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vendredi, 31 août 2018

LA VACANCE DE M. HULOT

Dans la série "Des nouvelles de l'état du monde" (N°57).

LA DÉFAITE DE L'ENVIRONNEMENT

ou

« L'ÉCOLOGIE, ÇA COMMENCE À BIEN FAIRE ! ».

Je ne fréquente pas les cabinets ministériels, je ne circule pas dans les couloirs du pouvoir aux heures de pointe : je suis donc dans l'incapacité de dévoiler quoi que ce soit sur la fracassante démission du ministre de l'écologie. Si l'on se contente d'observer les faits, on peut cependant en tirer une conclusion bien nette : sale temps pour la planète ! 

Il est clair aujourd'hui que le placement de Nicolas Hulot dans le gouvernement d'Emmanuel Macron n'était qu'une manœuvre cosmétique et décorative : c'était un pur coup de com' destiné à récupérer au profit de ce dernier l'aura de popularité dont est nimbée l'image médiatique de Hulot. Pur et simple alibi dans un gouvernement par ailleurs entièrement converti à l'ultralibéralisme, Nicolas Hulot a quand même mis une année et le pouce avant d'avouer publiquement qu'il ne comptait pour rien dans les forces en présence. Il a mis plus d'un an pour admettre et avouer qu'il n'était qu'une potiche.

Le départ de Hulot met à nu et dévoile au grand jour la vraie vérité de Macron à l'égard de la défense de l'environnement. Je l'entends d'ici penser très fort la même chose que Nicolas Sarkozy : « L'écologie, ça commence à bien faire ! ». Cela s'appelle "METTRE BAS LES MASQUES". Oui, Nicolas Hulot n'était que le masque vert du président de la république (à ne pas confondre avec Le Visage vert, péché véniel du par ailleurs grand Gustav Meyrink, l'immortel auteur du Golem et de La Nuit de Walpurgis).

Que révèle l'aveu public d'impuissance de la part de l'ex-ministre ? Selon moi, malgré toutes les belles déclarations sur la prise de conscience de l'urgence, les gens au pouvoir et tous les cercles intéressés qui grenouillent pour orienter les décisions en leur faveur se soucient de l'écologie comme de leur premier biberon. Pour l'économie et pour la politique (ça va ensemble, puisque les deux ont à voir avec le pouvoir), la nature est un réservoir, et tant que le réservoir n'est pas complètement à sec, il faut y aller joyeusement. Tant qu'il reste des victuailles dans le placard, pas de raison de ne pas se servir. Les gens qui sont aux manettes ne sont pas prêts à changer les règles du jeu et les façons de fonctionner. Il semble même que le contraire soit vrai (un rapport suggère de construire six EPR dans les vingt ans qui viennent).

Soit dit en passant, ceux qui classent les écologistes parmi les groupes de pression ("lobbies") se foutent de la gueule du monde. Il suffit de comparer les forces de frappe en présence pour se rendre compte que la capacité des défenseurs de l'environnement d'influer sur les décisions n'a rien à voir avec le pouvoir de nuisance des légions de porte-flingue grassement payés pour représenter les industriels auprès des décideurs : la FNSEA (une sorte de mafia) bombarde le gouvernement de demandes de dérogation pour pouvoir continuer à répandre leurs pesticides néonicotinoïdes qui exterminent les abeilles. Et je ne parle pas des instances européennes de Bruxelles, où les vrais lobbyistes – qui se comptent par milliers – ricanent de voir le petit Martin Pigeon suer sang et eau pour faire avancer la cause écologique.

Macron, sans rien avouer publiquement, a emboîté le pas derrière Donald Trump : il a concrètement dénoncé les accords de Paris (COP 21). La seule loi de Macron est celle de la compétition économique acharnée, compétition dans laquelle tous les moyens sont bons. Avec les conséquences qu'on sait pour la planète et l'humanité.

Voilà ce que révèle la démission de Nicolas Hulot. 

La planète sait donc à quoi s'en tenir sur le sort qui lui est réservé. Même chose pour les humains qui l'habitent. 

jeudi, 30 août 2018

OISEAUX DE FEU

MON ART ABSTRAIT

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lundi, 27 août 2018

CINQUANTE NUANCES DE ROUILLE

MON ART ABSTRAIT

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Ça travaille fort, sur la péniche ! Mais ça y est, tout ce qui est métal est terminé. On peut passer à l'habillage.

dimanche, 26 août 2018

MARQUISE

MON ART ABSTRAIT

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« Marquise, si mon visage

A quelques traits un peu vieux...... ».

