samedi, 16 décembre 2017
MURS DE LA CROIX-ROUSSE
Cette ballerine a eu plus de chance que ses petites sœurs. La sélection naturelle est impitoyable.
09:04 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse
vendredi, 08 décembre 2017
FIDÈLE MALGRÉ TOUT
Trop de vent ce soir pour le tremblotement de nos flammes.
Le 8 décembre (et seulement le 8 décembre, et non le long week end dont les Lyonnais subissent les hordes de touristes qui rendent toute la presqu'île absolument infréquentable), le 8 décembre, donc, pour un Lyonnais de souche, passe par le lampion, et si possible dans son verre cannelé, à l'exclusion de tout autre moyen de fêter la lumière. L'effet des lampions alignés sur les fenêtres, ça avait tout de même une autre gueule que les actuelles débauches de technologies lumineuses à prétentions créatrices. Ci-dessous, en 1959 : c'est banal, c'est simple et c'est pas cher : ça vient des gens qui habitent là. C'est la population en personne qui existe.
Le verre cannelé, multiplicateur de flamme (voir plus haut) : pas sûr qu'on en trouve encore dans le commerce. Chez les brocanteurs, peut-être ? Ici, garni de son lumignon.
19:46 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, illuminations du 8 décembre, fête des lumières lyon, fourvière, cathédrale saint-jean
mercredi, 06 décembre 2017
JOHNNY A LA CROIX-ROUSSE
La Croix-Rousse n'est pas connue pour constituer le repaire central de la johnnylâtrie, c'est vrai, mais on y trouve le "Lorada bar", sorte de caverne au trésor, creusée il y a fort longtemps par le père du tenancier actuel dans un immeuble de la rue du Mail, qui avait la belle gueule et les santiags du rocker endurci, et qui a passé le flambeau il y a déjà plusieurs années. "Lorada" était le nom de la villa de 1000m² que Johnny avait à Ramatuelle. Quand il a succédé, le fiston a procédé à un nettoyage quasi industriel pour effacer les traces.
[En relisant ça, j'ai honte : j'aurais dû me renseigner un peu. Disons que le fiston, après avoir repris l'affaire, a repensé les lieux à sa façon personnelle. Mais je me demande quand même si, chez lui, Johnny est l'objet d'une passion aussi tonitruante que l'a vécue son père.]
Il faut dire que Papa, Bernard Page, n'avait pas lésiné : les murs étaient couverts des affiches de l'idole et des souvenirs glanés au fil du temps. Impossible d'échapper. Ce fan absolu avait même installé des tables dont le plateau de chacune, sans exception, portait, inclus dans l'épaisseur de la matière du plateau (si si ! enfin, il me semble), autant d'images du visage de Johnny Halliday. En entrant pour boire un verre, on n'avait pas intérêt à émettre le moindre commentaire désobligeant sur la déco. L'héritier a, en quelque sorte, "tué le père" en débarrassant les lieux de presque tous les souvenirs accumulés par Papa. Il a fait des lieux un café semblable à tous les autres.
[Mes excuses au fiston, Cyril : après vérification, je reconnais qu'il a laissé aux murs des traces significatives de la passion de son père, et que la mort de l'idole a retenti comme un glas dans l'établissement, où le téléphone, paraît-il, n'a pas arrêté de sonner toute la journée.]
Sans être un fanatique de la "chanson de variété", comme j'écoutais beaucoup la radio, j'ai évidemment entendu Johnny Halliday, au moins dans ses succès successifs. Mais je me souviens comme si c'était hier de la première fois que j'ai entendu le chanteur mort cette nuit. C'était à la Croix-Rousse, déjà, mais dans le local des scouts de la 44ème Guy de Larigaudie, au 16 rue Pouteau, vous savez, la rue moitié chaussée moitié escaliers, sur les "Pentes", qui descend de la rue Jean-Baptiste Say à la rue Burdeau (et à la rue René-Leynaud par le passage Thiaffait ou le passage Mermet).
