mardi, 28 novembre 2017
APRÈS LE JOUR ?
Et si la nuit ne revenait pas ?
18h 20'
Qu'on se rassure, la nuit revient.
On est bien à la Croix-Rousse. La ville et sa modernité lumineuse ne sont pas loin.
18h 33'
(Je préfère la photo du haut, bien sûr.)
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lundi, 27 novembre 2017
APRÈS LA NUIT ?
Charles-Ferdinand Ramuz a publié un livre dont le titre reflète les peurs qu'éprouva sans doute la première humanité : Si le Soleil ne revenait pas ? (1937), des sentiments qu'il prête à bien de ses montagnards, gens restés tant soit peu sauvages, ou du moins "rustiques". Je peux encore, à l'heure actuelle, répondre que ce n'est pas pour demain. La preuve.
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mercredi, 01 novembre 2017
IL Y EUT UNE CROIX-ROUSSE
ANGLE NUITS-DUMONT-D'URVILLE 2011 (Photo prise au 20 mm.)
Noter qu'on a déjà pris soin de sectionner la vigne vierge à mi-hauteur.
ANGLE NUITS-DUMONT-D'URVILLE 2017
La boîte aux lettres a disparu.
L'angle n'est pas le même, mais le cœur y est.
CHANTIER TRÈS BIENTÔT LIVRÉ, RUE CLAUDIUS-LINOSSIER 2017
GROS OEUVRE TERMINÉ, ANGLE LINOSSIER-THÉVENET 2017
DÉMOLITION TERMINÉE, ANGLE CHARIOT-D'OR-THÉVENET (LIVRAISON 2018 ?)
... ET CE N'EST PAS FINI : ATTENTION A CE QUI SE PRÉPARE RUE DU MAIL, RUE DE CUIRE, ETC.
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Non, pas de regret du passé : juste la banalité immobilière qui marque la transformation d'un quartier, et qui fait monter les prix.
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samedi, 28 octobre 2017
MON ART ABSTRAIT
Photographie Frédéric Chambe, prise rue commandant Charcot, à Lyon.
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jeudi, 28 septembre 2017
TOURNÉ AU SOLEIL
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lundi, 25 septembre 2017
ECRITURE
Quand la lumière en vient à l'écriture, ...
... ce n'est pas la photo qui est floue, ...
... c'est un ailleurs qui rend visite.
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samedi, 16 septembre 2017
POINTS CARDINAUX
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mercredi, 13 septembre 2017
RÉSERVOIR DE
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jeudi, 07 septembre 2017
DRÔLES DE NUAGES
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jeudi, 06 juillet 2017
UNE VARIATION RETROUVÉE
Allez, une dernière pour la route.
Photographie Frédéric Chambe (non recadrée).
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samedi, 01 juillet 2017
VARIATIONS XII + XIII
Fin.
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vendredi, 30 juin 2017
VARIATIONS X + XI
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jeudi, 29 juin 2017
VARIATION IX
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mercredi, 28 juin 2017
VARIATION VIII
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mardi, 27 juin 2017
VARIATIONS VI + VII
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lundi, 26 juin 2017
VARIATIONS IV +V
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samedi, 24 juin 2017
VARIATIONS II + III
La photo ci-dessous n'a pas été recadrée.
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vendredi, 23 juin 2017
LE THÈME ET LA VARIATION I
Rappel du thème. Voir 19 juin.
Ci-dessous, la première variation, de VIII (peut-être davantage).
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lundi, 19 juin 2017
DEUX DÉTAILS
A travers l’œilleton d'un judas, avec interposition d'un écran vitré (un peu particulier, il est vrai).
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Une bonne nouvelle, ce matin : Najat Belkacem a été sévèrement battue à Villeurbanne. Après le souk qu'elle a semé dans l'Education nationale, il y a donc une justice. Dire que certains égarés croient encore que cette femme est de gauche !
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mercredi, 24 mai 2017
DÉTAIL
Photographie Frédéric Chambe.
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lundi, 22 mai 2017
GEORGES PEREC DANS LA PLÉIADE
A peine apprends-je que Georges Perec entre dans la Bibliothèque de la Pléiade (Gallimard) que voilà le coffret de deux volumes installé sur mes rayons. Et qui plus est accompagné de l’Album de l’année de la collection, consacré à Perec par un de ses plus grands connaisseurs, c’est-à-dire par l'excellent et Lyonnais Claude Burgelin.
Je ne dis pas "connaisseur" par hasard : non content d’avoir côtoyé l’homme et l’écrivain, il en a donné, en 1988, une biographie littéraire (Georges Perec, Seuil, coll. Les contemporains). On lit même, dans l’extraordinaire biographie que David Bellos a consacrée à Perec (Seuil, 1994), que Burgelin est compté dans le cercle des « vieux amis de Perec » (p.712). On peut compter sur lui pour faire partager au lecteur la connaissance, précise et chaleureuse, qu’il a de l’homme et de l’écrivain, tant par le choix des documents que par le propos qu’il tient.
Les deux volumes (n°623 et 624) sont sobrement présentés sous l’appellation d’ « Œuvres », pour la raison que la diversité des tâches auxquelles s’est livré Perec au cours de sa brève existence (il est mort à quarante-six ans) mettrait la collection de prestige de l’éditeur en infraction à sa vocation presque (il y a quelques exceptions, comme Henri Michaux) exclusivement littéraire. Il a en effet donné des jeux à la revue Ça m’intéresse, des mots croisés, etc.