 

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mercredi, 22 août 2018

INCANDESCENCE

MON ART ABSTRAIT

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Je mets au défi quiconque de trouver où et comment obtenir cette image.

Cette image, dans laquelle il m'arrive de voir la tête d'un gorille qui ouvre largement la gueule (ça n'engage que moi), a pour moi le mérite de rendre visible quelque chose dont j'ignore absolument la signification, et qui n'en a peut-être aucune.

A l'image du monde actuel, que plus personne n'est en mesure de comprendre, et dont plus personne n'est en mesure de maîtriser la marche : le pilote a sauté en parachute. Le tableau de bord de l'appareil est notre moderne "Pierre de Rosette", et il n'y a plus de Champollion pour la déchiffrer.

Ou plutôt, il y a tellement de Champollion armés des dards acérés de leurs sciences dites "humaines", que le cerveau humain est noyé sous un Niagara de traductions diverses, hétéroclites et contradictoires, et que l'on n'entend plus que la cacophonie de leurs interprétations et de leurs prophéties, comme à l'époque d'une certaine Babel. 

Voilà où nous en sommes : on y est, dans la tour de Babel, n'en déplaise à George Steiner (auteur d'un mémorable Après Babel, Albin Michel, 1978). Enfermés à l'intérieur. Et le concierge a jeté la clé à l'égout. 

Et Dieu dit : « Démerdez-vous ! ».

A moins que ce ne soit : « Allez au diable ! ».

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dimanche, 19 août 2018

UNE HISTOIRE DE PONT

Devinette de mauvais goût (vu l'actualité), mais je ne résiste pas (j'ai l'esprit mal tourné)  : 

Quelle est la différence entre une nourrice et un pont ?

Réponse : 

La nourrice montre son sein, et le pont sa fesse.

Excellente plaisanterie, quoique déjà ancienne, trouvée dans le premier volume des aventures de Bernard Lermite, du dessinateur Martin Veyron (Editions du Fromage, 1979), où l'on découvrait un usage magistral de l'ellipse narrative, en même temps qu'une belle illustration de la blague ci-dessus.

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Solution pour les paresseux : lire "s'affaisse".

Note ajoutée le 7 janvier 2019 : on peut avoir oublié aujourd'hui que le pont qui était alors dans l'actualité était celui de Gênes en Italie, qui s'était effondré avec les véhicules qui l'empruntaient, pour s'abattre sur les maisons situées en dessous.

jeudi, 16 août 2018

ELLE EST BELLE, LA LANGUE FRANÇAISE !

Entendu sur France Culture le 9 août aux environs de 8 h. 20, dans la bouche d'un nommé François-Xavier Freland :

« C'est une vraie bouée d'oxygène ! ».

**************

Et le 15 août autour de 12 h. 36 ou 37 : 

« Le seul point de passage entre Gaza et Israël, qui était jusque-là largement fermé ».

 

mercredi, 15 août 2018

BANDE

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mardi, 14 août 2018

LA LIVRAISON DU BOIS

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N'est-ce pas que c'est beau ?

LA RAYET-LIENART, VOILA L'AVENIR !

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Publicité parue en juillet 1910.

Je note que les argumentaires des vendeurs de voitures ont, si l'on veut bien oublier que les roues sont alors en bois, assez peu évolué. 

lundi, 13 août 2018

COUCHER DE SOLEIL

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Photo obtenue en appuyant seulement sur le déclencheur.

vendredi, 10 août 2018

C'EST BEAU, LE SPORT CYCLISTE

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Lance Armstrong, en posture de dieu cycliste, avant que ses sept titres de vainqueur lui soient enlevés parce que le monsieur se dopait ! Document servant de frontispice majestueux au dossier où, dans son album publié en 2005, l'association Reporters sans frontières récapitule l'intégralité des podiums du Tour de France de 1903 à 2005. Quel bel exemple, quel beau modèle, quel bel idéal pour notre belle jeunesse !

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Dans les quelques billets publiés dans Le Monde sous la plume de l'excellent Antoine Vayer – l'homme qui prouve le dopage scientifiquement et sans prélèvement, juste par le calcul de la puissance développée par le coureur dans certaines côtes –, il semblerait que l'entraîneur ait désormais remplacé les "docteurs" (Michele Ferrari, Bernard Sainz, alias Docteur Mabuse). La suprématie de l'équipe Sky, de Christopher Froome et de Geraint Thomas (je m'informe), non contente de tuer le suspense, est là pour le prouver. Heureusement, le public ne se laisse pas abuser, comme le montrent les huées qui ont servi de cortège triomphal à Froome. 

