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lundi, 02 janvier 2017

RUE D'IVRY 1

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Photographie Frédéric Chambe.

dimanche, 01 janvier 2017

RUE CHARIOT D'OR 3

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Photographie Frédéric Chambe.

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MEILLEURS VŒUX POUR 2017

Il paraît que ça se fait, donc ainsi soit-il fait, bien que ces vœux constituent l'archétype et même la caricature de ce qu'on appelle des "vœux pieux", et qu'il ne me semble pas qu'un seul exemplaire de ceux-ci aient changé une virgule ou un iota à ce que leurs bénéficiaires auraient vécu s'ils ne les avaient pas reçus. Je ne me lancerai pas dans un laïus comparable à celui qu'a proféré monsieur François Hollande hier soir. En entendant sa voix toute plate, sa voix désespérément inhabitée s'élever du poste, je me suis dit in petto : « Le pauvre garçon ! Pauvres Français ! Pauvre France ! Comment quiconque possède un reste de bon sens peut-il croire un instant que ce petit monsieur puisse émettre quelque prétention que ce soit à incarner l'idée que beaucoup de Français persistent à se faire de la France ? Dans quel état sont-ils pour avoir porté au pouvoir ce terne individu ? ». Je ne suis pas resté longtemps inactif : ma main intrépide s'est avancée, a saisi puis tourné le bouton du poste, rendant la voix déplorable au silence dont, depuis cinq ans et bien davantage, elle n'aurait pas dû pouvoir émerger. Bon vent, monsieur ! Quant à la France et aux Français, je croise les doigts en me susurrant mezza voce (je n'ose pas le dire trop fort) que le pire n'est pas toujours sûr.

 

samedi, 31 décembre 2016

RUE CHARIOT D'OR 2

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Photographie Frédéric Chambe (17 décembre 2016).

 

vendredi, 30 décembre 2016

RUE DU PAVILLON 1

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Photographie Frédéric Chambe.

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COLONISATION DE LA CISJORDANIE

L'Etat d'Israël ne veut pas la paix : le projet à long terme de l'Etat d'Israël est de chasser de Palestine tout ce qui n'est pas juif, à commencer par ceux qui portent le nom de la région : les Palestiniens. La colonisation en Cisjordanie montre que l'Etat d'Israël, non seulement veut la guerre, mais encore fait la guerre. C'est une guerre de conquête territoriale (Jérusalem-est, destruction de maisons, destruction de champs d'oliviers, ...). Une guerre qui fait sentir jusqu'en France ses effets secondaires.

jeudi, 29 décembre 2016

RUE DE LA TERRASSE

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Photographie Frédéric Chambe.

Ci-dessous la rue de la Terrasse. A gauche la place des Tapis. Ne parlons pas, à droite, de l'espace récemment aménagé en lieu et place du parking, colonisé par tout ce que le quartier compte de jeunes à roulettes, ni des boudins de béton artistement posés sur le sol, qui ressemblent furieusement à des ....

photographie,lyon,croix-rousse

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JACQUELINE SAUVAGE

Finalement, François Hollande a donc exercé son droit de grâce : Jacqueline Sauvage est sortie de prison. La justice a eu tout faux en la condamnant. La meurtrière était en réalité une victime, qui était en état de légitime défense, comme elle a eu l'idée extravagante de plaider devant le tribunal, ce qui est juste un mensonge grossier : Jacqueline Sauvage n'était pas en état de légitime défense. Elle n'a jamais porté plainte ? Elle ne s'est jamais plainte à un proche ? Elle a juste attendu quarante et quelques années pour se faire justice. Alors que, si elle avait plaidé les circonstances atténuantes, le jury avait des chances de se montrer indulgent.

Le message du président est limpide : femmes battues, ne vous embêtez pas à porter plainte contre l'homme violent, ne prenez pas de gants, tuez la brute ! Ne doutons pas que le message tombera dans des oreilles qui ne sont pas sourdes.

Voilà un fier résultat du combat féministe : un déni de justice. Et pourquoi pas une porte ouverte, allez savoir.

Le plus ahurissant, c'est que tout le personnel politique, journalistique, médiatique applaudit avec une belle unanimité. Tout ce monde est d'accord, Hollande en tête, pour dire merde aux juges. Pour s'asseoir sur la justice.

lundi, 26 décembre 2016

RUE LOUIS THEVENET

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Photographie Frédéric Chambe.

