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samedi, 28 novembre 2015

L'ISLAMISME EST UN ICHNEUMON

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L’ichneumon est une espèce appartenant à l’ordre des hyménoptères. La famille des ichneumonidés regroupe un certain nombre d’insectes dotés des semblables et étonnantes caractéristiques : les femelles possèdent, au bout de l’abdomen, une tarière. Pour quoi faire, se demande-t-on ? Pour perpétuer l’espèce, répond l’entomologiste. Comment ça, reprend-on ? 

1 ICHNEUMON.jpgEh bien voilà : quand madame a été fécondée, elle produit des œufs, mais ne sait pas où les mettre pour qu’ils éclosent correctement. Elle a cherché, et puis elle a trouvé, nous apprend l’entomologiste : « Avec sa tarière, la femelle enfonce ses œufs dans le corps des hôtes (surtout des papillons de nuit) dans lesquels la larve se développe, les faisant mourir ». On ne saurait être plus aimable. 

La cousine de madame ichneumon, qui se nomme la rhysse persuasive1 RHYSSE.jpg (Rhyssa persuasoria, L.), fait la même chose, mais en plus spectaculaire. La tarière semble démesurée. En plus, l’outil est protégé par un fourreau. Et la posture pourrait faire croire que la rhysse pratique le yoga, vu les contorsions auxquelles elle se livre pour réaliser l'opération : « Perçoit la présence de larves de sirex dans le bois et perce celui-ci avec sa tarière pour pondre un œuf dans la larve (…). La larve ronge les entrailles de l’hôte et le fait mourir ». On ne saurait être plus persuasif.

1 NETELIA TESTACEA.jpgA propos d’une autre cousine, qui se fait appeler Netelia testacea, il est précisé que la piqûre de la femelle est très douloureuse, mais elle est dépourvue de tarière : « Parasite externe, œufs pondus sur des chenilles dont les liquides internes sont aspirés de l’extérieur ». Au total, une famille vraiment charmante et pleine de ressources et d’imagination. 

Le lecteur aura sans doute compris où le titre de ce billet à gros sabots veut en venir. L’islamisme procède, avec la jeunesse radicalisée (on peut cliquer ci-contre pour lire le formidable article d’Olivier Roy, dans lequel il explique qu’il ne s’agit pas de musulmans qui se radicalisent, mais de jeunes révoltés, reniant le milieu familial, qui servent de pâture aux stratèges de Daech impatients de les transformer en armes de destruction massive : il s’agit au contraire d’ « islamisation de la radicalité », autrement dit du recrutement après repérage de la cible disponible, puis de l'instrumentaliser), de la même façon que les dames de la famille des ichneumonidés : il dépose ses œufs fanatiques dans le terreau fertile que constitue le cerveau en rupture, dans un processus semblable à la façon dont procèdent les gourous et les sectes. Pas besoin de lavage de cerveau : celui-ci est déjà propre et net, lessivé, quasiment vierge, au moment de la contamination. Et ça prospère.

La comparaison vaut ce qu’elle vaut. Elle s’adresse cependant à ceux qui ne comprennent pas comment des jeunes « Français » (?) ont pu en arriver à tuer des journalistes, des juifs, et aujourd'hui à tirer sur une foule indiscriminée. Le corps de la France a servi de nourriture aux larves écloses des œufs que l'ichneumon islamiste a déposés en son cœur : celles-ci se sont gavées de ses fluides vitaux sans qu’elle s’en rende compte. Je rappelle à ce propos que c'est Sarkozy qui a détruit les Renseignements Généraux, lesquels ont pu servir de police politique, mais qui avaient entre leurs mains un radar terriblement efficace pour ratisser le terrain au ras des pâquerettes. Je dis : encore une réforme décidée par les comptables, autant que par un homme politique irresponsable.

Malheureusement pour les larves islamistes, le corps de la France n'est pas une larve de sirex, un papillon de nuit ou une chenille. Le corps de la France est puissant et coriace. Le corps de la France est un morceau trop gros pour que les larves islamistes puissent espérer en venir à bout en le mangeant de l'intérieur ou en aspirant de l'extérieur les liquides internes. 

Voilà ce que je dis, moi.

NB : De l'article d'Olivier Roy, je tire la conclusion qu'il ne sert strictement à rien de vouloir "déradicaliser" les jeunes djihadistes. Est-il raisonnable de vouloir déradicaliser la radicalité ? J'ajoute qu'il serait tout aussi vain de vouloir les "désislamiser" : en matière de religion, ils sont d'une ignorance absolument crasse, compacte et définitive.

