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mercredi, 02 mars 2022

LE CHOIX DU CHÔMAGE ...

... OU COMMENT IL FUT DÉCIDÉ EN TRÈS HAUT LIEU DE RÉDUIRE LES PEUPLES EUROPÉENS A L'ÉTAT DE SERVITEURS DOCILES DE LA MACHINE ÉCONOMIQUE NÉOLIBÉRALE.

Préliminaire : Oui, je sais, il faudrait parler de la guerre en Ukraine, de la folie de Poutine, de l'impuissance de l'Europe inorganisée ... Mais que pourrais-je dire ? Je pourrais tout juste délayer à partir des éléments d'information lus ou entendus ici et là. Autant dire pousser inutilement soupirs, plaintes et craintes face à la résurgence à nos portes de la violence des armes. Je préfère laisser aux commentateurs patentés, diplômés, autorisés le soin de commenter. Pour le moment, je me contente de poser une question à laquelle j'ai déjà envie de répondre : « Comment en est-on arrivé là ? ». J'ai ma petite idée là-dessus.

***

2021 LE CHOIX DU CHÔMAGE CUVILLIER & COLLOMBAT.jpgJ'étais parti pour livrer ici mes impressions après la lecture du "dernier Houellebecq", Anéantir, et puis j'ai embrayé sur un bouquin formidable. Du coup, c'est celui-ci qui a pris la priorité. Le titre, c'est le titre de ce billet, sans le sous-titre. Le Choix du chômage se présente comme une Bande Dessinée, mais en vérité c'est beaucoup plus et mieux qu'une B.D. : un véritable manuel pédagogique d'histoire européenne depuis De Gaulle jusqu'à nos jours.

Où les auteurs décortiquent patiemment et par le menu les rouages de la mécanique que tous les grands acteurs français (et pas que) de la politique et de l'économie depuis Pompidou (mort en 1974) se sont ingéniés à mettre en place pour que la vie réelle des gens ne soit plus gouvernée par la volonté politique de dirigeants démocratiquement élus, mais régie par les lois aveugles de l'économie qui, comme on sait, n'ont pas grand-chose à voir avec le rationnel, mais beaucoup avec les appétits des entrepreneurs, et encore plus avec la voracité des "investisseurs" — mot pudique pour désigner une race carnassière entre toutes : celle des actionnaires en général, et des diverses sortes de « Fonds » ("de pension", "spéculatifs", "vautours", etc.) en particulier, toujours soucieux de faire cracher le maximum au monde du travail, considéré comme une simple "machine à cash". 

Les auteurs s'efforcent de restituer dans leur chronologie les faits, les paroles, les discours, les situations qui ont abouti à ce que nous connaissons aujourd'hui, en France et ailleurs. Pour cela, ils se livrent à un exercice vertigineux qui peut ressembler à un jeu : rassembler méthodiquement et méticuleusement les pièces d'un gigantesque puzzle, auxquelles le lecteur est invité à donner mentalement une cohérence suffisante pour que la logique de l'agencement final apparaisse clairement. Je dois dire que cet aspect de la lecture n'est pas le plus aisé. Il y a certes du « collage de citations » dans cet ouvrage, mais elles sont tissées de façon tellement rigoureuse que l'ensemble tient debout par sa seule structure.

Car les auteurs citent tour à tour les grands acteurs politiques et économiques de la transformation, à commencer par le « père fondateur » Jean Monnet, mais aussi leurs plus proches collaborateurs, dont les noms sont connus (Jean-Claude Trichet, Michel Camdessus, ...) ou sont restés dans l'ombre. Ils citent également une foule de témoins diversement neutres ou engagés au moment du déroulement des faits. Ils citent enfin une pléiade de commentateurs actuels, économistes, sociologues et autres personnalités, dont les regards plus ou moins critiques éclairent assez bien de quels câbles est faite la nasse dans laquelle se débattent les populations les plus vulnérables de l'Europe de la « concurrence libre et non faussée ».

Je ne peux m'empêcher de penser ici à la Grèce et aux Grecs de la crise de 2008 et des traitements inhumains que la « troïka » a imposés au peuple. Pendant que les autorités européennes et financières saluaient le prétendu "redressement" de l'économie du pays (sur le papier, dans les chiffres, les dossiers et les statistiques), les Grecs de chair et d'os crevaient de désespoir.

J'aurais trop de mal à rendre ici dans toute sa complexité la succession des faits telle qu'elle est fournie par les auteurs. Je dirai seulement que j'aimerais bien voir trôner en tête des ventes ce livre bourré d'informations et d'éclairages multiples. Je veux seulement rendre hommage à l'énormité du travail de fourmi auquel ils se sont astreints. Donc attention : ce n'est pas un livre de paresseux fait pour des lecteurs paresseux. Mais il ne faut quand même pas se laisser intimider par les 280 et quelques pages.