Ci-dessous le même immeuble, en plus complet, vu du ciel (et de jour).

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Narguons les algorithmes : devenons imprévisibles.

A bien y réfléchir, les algorithmes qui nous ciblent dans nos requêtes sur les réseaux et nous resservent dans la foulée des publicités pour des marchandises ayant trait, paraît-il, aux traces que nous avons laissées de ce qui apparaît comme autant de "préférences" ou d' "orientations", ces algorithmes qui nous ligotent, paraît-il, plus étroitement que des ficelles matérielles, ces algorithmes, décidément, sont des crétins de premier ordre. La meilleure preuve est qu'ils me proposent d'acheter des produits, soit qui ne m'intéressent pas, soit que j'ai déjà eus entre les mains et qui m'intéressent donc probablement moins. Ils se contentent de bondir comme des fauves sur le plus petit pseudopode que j'émets au cours de mon activité sur la toile, parce qu'ils imaginent que chacune de ces excroissances recèle le secret définitif d'un désir. Comme si je me réduisais à cette notion infime de ce qu'est une "activité". 

Les algorithmes semblent ne faire aucune différence entre ce qui a, dans un passé récent ou non, attiré mon attention, et ce qui a des chances, dans un avenir proche ou lointain, de solliciter mon intérêt. Entre la fumée des curiosités passagères qui me traversent et la pierre du socle qui sert de base à ce qui m'a construit. Ce n'est pas parce que j'ai effectué une recherche sur le Mig 29 (Fulcrum, si je ne me trompe) russe ou le F35 américain que j'ai l'intention d'en acheter un seul exemplaire. Tout au moins Dieu m'en garde, surtout si j'en ai un de ces jours prochains les moyens de le faire.

Les algorithmes semblent postuler par hypothèse que la vie de mon esprit repose sur un continuum d'affects et de préoccupations absolument immuable dans le temps. Les algorithmes semblent être dans l'incapacité de prévoir le moindre des sujets vers lesquels, demain, je me tournerai peut-être. Le seul effet qu'ils semblent chercher à produire est celui-ci : éterniser l'instant présent. Figer vos désirs dans la gangue du moment où ils les ont repérés. En espérant que vous y resterez pris.

En l'état actuel des choses, du moins telles que je suis en mesure de les observer au travers de leurs propositions (publicitaires, cela va sans dire), ils sont par ailleurs totalement infoutus de deviner quoi que ce soit de mes "attentes" (ou soi-disant telles), attendu qu'ils sont faits exclusivement pour me considérer comme un consommateur de produits. Les algorithmes sont infirmes, en ce qui concerne toute autre dimension de l'homme que la bouche, organe par excellence de la consommation (et la vessie natatoire qui contient les picaillons).

L'homme est plus vaste et plus profond que l'ensemble de ses moments d'existence. L'homme est plus vaste que la liste exhaustive des ingrédients qui le composent, si cette liste pouvait par miracle être établie. L'homme échappe par nature à toutes ses définitions.

Cette impuissance de l'ordre numérique à dresser de moi un portrait un tout petit peu plus complexe que cette caricature d'individu lobotomisé, qui voudrait me réduire à ce pauvre être doté de juste assez de réflexes conditionnés pour être mû soit par l'envie exclusive de désirer demain ce que j'ai désiré hier, soit par celle de consommer des marchandises, est finalement assez réjouissante. Oui, cette impuissance de la machine algorithmique à porter son attention sur la réalité qui me constitue dans les profondeurs m'apporte un réconfort non négligeable. On me dit : "On y travaille". On me dit : "Ça viendra". Je dis : "Peut-être". Et ce "peut-être" me donne envie de sourire.

Note : je sais bien que, dans tout ce que nous faisons ou disons, il y a des invariants, et qu'on ne peut pas passer son temps à s'efforcer de ne pas refaire, de ne pas répéter, de ne pas "repasser par là". Il n'empêche que.

samedi, 24 décembre 2016

RUE CALAS 3

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Photo Frédéric Chambe.

Ci-dessous la rue Calas vue du ciel. C'est une rue étroite, à l'ambiance agréable, mais avare en trottoirs. C'est regrettable, vu le nombre d'automobilistes qui l'empruntent pour rejoindre la rue de la Croix-Rousse (ou la rue Chariot d'or, vers l'est du plateau).

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vendredi, 23 décembre 2016

RUE CALAS 2

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Photographie Frédéric Chambe.