De plus, l'auteur précise : « Aucun n'a eu de pratiques "communautaires" : assurer des repas de fin de ramadan, prêcher dans les mosquées, dans la rue en faisant du porte-à-porte. Aucun n'a fait de sérieuses études religieuses. Aucun ne s'intéresse à la théologie, ni même à la nature du djihad ou à celle de l'Etat islamique » (Le Monde, 25 novembre). Savent-ils seulement lire ? Peut-être la solution serait-elle de désislamiser les espaces publics sur l'ensemble du territoire français.

Je l'ai dit il y a quelque temps (voir mon billet du 9 octobre) : l'islam en France deviendra tolérable quand les musulmans, en tant que tels, seront devenus aussi invisibles que le sont aujourd'hui les catholiques ou les protestants. Mais un pays d'origine catholique peut-il s'en remettre à des musulmans du soin de se débarrasser de leur trop grande visibilité ? La réponse est évidemment "non" : il faut, pour restaurer la paix, que les musulmans eux-mêmes décident de se rendre invisibles en tant que tels. Beaucoup le sont déjà, mais combien d'autres sont prêts à renoncer à s'afficher ? J'ai encore vu ce matin deux femmes couvertes de gris et de noir de la tête aux pieds. C'était rue du Mail. Je dis merde !

vendredi, 12 octobre 2012

LA GUÊPE : L'AVENIR DE L'HOMME ?

Pensée du jour : « Fait divers : trois banquiers attaquent un gangster et lui dérobent sa sacoche ».

 

ANDRÉ ISAAC, dit PIERRE DAC

 

***

 

Tout le monde a été, sinon piqué, du moins embêté par des guêpes, au moment de manger sa tartine grillée, couverte d’une couche de beurre dissimulée sous la confiture de mûre, sur une belle terrasse aérée, encore à l’ombre des heures tièdes et matinales d’un été finissant.

 

Si ce n’était pas sur cette terrasse, c’était dans le camping hospitalier de Champagny-le-haut, assis dans le fauteuil en tissu posé juste à la sortie du terrier de l’hermine entrevue au réveil, au moment où la vessie commence à tirer le signal d’alarme du lever, et qu’il faut se résoudre à sortir de la tente, après en avoir actionné la fermeture éclair à la musique si caractéristique des aubes couvertes de rosée. Ceux qui ont campé à Champagny-le-haut me comprendront. 

 

La guêpe arrive aux meilleurs d’entre nous. Rien de plus agaçant, si vous voulez mon avis, quand c’est sur la confiture de mûre dans laquelle je m’apprête à mordre. Attention, je ne parle pas de n’importe quelle guêpe. Rien à voir avec une sournoise guêpe fouisseuse, vous savez, cette ammophile des sables (ci-contre) qui, non contente de paralyser d’un coup d’aiguillon quelque chenille glabre, se donne un mal de chien pour la traîner jusqu’au trou qu’elle a creusé dans la terre pour la donner en pâture à ses larves. Non.

 

Précisons, avant de poursuivre notre offensive, qu’il ne faut pas confondre l’ammophile des sables avec la cruelle rhysse persuasive femelle (ci-contre), le plus grand des ichneumons, dont l’ovipositeur est long comme un jour sans pain, parce qu’il sert à déposer, après usage de cette perceuse intégrée, des œufs sur les larves de sirex, que ses longues antennes lui servent à détecter. Dernière précision encourageante : le femelle de l'ichneumon proprement dit (le suspiciosus), pour sa part, préfère enfoncer ses oeufs, carrément, dans le corps de quelque papillon de nuit, pour être sûr que la larve pourra se nourrir de son intérieur, le moment venu. Le papillon de nuit est délectable au palais de la larve d'ichneumon. 

 

Comme je dis toujours, le monde naturel gagne à être connu dans ses moindres détails. Car cela suffit à en dégoûter intensément. On se demande, après ça, pourquoi l’homme s’est éloigné de la nature : mais bon sang, c’est la nature elle-même qui ne veut pas de l’homme ! L’homme, après tout, n’a fait, depuis l'aube des temps, que se défendre contre une agression manifeste. L'homme est le seul être vivant à avoir trouvé les moyens de s'opposer à tous ses prédateurs possibles. 

 

Aujourd'hui, après tant de millénaires de PEUR (voir FRANÇOIS TERRASSON, La Peur de la nature, éditions Sang de la terre, 1988), l'humanité se venge enfin, ce n'est pas trop tôt, et n'aura de cesse que lorsque mort se sera enfin ensuivie, au soulagement de tous. Mort de qui ? On verra bien. 

