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lundi, 06 janvier 2020

2020 : HARVEY WEINSTEIN

Un tribunal américain s'apprête à juger l'ancien producteur de cinéma qui s'est servi de son pouvoir pour assouvir ses bas instincts sur plus de quatre-vingts (?) jeunes femmes qui avaient un vibrant désir de devenir de grandes actrices et qui, pour y arriver, étaient prêtes aux plus gros sacrifices. L'issue du procès, vu l'ambiance de police des mœurs qui règne actuellement aux Etats-Unis, ne fait guère de doute. Moi, j'attends le dessinateur de bandes dessinées qui nous racontera

Les Aventures de TINTIN et MITOU.

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Le dessin est signé Watch.

mercredi, 05 octobre 2016

LA VIE SECRÈTE DE MARTINE

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Pour Marcel Marlier, avec le temps de l'ordre moral, vint plus tard l'autocensure, et avec elle, l'obligation où il s'est vu de dessiner un pantalon à sa petite héroïne. Ainsi vont les mœurs, de l'innocence heureuse à la suspicion ratatinée.

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mardi, 14 avril 2015

ENNEMIS PUBLICS 1 (MH et BH)

Oui, je vais de nouveau parler de Michel Houellebecq. Mais pas que. Vous êtes prévenus. 

1/4 

2008 ENNEMIS PUBLICS.jpgJe m’étais pourtant juré que jamais je n’ouvrirais un livre sur la couverture duquel figure le nom honni d’un histrion qui se fait passer, successivement ou en même temps, pour philosophe, cinéaste, homme d’action, journaliste et autres métiers menant autant que possible jusqu’aux plateaux de télévision. J’allais oublier qu’il s’est couvert de gloire en Libye, dont on peut croire qu’il est un peu à l’origine du chaos qui y règne aujourd’hui. Je veux parler de monsieur Bernard-Henri Lévy. 

Ce monsieur, j’applaudissais à chaque fois qu’on le voyait couvert de la crème de la tarte (cliquer pour 1'22") dont l’orna à plusieurs reprisesBHL 1 ENTARTE.jpg Noël Godin, alias « l’entarteur », alias « Le Gloupier » (l’onomatopée « gloup », je suppose, érigée en identité), dont une mémorable en 1985 (ou 1986 ou 1988, ça dépend des sources), scène où le masque du philosophe tombe pour montrer la violence du personnage quand on ose porter atteinte à sa majesté, immortalisée dans une séquence que Desproges se fait ensuite un plaisir de commenter pour Michel Denisot. Ci-contre dans un "Salon du livre", sauf erreur.

J’ai également savouré à sa juste valeur virtuelle la présence virtuelle d’un BHL virtuel sur le plateau virtuel de l’émission virtuelle d’Henri Chapier « Les Grands Cerveaux de l’Histoire » : cette séquence croquignolette, qui finit très mal pour l’histrion aux chemises blanches amidonnées, figure dans une remarquable bande dessinée de Chanoinat, Georges Lautner et Castaza. Le père des Tontons flingueurs s’est mis de la partie pour apposer sur le logo de l’entreprise son label de loufoquerie foutraque et de cruauté joyeuse. 

Au cours de l’émission, Henri Vidal-(Chapier), énamouré, interroge béatement son grand homme, Bernard Jacques-(Lévy), qui lui répond toujours avec la certitude de celui que le moindre doute au sujet de sa valeur n’effleure strictement jamais. Malheureusement, quand l’émission prend fin, le grand homme prend sur le crâne un élément du décor du plateau : un énorme cerveau en plâtre. Il est écrabouillé. Quelqu’un conclut avec bon sens : « Les mauvaises langues diront qu’il est mort par là où il a péché ». Le titre de cette BD ? On achève bien les cons (2004, comme quoi la BD est impuissante sur le réel, sinon) ! BD réjouissante, comme on voit. Malgré tout. 

CASTAZA BHL 2.jpg

S’il n’y avait eu sur la couverture du livre que le nom de Bernard-Henri Lévy, j’aurais fait comme pour toutes ses autres publications : je l’aurais laissé, bien fermé, reposer en paix sur l’étal du libraire, éternellement. Mais voilà, au-dessus de ce nom figurait celui de Michel Houellebecq. Le livre date de 2008. Son titre : Ennemis publics (Flammarion / Grasset). 

Je ne me suis quand même pas précipité : j’ai attendu, pour l’ouvrir, qu’un ami me le prête. Mais, surprise, j’ai été assez intéressé pour faire la dépense : j’aime bien dans ces cas-là griffonner ce qui me vient à la lecture et souligner ceci ou cela, ce que je me serais interdit dans un livre non mien. 

Ennemis publics résulte d’un pari étrange : le projet de publication d’un livre contenant la correspondance que les auteurs ne se mettent à échanger que parce qu’ils savent qu’elle sera publiée. Ce livre, s'il n'est pas artificiel (y a-t-il des livres naturels ?), est donc le produit d'un artefact (d'où ma réticence, d'ailleurs).  Le statut des interlocuteurs s’en trouve évidemment modifié : chacun des deux écrit des lettres à l’autre, certes, mais forcément avec, à l’horizon, le futur public des lecteurs. C’est sûr : les compères ne perdent jamais de vue cette perspective. Le contenu de ce qu’ils écrivent s’en ressent. 