Ci-dessous la rue Calas vue du ciel. Les jardins sont de l'autre côté des maisons.

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jeudi, 22 décembre 2016

RUE CALAS 1

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Photographie Frédéric Chambe.

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A force d’écouter aux portes de la langue

Ce que disent les nuits du parfum des étreintes ;

A force de chanter l’air blanc qui sort des bouches,

Portes de lune éteinte ou chemins de naissance ;

A force de tailler la même écorce vive

Aux formes de la main rétive aux récompenses ;

A force de recoudre, immédiate et limpide,

L’aile figée dans l’ambre au reflet du matin,

 

J’ai coulé dans la pierre une assemblée de pas,

Ma collection d'échecs,

Et ce qui reste moi.

 

F. C.

mercredi, 21 décembre 2016

RUE CHARIOT D'OR 1

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Photographie Frédéric Chambe.

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Il pleut du soir, en fumée ronde,

Sur le désir de poursuivre la route.

Il pleut un air de vieux cheval

Sur le souffle qui s’agrippe.

Il pleut des baisers pieux

Sur la peau qui ne veut rien savoir.

Il pleut des moments creux

Sur la raison désertée d’être.

 

Dans les gouttes des sons qui savent,

Entends la mort des mots qui vient

Derrière le front de ceux qui vivent.

 

F.C.

mardi, 20 décembre 2016

RUE DE CUIRE

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Photographie Frédéric Chambe.

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Pendant que la porte bat en attendant le visiteur,

Pendant que le corps s’en va dans le jardin de la nuit

Souffrir sa solitude irrespirable,

Pendant que l’armée des pensées traverse son désert

Pour venir se heurter au vent qui patrouille,

Pendant que l’inquiétude fabrique ses faiblesses,

Pendant que le stratège des confins révise la bataille,

Le sommeil mord la sentinelle

Et se répand, porté par son incandescence.

 

F. C.

lundi, 19 décembre 2016

RUE DE CUIRE

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Photographie Frédéric Chambe.

 

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De la lenteur de l’air à la pesanteur des paroles,

De l’eau des landes qui s’entrouvrent

Au troupeau des échos qui s’aventurent

Entre deux haies d’étoiles filantes,

De la grammaire qui gît entre les parenthèses

Au corps nerveux qui s’enroule,

Orvet luisant sur le dard du doigt dur,

J’ai connaissance intime de la frivolité.

 

F. C.

dimanche, 18 décembre 2016

RUE DUMONT D'URVILLE

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Photographie Frédéric Chambe.

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Combien je suis d’âmes de bêtes,

Avec le mauvais rêve d’une paix sans miséricorde ?

 

Combien je suis de frères de peu d’emphase,

Museau dans l’abreuvoir

Et sabots dans la vanité ? 

 

Combien je suis de secrets en péril,

Combien de portraits en retard,

Combien d’arides à-peu-près,

Et pour quel texte originel ?

 

F.C.

samedi, 10 décembre 2016

LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

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Photographie Frédéric Chambe.

 

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PLANÈTE

La France va mieux, ça on le savait de source sûre (François Hollande, surnommé "la bocca della verita", vous savez : "si je mens, je vais en enfer"). La planète, quant à elle, va de mieux en mieux. Elle pète le feu, la santé, la forme et la joie de vivre.

Deux informations pour confirmer la bonne nouvelle : 

1 - Gilles Bœuf, spécialiste de la biodiversité, nous apprend que 100 % des records de pêche en termes de taille et de poids des prises datent d'avant 1950, et que la masse des poissons ramenés par les navires-usines a durablement cessé d'augmenter malgré les investissements colossaux : ça stagne, et même ça baisse. Les poissons sont de plus en plus petits, c'est-à-dire de plus en plus jeunes (car ils ne cessent de grandir et grossir au cours de leur existence), donc de plus en plus immatures. Ne parlons pas du chalutage profond, qui va chercher des espèces dont certaines n'atteignent la maturité sexuelle et l'aptitude à se reproduire que très tardivement (jusqu'à quinze ans pour l'empereur, je crois). Résultat : Gilles Bœuf réfute la disparition des espèces océaniques ("Il y a un seul océan", dit-il, "et il n'est pas possible de démontrer qu'une espèce n'existe pas quelque part"), mais il s'alarme de "l'effondrement des populations" (c'est son expression) : pas le nombre des espèces, donc, mais le nombre des individus de chacune.

