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mardi, 19 juin 2012

LA DIVERSITE A L'ASSAUT

Je parlais, il n’y a pas très longtemps, de l’enfer intellectuel et moral, que certains groupes, au nom indu de notre sacro-saint principe d’EGALITE (qu’ils confondent allègrement avec l’égalitarisme à la mode sans-culotte, ROBESPIERRE et guillotine), ont réussi à introduire chez nous en revendiquant à hauts cris des « droits », en général ceux des « minorités », et en hurlant à la « discrimination ». Au besoin en inventant, en inaugurant, en s’efforçant d’imposer des « droits » à tour de bras. En général, les leurs, ni plus ni moins. Chaque inventeur de ses propres « droits » semble doté d’une imagination débordante. Des « droits » comme s’il en pleuvait.

 

 

C’est vrai, de nos jours, pour commencer à « exister », il est particulièrement recommandé à tout un chacun de brandir son petit drapeau particulier, le noir (celui du CRAN, bien sûr, présidé aujourd'hui par LOUIS-GEORGES TIN), le blanc (ah non, pardon, celui-là, il est « réac »), le féminin (le drapeau de Vénus, qui faisait déjà des manifs féministes, dans un temps que les moins de 2000 ans ne peuvent pas connaître),  l’arc-en-ciel (vous savez, la couleur – c’est selon – de la fraternisation (« PACE ») ou des militants homosexuels), franchement on ne sait plus où donner du drapeau. Ils ont tous la « DIVERSITÉ », à la bouche. Il y en a marre. Quand ce n’est pas la diversité, c’est la « PARITÉ ».

 

 

La parité, c’est simple : quand vous avez plus d’hommes que de femmes quelque part, il faut s’en convaincre, CE N’EST PAS NORMAL. Voyez, par exemple, dans une salle d’accouchement, ça devrait être 50/50. Le malheur, c’est que les accoucheurs sont le plus souvent des accoucheuses. Même qu’on les appelle des « sages-femmes », y compris quand c’est un homme qui exerce. Et qui y est venu de son plein gré, apparemment.

 

 

La « parité », c’est simple : que tu sois de gauche ou de droite (mais il paraît que c’est obligatoire à gauche ; si c’est comme ça, moi, je suis forcément de droite, peut-être pire, va savoir), et que tu sois mâle ou femelle (avec les variantes fournies par la modernité des idées et la chirurgie plastique, celle qui fore des vagins aux mecs et fait pousser des bites en érection aux nanas), c’est l’égalité étendue au sexe (je ne dis jamais « genre » ailleurs que dans la grammaire).

 

 

Et comme ce n’est pas normal, il faut redresser les torts, euh, je veux dire, résoudre le « problème », si « problème il y a. Et la solution, que dis-je, l’élixir miraculeux des militants de la « parité », c’est le QUOTA. Et que je te sors mon pourcentage de femmes chez les députés, mon taux de féminisation de la caste des sénateurs, ma proportion de femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises : partout, il faut que ça se claironne : « La France est en retard ».

 

 

Accessoirement, je me demande pourquoi les militantes féministes ne s’attaquent pas, a contrario, au nombre pléthorique des femmes chez les instituteurs (pardon, il faut dire « professeurs des écoles »), chez les professeurs, chez les infirmières, les assistantes maternelles, les secrétaires, etc. C’est partout qu’elles devraient réclamer la parité, ou alors j’y perds mon latin. Ce serait logique (et équitable). Parce que, si vous regardez bien, c’est d’un côté pas assez de femmes, et de l’autre pas assez d’hommes. Mais que ce monde est donc mal fait !

 

 

Pour la « diversité », c’est du pareil au même, on vous le dit, on vous le serine : on ne voit pas assez de noirs à la télévision, les grands partis ne font presque aucune place aux arabes de France, c’est intolérable ! Insupportable ! Inacceptable ! Inadmissible ! Inconcevable ! Odieux ! Scandaleux ! Inique (oui, même « inique », ça fait très bien dans la liste, « inique ») ! Bon, la liste, je ne l’ai pas épuisée, mais je m’arrêterai là.

 

 

Vous avez compris : c’est la bonne manière de dénoncer l’injustice. Parce que c’est évidemment une injustice, n’est-ce pas. « Il y a 1,8 % de Noirs (je ne suis pas sûr de la majuscule, ce n’est pas un nom propre), d’Arabes et d’Asiatiques parmi les députés, alors qu’ils représentent 10 % de la population » (source : le site du Conseil Représentatif des Associations Noires (sic, pour la majuscule)).

