samedi, 11 juillet 2015
JOFFRIN A ENCORE FRAPPÉ
Mordez bien le topo. Tout vient de monsieur Dalil Boubakeur, quand il a émis l'idée que, puisque beaucoup d'églises de France sont désertes, désaffectées, quand elles ne sont pas mal en point, il serait judicieux de les transformer en mosquées. Le pauvre, il ne savait pas le schproum qu'il déclenchait.
D’un côté, Valeurs actuelles, Denis Tillinac et une pétition « Touche pas à mon église ».
De l’autre, le journal Libération, Laurent Mouchard-alias-Joffrin et un article : « Des mosquées dans les églises, n’en déplaise aux prêcheurs de haine » (Libération, 10 juillet). Soit dit au passage, c’est celui qui le dit qui l’est, va donc, prêcheur de haine toi-même : rien de tel qu'un bon coup de pouce prestidigital pour inverser l'accusation. Sarkozy s'y connaissait. Joffrin imitant les trucs de Sarkozy : on aura tout vu.
En place pour le quadrille, mesdames et messieurs : « gaucho » contre « facho ».
Pour mon compte, si le lecteur se reporte à mes billets des 26-27 juin et du 7 juillet, il sait de quel côté mon cœur penche. J'ai pris le titre de Joffrin comme une insulte. Un crachat. Mais l'image « mairie-école-église » est sans doute un stéréotype archaïque de la pire espèce. Je constate en tout cas que la trilogie n'a plus aucune signification pour Mouchard-alias-Joffrin, qui occupe hélas une fonction qui lui donne le pouvoir d'étaler ses opinions. Libre à lui de tirer la chasse d'eau sur ce qui a, sur la très longue durée, édifié ce pays. Libre à moi de voir en lui un méchant homme.
A l’élection présidentielle à la sauce Houellebecq, Soumission et compagnie, Mouchard-alias-Joffrin votera musulman (mais modéré, attention !). Ce musulman de France, qui fait semblant de se placer au-dessus de la mêlée (il ose écrire : « La cession d’églises à l’islam serait un beau symbole de concorde et de fraternité » !), rejoint dans la détestation de la France un certain Edwy Plenel, qui a commis un bouquin intitulé Pour les Musulmans.
En voilà deux (Joffrin-Plenel) qui préparent avec soin et diligence leur avenir futur. Deux crapules qui n’aiment pas la France, et qui sont pour quelque chose dans ce que les savants appellent la « crise de représentation » qui gangrène le pays.
Voilà ce que je dis, moi.
09:16 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valeurs actuelles, denis tillinac, pétition touche pas à mon église, journal libération, laurent joffrin, journaliste, michel houellebecq, houellebecq soumission, islam, dalil boubakeur, edwy plenel, plenel pour les musulmans, france, société, politique, musulmans, nicolas sarkozy
jeudi, 02 juillet 2015
CABU AVAIT TOUT COMPRIS
Je ne suis pourtant pas lecteur de cette revue (ci-dessus n° du 4 au 10 juin 2015), mais j'ai trouvé qu'en l'occurrence, cette couverture ne pouvait pas mieux tomber !
PARU DANS CHARLIE MENSUEL, EN SEPTEMBRE 1975.
Cabu avait tout prévu l'évolution policière de notre société.
C'est vrai, ça : il n'est plus permis de se moquer de personne.
Catherine a la santé. C'est le gaucho, ici, qui est malade.
Et facho.
Et c'est le barbu gauchiste de Cabu qui a fait le lit de notre société policière.
Je ne vois pas, ici, de désaccord entre Cabu et Michel Houellebecq, même s'ils ne s'aimaient pas beaucoup. Drôle de retournement, non ?
Quand Cabu écrivait, en 1975, "on ne doit pas se moquer de ...", il ne savait pas qu'il écrivait notre histoire, aujourd'hui quotidienne et muselée.
C'était déjà ça, la gauche. Aujourd'hui, on sait : c'est eux qui l'ont, le pouvoir.
"Cause toujours", ou "Ferme ta gueule", finalement, ça revient au même.
A signaler le régime liberticide qui est en train de s'installer en Espagne.
La vertu est au bout du fusil.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE, UNE EPOQUE FORMIDABLE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie mensuel, charlie hebdo, cabu, humoure, satire, débiles, handicapés, pédés, homosexuels, mlf, féministes, valeurs actuelles, bande dessinée, michel houellebecq, ferme ta gueule cause toujours