La rue Pouteau vue d'en bas.
Le 16 est presque en face de l'arrêt "Pouteau" de la ligne S6 (Hôtel de ville-Place Croix-rousse). A part ce détail, inutile de chercher le local : les lieux sont aujourd'hui méconnaissables, ils n'en reste que de pauvres moignons défigurés (il faut dire "modernisés"), et l'entrée est désormais bien à l'abri d'un digicode.
On y accédait par une trentaine de marches qui conduisaient à une cour silencieuse, sauf quand le club des "Jeunes des Terreaux" se réunissait dans un autre local paroissial, voisin du nôtre. Qui avait apporté son Teppaz ? Qui avait acheté le 45 tours ? Aucune importance. Mais quand Marc, CP des "Ecureuils", a posé celui-ci sur l'appareil, puis le bras sur la galette, j'ai été, je dois le dire, saisi par le choc. Ce qui résonnait là s'appelait "Elle est terrible" (Regarde un peu celle qui vient, c'est la plus belle de tout le quartier, elle affole mes amis, même les plus petits ...).
L'énergique tandem guitare basse-batterie qui domine le début venait de fracasser le mur de mes sons coutumiers. Les paupières de mes oreilles se sont ouvertes sur un monde qui est devenu un compartiment à part entière de ma passion pour la musique. C'était ma première aventure hors de l'univers Chopin-Beethoven. Celle-ci n'a pas réussi à faire de moi un converti monomaniaque et johnnylâtre, mais elle a créé un espace qui ne s'est pas refermé. Johnny, franchement, je ne porte aucun jugement, parce que je n'en pense rien.
Il se trouve que je n'ai jamais acheté un seul disque de celui que tout le monde reconnaît aujourd'hui comme une « bête de scène ». Mais il n'est pas sûr qu'on puisse le considérer comme un rocker pur et dur, tant il a chanté dans toutes sortes de styles. Johnny s'est adapté à toutes les modes qui marchaient, et n'est identifiable à aucun style en particulier. Classons-le plutôt dans la "variété". Or mon intérêt pour la "variété française", pour les yéyés et pour tout ce qui a suivi a toujours été poli et distant, et toujours par ondes radiophoniques interposées. Parmi les vrais rockers (et ce qui s'en rapproche) qui ont suivi, Duane Eddy et sa guitare spéciale (mais avec un saxo souvent bienvenu), le "Surfin' bird" des Trashmen (clip en costar chic et franchement bestial), et toute la smala d'Abd El Kader (ou la caravane d'Attila) des noms plus connus. Non, pas "toute", pour être sincère.
Version originale (ou presque).
Version "en public" (avec une prise de son catastrophique).
Et tiens, puisque j'en suis à Johnny, voilà que je retrouve une BD parue en 1973 (oui, ça commence à faire) dans le "Pilote annuel", sous la plume impertinente de Jean-Louis Goussé. Sous le titre "D'hier, d'aujourd'hui et de demain" : apparaissent quelques figures marquantes de la "Génération Yéyé" : Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Sheila et Claude François.
Mais au premier rang, à tout seigneur etc., sa majesté Johnny Halliday.
Note : je me souviens d'une première version de "Dadou-ron-ron", qui était chantée par un certain Lucky Blondo (ou je ne sais qui d'autre). Quand Johnny avait repris la chanson à son compte, grande avait été ma déconvenue. Et je sais toujours par cœur la première strophe de "L'idole des jeunes".
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, croix-rousse, johnny halliday, scoutisme, rue pouteau, croix-rousse les pentes, musique, rock'n roll, lorada, tourne-disque teppaz, johnny halliday elle est terrible, bande dessinée, revue pilote, pilote annuel 1973, jean-louis goussé, sylvie vartan, françoise hardy, sheila, claude françois
lundi, 04 décembre 2017
UNE CROIX-ROUSSE
Il n'y a plus beaucoup de marteaux de porte à la Croix-Rousse. Il en reste.
