (Jean Cocteau)

 

« Quatre-vingt-quinze fois sur cent,

La femme s’emmerde en baisant,

Qu’elle le taise ou le confesse,

C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses.

Les pauvres bougres convaincus

Du contraire sont des cocus.

A l’heure de l’œuvre de chair,

Elle est souvent triste peuchère.

S’il n’entend le cœur qui bat,

Le corps non plus ne bronche pas ». 

Eh oui, c'est bien le refrain de la chanson de Tonton Georges. Au passage, et ça me fait de la peine, il faut que je signale que, si l’on n’a aucun reproche à faire à cet amoureux de la langue française, il lui est arrivé de faillir. Et c’est précisément dans cette chanson (au disque, car à la télé, il se corrige). Qu’est-ce qui lui a pris de prononcer ce « » fatal ? Il chante en effet : 

« C’est à seule fin que son partenaire

Se croie-t-un amant extraordinaire ». 

"Croire" est un verbe du troisième groupe, Tonton Georges. A la troisième personne du singulier du subjonctif présent, il faut dire "croie", Tonton Georges. Et vous le savez mieux que tout un tas de gougnafiers d’aujourd’hui. Vous commîtes ce qu’on appelle un « cuir » (cf. : « Tonton, vous vous comportâtes comme un mufle achevé, rustre fieffé, un homme du commun »). Et celui-ci traîne dans votre disque pour l’éternité ! 

Enfin, je dirai comme le pape Clément VII pardonnant à Benvenuto Cellini à la fin de l’opéra de Berlioz : « A-tout-pé-ché--miséricor-de ». Brassens a dû s’en vouloir quand il s’est rendu compte de sa bévue. Mais revenons à nos moutons, et au message principal de la chanson : la femme simule (« Les encore, les c’est bon, les continue, Qu’elle crie pour simuler qu’elle monte aux nues »). 

Et si elle simule le plaisir, c’est qu’elle ne l’éprouve pas. De mystérieux mécanismes l’empêchent de s’éclater. Les causes sont sûrement multiples. De doctes experts et d’érudits spécialistes se sont emparés du problème. On les appelle psy-quelque chose, mais aussi « sexologues ». Notons ici que l’inventivité des sciences dites humaines (je me gausse) ne connaît pas de bornes. 

Ainsi, les gens vont consulter des hommes de l’art pour s’entendre dire ce qui ne va pas chez eux. Pour apprendre qu’ils ne sont pas normaux. Il semblerait aujourd’hui que les gens cherchent des conducteurs de vies (malheureux, il faut dire « coach »). C’est sûrement mieux qu’autrefois, où ils cherchaient des directeurs de conscience. Le progrès est indéniable, n’est-ce pas. 

Drôle de confessionnal quand même. Qui en dit long sur le poids réel des normes sociales. Je note que les normes continuent à peser lourdement, alors même qu'on s'ingénie à nous faire croire complaisamment que d'indéniables progrès « sociétaux » les ont poussées constamment vers les ténèbres, les faisant valdinguer toujours plus haut, et dans un régime de libertés sans limites : les normes s’envoient en l’air, nous serine-t-on. Ça dépend lesquelles, rétorqué-je.

Digression (inspirée parATTENTAT CARRERO BLANCO.jpg l’expression précédente) : je pense à ce graffiti, sur un mur de Lyon, qui avait célébré l’attentat qui avait coûté la vie à un proche et fidèle du dictateur espagnol : « Et hop ! Franco plus haut que Carrero Blanco ». Il faut dire que l’ETA n’y était pas allé de main morte sur les explosifs : la voiture avait été projetée par-dessus le pâté de maisons, sautant à 35 mètres de hauteur. Alors oui, ça s'appelle bien s'envoyer en l'air. Hélas pour l'auteur du graffiti, Franco est mort tuyauté de partout. Fin de la digression. 

Revenons à l'orgasme simulé. Résultat du poids des normes et de l’exigence de conformité : on se sent coupable. Du coup, on a besoin de soulager sa conscience. Comme il n’y a plus de curés, il faut payer un spécialiste. Le marché se porte à merveille, merci. Merci la civilisation : les gens en sont à hésiter entre le psy et le marchand d’esclaves sexuels. 

D’un côté, on va vous expliquer votre vie de a à z. De l’autre, on va vous convaincre que le cul, c’est l’avenir. Le monde est un hypermarché pour les choses du sexe : on a l'embarras du choix. Exemple tout récent dans un organe de presse. Je ne lis pas les magazines féminins aussi intensément que Michel Houellebecq, qui dit quelque part y trouver une source insurpassable de documentation. Il m’arrive juste de feuilleter le supplément du dimanche du journal Le Progrès, en l’occurrence le « Fémina » du 21 juin, article intitulé : « Orgasme, pourquoi les femmes simulent-elles ? ». Le supplément de la PQR est rarement aussi chaud. C'est qu'avant l'été, la plage et tout ce qui va avec, une petite révision ne peut pas faire de mal.

