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vendredi, 08 mars 2019

QUAI DE SAÔNE, 2003

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Vu dans une cagette, sur le marché Saint-Antoine.

vendredi, 22 février 2019

EMPREINTE 5

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mardi, 19 février 2019

EMPREINTE 2

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lundi, 18 février 2019

EMPREINTE 1

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samedi, 16 février 2019

VIEUX CAFÉ

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Voici un curieux objet que j'ai trouvé dans les affaires de famille : un paquet en toile de jute, orné de timbres "Afrique Occidentale Française" (4x5 Fr. + 1x10 Fr.), d'étiquettes du "Gouvernement Général de l'A.O.F. Colonie de la Guinée Française" spécifiant une "Autorisation d'exportation pour un envoi postal pesant 1 kg. au maximum. 2è quinzaine Avril 1948" (je suis né à la fin du mois précédent, le jour même où disparut, cent vingt et un ans avant, Ludwig van). Comme l'ensemble pèse 1.900 gr., il y a deux étiquettes. 

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Le paquet est adressé à mon grand-père, Frédéric Paliard (mais la faute d'orthographe est courante), alors Médecin des Hôpitaux de Lyon. L'expéditeur (G. Meynier à Kindia en Guinée) ne devait pas connaître son adresse personnelle (39, cours de la Liberté, à l'angle de la rue de La Part-Dieu, téléphone MOncey 17 25). Quoi qu'il en soit, le cadeau – si c'en est un – a été conservé pieusement au fond d'un placard, puis d'un autre : nul n'a osé toucher à la relique. C'eût été la profaner.

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J'ai appelé le torréfacteur de la rue de la Croix-Rousse pour lui demander s'il pouvait s'occuper de ce café cueilli en 1948. Il m'a ri au nez : un café de soixante-dix ans, m'a-t-il expliqué, est dans un état comparable à une cerise datant des Mérovingiens. J'ai été obligé d'admettre qu'en termes d'arôme, l'expérience olfactive était d'une terrible "neutralité". Et puis de toute façon, il ne torréfie qu'à partir de cinq kg. Et puis, a-t-il fini par déclarer, péremptoire, tranchant, définitif : c'est certainement du Robusta. Condamné.

J'ai ouvert le paquet poussiéreux et jauni : sous le sac de jute soigneusement cousu, un sac de toile serrée soigneusement cousu. J'ai trouvé presque deux kilos de grains minuscules. J'ai reniflé. J'ai admis qu'il était somme toute raisonnable de m'en séparer. 

vendredi, 15 février 2019

REFLET

 

photographie,lyon,fourvière

Lyon, esplanade de Fourvière, le soir.

Le sujet central (un conifère ensoleillé), du fait d'une particularité de l'ancien Abri du Pèlerin, est à situer à peu près à 90° sur la gauche des touristes appuyés à la rambarde (flous et dans l'ombre, loin derrière mon épaule droite). 

jeudi, 14 février 2019

REFLET

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Lyon, place des Jacobins.

Ce qui m'intéresse, entre autres, c'est le feu tricolore, à droite : qu'est-ce qu'il fait là ?

mercredi, 13 février 2019

REFLET

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Lyon, place Bellecour, du temps des anciens kiosques à fleurs.

Le réel, c'est aussi une stratification de couches de visible. Finalement, c'est pas si compliqué.

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Deux informations sur les petites joies de la "Modernité".

 

1 - Les aveugles se plaignent en haut lieu du fléau que représente pour eux le dépôt aléatoire, au milieu des trottoirs, des trottinettes électriques en libre service.

2 - Pendant ce temps, les "personnes à mobilité réduite" (en français : infirmes circulant en fauteuil roulant) pestent contre les aveugles et les "plaques podotactiles" qui ont été installées pour leur faciliter la vie à tous les carrefours, parce que leurs petites roues s'y retrouvent bloquées.

La modernité fait rage.

lundi, 11 février 2019

REFLET

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Les vieilles muses du Nouvel Opéra de Lyon (Jean Nouvel), et leur garde-chiourme (un mannequin de la vitrine Pierre Cardin).

Image non trafiquée : à l'époque des "pellicules", appuyer sur le bouton suffisait.

dimanche, 10 février 2019

REFLET

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Un lever de soleil en hiver à Fourvière.

samedi, 09 février 2019

REFLET

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Lyon.

jeudi, 07 février 2019

REFLET

Poème

*

Du vase en cristal de Bohème

Aux bulles qu'enfant tu soufflais,

C'est là c'est là tout le poème,

Aube éphémère de reflets.

*

Quatrain d'André Breton, mais c'était avant qu'il le passe dans sa moulinette dadaïste ou surréaliste pour en faire un infâme n'importe quoi : il fallait sans doute qu'il donne des gages de son adhésion (donc de son reniement) à ses nouveaux amis.

*

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Au musée, à Dijon.

mercredi, 06 février 2019

REFLET

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Rue Auguste-Comte.

mardi, 29 janvier 2019

ARBORESCENCES

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jeudi, 24 janvier 2019

PHOTOGRAPHIE

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mercredi, 23 janvier 2019

PHOTOGRAPHIE

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mardi, 22 janvier 2019

AU BOUT DU RAYON DE SOLEIL

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Entre le panier d'osier et son ombre : deux mètres environ.

lundi, 14 janvier 2019

LE BOUT DE ...

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jeudi, 10 janvier 2019

POST-POST-SCRIPTUM

2019, ANNÉE SYMPHONIQUE ?

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Regarde bien : le ciel est bleu, et les feuilles respirent encore un peu.

Photo prise le 29 novembre, quand je descendais les pentes de la Croix-Rousse, le cœur serré, pour aller rue Molière, au numéro 18, après avoir appris la nouvelle.