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse
mercredi, 22 novembre 2017
C’ÉTAIT UNE CROIX-ROUSSE
J'ai tort d'en parler à l'imparfait : c'est encore visible à la Croix-Rousse, mais pour combien de temps ? Avant le panneau bleu et rouge visible à l'intérieur depuis de nombreux mois, on voyait l'arrière d'une vieille Renault R5 immatriculée PK 69, autrement dit, qui datait au moins du début des années 1990. Qu'est-il arrivé au propriétaire, que j'apercevais de loin en loin en train de sortir ou de rentrer son véhicule ? Mystère. Ce n'est sûrement pas Domenico, le sympathique ancien couvreur, vieux pote à José, mais qui est décédé l'an dernier. Domenico, qui habitait dans la même rue, mais qui avait une belle voiture, lui.
Le temps vieillit tout, même les voitures, même la Croix-Rousse.
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, croix-rousse, photographie
mercredi, 01 novembre 2017
IL Y EUT UNE CROIX-ROUSSE
ANGLE NUITS-DUMONT-D'URVILLE 2011 (Photo prise au 20 mm.)
Noter qu'on a déjà pris soin de sectionner la vigne vierge à mi-hauteur.
ANGLE NUITS-DUMONT-D'URVILLE 2017
La boîte aux lettres a disparu.
L'angle n'est pas le même, mais le cœur y est.
CHANTIER TRÈS BIENTÔT LIVRÉ, RUE CLAUDIUS-LINOSSIER 2017
GROS OEUVRE TERMINÉ, ANGLE LINOSSIER-THÉVENET 2017
DÉMOLITION TERMINÉE, ANGLE CHARIOT-D'OR-THÉVENET (LIVRAISON 2018 ?)
... ET CE N'EST PAS FINI : ATTENTION A CE QUI SE PRÉPARE RUE DU MAIL, RUE DE CUIRE, ETC.
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Non, pas de regret du passé : juste la banalité immobilière qui marque la transformation d'un quartier, et qui fait monter les prix.
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE, PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse
lundi, 11 septembre 2017
VU À LA CROIX-ROUSSE
Que reste-t-il du temps où il y avait des
SERVICES PUBLICS en France ?
Voici ce que m'évoque (de très loin, mais quand même) le relief du badigeon.
Comment l'artiste a-t-il su à ce point poser un tel drapé sur les seins, sur le ventre, sur les cuisses ?
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, ptt, postes télégraphe téléphone, petit travail tranquille
jeudi, 07 septembre 2017
DRÔLES DE NUAGES
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE, PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, nuages
lundi, 04 septembre 2017
VU À LA CROIX-ROUSSE
UN GRAFFITI AMÉLIORÉ
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE, LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, graffiti, lyon, croix-rousse
samedi, 11 mars 2017
PENDANT LES TRAVAUX
Ce qui fut historiquement le premier local de l'association Agend'arts (de l'histoire ancienne : maintenant, ils sont au large).
Photographie Frédéric Chambe.
Aujourd'hui (décembre 2017), c'est une boutique qui vend du très beau papier.
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, agend'arts
mardi, 07 mars 2017
AU CAFÉ
Photographie Frédéric Chambe.
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, café de la soie, place bertone, rue belfort
lundi, 06 mars 2017
FRICHE CROIX-ROUSSIENNE
L'escalier (assez sinistre, à vrai dire) monte vers les courts de tennis désaffectés, dont la gestion était, me semble-t-il, associative (je me trompe peut-être).
Le terrain, théoriquement encore sous l'emprise de l'INRAP (vous savez, ce machin de l' "Archéologie Préventive", concession faite par les bétonneurs au patrimoine culturel collectif, dont je n'ai jamais vu un seul membre sur le terrain), est promis au béton. Un beau jardin avec des bancs, une pelouse, un espace pour les crottes de chien, un espace pour les jeux des enfants, le tout étant délicieusement ombragé par de vrais arbres en bois d'arbre ? Voyons, vous n'y pensez pas ! Soyons sérieux !