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L’intervention est signée d’une éminente psychiatre diplômée ès-orgasme : Mireille Bonierbale. Rien qu’à voir sa photo, au moins encourageante, la femme inquiète comprend qu’elle peut lui confier sans retenue tous les problèmes qui la retiennent au moment de faire le pas qui la sépare de l'orgasme : on sent bien que rien de voluptueux ne lui est étranger. Sur l’orgasme féminin, elle sait tout, et le reste, ça se voit. Elle est présentée comme « psychiatre, éminente pionnière de la sexologie française », c’est dire. Nul ne doute de sa compétence, si elle se comporte aussi bien au lit qu'à table.

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Selon la docte dame, l’explication de la « simulation orgasmique » (du grec ὀργάω (orgaô), être plein de sève) tient à quatre causes : 1 – l’altruisme bien connu des êtres de sexe féminin (eh oui, même les psychiatres de pointe véhiculent des stéréotypes) ; 2 – la peur de passer pour une « peine-à-jouir » ou pire, une frigide (ce que la psychiatre euphémise diplomatiquement : « pour préserver son image ») ; 3 – pour que l’autre en finisse au plus vite (madame est passée tout près mais, ou alors elle s’ennuie, etc.) ; 4 – pour que la réalité vienne suppléer la fiction (c’est bien connu, à force de faire semblant, certains acteurs finissent par éprouver les passions propres au personnage). On est content d'en avoir appris autant en si peu de temps.

Et puis, au sortir de ce parcours, on est heureux pour les dames, en pensant aux 95 % de Brassens, d’apprendre que Tonton Georges exagère honteusement. C’est un rapport scientifique qui nous l’apprend : le rapport Hite, paru en 1972, qui fixe à 44 % la proportion des femmes qui simulent l’orgasme. En plus, la correction du texte ne poserait aucun problème pour le compte des syllabes. Allez, reprenez après moi : « Quarante-quatre fois sur cent, la femme ... ».

Il y a fort à parier que le taux de simulatrices bondit dans chacune des séquences qu’on trouve sur les sites porno, que c'en est pathétique, en même temps que cinématographiquement mauvais. Il y eut dans le temps une exception : un cinéaste intello (Jean-François Davy). Dans je ne sais plus lequel de ses mauvais films (Exhibition ?), une actrice (Claudine Beccarie ?) a un orgasme authentique sous l'œil de la caméra. C'est vrai que la scène était belle. Il n'y a pas à dire : on préfère l'original à la copie (comme dirait JMLP). Et la vérité à la simulation. Ou alors une bonne comédienne, à qui il arriverait tout d'un coup de se prendre au jeu.

Dans un monde de simulateurs en tout genre (d'ambiance spatiale, de vol, d'appareil photo, de conduite automobile, ...), ça laisse une chance aux vrais amoureux. Je veux évidemment parler de ceux des « bancs publics ». 

Voilà ce que je dis, moi.

 

Note : A propos de "peine-à-jouir", y aura-t-il une âme charitable pour m'indiquer où, dans l'œuvre du grand Reiser, se trouve la planche qui met en scène un maire au nom ciselé au burin du ridicule (que j'ai oublié, est-ce que ce serait "Masochiste" ?), qui doit marier une demoiselle de patronyme "Peine-à-jouir" à un jeune homme qui s'appelle quant à lui "Ejaculation-Précoce" ? Merci d'avance.

samedi, 17 décembre 2011

CHE FARO SENZA BEETHOVEN ?

Vous avez certainement identifié la formule qui me sert de titre. Oui, c’est de la parodie. Moi, j’ai simplement mis BEETHOVEN à la place. A la place de quoi, blogueur impertinent ? Alors vous n’avez pas reconnu ?  C’est la phrase qui fut « traduite » en français par : « J’ai perdu mon Eurydice ». On trouve ça dans l’opéra bien connu de CHRISTOPH WILLIBALD GLUCK, Orfeo ed Euridice. Si le traducteur avait été sérieux, il aurait fait dire à Orphée : « Que vais-je faire sans Eurydice ? ».

 

 

Cette bêtise me fait penser à ce que chante Philémon Siclone dans Les Cigares du pharaon : « Sur la mer calmée ». Ça, c’est dans Madame Butterfly, de GIACOMO PUCCINI. C’est supposé traduire, à l’acte II : « Un bel di, vedremo Levarsi un fil di fumo Sull’estremo confin del mare » (si j’ai bien compris : "un beau jour, nous verrons monter une volute de fumée aux confins extrêmes de la mer"). Bon, je sais bien : traduire, c’est trahir, mais quand même.