 

Je ne parle pas non plus du frelon (vespa crabro), dont j'eus, un jour d'inadvertance, la bonté d'emporter un exemplaire piqué sous le pied, à travers la chaussette (quelle idée, aussi, de marcher en chaussettes !), pour le plus grand plaisir des quelques spectateurs qui m'ont vu ce jour-là danser comme un Sioux autour du poteau de torture, sauf que le poteau et la torture, c'était moi.

 

 

Je parle ici de la banale guêpe, de l’obsédante guêpe, de l’horripilante guêpe des fins d'été, en un mot de la vespula vulgaris L. (le "L." renvoie au père de la taxonomie chère au cœur des poètes de la nature que sont les botanistes, mais aussi les entomologistes : le Suédois CARL VON LINNÉ).

 

On ne rappellera qu’en passant, tant cette chronique se soucie d’exactitude et de science, que le scooter fabriqué par Piaggio n’a été surnommé « Vespa » (= guêpe, en italien) qu’à cause de l’horripilation sonore qui sortait de son pot d’échappement, et qui véhiculait, d'une oreille à l'autre, sa piqûre douloureuse. Sans jamais perdre son dard.

 

Ma grand-mère avait coutume d’enduire de confiture le goulot d’une bouteille à moitié remplie d’eau. Elle la posait sur le muret de la terrasse mentionnée ci-dessus, et attendait. C’était très efficace : à la fin de la journée, les guêpes formaient une couche de plusieurs centimètres au fond de la bouteille. 

 

Je me suis longtemps demandé si le flacon se contentait de capturer la gourmandise des guêpes passant à proximité, ou s’il jouait les appâts pour tout ce que la gent vespidée comptait d’individus à des kilomètres à la ronde. Je n’ai pas la réponse. C’était – c’est le cas de le dire – une « recette de grand-mère ». 

 

Mais je peux redire ici la recette que j’ai moi-même mise au point pour me débarrasser des insectes en général, et des guêpes en particulier, que je trouvais dans ma chambre de la « petite maison » le soir. Prenez une bombe insecticide en état de marche, une bougie et une allumette. Après avoir usé de cette dernière pour allumer la précédente, saisissez la bombe dans la main droite (je m’adresse aux droitiers, que les gauchistes ne m’en veuillent pas), le bougeoir dans la gauche. Vous avez votre lance-flammes.

 

Intercalez à présent la bougie entre la guêpe égarée sur le mur en plâtre bleu et votre lance-flamme – à distance respectable, mais pas trop loin cependant. D’un index efficace, pulvérisateur et exterminateur, envoyez la purée dans la bonne direction : résultat garanti. C'est un trépas sans souffrance pour l'animal. Le présent témoignage est la vivante preuve qu'on peut survivre à cette méthode, que je déconseille formellement, cela va sans dire, on ne sait jamais. 

 

Il est vrai que, plus tard, j'ai su qu'un ange veillait sur moi, et qu'un talisman me garantissait contre tout ce qui aurait dû me détruire s’il y avait une justice. J'en ai eu la preuve le jour où le Capitaine MARCHISET, du 5ème GALAT (bientôt GALREG) basé à Corbas (69), inscrivit dans mon livret militaire le jugement suivant : « Dangereux. A surveiller. A toujours su éviter les gros ennuis ». Authentique. L’ange gardien, jusqu’à ce jour, a toujours bien fait son métier de veiller sur le mauvais sujet. 

 

J’ai pris connaissance de ce jugement à Bourg-Saint-Maurice, grâce à la complicité d’un agent des forces de dissolution nationale, après ma mutation disciplinaire au 7ème BCA, tout ça parce que le capitaine MARCHISET, qui avait des lectures éclectiques, avait vu mon nom dans la revue trotskiste Rouge, qui avait publié un complément aux premières signatures de je ne sais plus quel appel antimilitariste. Ce n’était pas le bon temps, ça non. 

 

Tout ça pour parler de guêpes ? Mais tu exagères, blogueur ! « Peut-être, mais pas sûr », rétorqué-je. Eh oui, chacun ses piqûres (de rappel). 

 

Voilà ce que je dis, moi. 

 

Dès demain, je reprends ma quête de la vespula vulgaris L., je le jure sur la tête de Saint Bardamu, voyageur, dont la fête tombe aujourd’hui, 5, absolu de l’an 140 de l’ère ’pataphysique (la Saint René tombe tous les 12 novembre de l’ère vulgaire). On ne plaisante pas avec les choses sérieuses.