La friche occupe, comme on le voit, le cœur de cet îlot, compris entre une bribe du boulevard (en bas), la place de la Croix-Rousse (à gauche), la rue d'Austerlitz (en haut) et la rue Boussange (à droite). Le rectangle en bas est le toit de l'ancien centre de formation de la Poste, qui a été récemment transformé en immeuble de très grand standing (on appelle ça la "gentryfication"), du haut duquel le panorama sur la ville doit être splendide. Derrière les façades de la place (à gauche), on voit le rectangle bistre du terrain de boules où les habitués descendent (c'est, au bas d'une vingtaine de marches, un des restes de l'ancien fossé du fort de la Croix-Rousse, quelques autres rectangles un peu sombres, en-deçà des immeubles, indiquent les autres restes) faire leur pétanque et s'imbiber le gosier. Les petits vernis qui avaient vue sur la verdure bénéficieront bientôt d'un paysage plus "moderne". Hors des jardins privés bien établis, on pensera peut-être à sauver quelques arbres.
Photographies Frédéric Chambe.
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mardi, 28 février 2017
ON REDÉMARRE
Avant, puis après le nettoyage des vitres.
Reste quelques finitions. Et une serpillière à passer. Et les tables à installer (aux dernières nouvelles, c'est fait).
Photographies Frédéric Chambe.
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE, PAS PHOTOGRAPHE MAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, grand café de la soierie
jeudi, 23 février 2017
JARDIN A LA CROIX-ROUSSE
Photographie Frédéric Chambe.
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mercredi, 22 février 2017
LA VIE DERRIÈRE LA VITRE
Photographie Frédéric Chambe.
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samedi, 18 février 2017
LA SOIERIE EN TRAVAUX
Derrière la peinture blanche appliquée sur les vitres pendant la durée du chantier.
Photographie Frédéric Chambe.
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lundi, 13 février 2017
RUE DUMENGE 3
Photographie Frédéric Chambe.
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dimanche, 12 février 2017
RUE DUMENGE 2
Photographie Frédéric Chambe.
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mardi, 24 janvier 2017
SYLLOGISME
Rue Dumenge.
Photographie Frédéric Chambe.
Première fois que je passe devant le local de la Fédération ainsi éclairé.
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DE GRANDS BIENFAITEURS DE L'HUMANITÉ
Tous ceux qui ne voient dans la mondialisation que des bienfaits, sûrement animés d'intentions excellentes, présentent le phénomène comme inéluctable à la façon de la force des choses. Pour mieux entortiller leur monde, ils l'ont même rebaptisé « mondialisation heureuse ». Le syllogisme qui suit m'est venu après avoir entendu un propos tenu sur une antenne franceculturelle :
1 - Les industries des pays du "Nord" ont été déplacées en Chine et dans beaucoup de pays du "Sud" par les industriels, les actionnaires et les spéculateurs.
2 - Or, la mondialisation a beaucoup profité aux pays du "Sud", et a appauvri les classes moyennes des pays du "Nord".
3 - Donc les industriels, les actionnaires et les spéculateurs sont de grands philanthropes altruistes, universalistes, et des tiers-mondistes généreux.
C.Q.F.D.
- Tiens, dis, j'ai une idée. Tu penses pas qu'il faudrait dire à un de ces bienfaiteurs de se présenter à l'élection présidentielle des Etats-Unis ? - Ouah, t'es fou ! Il a aucune chance d'être élu !
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, fédération ateliers, france culture, mondialisation
dimanche, 22 janvier 2017
RUE D'IVRY 2
Photographie Frédéric Chambe.
Il y a du fil, du métier, ... bon dieu, mais c'est bien sûr, c'est ...
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, canuts, maison des canuts, métier à tisser, métier jacquard
dimanche, 15 janvier 2017
RUE DUMENGE 1
Photographie Frédéric Chambe.