 

 

C’est vrai qu’à la page 41, Philémon Siclone entonne : « Non, mes yeux ne te verront plus ». Alors là, c’est une autre paire de manche, parce que, si on connaît le Benvenuto Cellini de HECTOR BERLIOZ, qui est au courant qu’un certain EUGENE-EMILE DIAZ DE LA PEÑA en a aussi écrit un ? C’est tiré de là. Il n’y a pas à dire, HERGÉ était vraiment très fort.

 

 

Donc, pour revenir à BEETHOVEN, je voulais dire que mon pote FRED, d’abord, c’est mon pote. Ensuite, il travaille dans la technique. Yapadsométié, comme on dit sur les bords de la rivière Saskatchewan. Mais c’est vrai qu’il touche sa bille dans sa partie. En plus, les Quatuors de LUDWIG VAN BEETHOVEN n’ont aucun secret pour lui.

 

 

Alors ça, ça me va particulièrement bien. A ce titre, on est carrément sur la même longueur d’onde. Même qu’on a assisté à l’intégrale, il y a deux ans, donnée par le quatuor AURYN. Six concerts majestueux et grandioses. Six voyages extraterrestres. Merci à la fusée de JEAN-FREDERIC SCHMITT.

 

 

Même si le public m’a un peu gâché la fête. Tirons un trait rageur sur les  catarrhes tubaires. Ce n’est pas de ça qu’il s’agit. Je parle des « bis ». Quelle idée, aussi, quand le concert est fini, de taper dans les mains pour demander quelque chose en plus. Quoi ! Ils viennent d’entendre quelques chefs d’œuvre tout droit sortis du paradis, et qu’est-ce qu’ils font ? Ils trouvent le moyen de taper dans les mains en cadence pour réclamer, que dis-je, pour exiger quoi ? Un bis ! Ils étaient au paradis, et ils veulent s’en chasser eux-mêmes !

 

 

Je vais vous dire : tous ces gens ne méritent pas BEETHOVEN, voilà tout ! Quelle sotte coutume, ces fins de concerts avec bis obligés ! Coutume d’enfants gâtés ! D’éternels consommateurs, éternellement inassouvis, et qui sont à l’affût, sur le produit, de la mention « 20 % gratuits » ! Qui veulent que ce soit Noël toute l’année !

 

 

Bon, c’est vrai que la publicité les a habitués, en leur faisant croire qu’ils vivaient dans une société « père Noël ». Il n’y a pas que les enfants qui y croient, au Père Noël ! Moi, quand on me dit « cadeau » ou « 20 % gratuits », je mets un verrou au porte-monnaie, et je fais encore plus attention. Quand le produit ne triche pas, il n’a pas besoin de davantage.    

 

 

Le bis est une sorte de fléau, une maladie de salles de concerts. « Encore, encore », s’exclame le gamin qui trône dans sa chaise haute, et qui jette par terre la petite cuillère pour la quarante-huitième fois parce que ça fait un joli bruit très musical et qu’il ne se lasse pas de voir maman, entre deux patates à éplucher, se baisser pour la ramasser, et la remettre dans l’assiette.

 

 

« Encore, encore », crie le mélomane averti qui ne laissera pas s’échapper comme ça la plastique irréprochable de la jeune et appétissante violoniste en fourreau lamé profondément décolleté et fendu, avant qu’elle se soit fendue, je ne dis pas de la « chaconne », mais au moins de la « sarabande » de la deuxième partita pour violon seul de JEAN-SEBASTIEN BACH, la dame eût-elle joué juste avant le deuxième concerto de PAGANINI, ce qui reflète à coup sûr la grande homogénéité et la sûreté du goût du monsieur.

 

 

Quelle différence, dites-moi, faites-vous entre le sale gosse qui joue au jeu du « fort / da » (voui, papa FREUD) et le mélomane qui vibre aux sons de la musique, quand celle-ci est si bien jouée par une si belle créature ? Je réponds : l’âge physique. Et rien d’autre. Bon, c’est vrai que le spectateur a droit à l’enthousiasme, mais on ne me fera pas croire qu’il est devenu la règle. Surtout dans des salles souvent remplies par des comités d’entreprise.

 

 

Ce n’est pas que les quatuors de HAYDN qui étaient alors donnés fussent indignes de LUDWIG VAN, mais quel besoin ces gens avaient-ils de redescendre des hauteurs ? J’étais comblé, quant à moi : j’avais obtenu ce que j’étais venu chercher. Ne l’étaient-ils pas, comblés ? N’allaient-ils pas rentrer chez eux en reprenant en eux-mêmes cette phrase initiale de l’opus 132 ? Cette lente montée de blanches, avant de débarouler en doubles croches vers le thème ?