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Gérard Rancinan est le photographe qui a tressé cette couronne de lauriers à la gloire des maillots jaunes encore vivants en 2005.  

jeudi, 09 août 2018

EDOUARD GEFFRAY

M. Edouard Geffray est "G.D.R.H." au ministère de l'Education nationale. Tout le monde sait ce qu'est un DRH. On imagine la signification de G initial. M. Geffray a fait Science-Po, il a fait l'ENA. Il est, comme on dit, un "haut fonctionnaire". Mais attention, il refuse tout recours à ce jargon pseudo-pédagogiste qui a permis à un vain peuple de faire des gorges chaudes en un temps post-diluvien (ça veut dire il n'y a pas si longtemps), et de se moquer niaisement des délicieuses manies langagières des crânes d’œuf administratifs. 

Entendu de la bouche de M. Edouard Geffray : « Un "référentiel bondissant", je l'appelle un ballon ». Fort bien déclaré, monsieur, vous avez le sens des réalités de terrain et vous êtes doté d'un solide bon sens. Moyennant quoi, il poursuit : « Il y a deux sortes de formation pédagogique : la formation en présenciel et la formation en distanciel ». « Nous avons un dialogue stratégique avec les rectorats ». « Nous avons des rendez-vous à distance sémaphorique ». Je raffole, quant à moi, de cette "distance sémaphorique". La preuve est faite : M. Edouard Geffray a une connaissance approfondie du "terrain", et nul ne saurait l'accuser d'en être "déconnecté".

Allons, je crois qu'il faut réécrire la célèbre formule de Blaise Pascal : 

L'homme est un robot pensant.

lundi, 06 août 2018

UNE SÉPULTURE

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Quelque part dans le cimetière de Loyasse, Lyon V° arrt.

jeudi, 02 août 2018

MEMBRA JESU NOSTRI


Désolé, M. Gardiner (John Elliott pour les intimes), mais votre version de cette oeuvre deBUXTEHUDE GARDINER.jpg Dietrich Buxtehude m'ennuie terriblement : je la trouve cérébrale, compassée, triste et guindée, malgré le jugement GUIDE 1993.jpgdithyrambique du Guide de la musique ancienne et baroque (Robert Laffont, 1993). Je n'ai pas écouté la version que donne Ton Koopman, classée deuxième. Ma version à moi est celle de René Jacobs, relégué en troisième position par le commentateur. Son jugement péremptoire, qui considère l'approche de ce chef comme « vraiment piétiste », apparaît assez couillon et surtout très mal informé : il aurait dû consulter un dictionnaire.

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En effet, le Grand Robert définit le "piétiste" : « Membre d'une secte luthérienne (d'abord réunie en "collège de piété") fondée par le pasteur Spener (1635-1705), dont l'ouvrage Pia desideria insistait sur la nécessité de la piété personnelle et du sentiment religieux plus que sur la stricte orthodoxie doctrinale ». Je me suis demandé si le niaiseux (un certain Jean-Charles Hoffelé, il paraît que ce n'est pas n'importe qui dans le milieu) n'a pas, tout simplement, confondu "piétiste" et "sulpicien". 

Bon, il a dû se laisser impressionner par le propos liminaire d'un certain Roger Tellart, qui évoque « la ferveur et le dolorisme piétiste » de l'œuvre du maître de Lübeck. Quoi qu'il en soit, Jacobs enrobe l'œuvre de Dietrich Buxtehude dans l'atmosphère d'une telle sensualité que, pour un peu, ces sept lamentations donneraient envie de mourir à la façon du Christ, tant la mort y est présentée comme suave. Je ne savais pas que les luthériens de l'époque se laissaient guider par la sensualité, et je ne comprends pas de quel genre de "piété" il peut s'agir à l'écoute de cette version très charnelle. Bon, il est aussi possible que cette opinion vienne de ce que les subtilités des questions théologiques ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Reste que la façon dont René Jacobs dirige son "Concerto vocale" (solistes et instrumentistes) me plonge d'un bout à l'autre dans un bain que je ne peux qualifier autrement que de sublime. Sublime à vous donner la chair de poule.

Il va de soi, j'espère, que toute idée de foi chrétienne est tout à fait étrangère aux menues considérations ci-dessus.

mercredi, 01 août 2018

QU'EST-CE QUE LE TEMPS ?

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Les effets du temps qui passe,

au cimetière de Loyasse 

(Lyon 5).