vendredi, 28 mai 2021
A QUOI SERT UNE MANIF ?
LA PREUVE PAR LE NOMBRE ET LE DÉSORDRE
(et ce n'est qu'une toute petite sélection).
Les riverains de l'aéroport contre les vols de nuit.
Contre la réforme des retraites.
Les biochimistes contre les suppressions d'emplois de chercheurs chez Aventis.
Les pompiers.
Contre la destruction du théâtre Eldorado.
Les étudiants infirmiers.
Contre Charles Millon.
Les écoles de Bron et Lyon.
Les fonctionnaires de la région Rhône-Alpes.
Les commerçants et artisans.
Les gendarmes (!).
Lors de la "Fête" du Travail.
Contre le plan Fillon de réforme des retraites.
Les artisans taxis.
Les intermittents du spectacle.
Les médecins spécialistes.
Contre Monsanto et les OGM.
Les handicapés.
Contre la modification du square Delestraint.
Les paysans.
La Fédération des motards en colère.
Contre Bruno Gollnisch.
Pour Bruno Gollnisch.
Contre le stationnement payant à la Croix-Rousse.
Les fonctionnaires d'Etat.
A noter : pas l'ombre à l'horizon d'un ninja "black block" ou d'un casque répressif. Mais était-ce le bon temps pour autant ? Entre promenade apéritive et entraînement à la marche, mon cœur balance.
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Moralité : faites vos jeux, messieurs, faites vos jeux ! Rien ne va plus !
***
Toutes ces photos ont été prises par Marcos Quinones.
09:00 Publié dans DEMORALISATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestations, manif, lyon, photographie
mercredi, 12 mai 2021
LA FLÈCHE DE NOTRE-DAME
Notre-Dame de Paris a brûlé un soir maudit d'avril 2019. Peut-être pas une malveillance caractérisée, peut-être une maladresse, une étourderie, un non-respect de la consigne de ne pas fumer, peut-être un problème sur les circuits électriques, allez savoir. Quoi qu'il en soit, tout le monde se souvient du moment le plus spectaculaire et le plus arrache-cœur : la chute de la flèche enflammée sur la voûte et la nef de la plus belle cathédrale que je connaisse.
Les pompiers ont éteint l'incendie, l'édifice a été désincarcéré de son inextricable échafaudage métallique en partie fondu, tout ce qui pouvait être consolidé a été consolidé et la nef a été à peu près nettoyée, bref : on a sauvé ce qu'on a pu sauver. Les compagnons, charpentiers ou tailleurs de pierre, se sont mis à l'ouvrage.
C'est alors que les débats ont commencé. Parmi les questions qui ont été soulevées (par exemple : faut-il restituer la couverture en plomb — 400 tonnes ?), je ne retiendrai que les bisbilles des architectes au sujet de la flèche. Je ne parle même pas de la querelle entre modernistes et "historicistes" (à l'identique ou en phase avec l'époque actuelle ?). Non, juste la question de savoir si c'est oui ou non Viollet-le-Duc qui a "inventé" de poser cette flèche sur la croisée du transept.
Autrement dit la flèche que nous connaissions résultait-elle du caprice d'un architecte, celui-ci fût-il génial ? Ou celui-ci avait-il quelque raison sérieuse de penser qu'un élément important manquait à l'édifice mondialement célèbre ? Questions cruciales. Au point que j'avais fini par me convaincre que, dans sa lubie de refonder le style gothique, dans sa manie de "faire gothique" (le mot, avec le sens que nous lui connaissons, date de son époque), c'est Viollet-le-Duc qui avait ajouté un ornement décisif à l'édifice. Or il se trouve que je viens de déterrer des rayons de ma petite discothèque un vieux vinyle qui garde les traces du concert qui a été donné dans la cathédrale à l'occasion de son VIII° centenaire.