 

 

Car il faut aussi me comprendre : les quatuors de BEETHOVEN, pour moi, c’est l’Himalaya de la musique universelle. Et l’Everest de cet Himalaya, c’est évidemment l’opus 132, le 15ème. Celui en la mineur.  C’est le seul morceau, toutes musiques confondues, qui possède un pouvoir magique.

 

 

Oui, c’est le seul morceau de musique qui m’accueille de cette façon, noble et familière à la fois, et qui me dit : « Entre ici, tu es chez toi ». C’est le seul morceau de musique qui me donne à ce point l’impression de rentrer à la maison après un exil, et qui me fasse dire, dans mon for intérieur : « Enfin ! Me voilà chez moi ! ».

 

 

Pour vous dire, avant l’opus 132, j’avais le sentiment que les œuvres en plusieurs mouvements faisaient cohabiter ceux-ci parce que c’était la règle, que c’est comme ça qu’il fallait faire, point c’est tout : « vif », « lent », « vif ». En passant de l’un à l’autre, on changeait de lieu, de compagnie, de couleur, de moment, de paysage, d’horizon.

 

 

L’opus 132 m’a fait percevoir qu’il n’en était rien. Certes, les trois allegros ont chacun leur caractère propre (dans l’ordre, « sostenuto », « ma non tanto » et « appassionato »). Certes ils encadrent fermement l’inoubliable adagio de presque vingt minutes. Ajoutons le bref « alla marcia », qui est au fond moins un cinquième mouvement qu’une introduction au finale.

 

 

Donc des mouvements autonomes. Mais on me dira ce qu’on voudra, l’ensemble forme un tout, un  seul corps organique vivant, avec ses membres, son tronc et sa tête, un être autonome et entier qui existe et qui marche. Très étrange et très forte impression, que rebuterait un effort trop visible de mise en mots. On m’excusera de n’être pas plus précis.

 

 

Les AURYN n’ont pas donné l’intégrale dans l’ordre chronologique, ce qui, au début, m’a un peu chagriné. En revanche, la façon dont ils s’y sont pris a jeté sur chaque quatuor pris isolément et sur ses rapports avec les autres un éclairage qui me les a fait redécouvrir. En particulier les six de l’opus 18, qui sentent encore un peu leur MOZART ou leur HAYDN, mais écoutez un peu l’adagio du numéro 1 : c’est déjà du BEETHOVEN à se couper la tête tellement c’est beau !

 

 

Un seul compositeur a fait du quatuor comme BEETHOVEN, je veux dire un point cardinal, capable d’orienter son esprit sur la durée d’une vie, c’est BELA BARTOK. Lui, il n’en a fait que six, mais c’est du concentré. BEETHOVEN, il faut se rendre compte que presque toutes ses dernières œuvres sont des quatuors à cordes, au point qu’on peut dire que le quatuor à cordes ne s’en est jamais remis.

 

 

Bon, on me dira SCHUBERT et ses quinze quatuors, MENDELSSOHN et son opus 13 écrit à 18 ans juste après la mort de BEETHOVEN. On me dira beaucoup de choses, et je dirai : « Oui, je sais, Untel a fait de très belles choses, même DEBUSSY et RAVEL s’y sont risqué. SHOSTAKOVITCH en a fait quinze aussi, impressionnants, je dois dire. Oui, je sais tout ça. Mais ça passe après, c’est tout ».

 

 

La preuve, c’est que beaucoup de gens beaucoup plus savants que moi l’ont dit et le disent, comme ANDRÉ BOUCOURECHLIEV, un fondu de BEETHOVEN. Tiens, pendant que j’y pense, vous ne connaissez pas BERNARD FOURNIER ? Un drôle d’allumé, celui-là. Qui a fait une belle conférence à l’occasion de l’intégrale AURYN. Il n’a rien trouvé de mieux que d’écrire 4.000 pages sur l’histoire du quatuor à cordes.

 

 

Eh bien, quand il arrive à BEETHOVEN, il donne tout simplement pour titre au chapitre : « L’Apogée du genre », qu’il fait suivre d’à peine 800 pages consacrées à ce seul bonhomme. Rendez-vous compte : 20 % du total, introduction, table des matières et index compris. Bien sûr, des quatuors ont été écrits en nombre incalculable. FOURNIER disait qu’il en avait écouté, pour écrire ses bouquins, je ne sais plus si c’est 2.000 ou 3.000. C’est pour vous donner une idée de ce que c’est, un génie. BEETHOVEN, avec ses dix-sept œuvres, c’est un cinquième du monde du quatuor. Incommensurable.

 

 

Alors oui : « Che farò senza BEETHOVEN ? ».

 

 

Voilà ce que je dis, moi.