 

 

Par parenthèse, notez l’habileté diabolique de ceux qui ont trouvé ce sigle, qui commence par les deux mêmes lettres (C et R) qu’une structure représentant les Juifs (le CRIF de l'exalté RICHARD PRASQUIER, Conseil Représentatif des Institutions (mot qui, facétieusement, s'il avait été retenu par le CRAN aurait donné CRIN) Juives de France, au banquet duquel, par mesure de précaution, nos hommes politiques se gardent de ne pas participer chaque année).

 

 

Le sigle indique assez le genre de filiation et d’analogie dont les noirs de France se réclament (sous-entendu : les juifs ont connu la Shoah, les noirs ont été réduits en esclavage par ces salauds de blancs ; oubliant au passage tout ce que les noirs doivent, en matière d’esclavage, aux Arabes, et sur une durée bien supérieure ; oubliant que si les blancs achetaient des esclaves aux potentats africains locaux, c'est que les dits potentats étaient vendeurs de leurs « frères » de couleur ; et oubliant par-dessus le marché que les noirs ont été les premiers esclavagistes des noirs, et que ça continue, par exemple au Niger ou au Mali, alors qu'on est aujourd'hui !).

 

 

Je ne sais pas vous, mais moi, si j'aime bien manger de la salade, en revanche les salades, je n'aime pas trop qu'on m'en raconte, surtout par tombereaux entiers. Avis à Madame CHRISTIANE TAUBIRA, l'auteur d'une loi pleine de louables intentions moralisatrices à l'égard des blancs, qui sont les invités exclusifs à se battre la coulpe jusqu'à l'os. J'invite les noirs, pressés de hurler contre les anciens colonisateurs, à balayer devant leur porte, comme on dit.

 

 

Voilà ce que je dis, moi.

 

 

A suivre.

 

vendredi, 23 décembre 2011

SARKOZY DEGAINE SON ARMENIE

Allez ! C’est reparti. Mais qu’est-ce que c’est, cette fièvre qui les prend régulièrement, les politicards, qu’ils soient « uhèmpistes » ou « péhessistes », qu’ils dorment au palais Bourbon ou au palais du Luxembourg, qu’ils aient le pouvoir ou qu’ils veuillent le conquérir ? Encore un tour de cinglés ! De toute façon, pour moi, le Bourbon est un mauvais whisky (américain) et le Luxembourg, un paradis fiscal avec « Chambre de Compensation » (ça veut dire Clearstream) incorporée.

 

 

 On avait déjà la répression des PROPOS sur quelques sujets (antisémitisme, sexisme, homophobie et autres « phobies »), sur lesquels on a voulu coudre la bouche des dizaines de millions d’individus qu’on appelle en général la « population », puisqu’on a abandonné le mot « peuple ». Rien que ça : réprimer des PAROLES, ça me fait déjà craindre le pire.

 

 

Eh bien qu’on se le dise, de même que monsieur GERARD COLLOMB a mis les Arméniens dans sa poche électorale en laissant installer un « monument commémoratif » (en fait, une dizaine de totems bizarres) au pied du clocher de la Charité, de même, le président NICOLAS SARKOZY, en vue de la présidentielle, est parti à la pêche aux voix  arméniennes en leur accordant le vote d’une loi réprimant la négation de « tout » génocide en général (sous entendu : du génocide arménien en particulier).

 

 

Eh bien, je me répète, qu’on se le dise : si un candidat, quel qu’il soit, veut acheter ma voix, il va falloir qu’il donne une rallonge sévère au chiffre des picaillons. Ma voix est hors de prix, monsieur COLLOMB. Ma voix est au-dessus de vos moyens, monsieur SARKOZY. De toute façon, il est probable que vous n’avanceriez pas un centime dans cet investissement. C'est du fonds perdu.

 

 

Et vous avez raison : dans toutes les prochaines élections, vous êtes prévenus, ma voix restera dans ma gorge. J’ai cessé de faire joujou avec les petits papiers. Et je ne ferai aucun jeu de mots sur « urnes » et « burnes ». Ici, on est toujours d’une correction impeccable. On a sa dignité, que diable !