Et je ne parle pas du – qu’on me pardonne – fatras des publications posthumes : on dirait que, à l’instar des bouts de nappe en papier signées ou griffonnées par Picasso précieusement conservés dans le restaurant, il fallait absolument immortaliser le moindre brimborion qui porte la trace du grand homme. Je ne suis pas sûr qu’il faille absolument ennoblir par la publication ce que Perec lui-même appelait « l’infra-ordinaire », mais bon. Son œuvre proprement littéraire est déjà assez placée sous le signe du disparate qu’il n’y a peut-être pas à vouloir à tout prix inclure dans d’improbables « Œuvres complètes » jusqu’au plus petit souvenir laissé par l’homme, si grand qu’on puisse le considérer.
Personnellement, si je suis touché par W ou le souvenir d’enfance ou Je me Souviens, intéressé par Les Choses, amusé par les performances lexicales de La Disparition ou la désinvolture osée de Les Revenentes, immergé dans la matière océanique de La Vie mode d’emploi, je reste sceptique devant la virtuosité des « onzains hétérogrammatiques », et la Tentative d’épuisement d’un lieu parisien me laisse indifférent : inventorier les plus minuscules faits (y compris chaque passage de bus) observés depuis le Café de la Mairie ou le Tabac de la place Saint-Sulpice, pourquoi pas, mais sans moi. Même si je passe à côté d'un aspect (l' « infra-ordinaire ») pour lequel Perec lui-même manifestait un grand intérêt.
Il y a, dans Les Choses (1965), une formidable « enquête de motivation » sur une future néo-bourgeoisie, faite de gens instruits et frustrés, Jérôme et Sylvie, qui participent à la naissance et à l’essor des premières entreprises de sondages d'opinion – si ce sont des « instituts », c’est au même titre que ces endroits qu’on appelle « instituts de beauté » –, goûtent à l’extrême les belles choses qu’ils sont hors d’état de s’offrir (mais à la fin, « ils auront leur canapé Chesterfield »). Ce n'est qu'en 1970 que Jean Baudrillard, philosophe quoique pataphysicien, publie La Société de consommation : il y a déjà quelque temps que la fascination des futures « classes moyennes » pour les objets et pour l'habileté diabolique avec laquelle ils sont vantés (la publicité) fait des ravages.
Il y a, dans La Vie Mode d’emploi, les mille et une aventures d’une foule d’individus d’extractions variées, aux trajectoires imprévisibles, plus ou moins rectilignes ou sinusoïdales, et en particulier, en plein centre, la relation si étroite, si distante et si étrange entre le richissime Bartlebooth et Winckler, cet artisan machiavélique qui se vengera d’on ne sait trop quoi en rendant impossible l’achèvement d’un puzzle qui aura raison du cœur du milliardaire. Livre étourdissant et fascinant.
Il y a, dans Je me Souviens, la référence à un monde où je me reconnais en grande partie, un monde qui, pour l’essentiel, fut le mien : question de génération, certainement, mais pas seulement. Roland Brasseur a beau documenter soigneusement (Je me Souviens de Je me Souviens, Le Castor astral, 1998, sous-titré « notes pour Je me souviens de Georges Perec à l’usage des générations oublieuses ») les 479 + 1 souvenirs consignés dans le livre de Georges Perec, qui parmi les jeunes aurait la curiosité d’aller y jeter un œil ?
Quand j’ai la curiosité d’ouvrir l’album de famille qui rassemble des photos de gens qui m’ont précédé il y a un siècle et demi, j’ai beau savoir que mon existence a quelque chose à voir avec la leur, ma mémoire n'est ici qu'une page blanche. Si le livre de Perec s’était intitulé Traces pour archéologues à venir, Brasseur aurait été le premier de ces derniers. Et peut-être le dernier.
Quant à W ou le Souvenir d’enfance, il touche le lecteur de façon très indirecte, je dirai : par l’effet que produit la cohabitation de deux univers « violemment clivés », pour reprendre des termes de Claude Burgelin, l’un désespérément vide pour cause d’absence à sa propre vie (« Je n’ai pas de souvenirs d’enfance »), mais désespérément et patiemment reconstitué, comme fait Bartlebooth (« I would prefer not to », serine le Bartleby de Herman Melville, un autre grand absent) avec les puzzles de Winckler ; l’autre, concentrationnaire et impitoyable, où l’auteur imagine un ailleurs utopique, mais un ailleurs qui a concrètement existé, et dont sa mère n’est pas revenue.
Pour entrer dans l’univers extraordinairement polymorphe, voire éclaté de l’œuvre créée par Georges Perec, je ne peux cependant que recommander de passer par la biographie de David Bellos (Seuil, sous-titré « une vie dans les mots »). J’en avais parlé ici le 14 février 2016. La lecture de ce monument - un grand roman, pour ainsi dire - avait bouleversé ma perception de l’homme et de l’œuvre, en même temps qu’elle me bouleversait personnellement.
Je garderai mes réticences à l’égard de tout ce qu’il y a eu d’expérimental, voire d’excessivement « cérébral » dans les multiples activités du cerveau fertile de l’auteur, mais je ne peux oublier la substance vivante et vibrante dont est constitué l’ensemble de son œuvre.
Voilà ce que je dis, moi.
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mardi, 16 mai 2017
NATURE PAS MORTE
Photographie Frédéric Chambe.
09:00 Publié dans PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie
lundi, 15 mai 2017
PAYSAGE
Photographie Frédéric Chambe.
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mardi, 02 mai 2017
RELIEF INFIME
Photographie Frédéric Chambe.
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dimanche, 30 avril 2017
ARCHE, etc.
Au tympan du portail principal.
L'Arche de Noé de la cathédrale de Strasbourg.
L'ange arrive juste au moment où Abraham s'apprête à sacrifier son fils Isaac. A droite, le bélier substitué.
La crucifixion de Saint Pierre.
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