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mardi, 15 mai 2018

ISRAÉLIENS-PALESTINIENS

La guerre n'est pas près de finir en Palestine. Les ennemis s'entendent à merveille pour continuer à faire couler le sang. D'un côté, un Netahnyaou aux prises avec la justice et dirigeant, avec une extraordinaire habileté, un gouvernement d'extrême-droite qui ne tient que parce qu'il continue à faire monter la pression colonisatrice en Cisjordanie occupée ; de l'autre, d'une part un Mahmoud Abbas et un gouvernement OLP réduits au silence parce qu'ils sont  corrompus jusqu'au trognon, d'autre part un Hamas dirigé par des gens presque aussi corrompus, qui veulent rester les seuls à exercer le pouvoir là où ils sont.

Ce qui est nouveau malgré tout, c'est que l'Israélien fait tirer avec des armes de guerre sur des gens armés de pierres (non, hélas, ce n'est pas nouveau), pendant que le chef palestinien du Hamas enflamme la jeunesse du territoire de Gaza et l'envoie sciemment à la mort. Je suggère au chef palestinien de se placer très ostensiblement en tête du cortège qu'il appelle à marcher vers la frontière. 

Tous ces gens qui détiennent le pouvoir au Proche-Orient, ne tiennent en aucune manière à ce que la situation évolue, se disant que le premier qui fait un pas vers l'autre a perdu la partie. "Mieux vaut mourir", se dit la jeunesse palestinienne (qu'est-ce que vous voulez répondre à un désespéré ?). "Mieux vaut qu'ils meurent", se dit l'homme pieux aux papillotes, persuadé que le sol qu'il foule de ses pieds s'appelle de toute éternité « Terre Promise » et que c'est à lui seul qu'il appartient (qu'est-ce que vous voulez répondre de pertinent à quelqu'un qui est convaincu de ça ?). 

Une terre sans horizon, avec dessus deux peuples pétrifiés dans le granit de la haine, de l'injustice et de la violence.