 

 

De quoi s’agit-il ? D’une course à pied. D’un sprint, pour être précis. C’est à qui arrivera le premier pour occuper le créneau. Le « Parti Socialiste » annonce il y a quelque temps qu’il fait mijoter une loi sur le sujet. SARKO bondit sur l'UMP : « Merde, on va se faire griller sur le génocide arménien. Vite une loi ! ». Ben elle est là, la loi. Dans le match SARKOZY-HOLLANDE, avantage à SARKOZY.

 

 

Vous avez vu le coup de main ? Chapeau l’artiste ! Remarquez, c'est une habitude à prendre : les faits divers ont bien servi de galops d'essai, au chapitre des lois-événements. Et ces cons de socialistes, qui voient le fromage arménien leur échapper, vous croyez qu’ils font la gueule ? Mais non ! Ils l’ont dans le baigneur ! Dans le dos ! Dans l’anus ! Dans ce que vous voudrez : piégés par SARKO, ils vont la voter, la loi, comme un seul clampin. Bien obligés ! C’est bien fait pour eux !

 

 

Est-ce que ça veut dire pour autant que les Arméniens ont tort ? Non évidemment. Le sol turc abrite en tout et pour tout 60.000 individus de cette … quoi ? Ethnie ? Langue ? Religion ? En 1900, ils étaient 2.000.000. Je signale en passant que 1915 et 1916 ont vu disparaître non seulement des Arméniens en pagaille, mais en gros toutes les minorités (Grecs, Juifs, …) qui occupaient une portion du territoire ottoman. Aujourd’hui, on appellerait ça « minorités visibles ».

 

 

Avec déportations vers Alep, micmacs avec les Russes, et tout un tas d’atrocités sur lesquelles les historiens sont bien documentés, les « Jeunes Turcs » ont construit leur nouvel Etat sur la « turquification » de la population. Je recommande les photos montrant des officiers turcs posant fièrement derrière leurs trophées : des rangées entières de têtes coupées. On n'est pas plus "raffiné". On ne disait pas encore « nettoyage ethnique ».

 

 

 

Et le MUSTAPHA KEMAL ATATURK des familles, qu’on nous sort en toute occasion du placard comme fondateur moderne et progressiste de l’Etat actuel, c’est bien lui qui obtient l’amnistie pour les massacreurs, si je ne me trompe. La Turquie qui réclame son fauteuil à la table européenne, c'est exactement l'héritière de ça, il faut le savoir. La Turquie actuelle est un pays depuis bien longtemps nettoyé des impuretés raciales. Déjà ça, ça me chiffonne la somnolence postprandiale.

 

 

Ce qui me retourne l’estomac et me badibulgue la comprenette, ces jours-ci, ce n’est donc pas un quelconque problème avec les Arméniens, mais avec les épiciers français qui font commerce de ce genre de marchandise, sous l’emballage de n’importe quel yaourt électoral.

 

 

Car la loi votée jeudi n’est pas la première du genre à instaurer un délit d’opinion, une infraction de parole, un crime de pensée. Il a d’abord été interdit de dire du mal des juifs. On a ajouté l’interdiction de soutenir que les juifs n’avaient pas subi une extermination. Sauf erreur de ma part, cette loi "mémorielle" ne dit rien des tziganes, des handicapés, des homosexuels morts à Auschwitz ou ailleurs.

 

 

Et comme, en tout, « il n’y a que le premier pas qui coûte », et qu’un bon politicard soigne correctement les cuisiniers qui le nourrissent, on a continué sur la lancée : il a été interdit de traiter les handicapés d’infirmes ; d’appeler « pédé » un homme qui préfère les hommes ; de tenir sur les femmes des propos jugés méprisants par les femmes ; sur les noirs des propos jugés infamants par les noirs ; sur la Lune des propos jugés diffamatoires par les Lunatiques ; sur les bébés éprouvette des propos jugés injurieux par les éprouvettes. Et tutti quanti !!!

 

 

NE PENSEZ PLUS, VOUS ÊTES CERNÉS. NOUS AURONS LES MOYENS DE VOUS FERMER LA GUEULE. RENDEZ-VOUS !

 

 

 

Il paraît que nous vivons en « démocratie ». MONTESQUIEU, pour que ce régime fût viable, exigeait que les citoyens fussent vertueux. On voit aujourd’hui ce qu’il en est. Si MONTESQUIEU est dans le vrai, la démocratie est bel et bien foutue. Mais prenons les choses et les hommes comme ils sont, de niveau moral moyen et variable. Et « faisons avec », comme on dit. La simple logique veut que, en même temps que les fous, les handicapés et les imparfaits, la démocratie laisse vivre les imbéciles, les crétins, les bas-de-plafond, bref, toutes les sortes de bêtes et de méchants.  