Je vous dis tout de suite ce qu’il en est : Michel Houellebecq ressort de la confrontation moins sympathique que je n’aurais souhaité, alors que Bernard-Henry Lévy en ressort moins antipathique que je n’aurais voulu. Un tout petit peu moins : n’exagérons pas. C’est que, entre la décision prise d’entreprendre ce travail commun (dans un restaurant, si j’ai bien compris) et la publication du livre, six mois se seront écoulés, vingt-huit lettres auront été échangées au total : le temps d’aller un peu au-delà de la question « Bonjour, ça va ? » qu’on pose sans attendre de réponse, surtout mauvaise. 

On ne s’engage pas dans un tel travail sans que les idées qu’on avait au départ se complexifient tant soit peu en cours de route. En se complexifiant, elles prennent des nuances qu’on n’envisageait pas au préalable. Le contraste violent du noir et du blanc sur la photo s’atténue et se charge de dégradés de gris qu’on n’apercevait pas en restant à distance.

J’imagine que c’est une sorte de règle du jeu : deux personnages publics pratiquent ici une mise en scène de soi. Mais on verra que la tonalité de l’un n’a rien à voir avec la tonalité de l’autre, même s’ils affirment essayer d’établir des passerelles : l’impression dominante, au sortir du livre, reste celui d’une distorsion. Une distorsion peut-être existentielle. Peut-être aussi due au caractère artificiel de toute la démarche.

Ce qui les sépare n'est jamais dit, c'est un signe. Il y a du mondain (du parisien ?) là-dessous. Du consentement. Peut-être de la connivence.

Voilà ce que je dis, moi. 

jeudi, 11 août 2011

LA COCHONNAISE (HYMNE NATIONAL)

CHANT DE GUERRE DE L'ARMEE DU GROIN

 

 

I

 

ALLONS GORETS DES PORCHERIES,

LE COUP DE GROIN VA ARRIVER !

CONTRE NOUS DE LA CHARCUTERIE,

ET LE LARD SANGLANT EST TRANCHÉ! (BIS)

ENTENDEZ DONC DANS LES BOUCHERIES

RUGIR CES TUEURS DE SUIDÉS,

ILS VIENNENT JUSQUE SOUS NOS PIEDS

EGORGER NOS PORCELETS, NOS TRUIES !

 

Refrain

 

AUX ARMES, LES COCHONS !

SORTEZ TOUS VOS LARDONS !

GRUIKONS GRUIKONS,

QU'AVEC DU SANG HUMAIN,

ON FASSE DU BOUDIN !

 

II

 

Tremblez, affreux bouchers perfides,

Lie infecte de l’humanité !

Tremblez ! Vos projets cochocides

Vont vous retomber sur le nez ! (bis)

Vous crèverez, tas de limaces,

Et si vous tuez nos pourceaux,

Nos truies en feront de nouveaux

Qui vous boufferont le pancréas !

Aux armes, les cochons, etc…

 

III

 

Amour sacré de nos rôtis,

Pourfends, achève tous  ces branleurs !

Porcherie ! Porcherie chérie,

Aide-nous à en faire du beurre ! (bis)

Sous notre bannière, que notre lard,

Devienne le plus fort des poisons,

Que clamsent alors tous ces gloutons,

Bravo, cholestérol, indigestion !

Aux armes, les cochons, etc…

 

IV

 

Quoi, ces gros cons dégénérés

De notre graisse veulent s’empiffrer !

Quoi ces crétins décervelés

Passeraient leur temps à nous bouffer ! (bis)

Dieu ! Ils nous couperaient le groin

Et nous sectionneraient le chanfrein !

Et nos jambons et nos intestins

Présideraient à leurs hideux festins !

Aux armes, les cochons ! etc.

 

 

 

L’ANTI-COCHONNAISE (HYMNE)

 

1

 

Allons, enfants de la soierie,

Le jour de Lyon est arrivé.

Contre nous, de la porcherie,

Le cochon hideux est levé (beuark !).

Entendez-vous dans les campagnes

Gruiker ces énormes verrats ?

Ils viennent avec leur groin sournois

Déféquer leurs infâmes lasagnes.

 

Refrain

 

Aux armes, les canuts,

Tuez la cochonnaille.

Bouffons, bouffons

Les gros cayons,

Jusqu’à qu’on en peut plus !

 

2

 

Tremblez, cochons, et vous, cochettes,

Qui refusez de nous nourrir !

Tremblez, le tranchoir à gorgettes

Fera couler votre boudin !

Une forte « main vengeresse »

Fracassera vos crânes vains !

Et l’impitoyable canut

De vos gras fera maints abus.

 

 

Hommage à DIDIER FOND, blog http://fonddetiroir.hautetfort.com, en souvenir de la SALLE FUMEUR.