Il ne faut pas non plus se laisser impressionner par les innombrables figures, bobines et autres trombines qui pleuvent dru pour peupler ces pages bien que, à en faire la liste exhaustive, ma mémoire renâcle et cale devant l'effort. J'ajoute que le trait du dessinateur Damien Cuvillier m'a grandement aidé à arriver au bout : moi qui suis un grand amateur de bande dessinée, disons « classique », je reste confondu par la capacité de l'artiste à nous représenter les bobines de nos guignols préférés sans en faire des caricatures outrées d'eux-mêmes.

Quant à Benoît Collombat, il faut saluer en lui l'impeccable journaliste d'investigation, et mieux : l'infatigable fouineur d'archives écrites ou audiovisuelles, mais plus encore : l'inépuisable scénariste copieur-colleur de bribes, de détails et d'échantillons de discours d'origine disparate, et qui parvient néanmoins à composer un tableau d'ensemble remarquable d'homogénéité, où la coloration néolibérale du monstre mou qu'est devenue l'Europe des marchés éclate en pleine lumière, et où le cynisme des classes dirigeantes donne envie de vomir.

Pour finir, je voudrais signaler aux « sensibilités de gauche » que tout ce qui se réclame de la gauche ne sort pas grandi de la lecture de ce livre : de Mitterrand à Hollande en passant par toute sorte d'intermédiaires, soyons clair, la gauche s'est rendue complice active, et parfois enthousiaste, des démolisseurs de l'Etat social, voire de l'Etat tout court.

Un superbe livre.

Voilà ce que je dis, moi.

vendredi, 24 janvier 2020

2020 : NI RICHESSE, NI JUSTICE !

La richesse, c'est pour les riches. Les autres, ils peuvent crever : 2153 milliardaires possèdent autant que 60% des humains (rapport Oxfam).

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Ci-dessus les trois vignettes qui concluent un de ces raisonnements percutants quoique méticuleusement tarabiscotés dont Wolinski détenait le secret en quasi-exclusivité. La page a été publiée le 5 février 1973 dans Charlie Hebdo. Beaucoup de gens pouvaient à l'époque espérer améliorer leurs conditions de vie. Quand on relit ça aujourd'hui, on se dit que non seulement les conditions de vie qu'on nous annonce pour l'avenir ne vont certainement pas aller en s'améliorant, mais que de plus en plus de gens sont en train de comprendre que "la justice sociale" dont parle le petit Pompidou de Wolinski apparaît sous les traits d'une pauvresse qui se fait détrousser comme au coin d'un bois : « Croyez-moi, quand on est riche, on se fout bien de la justice sociale ! ». 

Meilleurs vœux, hein ! Et bonne année, hein ! Et surtout la santé, hein, parce que la santé ...

mercredi, 17 octobre 2012

L'EURO ET L'IDENTITE NATIONALE

Pensée du jour : « Peu d'oeuvres donne beaucoup d'amour-propre, beaucoup de travail donne infiniment de modestie ».

 

HONORÉ DE BALZAC

 

 

Je serais assez tenté d’accuser les hauts responsables de la France (principalement politiques, mais aussi médiatiques) d’avoir sciemment laissé tomber en déshérence les notions de nation et d’identité nationale. Tenté aussi d’attribuer à cette déréliction volontaire la floraison d’un mouvement comme le Front National, dont l’essentiel de la doctrine se résume d’ailleurs à la nation (« préférence nationale », « souveraineté nationale », et deux ou trois autres babioles, gadgets et bricoles).

 

 

Je vais vous dire, si la nation avait été portée par les grandes voix politiques, LE PEN serait resté le borgne qui faisait 3 ou 4 % aux élections. A cet égard, le fait qu’il doive son ascension électorale au machiavélisme tactique de FRANÇOIS MITTERRAND, en dit long sur le « sens de l’Etat » dont celui-ci a fait preuve.

 

 

Mais ça en dit long aussi sur son patriotisme : la redoutable bête politique qu’il fut a mis la France au service de son ambition et de sa carrière. CHARLES DE GAULLE a fait le contraire, avec un certain orgueil et une certaine classe, faisons-lui au moins ce crédit, en mettant son ambition et sa carrière au service de la France. DE GAULLE aurait fait un excellent homme d'Etat sous l'Ancien Régime.

 

 

Pour POMPIDOU et GISCARD, qui lui ont succédé, la nation française n’était pas encore une faribole, mais déjà plus tout à fait une priorité, perdant alors en netteté. Et la façon dont les politiques actuels se réfèrent aujourd’hui à « nos valeurs » a quelque chose de profondément obscène.

