samedi, 06 janvier 2018
LE PROGRÈS FAIT RAGE
Une maison d'opéra, le Theatro del Maggio Musicale à Florence, vient de donner une production de Carmen, de Georges Bizet. Avec une petite variante, oh, presque rien : à la demande du directeur du théâtre de trouver un moyen de ne pas faire mourir l'héroïne, Leo Muscato, metteur en scène, a réécrit la fin, expliquant : « A notre époque, marquée par les violences faites aux femmes, il est inconcevable qu'on applaudisse le meurtre de l'une d'elles » (je cite le site du Huffington Post). Le célèbre metteur en scène Olivier Py a apporté son entier soutien à l'innovation. Accessoirement, Leo Muscato a aussi choisi de situer l'action dans un camp de Roms, qui sera ensuite évacué par des policiers en tenue anti-émeute.
Note ajoutée le 9-01 : la situation a encore progressé, car j'apprends à l'instant qu'à la fin de l'opéra, c'est Carmen qui flingue Don José.
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Madame Geneviève Fraisse, philosophe de son état, interrogée sur le harcèlement sexuel, entre autres propos, a cette formule : « masculinité abusive ».
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Après l'écriture inclusive.
M le magazine du Monde publie ce samedi un article intitulé : « La culotte inclusive ». Le chapeau de l'article : « Depuis quelques saisons déjà, la tendance androgyne bouleverse l'univers de la mode. Pour plaire à une nouvelle génération ayant un rapport souple au genre, les marques de lingerie créent des lignes unisexes, sobres et aux couleurs neutres ».
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Sans commentaire.
09:00 Publié dans UNE EPOQUE FORMIDABLE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : féminisme, féministes, harcèlement sexuel, geneviève fraisse, georges bizet, bizet carmen, masculin-féminin, masculinité abusive, genre sexe, olivier py, m le magazine du monde, journal le monde, androgyne, theatro maggio florence, leo muscato, musique