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lundi, 07 octobre 2019

UN PEINTRE A LA CROIX-ROUSSE

NOUS AU VILLAGE AUSSI L'ON A ...

On le voit tous les jours ou presque, sur la place de la Croix-Rousse, exposer ses œuvres. Sur la toile ci-dessous, il signe « Ricket Menteur » (si je lis bien). C'est bien dessiné, quoique ce qu'il fait ne soit pas du "grand art" (disent les doctes en se rengorgeant comme des volailles mâles de basse-cour). Mais tellement d'autres font la même chose en beaucoup moins amusant ! Je trouve ça rigolo. Fallait y penser. Je me demande s'il ne lit pas Charlie Hebdo.

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Tout le monde a reconnu la citation ! Mais pour les autres, quand même, voici l'image passée dans le subconscient de la planète à force d'être vue et de se faire tordre dans tous les sens:

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On peut discuter de la lecture que fait le peintre de l'histoire des Beatles : je vois mal George Harrison (dernier derrière Paul) en coq (si c'en est un) de la basse-cour (et je ne suis probablement pas le seul : on connaît l'hégémonie du tandem – qui a fini en combat de coqs – "Lennon-McCartney" sur la production du groupe). L'idée reste marrante et sans trop de conséquences pour l'avenir des "Fab Four". Je croise les doigts : ça peut marcher, leur musique.

Bon, c'est vrai : je ne me suis pas porté acquéreur de la peinture.

Voilà ce que je dis, moi.

dimanche, 19 février 2017

MON AMI "BEACH BOYS"

Je ne suis pas un fondu de pop music : sorti de l'autoroute Beatles et du Boulevard Rolling Stones, j'avoue un illettrisme qui m'empêche de déchiffrer les panneaux plus petits et de me repérer à travers les multiples voies. Je fais pourtant une exception pour les Beach Boys, même si c'est avec des réserves. Ce n'est pas en effet sans un certain agacement que j'entends les "Garçons de plage" se complaire dans des textes d'une grande niaiserie, où il est question de bagnoles, de filles splendides et de garçons athlétiques qui se font bronzer et qui vont taquiner les vagues debout sur des planches, avant d'aller draguer en boîte (variante de "sea sex and sun"). La musique, en revanche, m'intéresse, essentiellement pour ses harmonies vocales, qui sont un peu leur signature.

C'est ainsi que quelques-unes de leurs chansons ont franchi la frontière de mes répugnances et pour elles, la douane de mon oreille a consenti à lever la barrière. L'une de ces belles chansons à s'être gravée dans l'oreille de mon esprit est "Sloop John B.". 


La première et la dernière reste cependant "Heroes and villains". C'est une chanson complexe, découpée en séquences nettement différenciées et aux harmonies successives déroutantes, qui semble porter un message à visée morale (je dis "semble"). Un truc absolument pas dansable : un truc de musique pure, de cheminement d'un événement sonore à l'autre, d'une ambiance acoustique à l'autre, d'un état sensoriel à l'autre (même une séquence "a cappella").


Brian Wilson (l'âme des Beach Boys) avait du génie. Il a eu la malchance de vivre à la même époque que les Beatles. Son ambition était de faire plus fort qu'eux. Mais il a eu beau s'atteler à la tâche titanesque de surpasser l'inventivité de Lennon-McCartney (sans oublier George Martin), il eut à faire face à Revolver, premier objet non identifié sorti d'Abbey Road (je ne compte pas ce qui précède, bien que ...), et il eut beau se lancer dans le défi de Smile (qui devait terrasser l'adversaire admiré), il fut terrassé par Sergent Pepper's lonely hearts club band, qui l'envoya à l'asile psychiatrique pour longtemps (et qui, accessoirement, tua la pop music pour un moment). C'est vrai qu'il avait pour cela des prédispositions chimiques. Et une longue expérience de ça.