 

 

Et je n’oublierai pas que, sur la photo présidentielle (prise par l’estimable RAYMOND DEPARDON), le drapeau français, en toile de fond, partage l’espace avec le drapeau européen. Le message est clair : le drapeau tricolore n’occupe plus que la moitié du lit.

 

 

D’ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais vu comme sont présentées les trois couleurs, ça devient le drapeau des Pays Bas. Le gag n’est sans doute pas volontaire. Pendant ce temps, le drapeau azur à étoiles d’or, vous pouvez le tourner dans tous les sens, ce sera toujours le même cercle vicieux.

 

 

Et toujours à propos d’Europe, mais avant de passer à autre chose, parlons donc de l’euro. Qui a fait l’euro ? Et pourquoi ? Comment s’est passé l’abandon des monnaies nationales ? Le Franc ? Dissous dans la grande marmite européenne. Le premier franc ? Il a été battu (de « battre monnaie ») en 1360. Et je dis que le franc entrait pour beaucoup dans la définition de l’identité nationale française. Et l’abandon du franc nous renvoie toute notre histoire à la figure, aujourd’hui que l’euro coule.

 

 

Vous savez ce que ça veut dire, « franc » ? Comme il fallait payer la rançon de JEAN LE BON prisonnier des Anglais, on a appelé la monnaie qui l’a fait sortir de sa prison du nom de « liberté ». Regardez en France, le nombre de villes qui portent « franc » dans leur nom. Regardez le nombre d’expressions de notre langue : « franc-jeu, franc-maçon, franco de port, franc-parler, franc-tireur, … ». « Franc », ça veut dire « libre ».

 

 

La part d’identité nationale française que nous devions à cette monnaie qui nous était spécifique, a été purement et simplement jetée à la poubelle, au nom d’un pur et simple PARI fait au début des années 1990 par FRANÇOIS MITTERRAND, une grande fusion de toutes les identités nationales dans une identité supranationale. Sauf que la monnaie ne suffit pas à faire une identité. Or le reste (identité politique) n’a pas suivi. Ou précédé.

 

 

Ce n’est pas pour rien que JEAN-PIERRE CHEVENEMENT, dans La France est-elle finie ? (Fayard, 2011), a parlé du « pari pascalien » de MITTERRAND, au début des années 1990. Le « pari » de PASCAL, si je me souviens bien, se formule à peu près comme ceci : « Pariez sur l’existence de Dieu. De toute façon, ça ne vous coûte rien et, si Dieu existe, ça vous rapportera la vie éternelle ». Je résume. Le gros lot, quoi. Zéro de mise, en quelque sorte, pour un jackpot infini. Mais un jackpot supposé. Remplacez Dieu par l'euro, l'équation reste la même.

 

 

Le fond du jackpot, les Grecs sont en train de le toucher (du doigt, de la langue et du reste). Mais en somme, ils n’avaient qu’à ne pas parier comme des fous. C’est vrai qu’ils se sont fait prêter par « Dieu », en masse, de la vie éternelle anticipée, « à profiter de suite » en quelque sorte. Ils n’avaient pas le temps d’attendre. Ils ont inversé les termes du pari. Et ils ont bouffé le jackpot avant d’avoir trouvé les bons numéros. Bien fait pour eux. Le problème, c’est que d’autres risquent de suivre.

 

 

Personnellement, je n’aimerais pas que ça nous arrive.

 

 

Voilà ce que je dis, moi.

 

 

 

lundi, 02 juillet 2012

DES (MAUVAISES) NOUVELLES DE LA FRANCE

J’espère que vous n’avez pas mis trop de temps à vous rendre compte que, sous HOLLANDE, ça n’a pas duré pour qu’il en aille tout autrement que sous SARKOZY, c’est-à-dire, évidemment, que tout est comme avant et que rien n’a changé.

 

 

Une seule chose a disparu du paysage, et c’est déjà un drôle de soulagement : le plaisir de sale gosse de NICOLAS SARKOZY qui consistait, patiemment, jour après jour, à dénicher une nouvelle fourmilière pour y foutre un grand coup de tatane, à seule fin de jouir en ricanant méchamment du spectacle du grouillement innombrable et affolé des insectes. La fourmilière pouvait s'appeler "carte judiciaire", "RGPP", "Hôpital public", "Ecole", "Police", peu importait. Reste à voir comment HOLLANDE va réparer tout ça.

 

 

C’est vrai que SARKOZY avait érigé en méthode de gouvernement l’ébahissement permanent des foules : « Oh non, quand même, ça, il n’osera pas ! – Ben si, qu’est-ce que vous croyez ? ». C’en était très curieux, d’ailleurs, de voir SARKOZY dans son déguisement de président, trop grand pour lui. C’était ça le plus sidérant : le voir déguisé en président, avide de voir les visages des Français sidérés, ahuris, jour après jour, de voir une fourmilière après l’autre démolie à coups de bottes par le sale gosse caractériel.