Au 10 janvier, les feuilles refusent toujours de se séparer des platanes. C'est un signe, mais de quoi ?

J'attaque cette année avec un bonheur cependant lucide.

Mon vœu : puissent nos pas converger en symphonie.

mercredi, 09 janvier 2019

POST-SCRIPTUM : XYLOPHAGIQUE

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Même la racine de buis, ce bois à la si solide réputation de dureté, 

finit, à la longue, par susciter l'appétit du ciron persévérant.

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Actualité.

Cette photo m'inspire une comparaison avec le "Grand Débat National" :

pour moi, Emmanuel Macron est un petit brocanteur qui veut vendre aux Français un bon gros buffet Henri II, vous savez, ces énormes châteaux de bois menaçants, tape-à-l’œil et pas beaux.

photographie,emmanuel macron,grand débat national,chantal jouanno,commission nationale du débat public

Quand on le regarde de loin, ça paraît être un très beau meuble, fabriqué dans un très beau bois par un ébéniste renommé. Bon, c'est vrai, c'est un meuble lourd, voire envahissant, à cause du style, surchargé de vermiculures, moulures, cannelures, nervures et autres sculptures.

Mais quand on s'approche tout près pour examiner dans quel état il est, on voit sur le sol tout plein de petits tas de poussière brunâtre qui signalent que tout plein de petites bêtes sont en train de le bouffer à l'intérieur. En collant l'oreille contre le bois, on entend l'armée des cirons qui grignotent le chêne vénérable.

Et la vérité vous saute à la figure : le "Grand Débat National" est un gros buffet Henri II complètement vermoulu. Et le chaland, qui n'aime ni les boniments ni les bonimenteurs, se détourne, avec une moue de dégoût.

D'ailleurs, la présidente de la "Commission Nationale du Débat Public", Chantal Jouanno, ne s'y est pas trompée : critiquée pour le niveau invraisemblable de sa rémunération, elle fait comme les rats : elle garde son salaire, mais elle quitte le navire qui prend déjà l'eau.

Pour ce "Grand Débat National", ce ne sont pas les métaphores qui manquent. On a l'embarras du choix : buffet Henri II, rat et navire, éléphant ou merle blanc, usine à gaz, montagne et souris, comité Théodule, noyer le poisson, etc. Il n'y a pas que la métaphore, il y a aussi la citation. Par exemple : « Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission » (Clémenceau).

De plus, le gouvernement devrait se rendre compte, face au morcellement terrible de la population en « communautés » irréconciliables (je n'énumère pas), qu'il prend le risque de passer bientôt pour un excellent "cultivateur de divisions", vu la profondeur des socs de toutes les charrues qui se préparent déjà à creuser leurs sillons respectifs, comme d'énormes mâchoires plantant leurs crocs dans les mollets de ceux qui ne pensent pas comme eux.

mardi, 08 janvier 2019

14/14 : AQUATIQUE

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Fin d'une série d'images faites en 2018. Des images qui ne résument rien, qui ne signifient probablement pas grand-chose, et qui ont été faites sans ambition, exclusivement pour le plaisir des yeux dans l'instant des sensations du preneur d'image. 

lundi, 07 janvier 2019

13/14 : HÉMATOLOGIQUE

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Le jour où j'ai programmé la publication de cette photo, je jure que je ne pensais pas à la date exceptionnelle que représente aujourd'hui le 7 janvier.

4 ans !

C'est un coïncidence. Mais c'est une coïncidence extraordinaire. Je l'assume comme telle, et même je la revendique, fût-ce a posteriori. Car « c'est de ce temps-là que je garde au cœur une plaie ouverte ».

Bon, c'est vrai, ce n'est en réalité que l'image qui reste d'une coupure anodine vite refermée. Il pourrait y avoir "du symbole" là-dedans. Mais du symbole dans le genre minable.

Toutes mes excuses.

samedi, 05 janvier 2019

12/14 : MYCOLOGIQUES

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Appétissant, non ? Remarquez, dans L'Arrache-cœur, Boris Vian faisait bien manger un bifteck moisi par la mère, qui pensait ainsi se sacrifier pour ses petits chéris.

 

vendredi, 04 janvier 2019

11/14 : ZOOLOGIQUE

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Dès que "Vivement dimanche" est ouvert, je me jette sur Sérotonine, le dernier roman du plus grand écrivain français actuel.

Voilà, c'est fait. Bientôt des nouvelles.

photographie,michel houellebecq,sérotonine,éditions flammarion

jeudi, 03 janvier 2019

10/14 : LITHOPHANIQUES

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Que se passe-t-il en République Démocratique du Congo ? Les journalistes font semblant de suivre le déroulement formaliste d'un processus électoral. Je trouve qu'ils sont d'une bien complaisante neutralité (ah, le code de déontologie !).

Ce qui se passe ? Dès l'incendie de l'entrepôt où étaient stockées les "machines à voter", on était fixé. Que dis-je ? Avec le simple fait que le gouvernement congolais ait choisi le vote électronique et commandé les machines à la Corée du sud (beaucoup d'endroits du pays sont dépourvus d'électricité), on savait que, pour monsieur Kabila, le processus était juste une énorme farce destinée à gagner du temps et à amadouer le légalisme de la communauté internationale : sans qu'il ait tenu aucun propos suspect, on comprenait illico qu'il tenait le raisonnement suivant : « J'y suis, j'y reste, et merde à Vauban ! ».

La place est trop bonne et le pays trop riche en matières intéressantes ou précieuses pour laisser des mafias concurrentes s'installer au pouvoir et en dépouiller monsieur Kabila et la clique qui l'entoure. De force, et quel que soit le prix à payer (sang pour sang). 

A bon entendeur ...