Cela se passait en 1963. Au programme, des œuvres d'André Campra, Pierre Desvignes, Louis Vierne et Pierre Cochereau. Aux grandes orgues, le maître Pierre Cochereau en personne. Naturellement, ce n'est à aucune de ces dignes personnes que l'on demandera de répondre à mes petites "questions cruciales". Et je n'évoquerai aucune des musiques jouées ce soir d'avril 1963 (sans compter que le disque porte les rides de son âge).
En revanche l'illustration de la pochette m'a sauté aux yeux : elle reproduit une miniature du XV° siècle de Jehan Fouquet illustrant les Heures d'Etienne Chevalier, intitulée "la descente de l'esprit saint". L'ouvrage semble être conservé au Metropolitan Museum of Art de New York. Si certains avaient nourri des doutes sur la légitimité de l'action du controversé Viollet-le-Duc, il me semble que l'enluminure du peintre Jehan Fouquet apporte une réponse incontestable : il suffit de regarder pour voir que la cathédrale de Paris portait une flèche au quinzième siècle. A mon avis, il y a peu de chances que le peintre ait pu inventer ça.
Note : Ce petit billet enfonce peut-être une porte largement ouverte aux yeux des connaisseurs. Même si c'est vrai, je dis : et alors ?
mardi, 11 mai 2021
A QUOI RESSEMBLE LA DROITE EN 2021 ?
LES FORCES DE LA « DROITE REPUBLICAINE » A LA TABLE DE LA FRANCE.
09:29 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0)
A QUOI RESSEMBLE L'EXTRÊME-DROITE ?
REPRÉSENTATION TRÈS ALLÉGORIQUE D'UNE FIGURE DE L'EXTRÊME-DROITE.
« Vivement que je sois prézizidente de la République ! »
09:15 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0)
A QUOI RESSEMBLE LA GAUCHE EN 2021 ?
LES FORCES DE GAUCHE ?
ELLES RESSEMBLENT A ÇA !!!
Pas demain la veille que les gens qui travaillent trouveront quelqu'un de sérieux pour défendre leurs droits et leurs conditions de vie.
09:00 Publié dans HUMOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, société, politique, la gauche en france, jean-luc mélenchon, parti socialiste, olivier faure, benoît hamon, parti communiste français
mercredi, 05 mai 2021
LA FRANCE, C'EST NAPOLEON
« Dans un chef d'œuvre, je pénètre chapeau bas ». Voilà ce que déclare Victor Hugo dans la préface de son William Shakespeare (cité de mémoire). Napoléon est un chef d'œuvre. Je laisse à d'autres le soin de peser les ombres, les outrances, les cruautés. Le génie de Napoléon est un fait.
Peu importent à mes yeux les louanges et les blâmes : les rois, les mythes, le grand roman national, la Révolution, la décapitation de Louis XVI, les colonies, les guerres, les victoires, les défaites, les héroïsmes supposés, les lâchetés avérées, JE PRENDS TOUT. Parce c'est tout ça qui m'a fait le Français que je suis. Ce n'est pas de l'identitarisme crispé ou farouche, tant il y a d'autres ingrédients dans la mixture improbable dont mon histoire personnelle a rempli ma gamelle. Cela veut simplement dire que je n'ai honte de rien et que j'aimerais qu'il en soit de même pour tous mes compatriotes, quoi que toutes sortes de gens mal intentionnés puissent reprocher à mon pays. La France n'a à demander pardon de rien. Ce pays, c'est le mien. S'il y a un "indigène" (cf. étymologie du mot) de la République, c'est moi.
Je dirais que la preuve de l'importance de Napoléon dans l'histoire de la France se mesure à l'intensité des criailleries qui accompagnent les velléités de célébration manifestées par Emmanuel Macron, qui tient à commémorer le grand homme, mais voudrait bien faire savoir qu'il reste à bonne distance des reproches que les uns et les autres adressent à celui qui a pendant un temps fait trembler les puissants de l'Europe entière et les a, pendant un temps, fait manger dans sa main.