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samedi, 14 janvier 2017
PASSAGE DUMONT
Du 1 de la rue de la Croix-Rousse ...
... au 13 de la rue Dumont (en faisant un coude).
Photographies Frédéric Chambe.
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dimanche, 08 janvier 2017
BOULEVARD CROIX-ROUSSE
Photographie (en couleurs) Frédéric Chambe.
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jeudi, 05 janvier 2017
DIRECT CROIX-ROUSSE
Photographie Frédéric Chambe (30 décembre 2016).
Ce qui s'appelle aujourd'hui le "Direct-Croix-Rousse" emprunte le tunnel (avec portion(s ?) à ciel ouvert) creusé autrefois pour la "Ficelle" de la rue Terme, construite en 1862, arrêtée en 1967. Ci-dessous en bas, sur le plan de 1952, la partie essentielle des "Pentes" (par opposition au "Plateau"), avec en pointillé le trajet des deux funiculaires, celui-ci et le "Croix-Paquet", devenu la ligne C du métro, qui passe sous l'église Saint-Bernard, désaffectée (qui se serait appelée peut-être Notre-Dame-des-Canuts si elle avait été achevée).
Monsieur Gérard Collomb est positivement ravi de voir ce lieu en déshérence transformé en "lieu de vie sociale, d'échanges et d'activité économique". Traduit en français : centre d'affaires. Ci-dessous, au-dessus de la place Colbert, le projet qui, s'il faut en croire les promoteurs, apportera enfin au quartier et à la place Colbert la "vie", le "mouvement" qui, selon eux, lui font sans doute défaut aujourd'hui. Je connais des habitants de la place Colbert dont les rugissements me donnent à penser que la perspective les transporte d'enthousiasme.
C'est sur les pentes qu'on trouvait les plus belles traboules de Lyon, du temps que personne n'avait encore eu l'idée saugrenue de fermer à clé les grosses grilles intermédiaires et d'inventer le digicode, à l'exception touristique de la suite de passages qui vont de la cour des Voraces (place Colbert ci-dessus) aux Terreaux. Le trait rouge qui serpente figure la ligne de trolley n°6, qui reliait l'Hôtel de ville à l'hôpital de la Croix-Rousse (depuis, le terminus en a été ramené vers la place de la Croix-Rousse). A noter qu'à l'époque, c'était la rue Gentil (longeant le n°42 du lycée Ampère, tout en bas à droite) qui limitait le 1er arrondissement, au lieu de la rue Grenette.
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, direct croix-rousse, ficelle de la rue terme, traboules de lyon, gérard collomb, cour des voraces
mercredi, 04 janvier 2017
PLACE DES TAPIS
Photographies Frédéric Chambe.
Ci-dessous, le plan du "Plateau" en 1952, de l'hôpital de la Croix-Rousse (n°92) au boulevard du même nom (NS) et de la rue Thévenet (ancien adjoint au maire de Lyon, juge au Tribunal de Commerce) à la rue Philippe de Lassalle (ou La Salle, dessinateur et mécanicien) (EO), sur laquelle donne (en bas à gauche) l'Ecole Normale d'Instituteurs (bât. n°36 lisible en dessous du gros 4 d'arrondissement), devenue, après moult avanies, je ne sais plus quel machin visqueux et improbable. La ligne C du métro passe sous le boulevard des Canuts, qui a remplacé la ligne de chemin de fer coupant alors la Croix-Rousse en deux, qui allait du boulevard à Trévoux en passant par Sathonay. Inutile peut-être d'ajouter que le plan urbain a été passablement modifié après la disparition de la ligne. Le point culminant du plateau se situe au carrefour de la rue Henri Gorjus (représentant, ancien adjoint au maire de Lyon) (NS) et de la rue Jérémie, dit Jérôme Dulaar (imprésario, bienfaiteur des œuvres laïques).
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