2 - Le Monde, journal quotidien, nous apprend qu'entre août 2015 et juillet 2016, 8000 km² de forêt amazonienne ont été rasés au Brésil, en progression de 29 % sur l'année précédente.

Et tout cela sans même évoquer le réchauffement climatique, bien connu désormais de monsieur tout-le-monde. Tout cela va dans une seule et même direction : le suicide.

Heureusement que l'humanité ne cesse de prendre de bonnes résolutions : qu'est-ce que ce serait dans le cas contraire !!! 

On pourra bientôt prendre au sérieux ce qui, sous la plume d'Alexandre Vialatte, n'était qu'une boutade : « On n'arrête pas le Progrès : il s'arrête tout seul ». On peut mettre la phrase au futur : le progrès s'arrêtera tout seul. La boutade se fait prédiction. N'en doutons pas.

Gilles Bœuf ajoute une chose intéressante (et à méditer) : l'humanité ne va pas dans le mur, car il n'y a pas de mur. Simplement, ce qui va arriver, c'est que les hommes vont souffrir de plus en plus.

 

vendredi, 09 décembre 2016

LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

L'atelier de reliure.

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Détail.

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Photographie Frédéric Chambe.

jeudi, 08 décembre 2016

LA LUCARNE TOUT EN HAUT

Entrée de la rue d'Austerlitz, le 7 décembre, juste pour la petite fenêtre éclairée, tout en haut du mur (presque) aveugle, sous les toits.

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Photographie Frédéric Chambe.

mardi, 06 décembre 2016

LA VIE DERRIÈRE LA VITRE

La buée sur la baie vitrée du restaurant : c'est qu'il ne fait pas chaud dehors, et que le cuistot prépare la tortore. Il paraît que ce qu'on y mange est plutôt végétal. Peut-être pour ça que je n'ai pas essayé.

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Photographie Frédéric Chambe.

mercredi, 30 novembre 2016

APRÈS LA FERMETURE

Les caisses de Carrefour city (ou comment qu'il se nomme, market, matou, matraque ou quoi), avec leur lecteurs de cartes bancaires cacochymes et désarticulés.

 Rien d'affriolant : c'est juste pris sans reflet intempestif de la rue.

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Photographie Frédéric Chambe.

Me reviennent les paroles d'une petite chanson : quand j'avais rencontré Guy Prunier (cette fois, je vous parle d'il y a vraiment très longtemps), elle n'était pas définitivement au point. Le refrain disait : « Si ça te dit, samedi on ira à Carr'four, c'est chouette l'amour ».

Faire rimer Carrefour et amour, c'était plus original que le sempiternel amour / toujours, et somme toute annonçait assez bien la divinisation démoniaque de la marchandise et de l'univers spectaculaire dont la société de consommation (titre d'un bouquin mémorable de Jean Baudrillard) a su l'entourer pour mieux y enfermer l'esprit des gens.

mardi, 29 novembre 2016

APRÈS LA FERMETURE

Le Riad (coiffure), sans lumière ni reflets ajoutés.

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Photographie Frédéric Chambe.

lundi, 28 novembre 2016

VU DE LA TABLE DU FOND

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Photographie Frédéric Chambe.

dimanche, 27 novembre 2016

HALLOWEEN CHEZ LE FLEURISTE

 

On n'a pas trop forcé sur la déco.

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Photographie Frédéric Chambe.

samedi, 26 novembre 2016

UN JOUR DE FERMETURE

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Après la "vogue des marrons", La Voguette.

Photographie Frédéric Chambe.

jeudi, 24 novembre 2016

LUMIÈRES DE LA VOGUE DES MARRONS

LYON, CROIX-ROUSSE, 1 octobre - 11 novembre MMXVI

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"Le Palais sucré."

Photographie Frédéric Chambe.

samedi, 19 novembre 2016

DE JOUR / DE NUIT

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Ce satané double vitrage !

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Un chantier, rue Dumont.

Photographies Frédéric Chambe.

dimanche, 13 novembre 2016

APRES LA FERMETURE DEFINITIVE

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DÉDIÉ AUX VICTIMES DU 13 NOVEMBRE 2015

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Le lieu est resté vide.

Photographie Frédéric Chambe.

(Plus maintenant, 4 décembre 2017 : y officient un chiropracteur et un psychothérapeute, quand on vous dit que la Croix-Rousse se "boboïse", se "gentrifie".)