 

 

Dans le fond, SARKOZY, pendant cinq ans, a fait diversion. Il a inventé le quinquennat de la diversion : pendant qu’il s’agitait au premier plan, les bottes cloutées de ses cabinets ministériels attaquaient une nouvelle fourmilière, en prévoyant déjà leur cible suivante, et en se demandant s’ils allaient l’attaquer de la pointe ou du talon. On va pouvoir quitter des yeux l’écran et sortir de la salle pour aller se soulager la vessie. Est-ce que ce sera reposant pour autant ? Pas sûr, Arthur.

 

 

Ah si, quand même, avec la présidence HOLLANDE, ce sera plus reposant pour les journalistes. Les rédacteurs en chef ont déjà cessé d’éditorialiser à tout va au moindre battement de cil de l’époux de CARLA, que j’avais presque envie (dans mes temps morts) d’appeler « monsieur BRUNI ». Et ils ont cessé d'envoyer leurs journalistes en rafales de grappes d'escadrilles aux trousses de l'agité de la focale. C’est sûr, FRANÇOIS HOLLANDE souffre moins pathologiquement de n’être pas constamment au centre des conversations.

 

 

Mais franchement, vous croyez qu’il va faire mieux que le sidérateur professionnel qui l’a précédé ? Les finances, l’activité industrielle, le « pouvoir d’achat des Françaises-et-des-Français », vous croyez que ça va s’arranger ? Personnellement, je dis que non, et que le pire est à venir.

 

 

Pour une bonne raison (qui est très mauvaise en soi), c’est que la logique du spéculateur est une logique proprement USURAIRE. Ceux que les « journalistes » économiques (si on peut nommer cette engeance) appellent mensongèrement des « investisseurs », ne sont rien d’autre que des usuriers, de la même espèce que l’affreux Gobseck inventé (et observé) par BALZAC. Avec les dettes souveraines, ils ont trouvé un prodigieux gisement à se faire du gras.

 

 

 

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Je signale à ceux qui ne se tiendraient pas au courant que le taux maximum possible (défini par l'Etat, au-delà c'est de l'usure), pratiqué par les banques, en France, pour un emprunt de 1524 euros (c’est précis), est de 20,65 %, soit 1,72 % par mois. Et que ça passe à 19,5 %, jusqu’à 3000 €, pour les crédits renouvelables (vous savez, les "revolvings"). Donc ça reste juteux (pour qui ?). Le Figaro.fr du 9 mai 2012 indique que la Grèce pourrait emprunter « sur les marchés » au joli taux (à dix ans) de 22 %. CQFD.

 

 

Les prétendus « investisseurs » des « journalistes » sont bel et bien des USURIERS à qui toutes les autorités politiques du monde ont décidé de laisser impunément la bride sur le cou. Et qu’on se le dise, depuis que l’Etat français n’a plus le droit d’emprunter à 0 % auprès de sa banque centrale, depuis la scandaleuse loi de GISCARD et POMPIDOU (1973), l’Etat français a été obligé de se tourner vers les USURIERS pour financer les salaires et les retraites des fonctionnaires, mais aussi les cadeaux fiscaux faits à droite et à gauche.

 

 

Sans que ça l'empêche de brader les bijoux de famille de l'Etat lui-même (patrimoine immobilier, autoroutes, privatisation des grands services publics, mis au rencart au nom de la très européenne "concurrence libre et non faussée", etc.).

 

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CE CROCHU-LÀ EST PEINT PAR QUENTIN METSYS

 

Je note que ni MITTERRAND ni JOSPIN n’ont touché à cette loi scélérate. Gauche et droite sont un seul et même bateau. Cette loi a passé autour du cou de tous les dirigeants politiques, quelles que fussent leurs couleurs et leurs paroles, un nœud coulant, dont on s’aperçoit aujourd’hui qu’il est passé autour du cou de tous les contribuables.

 

 

Tout ça pour dire que, avec HOLLANDE ou SARKOZY à la barre, c’est kif-kif bourricot et du pareil au même. Et qu’ils obéissent au doigt et à l’œil, sous peine d’étranglement, à la sacro-sainte « loi du marché », qu’on peut tout bonnement appeler la LOI DE LA JUNGLE. L’un comme l’autre, ils sont au garde-à-vous, le petit doigt sur la couture du pantalon, en attendant les verdicts éminemment « rationnels » (!!!!!) de Wall Street et des entreprises qui gagnent leur vie en vendant des opinions (on les appelle couramment des « agences de notation »).

 

 

Non, je ne suis pas optimiste. « Tu vas pas mourir de rire, Et c’est pas rien de le dire » (Mickey 3 D).

 

 

Voilà ce que je dis, moi.