 

 

 

Cette démocratie s’honore de les laisser vivre, mais aussi et surtout de les laisser s’exprimer. En démocratie, on n’a pas le droit d’interdire aux gens d’être cons. Oui, les cons en jouissent aussi, de la liberté  d’expression. Et c’est normal que ce soient des conneries qui sortent de leur bouche. Aussi longtemps que ça reste des paroles.

 

 

Qu’est-ce que c’est, ces « démocrates » en peau de lapin qui se chargent de faire la police du langage et s’érigent en juges de ce qu’il est licite ou pas de dire et d’écrire ? De penser ?  

 

Les juifs s’honoreraient de laisser dire des blagues, même très mauvaises, sur les juifs. Visiblement, ce n’est pas la voie que prend le CRIJF, sous la houlette de son président RICHARD PRASQUIER. Même chose pour les homosexuels, les femmes, les handicapés.

 

 

Même chose, aussi, pour les Arméniens : j'aimerais assez, et pour tout dire, je considèrerais comme tout à fait normal et compréhensible que les Arméniens vivant en France soient eux-mêmes gênés aux entournures par le coup de lèche-cul que les politicards français leur ont fait en l'occurrence. Il faudrait voir à qui le crime profite.

 

 

Je me rappelle une exécrable plaisanterie du clown alsacien ROGER SIFFER : « Quelle est la différence entre un fumier alsacien et un fumier lyonnais (le spectacle avait lieu à Lyon, évidemment) ? ». La réponse était, vous l'avez devinée : « C'est qu'en Alsace, les fumiers n'ont pas de plongeoir ! ». Ouarf ! On s'éclate !

 

 

Minorités de tous les pays, par pitié, laissez dire du mal de vous ! Plus vous laisserez dire, plus ça voudra dire que vous êtes fortes ! Minorités de tous les pays, montrez-vous supérieures à tous les calculs sordides. Le SACRÉ ne se décrète pas à coups de lois. Minorités de tous les pays, ne vous faites pas les flics de la parole et de la pensée. N'ajoutez pas votre pelletée de terre dans le trou où se trouve la démocratie.

 

 

 

Sinon, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Je suggère qu’on fasse une loi pour punir les blagues belges de vingt ans de prison. Ça vaudrait le coup, non ? Et châtier les mauvais qui s'en prennent aux rouquins (voir Egypte ancienne), aux unijambistes, aux sauteurs à la perche, aux automobilistes à contresens, aux réverbères à l'envers, aux sauts de puce. Je vous le demande : de quel droit se moquerait-on des sauts de puce (à la Sainte Luce, les jours rallongent d'un saut de puce) ?

 

 

 

Un cri monte des profondeurs (vous vous rappelez ce que vous chantiez à l'église : "de profundis clamavi ad te") : des lois pour punir, DES LOIS POUR PUNIR, DES LOIS POUR PUNIR. A croire que c'est le point culminant de l'avenir démocratique. Chaque « minorité » doit dire : « Toi, sale politicard que je méprise et qui te mets à mon service pour accéder à ton misérable petit poste de petit pouvoir, satisfais mes exigences forcément légitimes et réprime ceux qui m'humilient, et tu auras droit aux voix de mon groupuscule. Sinon, que la fièvre quarte et la vérole de la Vierge de Guadalupe te patafiolent, la paille en cul et le feu dedans ».

 

 

Car le plus rageant, dans cette évolution inexorable, c’est la raison pour laquelle elle est promue : la ligne bleue de l’élection prochaine, le Graal de politicards vulgaires qui font leur marché en trimbalant de client en client leur bouche en cœur, dégoulinante de « convictions fortes ». « Clientélisme » est un mot décidément trop gentil. Il faudrait des termes plus injurieux, plus proches de la vomissure et de l’étron. Des mots plus sales et plus puants.

 

 

Je me contenterai de traiter tous ces premiers de la classe qui se servent de nous pour leur servir de marmitons, de mitrons et de saute-ruisseau, de qualifier tous ces élèves doués qui ont choisi la carrière de vendeurs de vent d’un seul mot : MINABLES.

 

 

Voilà ce que je dis, moi.