Mais au contraire, allez-y franchement et fièrement, monsieur le président, cessez d'écouter les historiens et de peser les lumières et les ombres. Cessez de faire crédit aux militants de diverses causes : allez-y, vous êtes Français, soyez-en fier, donnez l'exemple, soyez un patriote sans honte et sans vous laisser impressionner par les petites crottes extrémistes qui veulent s'approprier le grand homme comme elles l'ont fait pour Jeanne d'Arc ou — culot suprême — le drapeau tricolore, ou par les mimililitantants de toutes sortes de grandes causes, de petites causes et de causettes. Célébrez le front haut et sans faire la fine bouche celui qui avait une si haute vision de la France qu'il en a marqué le pays jusque dans les structures qui sont les siennes aujourd'hui.
Histotototoriens, sociololologues et polilitotolologues s'entendent pour sommer les hommes politiques de proposer aux Français un « GRRRRAND RRRRÉCIT » ? Avec Napoléon, du général Bonaparte à Toulon à Sa Majesté l'Empereur à Sainte-Hélène et jusqu'au tombeau en porphyre corse aux Invalides, Monsieur le Président est servi.
09:00 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, histoire, politique, société, bonaparte, napoléon bonaparte, empereur napoléon 1er, austerlitz, indigènes de la république
dimanche, 02 mai 2021
ALORS ÇA VIENT, LE MONDE D’APRÈS ?
Dessin de GDB (pour Gueule De Bois ?) piqué sur Fesse-de-bouc.
La réponse à la question posée par le légume ci-dessus qui s'impatiente au fond de son fauteuil club, tout le monde en a maintenant une idée assez claire. Je n'insiste pas : ce sera JAMAIS.
La preuve : même les syndicats (en ordre dispersé — parfois par la police) ont recommencé comme autrefois, à l'occasion du 1er Mai, à faire visiter quelques centres-villes aux radios et télés du pays — qui rappliquent en masse dès qu'elles reniflent (espèrent) qu'il va y avoir de la castagne et des vitrines brisées (autrement dit du spectacle, de l'audience et du fric).
Le président, lui, n'a pas cessé d'emballer des discours dans de jolies boîtes à bonbons enrubannées de rose ou de menacer son peuple d'une fessée magistrale, pendant que les personnels hospitaliers, dégoûtés, quittent l'hôpital pour changer de métier ou arrachent leurs derniers cheveux en des gestes convulsifs de rage impuissante, en attendant la "quatrième vague" annoncée.
Et dans le même temps, le journal Le Monde nous apprend qu'un rapport fondé sur des centaines d'études scientifiques alerte (mais alerte qui, au fait ?) sur la folie de l'humanité, qui continue à déverser dans tous les océans de la planète des quantités monstrueuses de toutes sortes de gentillesses chimiques ou autres, issues de l'industrie pour être consommées, puis transformées en autant de déchets que la même humanité met à l'abri dans les profondeurs marines, et qui tournent leur pouvoir de nuisance sur les capacités de reproduction des êtres végétaux ou animaux qui vivent dedans, quand ils ne les tue pas (pour que ça aille plus vite, sans doute).
Il serait temps qu'on se mette à la rédiger, la Déclaration Universelle des Limites Humaines. Cela ferait au moins une belle affiche de plus à apposer aux murs des établissements d'enseignement du monde entier — et que personne ne lirait. J'ai essayé de lire dans le temps la Déclaration Universelle des Droits de l'Enfant. J'ai renoncé tellement ça suinte la bonne intention et les grands principes, que ça les rend antipathiques et presque nauséabonds.
Quant aux autres légers problèmes que se crée l'humanité — financiarisation de l'économie, y compris de l'immobilier, surarmement de beaucoup de nations agressives, réchauffement climatique ... (je cite pour l'anecdote) — mettons qu'on n'en parlera pas. Pour ne pas désespérer complètement le légume qui s'impatiente au fond de son fauteuil club.
09:00 Publié dans L'ETAT DU MONDE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin humoristique, humour, journal le monde, déclaration universelle des limites humaines, emmanuel macron, premier mai